11/11/2014
07:19:03
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[DIRECTION]Présidium de l'Union

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Présidium de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme

Ici auront lieu les réunions, les propositions, les discussions et les votes au sein de cet organe dirigeant regroupant les Nations, pouvant discuter et voter, et Mouvements, pouvant voter, membres. Il se trouve provisoirement au bâtiment de l'Union à Lyonnars, en Loduarie Une composition exacte sera publié plus tard.

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Propositions par la Poëtoscovie

Un hymne

La Marche Soviétique


Une devise

"Le dernier capitaliste que nous accrocherons sera celui qui nous aura vendu la corde."
Le prophète

Une monnaie unique

Le "Marx" dont l'abréviation serait "§"
Il n'y aurait pas de pièce, uniquement des billets de dimension 133x72 avec des reliefs pour les mal-voyants et toutes les protections nécessaires pour un billet.

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0.5

Billet de 0.5 Marx


1

Billet de 1 Marx


2

Billet de 2 Marx


5

Billet de 5 Marx


10

Billet de 10 Marx


20

Billet de 20 Marx


50

Billet de 50 Marx

Un passeport commun

Voir le passeport
Paseport

Un réseau humanitaire de l'Union

Afin d'aider les civils de tous territoires, notamment en période de guerre, de famine, d'épidémie ou de catastrophe naturelle.
Il est à voir si le RHU (Réseau Humanitaire de l'Union) pourrait intervenir :
- Uniquement chez les membres de l'Union
- Dans tous les pays mais avec une priorité pour l'Union
- Chez tous les pays indistinctement
Évidemment, il faudra tout de même la demande ou l'aval des pays concernés pour aller y mener des actions.
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Réunion à l'ordre du jour : élection du Secrétaire Général de l'Union.

Prise de parole de la déléguée Loduarienne au Présidium de l'Union, Camarade Lydie Adun.


Camarades,
L'Union est toute jeune. Nous venons tout juste de réussir cette entreprise, déjà colossale, qu'était la fondation de l'Union. Pourtant nous avons réussi, nous avons mis de côté nos dissidences, nos manières de penser différentes, pour œuvrer pour le collectif, en agissant selon les principes que nous avons en commun. Ceci est une réussite incontestable, que de nombreux hommes et femmes dans le monde pensaient impossible.

Cependant, nous ne sommes qu'à nos débuts. Et l'Union, telle qu'elle est, en encore fragile, tout comme il reste de nombreuses choses à réaliser, dont nous avons discuté au sommet organisé ici même.
Je veux parler ici de l'élection d'un Secrétaire Général de l'Union. D'une tête pour nous représenter dans le monde, de quelqu'un qui saura faire face aux défis, et ce adroitement tout en satisfaisant tous les membres de l'Union, qui lui seront imposés.

Dans ce cadre là, en accord avec mon pays que je représente aujourd'hui, je me présente à l'élection. J'estime, tout comme mon pays, pouvoir représenter habilement l'Union et en même temps chacun d'entre nous ici. Tout comme je suis à l'épreuve des tensions auxquelles je pourrais être confronté, étant donné mon parcours et mon expérience au sein de l'administration Loduarienne.
Sans oublier que mon élection serait un symbole fort, le symbole de la réussite de cette entreprise que nous avons initié, pour lequel nous nous sommes battus, ici même, et ailleurs, dans nos pays, et où certains d'entre nous se battent encore et toujours.
Dans un objectif : la mise à bas de l'ordre bourgeois et la lutte contre l'impérialisme, une chose pour laquelle mon pays et moi-même sommes impliqués jusqu'au bout.
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Intervention de Cyril Châlain, délégué du Parti Communiste gallèsant au Présidium de l'UICS
Concernant les propositions du délégué poëtoscovien



Camarades, je voudrais réagir aux propositions du délégué poëtoscovien, qui propose un passeport commun est une monnaie unique. Je crois qu'il y a ici un consensus pour penser que ces propositions sont complètement décalées, d'un avec la réalité du monde communiste et socialiste contemporain, et de deux avec les objectifs et les valeurs que l'UICS s'est fixée.
Mais sans tergiverser sur les évidences, il convient d'exhiber les faits qui contreviennent totalement à ces suggestions délirantes et hors-sol. Le Préambule de notre Traité fondateur, c'est-à-dire la partie la plus fondamentale du texte, celle qui régit l'orientation de notre mouvement, dit ceci : « L'Union Internationale du Communisme et du Socialisme est une organisation Internationale ». Voilà qui suffit. L'UICS est une organisation internationale. Pas supranationale. C'est sa définition même qui rejette vos propositions chers délégué de Poëtoscovie.
Je crois qu'il faut prendre garde à étouffer ce genre d'initiatives, ou à les réfréner pour ceux qui en sont à l'origine. Voyez-vous, il est dangereux de remettre en causes les fondements mêmes de notre institution quelques mois à peines après sa création.
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En réponse à ce messagePatateS a écrit :Intervention de Cyril Châlain, délégué du Parti Communiste gallèsant au Présidium de l'UICS
Concernant les propositions du délégué poëtscovien



