11/11/2014
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Lalala, je me promène...

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Des rumeurs ? Des paroles saisies en l'air ? Des petits secrets pas si secrets ? Ce sera ici.
La paroles s'envolent, après tout.
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Bienvenue au Paradis


Trois pontes du PEV contemplaient le paysage urbain de Lyonnars par la baie vitrée des bureaux de l’Internationale. Il y avait au dehors un mélange d’architectures qui reflétait le passé mouvementé du pays. Des bâtiments plus ou moins baroques du centre laissaient leur place au monumentalisme des grands bâtiments publics voulus par le régime loduarien. Au loin, une beauté se dégageait du brutalisme des barres d’immeubles. Un logement pour tous, un travail pour tous. Au dehors, pas de mendiants ou de laissés pour compte. Cela changeait beaucoup de Velsna pour ces cadres si habitués aux effets de la stratification sociale sur le plan urbain. Les velsniens « rangeaient » leurs villes comme on trie ses vêtements dans une buanderie. Des quartiers pour les modestes, des quartiers pour les aisés. Lyonnars était un autre monde à côté. Certes, il y avait de la pauvreté, mais elle se manifestait bien autrement et de manière moins explicite. Mais indéniablement, un eurycommuniste étranger pouvait y croire, presque le toucher du doigt. L’utopie. Bien évidemment, on fermait les yeux sur des aspects moins reluisants du régime, on se rassurait, et on relativisait. Ces rumeurs de mines d’uranium où on enfermait les prisonniers de droit commun étaient de toute évidence issues de la propagande du monde capitaliste. On y jalousait la réussite de la Loduarie et on l’entachait, aucun doute là-dessus. Ils ne comprenaient pas, alors les capitalistes mentaient.

Le vieux Pazzi, chef de la section PEV des usines Strama, se tenait aux côtés du secrétaire général, y allant de son commentaire :
- Ça quand même beaucoup de gueule. Ça manque peut-être un peu de couleur, mais on ne peut pas tout avoir. Au moins, tout le monde a un toit. C’est le plus important. T’imagines ça Géorgi ? On est en Loduarie, dans NOTRE Internationale, dans NOTRE permanence du PEV. On vote à la même table que le camarade Lorenzo lui-même. D’ici quelques jours, nous pourrons publier dans le journal de l’Internationale tous les numéros de l’UnItà et les traduire dans toutes les langues. On en a fait du chemin depuis la chapine de montage. Au fait, t’as essayé ton siège, Géorgi ?
Marcos tourna le dos à la baie vitrée et lui répondit tout en commençant à déballer des effets personnels sur son nouveau bureau.
- Nan, pas encore Pazzi. Nous n’avons pas le temps de nous prélasser dans nos fauteuils, et je ne veux m’assoir dedans que pour me mettre au travail. Ni plus, ni moins. Mais tu as raison, on a fait beaucoup de chemin…/b] - il esquissa un sourire à son collègue – [b] Quelque chose me dit, camarade, que la période clandestinité du PEV à Velsna touchera bientôt à sa fin[. Que les bourgeois d’entretuent, nous, nous sommes au-dessus de tout ça. Le secrétaire général a déjà pris partie pour DiGrassi, mais cela ne veut pas dire que l’Internationale lui vendra peu chère son soutien politique. J’ai de grands projets pour les prochains jours, et peut-être que dans quelques mois, nous verrons des sénateurs du Parti dans leur temple du vice à Velsna.
- Je n’en doute pas, camarade. Ma section est prête pour une grève sauvage en tout, cas, et sabotage en prime. Si Scaela et Vinola sortent, ce sera la porte ouverte à la reconnaissance de notre parti.

Le secrétaire général sort un portrait de son casier, et tourne le dos à Pazzi, lequel le voit l’accrocher au mur juste derrière son bureau, bien en évidence. Pazzi se targue d’un commentaire :
- Il est classe. Mais elle n’est pas un peu de travers ta croute ?
- Qu’est-ce que tu racontes, c’est ton cerveau qui est de travers. File-moi un coup de main au lieu de critiquer. Mets toi un peu plus loin et dis moi s’il est droit.

Pazzi fait maladroitement trois pas en arrière.
- Alors ? – lui demande Marcos –
- Il est parfait là. Il nous regardera travailler. Vive le glorieux Parti Eurycommuniste…
Marcos se recule à son tour, se plaçant à la hauteur pour venir finir sa phrase :
- …et vive le camarade Lorenzo.

