18/08/2014
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[IDÉOLOGIE]Du Communisme et du Socialisme

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Section débats et développements de l'idéologie

Une envie de débattre ? Une envie d'expliquer ? Une envie d'exposer ? C'est le lieu.
Seront affichés ici les posts concernant les idéologies des différents entités membres, accompagnés de débats internes si il le faut.
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PEV, Concepts I : Parti d’avant-garde
Par Géorgi Marcos

Il est bien beau de reconnaître la mécanique historique de la lutte des classes, il est bien beau d’afficher la volonté superficielle de vouloir accélérer le déclin inéluctable du concept de capitalisme. Encore faut-il savoir que faire pour se donner les moyens de cette ambition. La conscience de classes n’implique pas en effet la conscience révolutionnaire. L’autogestion et l’anarchisme ? De bien belles idées mais qui n’ont place que dans des pays où l’avènement de la société socialiste a déjà eu lieu. Autrement dit, nulle part, n’en déplaise à nos camarades du Libéraltern. Car ces mouvements ne parviennent pas à appréhender le fait qu’ils prennent l’Histoire à rebours. Le capitalisme doit disparaître avant l’Etat, et non l’inverse. C’est exactement ce qui a conduit le Grand Kah à devenir ce qu’il est actuellement. L’’autogestion et la décentralisation sont de belles idées : après tout, la société sans Etat est la forme la plus aboutie du communisme. Le problème étant qu’actuellement, nous ne sommes pas dans une société communiste. Les libertaires pourront s’enorgueillir de l’être, ce n’est pas le cas pour un sou puisqu’ils évoluent encore dans un contexte mondial où leurs actions sont toujours conditionnées par les rapports qu’ils entretiennent avec les sociétés capitalistes.

Ce faisant, il convient, loin des utopismes de bas étage, de former, dans n’importe quel contexte, qu’il s’agisse d’une situation dans laquelle le parti évolue dans une société capitaliste, qu’une autre où ce dernier est en situation de pouvoir, d’une véritable avant-garde révolutionnaire à la tête d’un parti de masse, à la tête duquel serait propulsée une « élite » ouvrière éduquée par le parti lui-même. Encore faudrait-il pour qu’il y ait avant-garde, qu’il faille également une direction commune vers laquelle se porter comme un seul homme. Qu’on se le dise : personne ne naît révolutionnaire et le prolétariat, par nature, n’est pas révolutionnaire. Il convient donc à ce moment de mettre en place les rouages d’un parti à la tête duquel cette avant-garde serait chargée d’exploiter ce que l’on appelle des « objets » révolutionnaires, ces courts instants dans l’Histoire où une cause de mécontentement profonde peut déboucher sur le renversement complet d’un système. C’est pourquoi je ne peux qu’encourager mes camarades de l’International à mettre l’emphase sur ce besoin impérieux de formation de cette petite frange militante, qui aura la charge de permettre ces soubresauts de l’Histoire.

Ce concept de parti d’avant-garde, dans un premier temps, nous pourrions penser qu’il n’est utile que dans une situation pré révolutionnaire dans un pays capitaliste. Mais ce serait oublier qu’il faut bien prendre le contrôle de l’appareil d’Etat, si nous voulons plus tard le détruire. Pour se faire, il ne suffit pas de pendre bêtement du bourgeois, le retour à l’état de nature n’est pas notre but. La bourgeoisie, en tant que classe sociale détenant les leviers de l’Etat doit être usurpée, supplantée. Pour cela, la formation d’une « élite » ouvrière est indispensable dans un rôle de continuité de l’Etat et le développement complet du socialisme avec les moyens de ce dernier. Il convient également de dire que ce rôle ne doit en aucun cas revenir à des intellectuels issus directement des rangs d’une bourgeoisie ralliée, mais que ces derniers doivent se contenter de former les prolétaires. Cette méfiance vis-à-vis d’individus n’ayant pas connu la souffrance de l’exploitation, je pourrais l’expliquer par la plus grande sensibilité qu’ont ces « bouquineurs de salon » pour le réformisme, si bien que ces derniers devraient toujours se situer à l’arrière garde d’un mouvement révolutionnaire, et non au-devant. C’est avant tout l’éducation militante et populaire qui provoque l’avènement d’un parti d’avant-garde, qui peut éventuellement se muer en parti de masse, puis en prise de pouvoir des principaux organes de l’Etat.

Dans l’état actuel des choses, la Loduarie semble être la nation de notre Internationale la plus proche de ce modèle, lequel pourrait également être un modèle approprié pour Valinor.
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La répartition de la richesse

Le revenu et le fonctionnement de l'entreprise

Dans le monde actuel et passé, afin de garantir la réponse aux besoins de la société - et non pas de l'individu mais nous y reviendront dans un futur texte -, il parait indispensable de créer afin de recevoir. La finalité de ce processus est, en toute simplicité, le fait de posséder une richesse qui permette à chaque société de répondre aux problématiques de son temps. Or, pour que cela fonctionne, il faudrait donc que la société crée et reçoive de la même manière, afin que ceux dans le besoin produisent de la richesse jusqu'à ce que ce même besoin disparaisse, et la société se maintiendrait alors dans un état constant de bien-être.

Dans le monde actuel et passé, nous pouvons observer une facheuse tendance qui sert d'ailleurs de base au capitalisme et au libéralisme économique. Aujourd'hui, la société crée, reçoit et consomme tel un cercle vicieux, et aucune de ces trois actions ne pourrait avoir lieu sans les deux autres, car elles s'imbriquent et demeurent complémentaires. Cependant, nous pouvons nous demander si la part de la société qui produit de la richesse est la même que celle qui en perçoit les bénéfices. Évidemment, la réponse est non, et c'est d'ailleurs ce qui permet le plus souvent de catégoriser la société entre le prolétariat et la bourgeoisie. L'un crée et l'autre en bénéficie. L'ensemble des autres "classes" sont plus particluières car elles répondent à des besoins qui ne sont plus économiques mais vitaux (éducation, santé, culture), et nous ne nous attarderons donc pas sur cela. De plus, il est bien important de comprendre la différence entre "ouvrier" et "prolétaire", le premier travaillant comme main dans le secteur secondaire et le second étant un individu qui ne possède que sa force de travaille pour survivre, et pouvant par exemple être un employé mal-mené dans des entreprises de livraison où les techniques de management sont financières avant humaines.

Nous savons par les chiffres que ceux qui produisent ne sont pas ceux qui bénéficient. Or, il n'y a aucun bénéfice sans production, et le prolétaire parait alors, d'un point de vue purement économique, au sommet de la chaîne de la production, car il est l'élément le plus indispensable. La logique voudrait donc qu'il soit davantage payé que ses supérieurs, mais cela inverserait l'échelle sociale et le prolétaire quitterait ses fonctions dès lors qu'il aura acquis l'argent nécessaire pour le faire. De plus, le nombre d'employés étant toujours supérieur au nombre de patrons, une baisse du salaire de ce dernier lui sera toujours plus rentable qu'une augmentation pour arriver à un niveau de salaire supérieur à celui-ci. L'une des propositions qui est faite est alors la création d'un salaire unique, mais alors d'autres questions se posent. Pourquoi faire tant d'années d'étude ? Pourquoi travailler plus ? Il convient alors de trouver des réponses à ces deux interrogations majeures du système communiste, ou du moins marxite. Tout premièrement, ce salaire fixe sera un salaire à l'heure afin de permettre à ceux qui le souhaitent de gagner davantage. Ensuite, pour répondre à la question des années d'étude, un paye proportionnelle au nombre d'années d'étude créerait une boucle de la pauvreté dans la famille telle qu'il y en a aujourd'hui, or l'objectif est tout l'inverse. La solution la plus équitable pour les différents employés serait une grille indexée sur l'inflation et définie par un organisme officielle qui donne les salaire par secteur d'activité. Ainsi, le nombre d'années d'étude ne changera rien au revenu, car les femmes de ménage d'une boite gagneront le même argent que le patron de l'entreprise, mais les études permettront d'assurer de trouver un travail. Cela créera par défaut une spirale positive, car tout le monde ayant le même argent, chacun peut assurer les études de ses enfants et l'accès à l'éducation est rendu pleinement possible. Une autre solution peut être apportée dans les secteurs qui ne demandent pas d'études particulières, comme dans les usines. L'ensemble des acteurs d'une entreprise pourraient alors tourner, tous seraient ouvrier et chacun exercerait 3 mois l'activité de contre-maitre, d'ouvrier ou de patron, tout en ayant le même salaire. Cette solution doit être privilégiée lorsque cela est possible, car les métiers physiques - dont ouvrier fait partie - deviennent vite vecteur de maladies physiques graves, créant d'autres distinctions que financières avec la bourgeoisie.

L'héritage

Dans les pays les plus développés, ont peut observer que plus de 98% de la richesse acquise par les 1% les plus riche proviennent d'héritages. On peut également constater que plus de 50% du patrimoine peut leur appartenir et que l'argent permet de créer de l'argent, et que l'argent permet d'avoir du pouvoir. Si nous prenons par exemple les plus grandes et prestigieuses académies du monde, nous ne pourrons y voir que des enfants de personnes aisées et qui, par leurs études bien souvent de commerce ou de politique, se retrouveront à la tête d'entreprises ou de gouvernements. L'argent crée l'argent et le pouvoir. L'argent étant en grande partie héréditaire dans la plupart des pays les plus développés, le pouvoir l'est donc aussi, du moins pas moins que durant les temps médiévaux. L'une des solutions envisageables, bien qu'une grande partie de la population y soit réticente, serait de faire don de tout le patrimoine des défunts à l'État, afin notamment qu'il garantisse une meilleure gestion des services publics, mais cela ne se fera pas car la société n'est pas encore prête dans beaucoup d'endroits. Cependant, autre mesure serait possible : l'ensemble du patrimoine de personnes décédées serait collecté dans une "caisse de départ de vie", et l'ensemble de la somme de l'année précédente serait divisée par le nombre de personnes ayant arbitrairement vingt ans afin de permettre à tout le monde de continuer les études supérieurs nonobstant les moyens dont disposent sa famille.