Camarades, je voudrais réagir aux propositions du délégué poëtscovien, qui propose un passeport commun est une monnaie unique. Je crois qu'il y a ici un consensus pour penser que ces propositions sont complètement décalées, d'un avec la réalité du monde communiste et socialiste contemporain, et de deux avec les objectifs et les valeurs que l'UICS s'est fixée.
Mais sans tergiverser sur les évidences, il convient d'exhiber les faits qui contreviennent totalement à ces suggestions délirantes et hors-sol. Le Préambule de notre Traité fondateur, c'est-à-dire la partie la plus fondamentale du texte, celle qui régit l'orientation de notre mouvement, dit ceci : « L'Union Internationale du Communisme et du Socialisme est une organisation Internationale ». Voilà qui suffit. L'UICS est une organisation internationale. Pas supranationale. C'est sa définition même qui rejette vos propositions chers délégué de Poëtscovie.
Je crois qu'il faut prendre garde à étouffer ce genre d'initiatives, ou à les réfréner pour ceux qui en sont à l'origine. Voyez-vous, il est dangereux de remettre en causes les fondements mêmes de notre institution quelques mois à peines après sa création.

Pour râler, tout est est réussi. Avez-vous au moins des mesures concrêtes à proposer ? Quand est-il des autres propositions ?

Au lieu d'insulter par vos mots des propositions qui ne contreviennent pas avec un Traité dont votre lecture ne saurait être suppérieure à celle des autres, je vous invite, cher camarade, à ne point vous emporter et à garder à l'idée que le respect régit les rapports diplomatiques entre tous les États. Il se trouve en l'occurence que vous ne me respectez pas en usant de termes aussi violents. Il se trouve également que je ne vous ai pas manqué de respect. Je vous invite donc à formuler des excuses publiques ou privées dans des délais raisonnables ou, au moins, à fournir une réponse sur le fond aux autres propositions.

Je crois qu'il y a un consensus pour dire que notre Union est mortelle et que l'enthousiasme de certains constitue un danger moindre que les emportement nocifs exercés par d'autres.
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https://img.lemde.fr/2023/04/24/0/0/4384/3240/664/0/75/0/996a569_d53d0aa51d164ef99f2a4e0aa7272a25-0-da16dc454a8c4c2fae39cc13e402a7bf.jpg
Lang Chin, représentant de la Commune Libre de Ghaliya à l'UISC

Lang Chin, représentant de la Commune Libre de Ghaliya - Messieurs, se donner en spectacle ainsi n'est pas faire avancer la cause que défend l'organisation. Je ne pense pas qu'il soit utile, cher représentant poëtscovien, de s'insurger de cette manière, car cela ne fait que créer des tensions inutiles. Ghaliya rejoint la position gallèsante, il est prématuré de changer les traités fondateurs et la lecture qui est que l'UISC n'est pas dans ses fondements une organisation supranationale. De plus, Ghaliya est attaché aux notions de souverainetés nationales. Elle n'a que récemment accédé à la pleine direction de son avenir et s'inquiète de la prédominance de certaines nations en cas d'adoption d'une monnaie unique et de passeports communs, ce qui effacerait les plus petites entités.

Concernant votre proposition d'hymne et de devise, nous sommes également contre. Cela, car cette devise que vous nous proposez "Le dernier capitaliste que nous accrocherons sera celui qui nous aura vendu la corde" est d'un bellicisme et d'une violence inouïe. C'est absolument à contre-courant de nos idées progressistes, et vous prônez une violence barbare digne du néolithique pour imposer le socialisme et le communisme par ces mots. Cela desservirait l'UISC qui passerait pour une organisation extrémiste et liguerait toutes les autres nations contre nous. Nous jugeons aussi l'hymne trop guerrier et anachronique dans le sens où son aspect soviétique à l'extrême est désormais dépassé et que le communisme ne se joue plus uniquement dans les steppes blanches de l'Eurysie de l'est. Enfin je pense qu'il est trop tôt pour présenter ce genre de propositions et que d'autres choix impérativement plus urgents sont à faire comme l'élection du Secrétaire Général.
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Réponse à Ghaliya

Il est à déplorer qu'aucune réponse ne soit donnée sur le point le plus important de toutes les propositions : le Réseau Humanitaire de l'Union, alors même que des vies de civils pourraient être en jeu.

De même, il est regrettable que les critiques viennent d'États qui ne se sont pas impliqués de manière considérable dans l'Union.
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Intervention de Géorgi Marcos pour la délégation votante du PEV


Drapeau


Camarades,

Suivant ce que j'ai entendu de vos avis quant à l'ordre du jour de la nomination d'un éventuel secrétaire et aux propositions de nos camarades de la Poetoscovie.