Le portrait du secrétaire général de la Loduarie avait été commandé à un artiste membre du PEV spécialement pour l’occasion. Il trônerait désormais derrière le bureau de la permanence du PEV à Lyonnars. Marcos ne serait certes pas appelé à siéger ici régulièrement, mais il avait crée son pied à terre, qui serait occupé à plein temps à Antonio Pazzi. Ce dernier fit une remarque de passage au secrétaire :
- Tu aurais pu prendre le buste à la place non ?
- Nan. Trop cher. J’ai dû choisir entre trois mois d’impression de tractes et un buste en marbre qui pourra servir de range-crayons.

Les deux hommes esquissent un rire qui annonce une contribution des plus fructueuses à l’Internationale.
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Article tiré d'un petit journal indépendant de la capitale

Il paraitrait que l'adjoint du Ministère des Relations Internationales de Poëtoscovie à la section économique aurait littéralement pété un plomb après avoir lu ce qui était marqué dans la présentation de son si cher pays. Surpris en train de crier et de jeter les dossiers de son bureau vers le sol, et ce par le Ministère en personne - soit son supérieur hiérarchique -, celui-ci avait trouvé de fausses excuses concernant un tel vacarme.

" J'avoue ne pas avoir supporté la majuscule manquante à notre cher Parti Zolien" confie-t-il alors à son supérieur.

Un tel brouaha pour si peu ? Cela était bien étrange, d'autant plus qu'il était bien connu que notre cher fonctionnaire ne faisait ni grève, ni manifestation, et cela peu importe les causes. Présentant qu'il y avait anguille sous roche, le Ministère des Relations Internationales aurait alors commandé un rapport détaillé sur le personnel concerné.

Trois jours plus tard, celui-ci était viré pour "dissidence et haute trahison".

On dit - mais il ne s'agit que de rumeurs - que l'ex-adjoint était en vérité un dérangé du ciboulot qui était proche du Parti Lovecraftien (les gros droitards et réactionnaires). Aussi n'aurait-il pas supporté de voir son parti ne pas être mentionné dans la présentation de la patrie, trouvant une fausse excuse pour pallier les futurs problèmes liés aux causes d'un tel débordement.

On dit aussi que le Ministère des Relations Internationales fut quant à lui très content de la présentation de la nation, et le fut également d'autant plus que cela énervait les fascistes du pays.
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On dit que la Poëtoscovie préparerait des modèles de passeports communs secrets pour lorsque l'Union sera prête à s'en servir.
On dit aussi que le Président de la Poëtoscovie vire du Zolisme au Marxisme, et du Marxisme au Communisme. Il serait même prêt à créer un nouveau parti.
On dit que la Poëtoscovie aimerait bien être soutenue dans sa tentative dans création d'un Tribunal International, car si la majorité des pays y sont favorables, peu sont prêts à s'interposer face aux grandes gueules dénonçant à tort un projet apparement """imperialiste""".
On dit que la Poëtoscovie aimerait qu'on lui réponde sur le fond concernant la lutte contre l'absolutisme au Présidium de l'Union.
On dit que la Poëtoscovie serait prête à soutenir militairement toutes les nations qui en feraient la demande contre la reconnaissance du Tribunal International.
On dit que les représentants de Poëtoscovie prépareraient un attentat terroriste en Sterus pour se venger.
On dit que le secrétaire général de la Loduarie Communiste aurait couché avec une cadre de la RSF de Translavya afin d'accroître son pouvoir dans la région.
On dit que la Poëtoscovie est déçue par le comportement d'Akaltie avec lequel elle entendait entretenir des liens privilégiés.
On dit que certains pays de l'Union n'auraient pas leur place dans l'organisation, car elles n'adhèrent pas aux valeurs qui font sa force.
On dit que Sterus ne serait plus maître des réseaux clandestins dans sa capitale, notamment par l'action de la Poëtoscovie.
En bref, on dit beaucoup de choses, mais ce ne sont sans doute que des rumeurs.
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Les réticences de la Poëtoscovie

Alors que la Poëtoscovie s'était toujours exprimée favorablement à l'élaboration d'une culture commune, d'une diplomatie commune et, plus généralement, d'une ligne directrice anti-expansionniste, anti-impérialiste et anti-colonnisaliste, celle-ci commence à avoir des doutes quant aux réelles convictions des autres membres de l'Union.

Dans des documents encore confidentiels, la Poëtoscovie s'interroge sur les cas hypothétiques de malveillance envers l'Internationale, alors même que cette dernière tend avant à tout à s'étendre partout autour du globe - non pas en tant qu'entité souveraine mais comme réveil des peuples pour les peuples. En effet, plusieurs actes, plusieurs mots, plusieurs attitudes lui laissent penser que certains ne verraient pas l'avenir de l'organisation de la même manière. Aussi est-il soupçonné - même s'il ne s'agit que de rumeurs - que des pays fassent passer leurs intérêts égoïstement avant l'intérêt général, et cela tout en se proclamant Communistes.