Extrait de Poète : le prophète des sociétés
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PEV, Concepts II : Centralisme démocratique
Par Géorgi Marcos


Contrairement à ce que beaucoup pensent au sein des nations libérales, la démocratie existe dans l’eurycommunisme. Celle-ci doit s’exprimer en toute circonstance dans le cadre des débats internes propres au fonctionnement du parti. L’avènement du socialisme exige une activité militante mimant la discipline d’une classe bourgeoise certes dégénérée, mais d’une cohésion d’une redoutable efficacité. En face, l’ouvrier peut se sentir démuni et impuissant. En adoptant ce mode de fonctionnement, nous nous prémunirons contre les remous de l’Histoire provoqués par le possédant.
Démocratie certes, donc, mais cela implique également la discipline, le centralisme. Il nous est absolument nécessaire d’être libres de nos paroles et de nos mouvements, mais de nous montrer unis dans l’action. Toujours.

Nous nous étions laissés précédemment au concept d’avant-garde, il semblait donc naturel d’enchaîner sur celui du centralisme démocratique qui lui est directement lié. En effet, c’est par la discipline de parti acquise avec le développement de cette avant-garde ouvrière éduquée que ce modèle de fonctionnement interne sera rendu existant, et pas autrement. Autant dire que si une organisation n’a pas l’un, elle n’aura pas l’autre.
Ce prérequis est indispensable non pas à la disparition des volontés individuelles (car l’avis de chaque camarade est pris en compte au sein de la décision collective), mais afin de faire en sorte que le parti devienne le catalyseur d’une volonté collective née de ces individuelles.

Le centralisme démocratique, repose selon moi sur un double principe : en premier lieu, il s’agit de faire élire chaque niveau de l'organisation par le niveau inférieur. En pratique au sein du PEV, ce sont les sections d’entreprises qui incarnent la base du parti. Celles-ci élisent leurs responsables qui par la suite siègeront au Comité Central du PEV. en second lieu, une fois la décision prise, le centralisme se doit prendre le pas sur l’aspect démocratique de l’organisation. La stricte obéissance de chaque niveau par le niveau inférieur et l'application unanime des décisions dans l'action est indispensable.
Les critiques de ce système pourront dire que ce dernier n’est pas adapté aux situations dans lesquelles le parti est en position majoritaire au sein d’un pays. Ces gens sont au demeurant, soit malhonnêtes, soit ignorantes du fonctionnement basique d’une organisation ouvrière. En effet, la nature corruptrice de la politique, malgré nos efforts pour prendre le pas sur elle par l’éducation ouvrière, ne pourra jamais empêcher dans les faits le développement de ce que l’on pourrait nommer des « liquidateurs ». Une situation de pouvoir amènera toujours notre parti a faire face à des intrusions de la part d’individus carriéristes n’utilisant la formation que comme une échelle sociale. L’éducation d’une avant-garde, combinée à cette organisation qui permette de « filtrer » ce genre d’individus est indispensable dans l’établissement à long terme de la doctrine eurycommuniste comme principe de gouvernance.

En théorie, le centralisme démocratique permet, au sein d’une organisation confiée à une discipline stricte, de garder l’esprit de débat et de contradiction, tout en se prouvant efficace et rapide dans la prise de décision. Il convient de ne pas sacrifier la liberté de parole pour obtenir l’ordre, mais la liberté de ton ne peut se passer de discipline et de maturité militante.

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PEV, Concepts III : Loduarisme dans un seul pays : un plaidoyer contre l’impérialisme
Par Géorgi Marcos



J’ai souvent eu l’occasion de faire un bilan particulièrement douloureux du libéraltern. Cette organisation a un certain nombre de défauts déjà pointés du doigt par ma part, ou celle d’autres eurycommunistes avertis. Mais l’un des plus dommageables pour l’image du socialisme dans le monde demeurera toujours cette tendance inhérente aux nations du Liberatern à une volonté hégémonique sur le socialisme, qui ne peut déboucher que sur des formes diverses de l’impérialisme et de muselage des peuples. Ces nations se sont rendues coupables d’un interventionnisme mortifère pour le développement de ce à quoi cette Internationale s’attache de tout son être : l’avènement de formes diverses et plurielles du socialisme. Il va se soi que nous nous devons de ne pas faire montre de la même arrogance, et du même mépris des peuples à leur endroit.

C’est en vertu de ces principes que le PEV a adopté la forme très spécifique du loduarisme comme clé ce compréhension en matière de politique extérieure. Qu’est-ce que le Loduarisme , me direz-vous. Le loduarisme est davantage la définition d’un mode d’action qu’une véritable théorie politique/. Il s’agit, en substance d’un ensemble de comportements que nous nous devons d’adopter face au contexte international de développement du socialisme. Le loduarisme plaide pour un appui inconditionnel des mouvements socialistes déjà existants et victimes du bloc capitaliste, et il est important de préciser qu’il doit s’agir de courants de pensée déjà existants dans les pays où nous les encourageons. Un interventionnisme mesuré qui ne se doit pas de basculer dans une quelconque forme de domination sur autrui, le loduarisme est avant tout un mode de pensée qui encourage au développement des autres mouvements. Si des libertaires se révoltent à Teyla, alors un loduariste les y aidera, si ce sont des eurycommunistes en Alguarena, un loduariste les soutiendra tout autant. Le loduarisme est donc avant tou un rejet du sectarisme et de la fine bouche, là où les nations libertaires du Liberaltern se contentent de répandre leur modèle en achetant des terres en Afarée comme les colons qu’ils sont.

A ce titre, les interventions en Okaristan sont symptomatiques, je dirais, de cette méthode d’action. La Loduarie n’est pas intervenue pour initier sortie de son chapeau un courant socialiste quelconque, mais pour soutenir une famille socialiste dont les membres étaient en danger par la révolte d’une bande de putschistes. Notre but n’est pas de causer l’avènement d’une Révolution mondiale uniforme et idéaliste promue par certains individus inconséquents et qui ne sont pas au fait des mentalités humaines. Nous ne partons pas d’une page blanche, cela est un mythe, il faut donc nous accommoder des rapports de force existants et de l’attachement des locaux à certains symboles et valeurs qui ne sont pas forcément celles de l’Internationale.

Ainsi, cet acte rejoint le fond de la pensée du loduarisme : il faut bâtir le socialisme à l’échelle spécifiquement nationale, dans l’optique d’en garder les spécificités locales du socialisme qui feront que ce dernier sera plus facilement accepté par la population. Certes, la notion de nation pourra paraître bourgeoise, mais il faut absolument partir de la réalité concrète pour ne pas sombrer dans un utopisme naïf. Le ldouarisme est également tout un idéal d’indépendance économique et de souveraineté, bien que le commerce entre des nations de notre bloc ne doit pas être exclu. Car la souveraineté est le premier pas vers la liberté que promet le socialisme. Et la liberté, c’est le loduarisme.



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Parti Communiste Radical

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Logo officiel du Parti Communiste Radical (Empire du Nord) en 2013


Notre idéologie

Partie I. Qu'est-ce que le communisme dans l'Empire ?

L'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord n'a jamais connu de gouvernance communiste dans son histoire. Que ce soit sous sa forme de république, lors de son indépendance, sous sa forme autoritaire pure, sous la dictature nationale-socialiste, ou sous l'Empire parlementaire. Les gouvernements qui se sont succédé n'ont jamais franchi la ligne d'un socialisme gentilé.

Lors de la gouvernance socialiste, les fondements mêmes de la société nordiste ont été profondément ébranlé. Ce fut un choc total pour la population lors de l'annonce des résultats. À l'époque, l'économie était à la traine. Les salaires de la population baissaient et le chômage augmentait. Une situation classique de crise économique. C'était en 1954, le pays tentait difficilement de se relever de sa période fasciste et malgré une sortie encourageante des années 30, la réalité avait rapidement rattrapé le pays. Tout était à reconstruire, après une période extrêmement difficile, les patrons retrouvaient, ou continuaient, à exploiter la population. Car la dictature fasciste n'avait pas mis les gros rentiers ou patrons d'usines sur la paille, bien au contraire, elle les avait favorisés. Bien que les salaires durent augmenter par rapport à la dictature, cela ne coûtait rien aux méga-entreprises qui tenaient la caste politique par les financements de partis et la pagaille institutionnelle et gouvernementale, et qui pouvaient exploiter la classe ouvrière pour moins qu'une bouchée de pain.

Un ras-de-marée socialiste avait donc permis aux voisins mollassons des fiers communistes nordistes qui se démenaient pour améliorer la situation sociale, d'arriver à la gouvernance. Seuls résultats de ces cinq années socialistes, un taux de chômage qui n'a pas baissé, l'isolement diplomatique, le démantèlement de l'armée et le dépeçage des finances publiques. Les socialistes lancèrent de grands projets inutiles pour en jeter plein la vue sans pour autant modifier en profondeur le financement des politiques publiques. Les roses avaient voulu faire un écran de fumée social pour le peuple tout en continuant à vendre le corps de la nation aux grands patrons. L'écran de fumée s'est transformé en incendie et l'état du pays après leur passage était désastreux. En cinq ans, ils avaient ruiné l'image de la gauche pour les cinquante ans à venir, convaincu la population de laisser l'avenir du pays aux libéraux. L'économie sous les libéraux est repartie, mais repartie selon leur définition.

Nous n'avons vu que le saccage des droits des travailleurs, l'enrichissement des bourgeois et nobles. La mise en place d'un cercle capitaliste vicieux et d'une diplomatie l'étant tout autant et qui prend au piège le pays dans la fuite en avant du mondialisme économique imposé par l'Organisation des Nations Commerçantes et l'Organisation des Nations Démocratiques. L'appauvrissement et la disparition progressive de la classe ouvrière en classe profondément défavorisée et paupériste continue et l'instrumentalisation vicieuse que font les nobles des violences de groupes isolés continue de nuire à l'image du communisme.