Avant de commencer, je tiens en premier lieu à statuer sur ce qui est du ressort du présidium et ce qui est de la compétence du Conseil Suprême. Cet organe au sein duquel nous avons ce débat, le Présidium, est dédié aux prises de décision concernant des sujets majeurs pour notre organisation. La nomination d'un nouveau secrétaire en est un, de sujet majeur, par exemple, tout comme la proposition d’adoption d'une monnaie unique. Ce n'est pas le cas, à mon humble avis en revanche, d'une proposition d'hymne ou de passeport qui devrait se faire au sein du Conseil Suprême, et pas ici. Je propose ainsi que les votes concernant les motions suivantes soient pris en charge par les institutions suivantes:

- Le Présidium votera l'élection du secrétaire général et la proposition d'adoption de monnaie unique de notre camarade de Poetoscovie (les états membres voteront)
- Le Conseil suprême votera les propositions concernant l'adoption d'un passeport, d'un hymne et de la mise en place d'un éventuel réseau humanitaire financé par les membres de cette union. (les états et mouvements membres voteront)

Que pensez vous de cela ?

Maintenant que ceci a été clarifié, suivant ce que nos camarades poetscoviens ont proposé, la délégation du PEV estime que ces derniers mettent la charrue avant les bœufs. Cette idée d'union monétaire est fort noble, je le concède, de même que l'élaboration d'un titre de passeport. C'est là ambitieux, peut-être un peu trop cependant. Je m'explique. L'UICS est une organisation encore jeune, qui se structure progressivement au gré de ses adhésions de plus en plus nombreuses. Dans ce cadre, c'est une construction encore fragile aux contours mal définis, un diamant brut qui n'attend qu'à être travaillé pour en faire l'outil idéal de l’émancipation des classes laborieuses au travers du monde. Voilà ce que je dis: consolidons ce que nous possédons déjà, engageons nous dans la construction d'une relation de confiance entre tous les membres de cette Internationale avant de penser à imiter nos adversaires de l'OND qui font la part belle au marché ouvert et à l'absence de frontières. Dans l'état actuel, j'estime ainsi que cette proposition est mal venue, bien qu'empreinte de bonnes intentions. Nous ne sommes pas encore prêts à de telles mesures. L'heure n'est pas encore au pacte économique. Construisons déjà l'ossature de ce qui pourrait devenir plus tard cette collaboration commerciale et ces échanges de flux garantis grâce à un passeport commun. Ce sera donc pour ces premiers points, une désapprobation ce qui me concerne.

Concernant votre proposition de la mise en place d'un réseau humanitaire commun au pays de cette organisation, c'est là, je trouve, une idée à creuser. Mais avant de m'avancer plus en avant, j'aimerais que nos camarades de Poetoscovie développent davantage cette idée. Comment ce service s'organisera t-il ? Suivant quelle méthode nos membres le financeront-ils ? Comment procéderons nous aux éventuelles campagnes de recrutement d'infirmiers volontaires ? Bref, cette une bonne idée, un diamant brut comme je le dis, mais il vous faut la développer pour lui donner maturation et que nous puissions la voter.

Pour finir, en ce qui concerne cet hymne et cette devise, ces paroles sont là issues de la brulante passion de la jeunesse révolutionnaire, mais dans l'idéal il faudrait que notre organisation survive ses premiers mois sans provoquer une intervention armée des puissances capitalistes. Kronos se souvient encore de l'Alguarena, vous savez ? Dans d'autres circonstances, j'aurais donné mon accord de principe, mais dans le contexte où nous voulons développer notre organisation de manière apaisée afin d'endormir les forces du libéralisme, je ne pense pas qu'il s'agisse d'une bonne idée. Si vote il y aurait au Conseil Suprême, je m'abstiendrai donc sans doute.

Dernier point et sans doute le plus important: la nomination d'un secrétaire général et la proposition de la Loduarie. Dans le cadre où ce sont les loduariens qui ont lancé ce grand rassemblement, car il ne faut pas oublier que c'est avant tout grâce à eux que nous sommes autour de cette table, il est indéniable qu'ils sont une force motrice de l'Internationale. Second argument: le rôle historique qu'à eu la Loduarie dans le développement de l'eurycommunisme et l'aura qu'en a acquis son chef d'état, qui est devenu au fil des années l'un des porte-drapeaux de la lutte contre l'impérialisme, à la fois de l'ONC et de l'OND. Tous ces facteurs font de la Loduarie un choix logique, et même si ma délégation ne pourra pas voter, elle y apporte son soutien de principe.

Je vous remercie de vitre attention.
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Iulia Poltanore, Secrétaire Générale de Valinor pour l’Internationale, s’apprêtait à prendre la parole. Elle était adhérente à l’aile la plus à gauche du Parti Man-Krathiste, et c’est important à souligner, non-noble. Cette absence de titre la plaçait dans de meilleures conditions pour traité avec les plus grands représentant du communisme et du socialisme mondial. Elle parla.

— Camarades,
Comme la citoyenne Adun nous l’a fait remarquer, l’Union est jeune. Sa simple fondation demeure un exploit et le prolétariat saura s’en souvenir comme sa première victoire décisive dans une série beaucoup plus vaste. Maintenant que les peuples ayants épousé la cause ouvrière sont unis dans cette Internationale, ils leur reste à faire leur preuve, et ce de manière collective.