La Poëtoscovie est consciente de ne pas faire l'unanimité, tant pas ses idéaux que ses méthodes, mais il faut cependant bien comprendre les enjeux concernés, notamment au niveau de l'Union. Jamais la République de Poëtoscovie n'a mis l'Union en danger en effectuant, même par désaccord, d'actes incensés et perfides.

Si le caractère peu confiant des futures négocations au sein de l'organisation pourrait sûrement déstabilisé l'ensemble des acteurs réunis autour de la table que constitue nos idées politiques, il serait néanmoins tout à fait impenssable que la Poëtoscovie cesse de trouver autant d'intérêts dans l'Union.
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Une journée à l'UICS


On pourrait croire qu'il s'agit d'un lieu particulier, le siège d l'UICS à Lyonnars, qui possède un fonctionnement qui ne ressemble à aucun autre. Le plus grand lieu de rassemblement de mouvements communistes et socialistes au monde, cela doit forcément être spécial où l'on prépare l'avenir du monde. Pourtant, il s'agit aussi du lieu de travail de plusieurs centaines de personnes chaque jour : militants de partis, communicants, diplomates, personnel de ménage...cet endroit regorge d'une vie dont l'on ne soupçonne pas l'existence. Pour ce reportage, nous avons donc eu l'autorisation exceptionnelle de suivre le personnel de la délégation du Parti Eurycommuniste Velsnien toute une semaine durant, au cours de laquelle nous découvrons les coulisses d'une organisation internationale pour le moins particulière.


Nous avons ainsi choisi de passer nos aurores du lundi matin en compagnie de Visaria Visconti, l'unn des plus jeunes collaborateurs du secrétaire général du PEV Géorgi Marcos.


Journaliste: Si on commençait simplement. Si vous vous présentiez devant nos auditeurs ?

Visaria: Mon nom est Visaria Visconti, j'ai 27 ans et je suis chargée de communication pour le secrétariat du Parti Eurycommuniste Velsnien avec l'Internationale. J'ai adhéré au parti en 2010...

Journaliste: la coupe 2010 ? Cela fait donc trois ans depuis votre inscription. C'est courant de trouver un militant du parti qui grimpe aussi vite les échelons ? Et si vous me décriviez votre travail au sein de l'Internationale ?

Visaria: rire nerveux En effet, c'est assez inhabituel. On a vraiment l'image d'un parti dont les cadres privilégient l’expérience. Je pense que le secrétaire général a la volonté de...comment dire...rajeunir l'image du PEV, à la fois à Velsna et à l'Internationale. Le comité central a pris l'habitude de piocher des profils tels que le mien dans les différentes sections du parti depuis quelques années. C'est bien qu'ils donnent une chance à la jeunesse. Dans un environnement capitaliste qui prône le bénéfice de l'image, c'est important, nous le pensons, d'essayer de les battre à leur propre jeu. Non pas que je ne sois là qu'en vertu de cela...pas vrai ?

Sinon, à propos de ma fonction, ce n'est pas facile de la résumer de manière courte, elle recouvre un certain nombre...de choses ? Mon premier travail consister en la relecture de discours du secrétaire général, et si nécessaire, sa correction. Il a une écriture de médecin...c'est plutôt difficile de le relire, et il écrit tous ses discours au manuscrit. Il a...encore du retard avec les technologies. Il se sert de son ordinateur portable de support d'écriture des fois. Il le laisse fermé, et il écrit ses discours dessus. Je dois admettre que l’initiation au traitement de texte prend plus de temps que prévu.

Et enfin mon métier a une dernière facette qui est d'un aspect plus...marketing. Comme vous le savez certainement, on parle beaucoup en mal du loduarisme et du communisme de manière générale dans les pays eurysiens. Lorenzo a fait ci, Lorenzo a fait ça...eh bien mon travail est de contrecarrer ces éléments de communication mensongers avec, encore une fois, les propres armes dont dispose une société capitaliste typique, comme l'attrait de la société de consommation. Il s'agit de donner à l'UICS une image d'exemplarité en apportant à la fois des éléments de langage pour la défense de ses membres dans le cadre d'attaques qu'ils pourraient subir, tout en faisant la promotion de tout un tas de goodies, décorations de bureaux etc... On a vraiment trouvé que c'était une bonne idée. Regardez notre dernière trouvaille.

Elle pose sur la table une petite figurine à l’effigie du secrétaire général de la Loduarie communiste, avec une tête à la taille disproportionnée.


Journaliste: Intéressant. Et la tête bouge ?

Visaria: Super ! Hein ?! Bon, c'est pas grand chose comparé à la lutte pour la venue du grand soir, mais chacun doit faire sa part. Et si la mienne est de faire des figurines pop...