Le pays n'a donc jamais vraiment connu le communisme. Il y a bien quelques communes par-ci par-là qui sont apparues à l'initiative de mouvements dadaïstes, anarchistes et communistes, mais vite écrasées du fait du manque de moyen et de visibilité du communisme. On observe une véritable diabolisation, une propagande anticommuniste des médias libéraux qui invisibilisent les candidats du peuple lors des élections et qui ne permettent pas de diffuser nos idées et programmes. Les mouvements communistes se sont longtemps également disputés autours des détails futiles au vu de la situation catastrophique du pays. À présent, le communisme a ressuscité de ses cendres sous la bannière du Parti Communiste Radical et il est nécessaire d'apprendre le communisme aux nordistes. Pour eux, cela se résume à des hommes et femmes énervés, d'origines modestes qui n'ont rien trouvé d'autres à faire que de gronder et porter des drapeaux rouges. Mais ce n'est pas ça le communisme ! Le communisme est une vague, un tsunami d'une population consciente de sa faiblesse dans un système conçu pour la maintenir en cage. Conçu pour les rendre addicts à un argent qu'on leur vole, mais dont on leur laisse juste assez pour qu'ils aient peur de le perdre. Le communisme, c'est un idéal de système alternatif, système qu'on n'a pas encore vraiment mis en place. L'altération de la réalité par les médias capitalistes permet d'occulter la réalité des régimes et mouvements communistes qui mettent en place de vraies mécaniques pour aboutir à un pays d'égalité, où la misère se soigne par l'entraide, la redistribution et où il n'y a pas d'élites privilégiées qui captent l'ensemble des biens qui sont nécessaires à une vie épanouie en communauté.

Les mouvements communistes et leurs bastions fonctionnent de manière autonome et efficaces pour une organisation solide et flexible. Le Parti Communiste Radical cherche dans les territoires dans lesquels il est en position de force à mettre en place son système alternatif. Ces systèmes seront détaillés plus tard.

En conclusion, le communisme n'est qu'une idée abstraite et négative auprès de la population dû à la manipulation des médias par les castes privilégiées pour se maintenir au pouvoir, par la construction d'un système qui s'auto-entretient en arrivant à installer dès l'enfance par un système éducatif orienté, la peur de ce qui ne correspond pas au système classique capitaliste. Il est nécessaire de diffuser le message communiste et de changer les mentalités pour aboutir non pas à la même situation, mais avec le communisme à la place du capitalisme, mais arriver à une situation où les idéologies seront sur un pied d'égalité et donc dans laquelle les masses populaires auront le choix véritable. Un pied d'égalité où le débat et la campagne sont possibles et pas occultées de manière antidémocratique.
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Le Principe d'Assimilation
Comment l'idéal révolutionnaire est conciliable avec le réformisme de gouvernement


par Loïc Trémeneur, secrétaire général du PCG, député communiste de Gallouèse
Ce document est réservé aux membres de l'UICS


Le titre de cet article aura probablement de quoi choquer mes camarades des partis et États communistes étrangers, tous réunis sous la bannière de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, et de son projet résolument engagé vers l'avènement de la société sans classes. Après tout, le Parti communiste en Gallouèse n'a pas participé activement au Congrès fondateur de Lyonnars, nous n'étions qu'observateurs. « Il n'est pas décent de venir contredire le principe fondateur de l'UICS après sa création » diront certains. Et d'autres d'ajouter : « comment oser infiltrer ainsi notre internationale ? C'est de la traîtrise ! ». Mais mes chers camarades, communiste comme vous, je ne trahirais jamais la ligne votée par la masse. Et ce texte est justement pour vous proposer un principe, le Principe d'Assimilation, que le PCG suit depuis plus de deux décennies et qui n'est en aucun cas du seul réformisme. Car le réformisme ne se suffit pas à lui-même, et oublieux de ses objectifs initiaux, le socialiste réformiste se perd immanquablement dans le système qui l'entretient. Le Principe d'Assimilation, c'est au contraire l'opportunité de changer le monde, et même parfois une obligation. Pour ne jamais disparaître.

L'établissement de ce principe comme une nécessité au PCG naît d'un constat. Pour que vous puissiez bien comprendre pourquoi ce principe guide unanimement le Parti depuis vingt-cinq ans, et pourquoi siégeons actuellement dans un ministères et trois secrétariats d'État, il est bon de faire un peu d'Histoire contemporaine de la Gallouèse. C'est un exemple qui peut éclairer certains camarades étrangers.

Il y a désormais vingt-cinq ans, le peuple gallèsant a eu face à lui un « objet révolutionnaire », pour reprendre l'expression du camarade Marcos du Parti eurycommuniste velsnien. Après n'avoir jamais connu que la dictature, les gallèsants ont soudain eu envie de liberté et de justice. On leur avait déjà volé une Révolution en 1951, il était hors de question de manquer la deuxième chance. Le Parti était interdit. Il a agi toutefois, sans relâche, et a acquis une belle image par ses grèves et ses opérations de désobéissance civile. Sa branche armée, l' « Armée Rouge », a été un élément-clef des soulèvements d'Août 1988 dans les grandes métropoles. Et pourtant, aujourd'hui, la Gallouèse est une monarchie parlementaire capitaliste, à cause de deux hommes, érigés en héros par le Nouveau Régime : le libéral Léquerre et le monarchiste Dè Draune. Notre révolution nous a été volée ? Eh bien non. Car cette révolution n'était pas que la nôtre. Le constat que nous faisons est simple : tout en appelant à plus de liberté, les prolétaires gallèsants se sont opposés au communisme, et ont violemment désapprouvé l'Armée Rouge dans sa tentative de mener la Révolution à terme. Et moi aussi je l'ai désavouée. Nous avons fait le choix de ressusciter le PCG sans elle, et même comme ça nous avons fait un score médiocre aux premières élections. Parce que nous avions été trop violents. Punis, pour avoir cassé les symboles auxquels le peuple s'était attaché, comme Dè Draune et son journal contestataire.

Adopter le Principe d'Assimilation, comme moi et mes camarades avons eu l'intelligence de le faire à l'époque, c'est tirer les leçons de cet échec. Les masses prolétaires, mêmes martyrisée et éduquées dans le marxisme, s'attachent à des choses futiles comme les traditions, la religion, ou les grands Hommes - car il est clair que certains Hommes de la révolution gallèsante, sans être acquis à nos idées, étaient grands. Or il est suicidaire de vouloir force à tout rejeter cet héritage populaire en masse au nom d'une Révolution qui devrait s'accomplir maintenant et tout de suite. La Révolution, camarade, elle sait prendre son temps, elle vient quand elle le veut, et nous nous devons parfois l'attendre patiemment en préparant le terrain. Mais attention, pas toujours.

Afin d'éviter toute méprise, je vais donner une définition claire de ce principe que nous défendons. C'est une idée selon laquelle une section communiste, pour exister et maintenir son indépendance dans un pays de prime abord hostile, doit d'abord montrer son respect pour la population aveuglée, pas son mépris. Elle doit analyser, prendre le temps de faire appel à son intelligence, tout cela dans un seul but : gagner la confiance du peuple. J'insiste bien sur un point : nous ne croyons pas que ce principe doive être généralisé. Nous défendons seulement sa pertinence, et même sa nécessité, dans des circonstances d'hostilité indépassable. Nous, communistes gallèsants, n'avons eu d'autre choix que de montrer à une population encore religieuse, paysanne, dont le rejet du capitalisme était abreuvé par un monarchiste socialisant, que nous étions une force politique capable de changer leur vie. Sans cela, nous aurions disparu, et pour longtemps, du paysage gallèsant. Nous nous sommes assimilés, et aujourd'hui nous somme une force de gouvernement.

Il y a comme le nôtre des cas où la Révolution, soit sera rejettée, soit s'imposera dans le sang, si les socialistes n'entendent pas les préoccupations contemporaines de toutes les franges du peuple qui les entoure. Je pense particulièrement à la Communaterra en écrivant cela. Ne fermons pas les yeux sur le conflit fratricide qui a déchiré deux États-membres de notre organisation. Il y avait en Communaterra un absolutisme trop rapide dans l'exécution de la Révolution, et n'avoir pas su prendre le temps ni écouter les paysans catholiques a été un fardeau pour les Comités. Et j'écris cela sans chercher le blâme entre les camarades du Kah et ceux de la Communaterra.

Ainsi, camarades, j'appelle par ce texte les membres de notre institution à considérer que le révolutionnaire aguerri, en plus de beaucoup de choses qui ont été écris ici par d'autres, doit savoir jouer la montre quand il le faut. Il faut à tout prix que la Révolution soit vue comme un bienfait par tous les prolétaires, car seuls le bourgeois sont nos adversaires. Il faut savoir en conséquence jauger son temps, et en attendant l'heure espérée des lendemains qui chantent, pourquoi pas, changer la vie.

L.T.
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Vocabulaire :
La Grande Guerre Sociale


Les avancées sociales, il est vrai, ont souvent été perturbées par la manipulation. Dans les démocraties du moins - les véritables où le peuple est véritablement souverain - le libre-arbittre de la population a bien souvent été dérobé par des personnalités mal-intentionnées et qui se servaient du vocabulaire comme d'une arme. Ainsi, le mot "clandestin" se transformait dans leur bouche en "immigré", et la "décroissance" devenait la "déflation". Basées sur des sophismes redoutables - pour le premier par exemple le fait de considéré le tout au lieu de la partie, faisant gonfler les chiffres - ces batailles lexicales n'avaient qu'un seul but : tromper le peuple, et donc créer des lois en inadéquation avec la réalité. Dans beaucoup de démocraties directes, principales victimes de ces faits scandaleux, une mauvaise éducation aux médias, à l'information et à la politique ont souvent ammener le peuple à se radicaliser, et la loi à se durcir.