Le monde pensait notre union impossible et reste maintenant coi devant cet événement historique. Les politologues et dirigeants capitalistes, au service d’un impérialisme global, réévaluent dès à présent nos moyens et notre volonté. Nous devons agir de façon à les surprendre de nouveau. A aller plus loin que nous ne l’aurions oser auparavant.

Mais surtout, la révolution et le progrès viennent du peuple. Ce peuple nous voit aujourd’hui comme des fauteur de troubles, comme des nation vindicatives et belliqueuses. Disons-le : il nous voit comme les méchants de l’histoire. Nous devons leur prouver notre bonne fois de manière altruiste et patiente. Je me prononce donc en faveur d’un réseau d’entraide et de soutien humanitaire. Ne le limitons pas à notre sol, ce serait hypocrite et de par trop ressemblant aux coutumes des représentant de l’impérialisme. Ouvrons-nous au monde : que tout les peuples convergent vers nous de leur propre initiative.

Pour la question de l’élection du Secrétaire Général de cette Union, j’ai entendu la candidature de la camarade Adun au nom de la Loduarie. Cette candidature est bien normale et tombe sous le sens, la Loduarie étant à l’origine de ce réveil des peuples que nous entendons étendre aujourd’hui.

Cependant, disons-le franchement : l’image de la Loduarie en dehors de cette Internationale est déplorable, car la cible favorite de la propagande capitaliste. De plus, notre Parlement compte bien des tendances politiques, toute en faveur du peuple, et force est de constater que la Loduarie continue un des extrêmes de cette Assemblée.

Dans les deux cas précédemment cités, Valinor fait montre d’un visage plus lisse. Ainsi, nous sommes une forme de passerelle entre l’UEE capitaliste et l’UICS socialiste. Nous sommes situé au centre de cette assemblée, loin des extrêmes qui pourraient effrayer les observateurs. Puisque le Secrétaire Général a pour mission principale, sinon absolue, la représentation de l’Union, peut être doit-il être moins inquiétant et stigmatisé qu’un citoyen d’une Loduarie que certain voudraient voir au banc des nations.

C’est donc après avoir consulté mon Empereur ainsi que les plus haut cadres des partis Man-Krathiste et Edenimne que je présente ma candidature au secrétaire général de l’UICS au nom de l’Etat Valinoréen.
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Le représentant de la Poëtoscovie applaudit Iulia Poltanore, puis se lève et livre les mots suivants aux interlocuteurs présents dans la salle.

Aujourd'hui, plusieurs centaines de personnes dans le monde seront mortes au travail, pendant qu'elles fournissaient aux bourgeois un argent tiré de leur plus-value. Aucune organisation n'a jamais réussi à pallier ce phénomène pourtant monstrueux et inqualifiable. Les notions abordées par la déléguation du Valinor croulent sous le sens, et nous remercions par ailleurs les représentants ayant le courage s'imposer comme contre pouvoir.

Mesdames, Messieurs, vous n'êtes pas sans savoir que Jolan Sandro s'est fait nommer Tsar aujourd'hui même, et qu'il est déjà à l'origine de plusieurs avancées sociales. Pour la Poëtoscovie, voir les choses en grand peut attirer des critiques fondées de la part de ses alliés, mais ne saurait en aucun cas jusifier le fait d'être traité de "hors sol" et "délirant". La nouvelle ligne diplomatique de la Poëtoscovie est claire : le social avant tout et par tous les moyens. Certains voudront sans doute évincer la Poëtoscovie du groupe parlementaire qu'elle occupe, pour un soi-disant extrémisme. Qu'est-ce que l'extrémisme ? Trois choses : le rejet des institutions, le rejet des principes fondamentaux et le rejet des étrangers. La Poëtoscovie, nul ne pourrait l'ignorer, a tout fait pour renforcer les institutions de l'Union, en proposant d'ailleurs son aide au développement de celles-ci à de multiples reprises, ou en souhaitant établir des contre-pouvoirs. En outre, la démocratie a toujours été au coeur du processus diplomatique et politique que la Poëtoscovie avait choisi de suivre. Enfin, il serait ironique de dire du pays proposant un passeport commun qu'il présenterait un rejet des étrangers. Cela est tout à fait absurde. Je ne dis pas que notre politique générale a été critiquée ouvertement d'extrèmiste, je dis simplement que les messages de certains laissent penser que la Poëtoscovie occuperait cette place dans les esprit. C'est cela qui est hors-sol et délirant !

Pour poursuivre sur les thèmes abordés, puis que nous y sommes allons-y ! Concernant le réseau d'aide humanitaire, celui-ci a fait l'objet de demandes quant aux formes pouvant conduire à sa réalisation concrête. J'en ai proposé des bases, et j'invite tout le monde à développer l'idée. Toutefois, il est important de réaliser à quel point cela pourrait être bénéfique à l'international, et renverrai une image positive de notre Union. Je laisserai chacun seul juge de la manière dont il souhaite être perçu dans le monde : héros ou colon.