Elle s'arrête et regarde dans la vide avant de reprendre


Bref comme vous le voyez mon travail est multitâche ! Le matin c'est amérilioration de l'image de l'UICS, le soir c'est préparation de discours pour le conseil suprême. La belle vie, pas vrai ?



Nous avons laissé Visaria vaquer à ses activités pour rejoindre d'autres de ses collègues, dont la sonnerie du 9h coïncidait avec le début du pic d'activité de la matinée au Conseil Suprême. Nous sommes en effet dans un jour de séance plénière, et cela nous a permis de découvrir le lieu de travail de notre délégation velsnienne, le centre de toute son activité: le bureau alloué à la formation politique au 3ème étage du bâtiment. Sur place, nous avons interviewé Marcele Vidonia, secrétaire personnel de Géorgi Marcos:


Journaliste
: Alors Marcele. Vous avez 34 ans, vous êtes membre du parti depuis 13 ans et vous avez une formation en bureautique et secrétariat administratif. Comment décririez vous votre poste ?

Marcele: Mon poste ? Eh bien, mon travail est de trier l'ordre de priorité des missions allouées au camarade secrétaire Marcos, de trier son courrier et de l'assister dans ses tâches de bureautique. C'est moi qui l'aide à fixer son emploi du temps, entre autre.

Journaliste: Vous n'avez pas l'air enthousiasmé. Votre poste n'est-il pas digne d’intérêt ?

Marcele: Si si, bien sûr. Des hauts et des bas, comme dans chaque travail. Disons que la camarade Marcos est dur à la tâche, aussi sympathique qu’exigeant dans la charge de travail qu'il demande de ses collaborateurs. Il a aussi ses petites marottes, comme tout le monde. Par exemple, il aime toujours quand on lui trie son courrier en fonction de l'ordre d'importance des différentes délégations. Le courrier loduarien est toujours devant, ceux des autres pays mebres prennent la suite, et en queue de peloton on a Anarka dans l'hypothèse où elle nous écrirait, mais cela n'est jamais arrivé. Ah...tien un courrier du Zijan, on va le mettre à al poubelle, on a apprit que le pays n'existait plus depuis quelques heures, on va l’enlever de la pile. Sinon, quoi d'autre...je pourrais aussi vous parler des difficultés en bureautique de notre camarade secrétaire. La semaine dernière, le camarade Marcos a tenté d’envoyé un fax depuis notre bureau aux camarades de la Loduarie, j'ai dû passer vingt minutes à lui expliquer que le service fax de la Loduarie n'existait plus depuis 2008...

Journaliste: Eh bien...merci pour cette entrevue...je suppose.
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logotype du Parti communiste Gallèsant

Bureau Central du Parti Communiste Gallèsant


Déclaration publique du Bureau Central du P.C. en Gallouèse. suite à une déclaration de la section loduarienne


Fait à Nonques, le 2 juillet 2014
Le Bureau Central du Parti Communiste Gallèsant, réuni en session ordinaire le 2 juillet 2014, constate la déclaration publique du Gouvernement de la Nation Communiste de Loduarie et de son État-major, publiée le 02 juillet 2014, dans laquelle les responsables politiques de ce pays revendiquent les frappes de missiles balistiques menées le même jour sur le territoire de l'État rimaurien. Les membres du Bureau y relèvent la tournure qui suit : « Considérant [...] le manque de respect dont elle a fait preuve à l'égard [...] des pays et mouvements membres de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, cette frappe a été réalisée dans l'objectif d'envoyer un message à la Rimaurie ».

Le Parti Communiste Gallèsant affiche sa totale contradiction avec les propos tenus dans cette déclaration et rappelle que les actions entreprises et propos tenus par la Démocratie Communiste de Loduarie n'engagent que ses représentants. En aucun cas l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, ni encore moins le Parti Communiste Gallèsant qui en est membre, ne sauraient être tenus pour partenaires - pis, comme responsables ou commanditaires - des frappes menées contre la Rimaurie. En outre, en aucun cas les mouvements et pays membres de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme ne sauraient être considérés comme bénéficiaire ou cause justificative des actions militaires entreprises individuellement par sa section loduarienne.

Le Parti Communiste Gallèsant rappelle que l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme est dotée de sa propre voix et de sa propre administration, et qu'enfin, quelles justifications que puissent avancer les responsables de la Démocratie Communiste de Loduarie, l'Union n'a jamais approuvé ni encore moins ordonné cette opération militaire. Il lui appartiendra de la soutenir ou d'en prendre acte*.


Les délégués centraux au Bureau
du Parti Communiste en Gallouèse

*Les déclarations propres du P.C.G. au sujet de cette opération militaire peuvent être trouvées en annexe 8 des conclusions de la session du 2 juillet 2024 du Bureau Central.
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