Au niveau du prolétariat, et plus précisément du syndicalisme, la lutte contre le patronat en a été entravée. Qui donc pourrait s'attaquer à de l'esclavage si celui-ci s'intitule "plan de sauvegarde d'emploi" ? Qui pourrait bien discuter du bien-être fondé du harcèlement managerial si celui-ci se nomme "Charte de cohésion d'équipe pour le bien-être au sein de l'entreprise" ? Le vocabulaire est donc le pire ennemi de l'homme, car si celui-ci l'avait originellement conçu afin de lui donner un sens, c'est aujourd'hui le sens qui donne le vocabulaire, euphémisant le mal et hyperbolisant le bien.

Pour la société, il en est de même. Le Communisme par exemple, est souvent confondu avec le Communisme d'État : choses qui n'ont rien à voir, car le Communisme tel qu'il était décrit originellement remplace l'État. C'est un système qui fonctionne par des règles établies et qui sont mises en place naturellement à la Révolution Communiste (qui passe par la désobéissance), à ne pas confondre avec la Révolution Anarchiste (qui passe par la lutte). Là aussi, la lutte et la désobéissance sont souvent confondues, si bien que si les sociétés modernes souhaitaient se rebeller - et ce serait le cas si elles savaient ce qui pourrait les attendre - elles ne le pourraient pas car tout est confus chez elles, et pour cause : le vocabulaire.
Extrait de Poète : le prophète des sociétés
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La place de l'État
Et les types de Communisme


À quoi sert l'État ? Cela constitue une question de la plus haute importance et qui, toujours, a été au coeur de grands débats. Nous pourrions nous demander pourquoi cela s'avère aussi crucial mais également aussi complexe. Premièrement, cela est crucial car pour diriger un pays par exemple, il est important de comprendre comment celui-ci fonctionne. Ainsi, la priorité de la personne au sommet de l'État serait donc de savoir à quoi sert l'État, si on veut que celui-ci performe. Répondre à cette question est également un casse tête inextricable pour la simple et bonne raison que cette question est vague. Le verbe "servir" employé ici n'a, à proprement parlé, pas de sens clair et précis, et pourrait alors être interprété de manière aussi diverses qu'il existe d'humains sur Terre, voire même autant qu'il en a existé jusque là. À une question trop générale, on ne saurait donc répondre que par une réponse trop générale : l'État sert à subvenir aux besoins de la société. Voyons tout d'abord où cela nous mène. Cette définition choisie arbittairement permet de distinguer la société de l'individu, dont les besoins divergent donc grandement. Cependant, nous pouvons également pointer les limites de cette réponse, car l'État n'est pas le seul à subvenir aux besoins de la population. Les entreprises, associations, organisations non-gouvernementales (ONG) existent, or si elles existent c'est qu'elles ont de véritables utilités. À cela nous pourrons répondre plusieurs choses. Tout d'abord, bon nombre d'entreprises ne servent pas la société du niveau des biens qu'elles offrent ou des services qu'elles prodiguent : elles subviennent aux besoins de la société. Concernant les associations et organisations non-gouvernementales, celles-ci répondent des à besoins que l'État n'est pas en mesure de pallier. C'est donc un dysfonctionnement de l'État qui en est à l'origine, et dans un monde parfait, nulle population n'aurait besoin des ONG. Néanmoins, certaines entreprises sont utiles à la société, car bien que dans une certaine mesure et concernant les biens qui ne constituent pas une nécessité, la vente par exemple de vêtements et de nourriture sont assurées, dans la plupart des pays, indépendamment de l'État, et justement car la population n'est pas en pénurie du bien donné, sinon l'État se chargerait d'établir une économie de plannification au lieu d'une économie de marchés (comme pour l'eau, l'electricité ou le pétrole dans nombre de nations). Ainsi, accordons-nous donc sur une dernière définition : l'État sert à subvenir aux besoins primitifs et vitaux de la société. Nous retrouvons donc dans cette définition la santé, l'éducation et la justice, qui assurent la cohésion et le bon fonctionnement de la société en la considérant elle comme individu unique, sans y en distinguer - sauf exceptions - les composantes qui la forment. Nous pouvons alors, car il existe plus d'une centaine d'États différents, nous interroger sur ce nombre élevé et nous demander pourquoi un seul ne suffirait pas. Pourquoi l'histoire a-t-elle par exemple retenue ce découpage précis de nos nations ? À partir de la présente définition, nous pouvons d'abord émettre l'hypothèse que s'il y a plusieurs États, c'est que les populations ont différents besoins vitaux. Cela semble cohérent, et on peut y voir deux facteurs : le premier géographique et le second culturel. En effet, les différences de climat, d'agriculture et des modes de vies issues de la géographie d'un espace permettent de sectionner la carte du monde en de nombreuses régions. À cela, avec un facteur culturel, regroupant l'histoire de chaque territoire, on peut noter que les religions, traditions et cultures ont profondémment boulversé les sociétés, si bien que les besoins des populations vivant sur des territoires de situation géographiques semblables pourraient tout à fait diverger. La conclusion à en tirer est donc qu'il existe autant d'États qu'il y a de sociétés ayant des besoins différents.

Concernant le Communisme, il en existe deux types d'où partent plusieurs branches : le Communisme et le Communisme d'État. Le Communisme, originellement, était le stade après la Révolution Prolétaire, lorsque les ouvriers auront détruit l'appareil d'État - soit l'ensemble de ce qui fait que l'État est. Aussi le Communisme est-il ce qui remplace l'État, et le terme de Communisme d'État serait alors une oxymore magistrale. Le système Communisme serait régit organisé, structuré sans domination et sans entité supérieure - ce qu'est l'État. Le système Communisme se guiderait lui-même, par un ensemble de règles et par une stabilité inébranlable. C'est d'ailleurs cela qui fait dire que le Communisme sera le dernier régime : les systèmes se précéderont avec, à leur tête, un État, et cela jusqu'au Communisme qui sera indétrônable. Or, le Communisme, s'il est l'unique fin stable qui puisse avoir lieu, n'est pas nécessairement la seule fin possible, car encore faut-il arriver à le mettre en application. Les règles régissant la stabilité du Communisme sont si complexe qu'il serait déjà difficile de les connaître toutes, d'autant plus que ces dernières changent avec le temps et les différentes branches du mouvement. Ainsi, le Communisme "classique" aura des normes différentes du Communisme Guevarien. Tentant pourtant de mettre en place un système Communisme, de grande révolutions ont cependant permis de créer des États Communistes. Souvent, dans de tels régimes, la dictature était de mise et le Communisme ne s'étendait pas jusqu'au sommet du parti. De plus, suivant les branches du Communisme d'État (Stalinisme, Maoisme) les mêmes notions Communistes n'étaient pas appliquées partout. Pour certains, l'internationale et l'ouverture sur le monde primaient sur l'économie de plannification, et inversement, alors même que ces deux notions possèdent plusieurs points contradictoires. L'inconvénient avec le Communisme d'État, c'est que sont mêlées deux catégories : l'entitée qui a le pouvoir et les idées qui décrivent le fonctionnement du pouvoir, or le mélange de ces catégories rend ineluctablement l'un dépendant de l'autre. Ainsi, nous avons pu voir se faire déporter des millions de personnes pour faire respecter l'idéologie en place, et inversement la posture du chef s'est imposée comme élémentaire dans la poursuite des avancées communistes. Ainsi, la même entité était chargée de dicter ce qu'était le Communisme et était également chargée de dicter ses propres droits. Cependant, si de tels exemple montrent les déviances du système qu'est le Communisme d'État, cela ne signifie pas pour autant que celui-ci ne saurait être bénéfique. Nous savons, par exemple, que dans les premiers temps après les Révolutions Prolétaires, diverses avancées ont pu être acquises concernant les femmes, les peuples autochtones ou encore les classes dites "inférieures".

Certains, sans doute, diront que tout cela est fort mal exprimé, que l'on n'apprend pas ce qu'est le Communisme et qu'il est décrit, en premier lieu, dans le troisième paragraphe, l'Anarchisme. Il est cependant à rappeler à ces personnes que l'Anarchisme et le Communisme ont de grandes dissimilitudes. Les moyens pour arriver à un tel systèmes sont biens différents, et les règles régissant ces systèmes n'ont rien qui puissent les rapprocher. De plus, l'Anarchisme ne possède pas de règles figées dans le temps. Enfin, ce court petit texte aura au pour but d'exprimer les différents types de Communismes et leurs différences, non pas d'expliquer ce qu'est le Communisme. Il est donc à espérer que chacun saura se satisfaire de ces mots ou, le cas échéant, saura faire abstraction de ce qu'il considère comme absurde.

Extrait de Poète : le prophète des sociétés
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Du communisme vu par Harto Taihoran


Si les peuples s'unissent sous la banière du communisme et du socialisme, il est évident que cette unité demeure relative, à la vue de la multitude de courants internes et des différentes évolutions. Parmi ceux ci, un particulièrement important émerge au milieu du XXe siècle au Negara Strana, le taihoranisme. Théorisé par Harto Taihoran, les enseignements qu'émergent de sa doctrine ont modernisé le communisme tout en se diffusant au delà de la République Socialiste, notamment sur le continent nazumi. Encore aujourd'hui, le Parti Communiste Stranéen (Partau Komino Strana) conserve une ligne taihoraniste dont elle est fière. En tant que Secrétaire Générale du Parti, j'expliquerai ici brièvement l'histoire et les fondements du taihoranisme.


Harto Taihoran, la naissance d'un homme

Né au sein d'une famille de grand propriétaire terrien, Harto Taihoran grandit à Karamanilopeji dans la région du Pesisir. Faisant partie de la bourgeoisie locale, il voit de ses propres yeux les conséquences néfastes des industries nouvelles, notamment de l'extraction de charbon au Nord du Pesisir, et observe la formation du prolétariat. Prenant rapidement conscience d'appartenir à la classe bourgeoise, il se rapproche des cercles socialistes alors censurés et réprimés par l'administration royale. Dans un tel contexte, les idées circulent difficilement mais cela n'empêche pas à l'Homme d'écrire plusieurs essais à partir de l'année 1923. Se disant d'abord socialiste, Harto Taihoran se définit rapidement comme communiste et créer clandestinement la Ligue Communiste Stranéenne en 1941 sous l'occupation aichi. Cet évènement marque une rupture dans le monde socialiste stranéen entre radicaux et modéré. A la fin de la guerre d'Indépendance en 1960, alors que les communistes avaient largement contribués à la résistance, les socialistes menés par Purwadi Pradipta s'emparent du pouvoir et en écarte les communistes. Harto Taihoran continue de militer pour un avenir communiste, bien qu'éloigné de la vie politique, à Karamanilopeji où il y meurt sans jamais accepter à un poste décisionnel.