Enfin, concernant l'élection du Secrétaire général de l'Union, je me trouve sincèrement confus car il est à rappeler que nous n'élisons pas un état, nous n'élisons pas un parti politique : nous devons élire une personne. Or, jusqu'à présent, tous se sont positionnés par des questions de principe géopolitique sans jamais en prendre en compte la nature de même de l'enjeu : qui nous représentera. Alors certes, la Loduarie était précurseure dans de nombreux domaines et nous ne pouvons que la féliciter pour cela. Cependant, d'autres pays, plus modérés, reverraient une image bien plus subtile de la diplomatie de notre Internationale. La Poëtoscovie attendra donc non pas des annonces de candidatures, mais de véritables présentations des candidats, avec la politique internationale qu'ils souhaitent mener et en quoi ceux-ci seraient mieux placer pour représenter l'Union. Je pense sincèrement que cela doit être au coeur de nos débats, car ce ne sont ni la Loduarie ni le Valinor qui nous représenteront : ce seront des gens dont la fonction sera indépendante de leur nationnalité et de leur origine. J'espère que mon point de vue sera, à défaut d'être partagé, compris et respecté. Concernant les pays ayant présentés des candidatures, j'espère qu'elle ne prendront pas pour insulte mes remarques mais trouveront en leur sein des paroles censées et ayant pour vocation de faire avancer le débat.
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Délégation de la République Socialiste du Negara Strana: position et candidature au Secrétariat Général


Pour cette première séance du Présidium de l'Union, la délégation de la République Socialiste du Negara Strana fut naturellement dirigée par Calista Yulianti, Commissaire aux Affaires Etrangères déléguée à la coopération socialiste. Ce matin, elle ne se représentait donc pas en tant que membre du Parti Communiste Stranéen mais comme représentante du Negara Strana. Siska Widiastuti, puis Kawaya Haryanto, lui avaient rappelé avant qu'elle parte pour Lyonnars. Le Parti et la fonction sont deux intérêts distincts et étanches. Cette idée ne lui plaisait pas trop mais elle n'avait pas le choix. Néanmoins, elle conservait une certaine liberté pour radicaliser, légèrement, les prises de positions stranéennes. Parmi les diplomates se trouvant dans la délégation se trouvait une certaine Ellis Halimah. Suite à l'intervention de Iulia Poltanore, Secrétaire Générale de Valinor pour l’Internationale, Calista Yulianti prit à son tour la parole.


Calista Yulianti: "Camarades,

La République Socialiste du Negara Strana est honorée de pouvoir participer à cette première séance du Presidium de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Comme vous l'avez tous si bien rappeler, la jeunesse de l'Union nécessite de la part de ses membres une cohésion indéniable, malgré nos divergences. Nous félécitons ainsi l'ensemble des parties prenantes à cette Union. Cette cohésion et entente résultant en cette organisation sera avant tout projeter aux mondes par le biais du Secrétaire Générale de l'Union, dont la nomination occupera la majorité de notre séance.

Avant cela, nous nous prononcerons rapidement sur la question de la mise en place d'un hymne, d'un passeport ou d'une monnaie commune. La République Socialiste du Negara Strana s'oppose à l'ensemble de ces propositions. Comme a pu le faire remarquer nos camarades gallésants, notre organisation n'est nullement supranationale, que ce soit par les faits ou par ses ambitions bien plus modestes en réalité. En outre, pour le cas de l'hymne, nous estimons que ces symboles culturels doivent être saisi par le peuple car ils le représentent. Choisir nous même, dirigeants que nous sommes, des hymnes arbitrairements seraient, selon nous, contraire à nos valeurs. Le peuple communiste et socialiste mondiale saura se trouver ses symboles de ralliement comme il a déjà pu se saisir du rouge, du marteaux et de la faucille, et bien d'autres.

Désormais, pour revenir au sujet de la nomination du Secrétaire Général de l'Union, la délégation stranéenne prend en considération les candidatures loduariennes et valinoréennes. Néanmoins, nous faisons le choix d'investir une candidate à notre tour, madame Ellis Halimah. Docteure en relations internationales, madame Halimah est experte de la diffusion du socialisme et communisme entre les Etats, des diplomaties communistes et de leur rapport avec les capitalismes. Par son expérience, elle est conseillère auprès de nos services diplomatiques depuis maintenant trente années. Aussi proche des mouvements communistes que socialistes au sein de notre pays, nous pensons qu'elle peut également constituer une figure consensuelle au sein de l'Union, autant de par sa radicalité que de par son pragmatisme plus modéré.

La question légitime que l'ensemble des délégations doivent se poser ici est "pourquoi présenter un autre candidat ?". Nous estimons que, malgré ce que nous devons tant au niveau de cette organisation qu'au niveau mondial, la Loduarie constitue une figure trop controversée. Sans même évoquer les pays extérieures à l'Union, nous doutons que l'ensemble des parties lui donneraient sa confiance. Au risque d'être répétitif, l'Union demeure jeune, nous devons la consolider sans trop la brusquer. La République Socialiste du Negara Strana ne s'oppose pas, par principe, à sa candidature mais préfère celle que nous présentons.

En outre, de part le discours de nos camarades valinoréens, notre délégation considère que leur candidature ne répond pas aux attentes d'un Secrétaire Générale digne. Effectivement, nous pensons que faire consensus au sein de notre Union ne réside pas dans la capacité à se positionner entre communisme et capitalisme, ou bien à se situer au centre de l'échiquier du Conseil Suprême. Chers collègues, cela ne témoigne pas nullement d'une bonne entente avec tous. Nous estimons qu'une Secrétaire Générale issus de nos rangs rempliraient bien mieux ce rôle. Le Negara Strana est fidèle aux valeurs communistes et socialistes, et à sû en tirer les meilleurs aspects sans concession. C'est en cela qu'elle constitue une figure consensuelle. Notre application du socialisme est, avant tout, elle même consensuelle, de la Loduarie Communiste à la Confédération des Communes Unies du Grand Kah. Chacun peut se reconnaitre dans la philosophie stranéenne, découlant des enseignements de Harto Taihoran. Choisir Ellis Halimah comme Secrétaire Générale, c'est choisir une radicalité raisonnée, ou bien un pragmatisme sans trahison. Elle est totalement en capacité de respecter son mandat tant bien face aux organes de l'Union envers qui elle sera responsable, que face aux entités extérieures à l'Union.

Enfin, nous aimerons mettre en avant le fait que nous sommes en capacité de représenter le monde. D'abord, parce que madame Halimah a toujours su faire la part des choses, et ne représentera jamais le Negara Strana seul mais bien l'Union dans toute sa complexité et dans toutes ses nuances. En outre, nous craignons que cette Union devienne bien trop vite eurycentrée, et nous faisons bien ici référence à la zone géographique de l'Eurysie, non à l'idéologie eurycommuniste que nous embrassons. Le discours de la délégation valinoréenne nous l'a malheureusement démontrée résumant l'ennemi de l'Union à "l'UEE capitaliste". Notre ennemi, le capitalisme, est mondial camarade ! Il s'incarne davantage dans l'ONC, intercontinental, que dans l'UEE régional ! Soyons à la hauteur et évitons le communautarisme. Les peuples des travailleurs communistes et socialistes s'unissent à l'internationales par delà les frontières, soyons à leur image ou nous trahirons nos propres valeurs !"

Ellis Halimah
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Courte intervention de Cyril Châlain, délégué du Parti Communiste gallèsant au Présidium de l'UICS
Concernant les débats en cours et la réponse du délégué poëtoscovien


Messieurs, je prends rapidement la parole, sans m'étendre pour ne pas monopoliser le micro : le PCG ne formulera évidemment aucune excuse à l'encontre du délégué poëtoscovien, à défaut d'avoir quelque chose à se faire pardonner. Puisque monsieur vous avez repris mes mots, ma déclaration semble vous être resté au travers de la gorge, je tiens donc à clarifier certains aspects qui me paraissaient évident. D’abord, ce sont deux des cinq propositions que vous nous avez faites qui sont hors sol et délirantes, pas un État tout entier. Ensuite je n’ai jamais porté d’accusation de xénophobie envers quiconque et ne vois pas bien le rapport. Enfin, là où j’ai tenu à m’appuyer sur les textes, vous n’avez pas présenté de défense juridiquement valable de votre projet, j’en déduis donc que ce chapitre est clos.
Du reste, sur la proposition de réseau humanitaire, le PCG approuve et soutient l’initiative, de même que l’idée de madame Poltanore de l’élargir à une solidarité mondiale - tout en prenant soin de ne pas être trop généreux avec des malheureux qui défendent des causes ennemies des nôtres, nous n’allons tout de même pas financer de notre poche des contre-révolutionnaires.
Pour finir avec l’élection de notre figure de proue, le PCG attendra également qu’une liste de candidatures nominatives se soit constituée avant de se prononcer, ça tombe sous le sens ; et j’ajoute que mon mouvement ne présentera pas de candidature. Ce serait contre-productif.
4785
Vote de Géorgi Marcos pour la délégation du PEV


Drapeau


Camarades,

Nous en sommes donc arrivé à ce point: trois candidatures se dégagent, toutes trois d'un groupe politique différent. La délégation loduarienne, la délégation stranéenne, et la délégation de Valinor. Toutes et tous, mes camarades, vous nous avez soumis des arguments, parfois de pertinents, parfois beaucoup moins. Je vais donc commencer, avant de vous révéler le vote de ma délégation, par passer en revue la proposition de nos camarades de Valinor.