Le taihoranisme, un nouveau souffle pour le communisme

Les thèses taihoranistes marquent un renouveau pour le communisme international. Ne nous masquons pas la face, personne ne prétend que Harto Taihoran est le créateur absolu d'un communisme pur. Néanmoins, au sein de notre famille, nous pouvons le considérer comme l'un des pères du socialisme de par sa vision différente. Reprenant plusieurs idées du communisme orthodoxe tel que le parti d'avant-garde ou le centralisme démocratique, les enseignements de Taihoran se concentre autour de quatre notions et concepts:

  • La Théorie des Trois Mondes. Dès ses premiers écrits, Harto Taihoran énonce sa théorie fondamentale, la Théorie des Trois Mondes, dans son essai De la division du monde de 1924. Selon lui, le monde se divise en trois groupes distincts: les grandes puissances (telles que l'Alguarena ou le Grand Kah), les pays développées (telles que le Fujiwa ou Teyla) et les pays en développement (dont fait partie le Negara Strana). Alors que les premiers ont une position hégémonique sur la scène internationale, les seconds y sont dépendants et suivent leur pas. Les pays du troisième monde, eux, disposent d'un intérêt commun. Tel la lutte des classes du prolétariat face à la bourgeoisie, le troisième monde doit contester l'hégémonie du premier monde. Une fois l'indépendance obtenu, Harto Taihoran insiste sur la nécessité pour le Negara Strana de mener le "Troisième monde".

  • L'anti-révisionnisme. Avant d'être considéré comme un courant à part entière, le taihoranisme demeure fortement attaché aux valeurs marxistes, pouvant ainsi être assimilé au courant eurycommuniste. Cette vision se manifeste chez Taihoran par la création de la Ligue Communiste Stranéenne pour se séparer des socialistes accusés d'être révisionniste. Plus tard, lorsqu'il définira les Trois Mondes, il établit que tous les pays développés se réclamant du socialisme (en 1924) sont révisionnistes rendant nécessaire la lutte contre le révisionnisme parallèlement aux politiques de développement. En ce sens, le taihoranisme est parfois qualifié de communisme nazumi orthodoxe.

  • L'anti-impérialisme et anti-colonialisme. L'un des pilliers du taihoranisme est l'anti-impérialisme. Alors que les pays s'enrichissent, les puissances s'adonnent au colonialisme et, plus largement, à l'impérialisme, prolongement naturel du système capitaliste. Le Negara Strana née dans une guerre décoloniale. Pour Taihoran, l'ensemble des pays asservis doivent se libérer des chaines de leur oppresseur. Tout communiste se doit de défendre une telle vision du monde tant elle n'est qu'une expression différente du rapport de force entre la bourgeoisie et le prolétariat.

  • Le communisme adaptée au pays en développement. Enfin, vers la fin des années 1950 et au début des années 1960, Harto Taihoran écrit davantage sur l'application du communisme au sein des pays en développement comme le Negara Strana. Dans ces pays, le théoricien préconise avant tout l'acquisition d'une indépendance nationale sur la production des biens et de développer de façon équilibrée le secteur agricole et de l'industrie pour que le pays puisse "marcher sur ses deux jambes". Etant fragile, les pays en développement ne peuvent se permettre de se "relever trop brusquement".


Prospérité de l'homme et de ses thèses

Les quatres pilliers du taihoranisme ont pu être repris par Purwadi Pradipta, alors Secrétaire Générale du Parti Socialiste de Libération du Peuple et Président de la République Socialiste du Negara Strana. Néanmoins, celui-ci les repris à sa manière ce qui lui valu des accusations légitimes de révisionnisme. Alors qu'il reprend la Théorie des Trois Mondes, le socialiste a pu se servir de la nécessité du Negara Strana de diriger le Troisième Monde pour justifier son impérialisme, de la même manière que Kawaya Haryanto installant des bases militaires au Mokhaï. De nos jours, les thèses taihoranistes sont pleinement représentés par le Parti qui veille à conserver ses précieux enseignements. En outre, comme évoqué lors de mon introduction, le taihoranisme est aussi adopté par de nombreux peuples nazumis frères du Mokhaï à Villas, en passant par le Zijian, jusqu'à former un groupe au sein du Conseil Suprême de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme. Si la doctrine de Harto Taihoran s'avèrent si populaire encore aujourd'hui, elle le doit à sa modernité et son intemporalité qui la rende toujours pertinente. Ainsi, je terminerai ce paragraphe par l'une de ses phrases les plus célèbres: "A l'aube de la Révolution, le Soleil se lève seulement camarades. Bientôt, le Communisme rayonnera sur les terres de tous les peuples."



Ecrit par Maimunah Susanti, Secrétaire Générale du Parti Communiste Stranéen
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Faction socialiste de la Résistance.

Социализм, Родина, Месть!
Socialisme, Patrie, Vengeance !

Hymne de la Résistance Loyale de Sa Majesté - Faction socialiste :

Pour le peuple et la Patrie,
Dans les villes et dans les champs
À l’appel du grand Dimitri
Se levaient les partisans !(bis)


Pour reprendre le rivage,
Le dernier rempart des bruns
Par les monts et par les plaines
S’avançaient les partisans ! (bis)


Notre paix, c’est leur conquête
Car en mil neuf cent quatre vingt-sept
Sous les neiges et les tempêtes
Ils sauvèrent les Soviets ! (bis)


Écrasant les armées brunes
Et chassant les porcs-puants (fascistes)
Ils finirent leur campagne
Sur les bords de l’Océan ! (bis)

...

Histoire :

Samara, autrefois dirigée par un Tsar absolu, est tombée sous la main des fascistes. Un véritable désastre pour le monde socialiste et communiste. Nous avons été témoins de la mise en place d'un des gouvernements les plus horribles sur Terre, et l'oppression n'a jamais atteint un tel niveau dans notre Patrie. Après la destitution de Dimitri IV, il s'exila en Eurysie de l'Ouest, à Sent-Julian. Il appela toutes les forces qui s'opposèrent au régime afin de constituer un axe de résistance. Il réussit à réunir sous sa bannière les démocrates capitalistes, les monarchistes féodaux réactionnaires et, nous. Nous considérons qu'il s'agit de la seule manière de vaincre la menace fasciste, et nous ne pouvons faire front seuls. Même si nous essayons de paraître unis, notre union est fragile, et le régime fasciste l'a très bien compris. Aujourd'hui, la plupart de nos actions se résument en des sabotages et des attentats au Samara, parfois nous tentons de rallier la population afin de lancer une insurrection populaire. Mais la police secrète et l'armée, sans compter les RB sont surpuissants et parviennent à détruire tout nos réseaux. Nous avons rejoins l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme afin de trouver des alliés dans cette lutte pour renverser le régime fasciste au Samara.

Programme :

Notre faction reste divisée sur des questions de l'avenir de Samara. Le principal étant la monarchie. Doit-on l'abolir ? La majorité serait favorable à la conserver et de bâtir un état socialiste démocratique avec un Tsar comme figure d'unité nationale. D'autres rejettent l'autorité du Tsar et souhaitent y mettre un terme en proclamant la République Sociale, comme nos camarades au Prodnov.

Si nous gouvernons au Samara, nous mettrons fin au régime dictatorial, nous détruirons les corporations en nationalisant toutes les entreprises, nous collectiviserons l'économie et nous organiserons des élections libres et démocratiques.

L'utopie socialiste sera achevée au Samara et nous constituerons l'avant-garde d'un monde meilleur et nouveau !

Conclusion :

Nous appelons à l'aide au monde socialiste et communiste, notre lutte est VOTRE lutte ! Le jour où nous vaincrons marquera la victoire du socialisme contre le fascisme et nous démontrerons l'incapacité des capitalistes et des aristocrates à défendre nos terres de la menace brune.

Camarades, vous êtes notre seul espoir.
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PEV, Concepts IV : Les courants


Il n’est pas aisé d’évoquer le concept de courants et de tendances au sein d’un parti politique qui dans ses statuts, n’en reconnait pas l’existence et les interdit formellement. Toutefois, il est également incorrect d’affirmer que le PEV est une formation totalement monolithique. Le statut évoque la question ainsi : « Nous faisons le choix de faire du pluralisme de droit un principe de notre mode de fonctionnement. Pour autant, les communistes ne veulent pas que cela se traduise par un fonctionnement en tendances ».