Camarade Poltanore. Vous avez fait preuve d'une belle éloquence et nous partageons naturellement votre enthousiasme et votre engagement sincère en faveur de l'Internationale. En premier lieu, vous pensez constituer une meilleure candidature à ce poste en vertu des critiques que le monde capitaliste émet de la Loduarie ? Je vais vous dire de quoi ces critiques honteuses sont le nom: elles sont avant tout le révélateur de la capacité de nuisance que possède ce pays auprès des puissances libérales de ce monde. Tous les jours, on nous abreuve de ces fausses nouvelles, de ces critiques à l'encontre d'un camarade. Devrions nous les prendre pour argent comptant ? Devrions nous nous laisser influencer parce que des propagandistes à Tasnka et à Teyla ont à dire de nous ? Vous avez raison: la Loduarie est une cible privilégiée de cette campagne, pour la simple raison qu'il s'agit là d'un symbole à abattre pour ces gens. Et qui plus est: depuis quand un citoyen loduarien ne peut-il pas avoir des propos dignes de notre organisation et mesurés ? L'enlisement de la guerre en Okaristan n'était-il pas du fait de Tanska et des mercenaires à la solde de Rasken ? La crise de Zladingrad n'était-elle pas l’œuvre d'une conspiration entre l'OND et le Pharois, dans le seul but d'empêcher la Loduarie d'exercer des représailles à l'encontre de cet État fasciste que l'on nommait "Translavye" ?

Quant à vos observations sur ce qui serait "extrême" ou pas, je tiens à vous rappeler que nous sommes tous ici des camarades, la vision de personne ici ne doit être considérée à la marge de quoi que ce soit. Un placement dans l'hémicycle ne constitue pas un argument suffisant à la faveur d'une nomination pour la simple raison que c'est avant tout deux éléments qui dictent la direction d'un gouvernement de cette Internationale: le groupe majoritaire au Conseil suprême, et son centre de gravité. Hors, si l'on suit cette logique, Valinor, avec le plus grand respect que je puisse avoir à l'endroit de son modèle de pensée économique ou politique, est dans une position non seulement minoritaire, mais aussi hors de ce centre de gravité. Pour finir, un secrétaire valinoréen aurait un dernier point noir à mettre à son actif: le risque de conflit d’intérêt. En effet, notre camarade du Negara Strana a justement rappeler que cet État est membre de deux organisations différentes, aussi et sans vouloir porter le préjudice sur nos camarades, nous ne pouvons nous risquer à la moindre tentative de déstabilisation de la part de l'UEE dans nos institutions. Notre but n'est pas de faire la synthèse entre capitalisme et communisme, chers camarades de Valinor, mais bien de provoquer une rupture dans l'Histoire qui sonnera la fin inéluctable de ce premier modèle.

Nous reste alors les candidatures des camarades Audun pour la Loduarie, et Halimah pour le Negara Strana. Ces camarades sont tous deux bien méritants de notre organisation, aussi le choix est difficile. Mais une préférence se dégage pour notre part. Concernant la camarade Halimah, son profil est des plus flatteurs. Il s'agit là et j'en suis certain, d'une personne dévouée aux intérêts de l'Internationale, et il ne nous est pas permis de douter de son engagement. Toutefois, je me permets de réfuter certaines de ses craintes, et que celle-ci avance comme étant des arguments. A ceux qui craignent que cette organisation soit eurycentrée, il est de bon ton de rappeler que la moitié de nos états membres ne sont pas situés en Eurysie. Nous avons déployé tous les efforts possibles et imaginables pour ne pas reproduire les erreurs de l'ancienne organisation eurycommuniste qui nous a précédé, et je dirais que nous avons magistralement réussi jusqu'à maintenant. Mais il est bon de rappeler que l'origine géographique d'un candidat ne fait pas la qualité de son dossier, et en cela, ces craintes émises par la délégation du Negara Strana ne me paraissent pas pertinentes.

La consensus pourrait en revanche constituer un argument...si ce dernier n'était pas largement surestimé par notre camarade. En effet, dans la configuration actuelle de notre Conseil suprême, il est de bon ton de rappeler que le Negara Strana fait partie du troisième groupe parlementaire en termes d'importance numérique, ce qui implique un vote de confiance pour le moins précaire qui se profile. A l'inverse, les eurycommunistes sont les plus nombreux, et un candidat loduarien aura en ce sens et à mon humble avis, plus de facilité à obtenir la confiance. Qui plus est, permettez moi d'affirmer que loin du consensus, votre groupe est lui-même empreint de profondes divisions sur la manière d'interpréter la dite philosophie stranéenne. Nous avons là un amalgame de tohanranistes orthodoxes associés à des réformistes qui, dans la pratique du pouvoir, n'ont plus grand chose à voir avec votre mantra originel. A ce titre, je juge votre candidature plus précaire que celle de notre camarade loduarien, lequel peut s'appuyer sur un socle solide et homogène.

Pou toutes ces raisons, je considère donc la candidature loduarienne comme étant la plus pertinente; et je vous annonce d'ores et déjà mon vote.


Lydie Audun
3207
Vote de Hasim Sitorus pour la délégation du Partau Komino Strana


"Camarades,

La délégation du Parti Communiste Stranéen vous a tous écouté présenter vos candidatures et tient à partager son avis, ainsi que son vote. D'abord, nous rejoignons les délégations poëtoscovienne et gallésante: les débats nous semblent mal centrés et nous avons du mal à distinguer les capacités et volontés des candidats mêmes. Néanmoins, nous nous accordons globalement avec les positions exprimées à l'instant par le camarade Marcos représentant nos amis velsniens.