Cet article des statuts du parti résume bien ce qu’est le centralisme démocratique selon le PEV : diversité d’opinions, unité d’action. Derrière cette apparente unité qui provient de la discipline que s’imposent les militants dans le cadre de la prise de décision, se cache en réalité un véritable mille feuilles de courants non officiels. En effet, l’interdiction officielle des tendances en théorie, ne peut empêcher dans les faits des militants de se regrouper en affinités militantes et programmatiques. Ces courants ne sont guère structurés et il est impossible de tenir un compte officiel de leur importance en termes de militants. Toutefois, il est possible d’avoir une idée de leur influence à l’occasion du congrès triennal du Parti lors duquel la direction propose au Comité central un nouveau texte d’orientation. Les courants en profitent alors pour faire le dépôt de textes alternatifs, et le nombre de votants à les valider constitue donc un bon indicateur. Au dernier congrès du parti, en 2011, nous avons ainsi pu dégager plusieurs de ces tendances officieuses :

- Les loduaristes orthodoxes : il s’agit de la ligne majoritaire du parti, représentée par la figure de proue de Georgi Marcos, et qui contrôle les leviers de pouvoir du parti depuis le début des années 2000. Elle se caractérise par un strict respect des principes du loduarisme : centralisme démocratique, démocratie communiste par tirage au sort, loduarisme dans un seul pays, économie planifiée. C’est cette tendance qui a façonné l’image du PEV tel que nous le connaissons.
- Les sectionnalistes : En termes d’influence, il s’agit du deuxième plus grand courant implanté au sein du parti. En théorie, il y a peu de choses qui distinguent les sectionnalistes des loduaristes sur le plan économique : comme la grande majorité du PEV, la gestion planifiée de l’économie est la règle, de même qu’en matière de politique internationale et l’alignement du parti sur la Loduarie. Cependant, ces derniers se distinguent par leur volonté d’assouplir quelque peu les principes du centralisme démocratique en accordant davantage d’autonomie d’actions aux sections, qui sont les composantes de base du parti. Historiquement, à sa fondation dans les années 1980, le PEV était aux commandes des sectionnalistes, qui n’avaient pas encore la Loduarie comme boussole idéologique. Lors de son accession au secrétariat, Georgi Marcos a aussitôt poussé ce courant à la marge.
- Les souverains : Groupe relativement minoritaire, les souverains peuvent être considérés comme le courant le plus droitier du PEV. Des débats existent pour savoir si l’on peut les qualifier de courant à part entière. En effet, bien souvent, les souverains ne présentent pas à l’occasion des congrès leurs propres textes d’orientation, et ses membres se répartissent souvent au sein des autres groupes. Les souverains, plutôt qu’exercer une influence propre, intègrent donc les autres groupes, ce qui permet d’y faire passer certaines de leurs idées. Sous leur influence, le PEV a greffé à la ligne loduariste de Marcos une tendance souverainiste. Pour se garantir leur soutien Georgi Marcos a capitalisé sur le discours anti-zélandien afin de rallier des soutiens hors de l’électorat de base du PEV. Pour le moment, cette manœuvre politique a connu un certain succès: les adhésions au PEV ont explosé, mais Marcos veille bien à ce que ce courant reste à la marge de l'appareil du parti.

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Qu'est-ce que sont les classes sociales ?

Pour beaucoup, en parlant de classe social, ont établi des catégories d'individus en fonction des richesses que ces derniers possèdent. En réalité, cette vision, bien que largement répandue, est vraiment erronée, puisque cette classification ne serait pas sociale mais financière, or le statut de capitaliste d'un individu ne saurait trouver d'origine que dans sa place sociale au sein d'un système. De plus, il semble important d'ajouter que les classes sociales telles que décrites ci-après aborderont un fonctionnement sociétal capitaliste et général. La théorie des classes, bien qu'ayant fait ses preuves dans de nombreux cas concrêts, ne reste qu'une démonstration explicative d'un certain nombre de phénomènes qu'il ne faudrait en aucun cas dissocier d'autres facteurs. Enfin, cette vision très schématique de la société n'est pas à transposer pour tout modèle, car elle ne régit des particularités que peu présente en intégralité. Il convient donc, en somme, de ne pas tirer argument de cette théorie mais bien d'en user pour comprendre le monde et avoir une approche la plus fidèle possible, tout en gardant à l'esprit les limites d'une telle démonstration.

Avant d'aborder des points de vue plus complexes, il est important de comprendre le pincipe de plus-value - et de comprendre pourquoi tous les patrons sont des voleurs. La plus value constitue la richesse produite par un individu mais dont il ne bénéficie pas directement. La plus-value sert notamment à payer la bourgeoisie et à investir. Par exemple, Monsieur A produit pour 100 € de richesses, sont patron en récupérera 25 € et 25 € seront investis dans l'entreprise. Dans les richesses produites par Monsieur A, 50 % - soit 50 € dans l'exemple présent - ne lui reviendront pas, sauf indirectement si les investissements lui sont bénéfiques. Il est à noter que le système d'impôts et de taxes sont négligés afin de simplifier la compréhension du présent modèle.

On retient donc :

Poduction : création de bien, transformation de bien, dispensation de service et qui engeandrent une création de richesse
Richesse : valeur résultant d'une production.
Plus-value : richesse non-perçue par un individu parmis la richesse qu'il a créée.

Les classes sociales telles qu'elles ont été abordées par les plus grands sociologues s'intéressant aux fonctionnements des sociétés, résident sur une autre théorie : celle de la répartition de la richesse. Égale ou inégale, équitable ou inéquitable, dans toute société des individus créent - ou transforment - des richesses et des individus en bénéficient. Il parait alors évident que deux classes peuvent se dégager de ce schéma : les bourgeois - ou les "capitalistes" - et les prolétaires. Il apparait donc distinctement qu'ici ne seront pas abordés les termes "riches" et "pauvres", adjectifs qualifiants les conséquences de ces statuts sociaux. Bien évidemment, entre les prolétaires et les bourgois, une certaine nuance est à apportée, notamment par deux nouveaux termes, qui entreront dans ce que l'on appelle les classes intermédiaires - à ne pas confondre avec classe moyenne, et qui doit être emmployé au pluriel. En effet, lorsqu'une personne exerce une profession libérale, celle-ci tirera bénéfice de la plus-value que sa production de richesse engeandre - en vérité il n'y en a donc plus à ce niveau là, ou tirera bénéfice des investissements de la plus-value qu'elle a généré. Les personnes ne gagnant pas la plus-value d'autrui mais bénéficiant de la leur sont appelés petits bourgeois. De plus, les cadres d'entreprises ou certains fonctionnaires s'inscrivent dans une autre classe intermédiaire nommée aristocratie prolétaire, en référence à leurs privilèges. Par exemple, leurs richesses disposeront d'un taux de plus-value moins important que pour les autres, ou bien les individus concernés tireront bénéfice des investissements. Dans le cas des fonctionnaire, beaucoup ne produisent en vérité pas directement de richesse, et sont donc dans cette classe par principe car il ne peut y avoir de plus-value qui leur est retirée s'ils ne créent pas de richesses. Enfin, nous pouvons noter une dernière classe, le lumpenprolétariat - ou "sous-prolétariat" - dans lequel sont classés toutes les personnes mendiant, volant ou arnaquant autrui.

Il est à noter que la richesse dont bénéficie chaque individu est indépendante de sa classe sociale, bien que certains soient sur représentés parmis les plus riches et inversement.

Bien évidemment, le modèle évoqué ci-dessus n'est pas exhaustif mais suffit pour comprendre le fonctionnement général de la société moderne.

Pour résumer :

Bourgeoisie : classe bénéficiant de la plus-value d'autrui.
Petite bourgeoisie : classe intermédiaire bénéficiant de sa propre plus-value sans bénéficier de celle d'autrui.
Artistocratie prolétaire : classe intermédiaire bénéficiant d'avantages quant à la perception de sa plus-value.
Prolétariat : classe dont la plus-value bénéficie à autrui.
Lumpenprolétariat : classe ne bénéficiant d'aucune création richesse ou plus-value.

Extrait tiré de Poète : prophète des peuples
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La Tzuistie, foyer de l'Arcadianisme

Drapeau de la Tzuistie
Drapeau de la République Populaire de Tzuistie, un des nombreux états de la Tcharnovie


La Tzuistie est pour beaucoup dans le monde une utopie. Il s'agit là, dans le complexe géopolitique, ethnique, géographique et religieux de l'Union Confédérale des Peuples de Tcharnovie l'une de ses plus étranges créations. Alors que la grande majorité des états de l'UCPT abordent un système bien plus centré sur les modèles capitalistes/démocratiques très présent en Eurysie, la Tzuistie semble marcher sur un tout autre chemin.

Dans ce chemin différent, tourné de manière drastique vers le monde socialiste/Communiste, il existe une idéologie à la fois extrêmement controversée en Tcharnovie mais qui a, de manière ironique, une place encrée dans le monde des Belkariem ( autre nom de l'Eurysie Centrale ), il s'agit de l'Arcadianisme.

On représente celui-ci comme une bête idéologie socialiste parmi tant d'autres, qui souhaite uniquement, comme symbole de changement envers les autres branches rouges, la liberté de toutes les ethnies du monde. Mais cela serait omettre nombres de détails, notamment sur son histoire. Ainsi, afin de mieux comprendre et pouvoir appréhender l'importance populaire de cette idéologie, je vais vous conter son histoire...



I - Aux origines de l'Arcadianisme...

Avant de commencer cette histoire, il faut tout d'abord poser le contexte de la situation Tcharnove, intiment liée à la création de l'Idéologie Arcadianiste. Depuis les années 1400 environ, la Tcharnovie a été conquise par l'Empire Kaulthe, dans un moment de faiblesse, puis la renomma en "Province de Tchérie", en l'honneur de l'ethnie Tchére qui s'était vaillamment battue contre les envahisseurs. La société était alors hiérarchisée avec en haut les aristocrates ( ou nobles ), très souvent tchéres, et le peuple, composé des paysans et pauvres marchants n'ayant pas le titre de "nobles". Les gouverneurs de la province, nommés par l'Empereur Kaulthe, n'exerçaient qu'un faible pouvoir, ainsi les seigneurs locaux faisaient ce qu'ils souhaitaient de leurs populations et de leurs terres.
Cette période est très souvent appelée le "Moyen-âge Kaulthe".

Cependant, cette période sombre de l'histoire Tcharnove changea brutalement avec le début de l'industrialisation. Durant les années 1700-1750, une vague d'avancées technologiques finirent par transformer la province en un véritable foyer de production important de l'Empire.
Cependant, ces avancées permirent l'implantation d'un modèle pro-capitaliste sur le territoire, qui développa le triste modèle du patronat et la naissance d'une bourgeoisie avide de richesse et refusant de prêter attention aux pauvres et honnêtes travailleurs.

Tout s'accéléra avec la découverte du charbon. Cette ressource, pouvant permettre l'alimentation de nombreuses machines d'époque, devint une denrée recherchée dans tout l'Empire Kaulthe. Cela tomba par ailleurs à point nommé car la Tcharnovie dispose d'un sol extrêmement riche en cette matière. Cependant, la tragédie derrière cette découverte fut la création de très nombreuses usines, principalement dans le nord, qui amena premièrement la destruction de très nombreux écosystèmes et provoqua alors le départ de très nombreuses familles du sud vers le nord pour trouver du travail facile. Cependant, pour ces dernières, la promesse d'un travail juste et bien payé n'était qu'illusion.
Premièrement, les conditions de vies étaient catastrophiques. Les hommes, forcés de travailler dans le noir, dans des petits tunnels de fortunes sans protections, a inspirer des airs parfois toxiques, provoquait une espérance de vie dépassant rarement les 40 ans. L'argent tiré de l'extraction de charbon suffisait à peine à nourrir une famille des mines. Cependant, ce cauchemar ne s'arrêtait pas là. Chaque Homme devait avoir une femme qui habitait dans un minuscule appartement de deux pièces maximum, et devait s'occuper des enfants, qui étaient, pour ces derniers, souvent plus de 6 au départ, mais finissaient toujours par moins de 3 lorsqu'ils arrivaient à 16 ans. Pourquoi ? Tout simplement car dès leurs 10 ans, les enfants devaient aller travailler dans les mines, ou alors transporter du charbon d'un point A à un point B des mines. Ainsi, les jeunes âmes à n'avoir pas une bonne constitution mourraient rapidement, ne laissant que les plus robustes qui n'atteindront pas les 50 ans.

Pendant presque 50 ans, ces conditions furent soutenues par la nouvelle classe des ouvriers, surexploitées par une nouvelle caste : les Patrons. Cependant, en voyant la situation de ces pauvres gens, des rares lettrés commencèrent à émerger afin de critiquer le modèle capitaliste et oppressif sur les ouvriers. Ce sont les "premiers Socialistes". On estime historiquement la naissance des premiers penseurs Tcharnoves Socialistes vers 1760 environ, bien que la date reste incertaine. Ces petits mouvements ne prirent point d'importance dans la suite des évènements, jusqu'à un cataclysme politique qui allait drastiquement changer les forces dans les Belkariem : la Chute de l'Empire Kaulthe.

Alors que la Province de Tchérie se développait, l'Empire dans son intégrité s'effritait à cause des crises dynastiques, des révoltes et des mouvements nationalistes présents dans les états sous occupation Kaulthe. Ainsi, la Tcharnovie dans son intégrité se réunit à Bennesbourg, capitale Provinciale, avec les plus grands aristocrates du pays afin de déclarer l'indépendance de la Tchérie de l'Empire. La Kaulthie, trop occupée avec ses propres territoires, n'intervint jamais dans le nouveau pays. Cependant, une question restait en suspend : Quel régime allait avoir la Tchérie ?

Finalement, le pays prit le nom de Konfraternité Tchére. Mais qu'est ce que la Konfraternité ? Il s'agit d'un modèle politique divisant le pays en différents états fédérés en fonction des ethnies, mais étant unis par une autorité centrale forte. Pour résumer, les états ont droit aux pouvoirs judiciaires, tandis que le Konrex dispose des pouvoirs législatifs et Exécutifs. Cependant, le Konrex était élu par le peuple au suffrage Universel, ce qui permit durant un temps de penser qu'un futur meilleur était possible pour les travailleurs. Malheureusement, la réalité revint vite détruire les espoirs des peuples car les Tchéres s'établirent alors comme seuls détenteurs du pouvoir. Cette inégalité entre les ethnies, à la limite d'une forme de hiérarchie des ethnies, allait lentement provoquer la réflexion d'hommes et de femmes sur la logique de cette forme gouvernementale. Et l'un d'entres eux allait alors s'incruster comme une figure incontournable de cette époque : Zperio Arcadian.

II - Le récit d'un Homme, Zperio Arcadian

Zperio Arcadian était issu d'une famille de propriétaires terriens de mines dans la Tzuistie depuis la fin du XVIIIe siècle. Il serait né vers l'an 1842, et à durant toute son enfance été pris en charge par un précepteur, ses parents n'étant jamais présent pour lui. Bien que nous n'en savons très peu sur la jeunesse de Zperio, il semble qu'un point fondamental ait changé sa vie : son amitié avec un jeune homme dans une des infrastructures charbonnières, un certain Slaven. Son mémoire présente son ami comme un homme musclé, mais étonnamment assez maigre. Il vivait tout le temps le torse nu, par manque d'argent pour changer de vêtement, et son père ainsi que sa mère étaient décédés suite à un accident dans l'usine. Durant près de 10 ans, les deux jeunes hommes passaient leurs rares temps libres à se retrouver et parler de tout et de rien. Malheureusement, un beau jour, une explosion dans la mine provoqua la mort de Slaven. Zperio, alors âgé de 25 ans, découvrit la triste réalité des conditions des ouvriers et travailleurs.

Zperio Arcadian faisant un discours
Zperio Arcadian réalisant un discours lors d'un rassemblement du parti Socialiste des Travailleurs

Ne voulant plus jamais que d'autres meurent ainsi pour une futile ressource, il s'inscrivit dans le Parti Socialiste des Travailleurs ( P.S.T., l'ancêtre du parti communaliste puis du parti Front socialiste ). Dans les années qui suivirent, il finit par monter de grades en grades jusqu'à devenir chef du parti. A l'époque un groupe politique minoritaire de l'assemblée, Zperio Arcadian a cependant permis, grâce à son talent oratoire et son leadership naturel, à réussir à réellement devenir une force imposante à l'assemblée. Pendant qu'il enchainait meetings sur meetings afin de rassembler les foules, il remarqua cependant une triste réalité : l'ethnie Tchére dominait la grande majorité du pouvoir central sans partage tout en discriminant les autres ethnies ( c'est par ailleurs, selon les historiens, l'une des premières sociétés racistes du monde, de part la hiérarchie de race définit par les ethnies du pays ). Et, observant l'anti-indépendantisme des tchéres pour les ethnies, créa une branche du socialisme : l'Arcadianisme.

Dans celle-ci, il voit dans les classes ouvrières un moyen pour mener à une révolution contre l'autorité Tchére. Ainsi, il entame un plan, qui échouera à l'avenir, mais qui est devenu durant les siècles une particularité de cette branche : l'éducation des classes ouvrières. Ainsi, selon lui, après que les ouvriers deviennent instruits, ils pourront mener la révolution prolétarienne qui amènera à la destruction des idoles Tchéres, de la destruction de l'histoire des peuples sous "l'occupation", et encore du massacre de l'ancienne élite Tchére au profil d'une nouvelle composée des grands penseurs, qu'ils soient de n'importes quelles ethnies, ou encore de n'importe quelle classe. Pour Zperio, la société doit, après cette révolution prolétarienne, se diviser ainsi : la classe paysanne, tout en bas, doit pouvoir nourrir toutes les classes, ainsi, elle doit être soutenue en développant de nouveaux moyens de productions, en développant de meilleures conditions de vies, etc... Ensuite vient les ouvriers. Ceux-ci doivent voir leurs conditions de vies drastiquement augmenter, et doivent pouvoir créer des syndicats pouvant contester les décisions du gouvernement sur les entreprises ( il faut également nationaliser les moyens de productions ). Enfin vient la classe dite "de la pensée prolétaire", où les dirigeants du mouvement et les grands penseurs de la gauche se réunissent pour permettre aux deux premières classes de pouvoir survivre. celle-ci doit exclure totalement les tchéres du gouvernement et les enfermer au rôle de paysans ou ouvriers. Lorsque la révolution prolétarienne prendra fin, ainsi, le gouvernement sera composé par un secrétaire général, élut pour 10 ans, qui dirige le pouvoir exécutif, secondé par le triumvirat composé des trois plus grands chefs de partis de l'assemblée. Ceux-ci doivent compromettre avec le Parlement Populaire, élut par le peuple pour 5 ans et qui décide des décisions législatives. Enfin, des bureaux de la justice populaire devraient être ouvert dans toutes les communes pour gérer le pouvoir judiciaire. Pour ce qui concerne la politique interne, le pays serait divisé d'une manière proche de la confédération : les états, construis en fonction des ethnies locales, auraient leurs propres gouvernements, avec un dirigeant élut par le peuple et qui représenterait son ethnie à l'Assemblée Populaire des Ethnies ( A.P.E. ) et qui déciderait des affaires en liens avec les états ( constructions de chemins de fer, diplomatie extérieure, etc... ).

Cette vision, plutôt différente des idéologies socialistes de l'époque, fut empilée dans le premier livre de Zperio Arcadian, "Le Socialisme des ethnies", en 1877. Son livre fut un succès dans certaines régions et grâce à celui-ci, en 1870, lors des élections du Konrex, il fut élu dirigeant de la Konfraternité. Tentant d'améliorer la conditions des ouvriers, il décida de diminuer les heures de travails de ceux-ci et d'augmenter leurs salaires. Malheureusement pour lui, à peine deux ans plus tard, en Avril 1872, il fut assassiné par un tchére voulant éviter que les idées de Zperio Arcadian ne se réalise totalement en Tcharnovie ( à l'époque Tchérie ), sans avoir pu réaliser une décision pouvant amener à l'avènement de l'Arcadianisme. Cependant, sa mémoire, ainsi que son livre, continueront de faire vivre son idéologie à travers les siècles.

III - L'Arcadianisme et le Monde d'Aujourd'hui

Suite à la mort de leader de l'Arcadianisme, au fur et à mesure des années, le courant, se revendiquant toujours comme une branche du socialisme, devint par ailleurs une fierté nationale Tzuist. Malheureusement, en 1898, lors du IVe congrès du Mouvement, l'idéologie se scinda en 3 : Les fidèles des pensées de Zperio Arcadian, majoritaire dans le parti, les dit Arcadianistes oligarches, qui veulent une modification du triumvirat pour une assemblée des chefs des partis, et enfin les Arcadianistes paysaniens, qui revendique la révolution par l'éducation de la classe paysanne, et non ouvrière. Cette division était en partie dû à une mauvaise compréhension de la vision de Zperio, et par des différents afin de négocier des places à l'assemblée. Les trois branches, ainsi, finirent par évoluer chacun de leurs côtés.