En ce qui concèrne la candidature de la camarade Poltanore, le Parti Communiste Stranéen émet des réserves et des craintes. Le Secrétaire Général de l'Union est élu par et pour l'Union. Loin de vouloir offenser nos camarades du Valinor mais votre candidate ne vous représentera pas. L'image plus ou moins lisse de votre pays n'importe peu. Néanmoins, elle portera ses idées, sûrement en adéquation avec vos idées si vous la présentez. Or, nous pensons que nous pouvons avoir un problème ici. Comme l'a si justement évoqué le camarade Marcos, le Parti constate que des conflits d'intérêts sont probables entre des organisations diamétralements opposés. Même si le modèle valinoréen est conforme à notre Union sur certains, nous estimons qu'il est préférable qu'un Secrétaire Général isssu de vos rangs ne soit pas, au risque de représenter des intérêts autres que ceux du communisme et socialisme mondial, les intérêts capitalistes. Enfin, nous doutons que sa nomination puisse obtenir la confiance du Conseil Suprême, notre groupe étant lui-même toujours en rélfexion sur le sujet.

Ensuite, la candidature de la camarade Audun est tout à fait intéressante, réfléchie et coule de sens. La Loduarie Communiste est à l'origine de ce projet et nous fournir un Secrétaire Général est naturel. Cependant, le Parti Communiste Stranéenne demeure réaliste face à la réalité du Conseil Suprême. Nous craignons que la camarade Audun, par ses prises de positions, pourrait ne pas être accepté de tous, ne faisant pas consensus. Si sa candidature est retenue par le Presidium de l'Union, le Parti Communiste Stranéen donnera sa confiance lors du vote réalisé au Conseil Suprême. Pour l'heure, nous estimons que sa candidature n'est pas la meilleure en l'état.

Pour finir, nous allons donc évoquer la candidature de la camarade Halimah, que nous estimons la plus juste et la meilleure pour l'Union. Nous la connaissons de près. Au Negara Strana, Ellis travaille avec l'ensemble des forces politiques et civiles pour faire valoir ses idées, celles de la diffusion du socialisme et du communisme. Que ce soit au sein de la société stranéenne ou bien à l'extérieur lors des conférences qu'elle a pu tenir, notre camarade a toujours su développer son point de vue pour défendre l'intérêt des travailleurs du monde entier, et notamment ceux victimes de l'impérialisme pour lesquels elle s'est largement engagée. Fermement taihoraniste, nous savons qu'elle tiendra la dureté de sa ligne, sans effrayer les plus réticents par son pragmatisme intelligent. En somme, Ellis Halimah est une femme de combat, de dialogue mais aussi de conviction. Le camarade Marcos met en avant l'hétérogénéité du groupe taihoraniste au Conseil Suprême et son faible nombre, nous en sommes tout à fait conscient mais nous sommes également tout autant au fait qu'Ellis Halimah, par sa dureté et son pragmatisme, sera en capacité de rallier à elle les voix les plus radicales des forces présentantes. C'est pour cela que nous, Parti Communiste Stranéen participant minoritairement au gouvernement stranéen, avons poussé pour sa candidature en interne. Nous la soutiendrons également ici, en lui adressant notre vote."


Ellis Halimah
1305
Le représentant du Premier Tsar de Poëtoscovie auprès de l'Union se lève et déclare, à la suite des autres déléguation, les mots suivants :

À tous les camarades,
À tous les amis,
À tous les États participant au vote,

La Poëtoscovie a fait part de ses inquiétudes quant à l'organisation et aux débats relatifs à l'organisation des candidatures pour le Secrétaire Général de l'Union. Or, même si beaucoup ont partagé les remarques faites par notre déléguation, il se trouve que l'événement s'est poursuivi d'une manière tout aussi karfkaïenne qu'avant. Ainsi, alors que la fin des dépots de candidatures n'avait pas été donné, le vote avait déjà commencé. Certes, plus personne n'allait sûrement se présenter, mais cela a empêché les candidats de clarifier leurs points de vue. La chose que craignait la Poëtoscovie s'est donc réalisée : les votes de toutes les déléguations se font par rapport à l'influence des pays d'où viennent les candidats.

Face aux immenses problèmes moraux de l'organisation de cet événement, la Poëtoscovie ne saurait décider entre la peste et le choléras. Il ne s'agit pas là d'un problème de nature personnel avec les représentants qui, par ailleurs, semblent tous être amplement qualifiés pour le poste qu'ils souhaitent. Il s'agit d'un grace problème de procédure. Sur demande de Sa Majesté le Premier Tsar de Poëtoscovie, l'Empire littéraire voter par principe :

VOTE BLANC

Par ailleurs, nous demandons à ce qu'il soit comptabilisé comme toute autre voix.

Merci pour votre attention.
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