Les premiers, les originels, devinrent la branche majoritaire, étant présent dans de nombreux pays dans le monde, et n'interférant rarement dans des conflits importants tel que celui du Bas-Littanor pour prendre un exemple récent.
Les seconds, les oligarchiques, rentrèrent dans une jeune organisation terroriste dont ils ont permis la création : la Rache. Ainsi, ils sont plutôt minoritaires et détestés.
Enfin, les Troisièmes, les paysaniens, sont assez présent dans la politique tcharnove et représente un quart voir un tiers du parti arcadian.

Cependant, résumer près de 200 ans d'histoire par ces lignes est quelque peu réducteur, ainsi, je vous présente sous forme de date avec des explications les évènements importants du socialisme Arcadian à travers son épopée :

1898 : IVe Congrès de l'Arcadianisme, division interne en trois branches

1899 : Les Arcadianistes Oligarques rejoignent et fondent la Rache

1902 : Le parti Arcadian devient le second parti de l'assemblée de la Konfraternité

1905 : Election du Konrex, défaite du candidat Arcadian Kovorshki Kaslamanov

1908 : Ve Congrès de l'Arcadianisme, les Oligarques sont exclus définitives du mouvement, mais continue à prendre le nom d'arcadianisme oligarchique.

1909-1910 : Episode des "Grandes Manifestations", les Arcadianistes participent activement à faire passer aux Tchéres le message de leur haine envers le mandat du Konrex Théodore Klaus, suite à l'exclusion du gouvernement des autres membres des ethnies du pays. Amenant finalement à la démission de celui-ci.

1913 : Des Attentats de la Rache ( précisément de la branche des oligarques ) ont été perpétré contre le dirigeant du mouvement, Kovorshki Kaslamanov. On en décompte 12 dans l'année.

1915 - 1918 : Kovorshki Kaslamanov devient Konrex, mais se fait assassiner 3 ans plus tard par un nationaliste Tchére. Il a permis aux ouvriers d'avoir 10 heures de travail au lieu de 12 heures.

1920 : VIe Congrès du mouvement, élection de Jean Palmadère, un Slomène d'origine d'Eurysie occidentale, en tant que dirigeant du parti.

1925 : Le parti devient un groupe politique plus minoritaire à l'assemblée Tchére. Ils se font éclipser par les Socialistes du P.S.T. ( voir histoire du mouvement tout en haut du topic ).

1930 : Crise économique des années 30. Des vagues de chômages et une inflation provoque le mécontentement de la population et des grèves récurrentes. Le parti participe activement à celles-ci.

1934 : Mort de Jean Palmadère, le VIIe Congrès est décidé à la va-vite et le nouveau dirigeant devient Polwosky Trakashky, un Pognolite.

1945 : Attentat de la Rache ( précisément de la branche des oligarques ) contre le Konrex Jarowslaw Wagrakimovl qui finit par la mort de ce dernier. Le gouvernement accuse le parti Arcadian de cet assassinat, le groupe politique est interdit à l'assemblée. De nombreux actes de persécutions et de traques sont présentes dans tous le pays. Une police militaire est d'ailleurs mises en place pour tous les traquer.

1952 : Affaiblissement du pouvoir central, de nombreuses révoltes nationalistes des ethnies émergent. Pour éviter des conséquences dramatiques, le Konrex Frédéric Krûslaven réautorise les partis interdit en 1945, dont les arcadianistes.

1955 : Décès du Konrex Qaroslaw Frederishermein. Election du socialiste Gadaël Périoclade comme nouveau dirigeant de la Konfraternité. Le chômage baissant un peu, les Arcadianistes soutiennent ouvertement le nouveau représentant du pays, pensant que Gadaël Périoclade pourrait enfin changer la nation socialement et politiquement parlant.

1961 : Assassinat du Konrex par un nationaliste Chérchére, probablement issu de la Rache, le régime s'effondre. De nombreux états apparaissent un peu partout dans le pays.

Mai 1962 - Juillet 1963 : Création de la Confédération Populaire de Tzuistie. Le régime, basé sur le système Arcadianistes Zperien, tient jusqu'en Mai 1963, renversé par les Chérchéres qui établissent une République Populaire.

1964 - 1970 : Divers minuscules états qui se sont formés durant la guerre ont essayé les systèmes politico-sociaux de l'Arcadianisme, malheureusement la majorité ont été englobé dans les grands états voisins.

1970 : Fin de la guerre civile Tchére. Le royaume est proclamé et une assemblée est créée. Pour les arcadianistes, le régime, bien qu'étant une monarchie, pourrait permettre une meilleure diffusion des paroles des ethnies.

1978 : Durcissement du règne de Frédéric VII, les Arcadianistes sont de nouveaux interdits à l'assemblée. Cette fois-ci, de très nombreux membres du parti se tournent vers la Rache. Le parti finit par s'éclater totalement dans divers pays du monde. C'est ce qu'on a appelé : "l'exode des Arcadians". Les minorités à rester dans le pays sont principalement des Arcadianistes Zpériens et décident de former des groupes politiques secrets.

Août 2000 : Avènement de Francis III au trône. Les décisions oppressives de Frédéric VII disparaissent au fur et à mesure, au profil des nationalistes ethniques. Les Acadianistes sont de nouveaux acceptés à l'assemblée.

2000 - Aujourd'hui : L'idéologie Arcadianiste s'est étendue dans de nombreux pays dans le globe, mais reste fidèlement attachée à la Tcharnovie de part l'origine de l'Arcadianisme. Actuellement, le parti est minoritaire à l'assemblée Tcharnove, témoignage d'un groupe politique ayant défendu une idée de justice pendant prêt de 150 ans. De nombreuses branches des Raches disposent d'effectifs Arcadianistes, témoignage des décisions oppressives sous Frédéric VII.

IV - Les différents mouvements de l'Arcadianisme

Alors que la vision de Zperio Arcadian était plutôt uniforme, l'idéologie a connue bien de changements, mais avant d'y venir, revenons déjà sur ce qu'est à l'origine cette idéologie...

  • l'Arcadianisme Zpérien ou Arcadianisme :
  • Dans celle-ci, il y a plusieurs points essentiels pour permettre la réussite d'un régime socialiste arcadianiste :

    l'Education des Ouvriers : Pour mener à bien la révolution, il faut que les têtes pensantes du socialisme éduquent les ouvriers des mines et des usines afin qu'ils soient offusqués de leurs conditions de vie et qu'ils puissent renverser les propriétaires terriens. De cette manière, les ouvriers pourront détruire les Idoles aristocratiques ( le peuple Tchére et sa religion pour le cas Tcharnove ), la réécriture de l'histoire pour la tourner vers le regard des ethnies et l'annihilation de la classe dirigeante actuelle ( Tchére pour le cas Tcharnove et de l'époque d'origine ).

    La création de la "Hiérarchie Rouge" : Afin d'éviter que les anciennes classes qui tyrannisaient les populations reviennent, Il faut créer une nouvelle hiérarchie des classes. En bas, majoritaires, se trouvent les Paysans, ceux qui nourrissent les deux autres classes et doivent être soutenues en développant de nouveaux moyens de productions, en développant de meilleures conditions de vies, etc...
    Ensuite viennent les ouvriers. Ceux-ci doivent voir leurs conditions de vies drastiquement augmenter, et doivent pouvoir créer des syndicats pouvant contester les décisions du gouvernement sur les entreprises ( il faut également nationaliser donc les moyens de productions ).
    Enfin, la classe dirigeante est celle de "la Pensée Prolétaire". Regroupant les plus grands penseurs et philosophes socialistes, ils doivent concevoir des solutions pour aider les deux autres classes à se développer et à survivre ( de manière indirecte en excluant les Tchéres du pouvoir pour le cas Tcharnove )

    Une nouvelle structuration étatique : Afin de permettre aux peuples d'être libres, il faut organiser de cette manière le pays : Les régions deviennent des états pouvant être représentés à l'Assemblée Populaire des Ethnies pour gérer les affaires internes. Un Parlement Populaire doit être mis en place, élu par le peuple tout les 5 ans, et dirige le pouvoir Législatif. Des bureaux de justice populaire doivent être ouvert et gèrent de manière communale le pouvoir Judiciaire. Enfin, le pouvoir exécutif est dirigé par le secrétaire général, nommé par le triumvirat pour 10 ans. Ces derniers sont élus en fonction des chefs des trois plus grands partis de l'assemblée.


  • l'Arcadianisme Oligarchique :
  • Dans celle-ci, la totalité des points de l'Arcadianisme Zpérien sont retenus, hormis un :

    Un conseil de tous les partis : Dans le système classique Arcadianiste, le triumvirat partage le pouvoir exécutif avec le secrétaire général. Ils appartiennent aux trois plus grands partis de l'assemblée. Cependant, dans l'Arcadianisme Oligarchique, il faut créer une assemblée de tous les chefs des partis politiques de l'assemblée, qu'ils soient faibles en nombre de sièges, afin de diriger l'exécutif.
    Ainsi, celui-ci repose plus sur une autre vision politique de l'idéologie.


  • l'Arcadianisme Paysanien :
  • Dans celle-ci, la majorité des points de l'Arcadianisme Zpérien sont retenus, hormis un :

    L'éducation de la classe paysanne : Selon les Arcadianiste Paysannien, il faut reposer la possibilité de la révolution sur l'éducation non pas des ouvriers mais des paysans, qui sont bien plus nombreux. Pour eux, si la paysannerie se révolte, alors le gouvernement, n'ayant plus de contrôle sur le monde agraire, sera bien forcément obligé de se soumettre aux décisions populaires s'ils ne veulent pas mourir de faim.
    Ainsi, ce mouvement de l'Arcadianisme repose sur une autre vision sociétale de mener la révolution.


    Reposant sur un modèle intimement liée entre le monde social et le monde politique, l'Arcadianisme, si un jour sa réthorique en venait à être appliquée, pourrait devenir un élément important du monde socialiste...

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