Création de pays : Carathe
Généralités :
Nom officiel : République du Carathe
Nom courant : Carathe
Gentilé : Carathe/Carathanne
Inspirations culturelles : Germanique, Suisse, République romaine, Autriche
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Carathien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Allemande, Romanche, Latin
Drapeau :
Devise officielle : Gemeinsam überwinden! (Surmonter ensemble !)
Hymne officiel :
Capitale : Phäles
Population : 31 798 693 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Depuis les fondements antiques
Les études des strates géologiques démontrent l’installation et la pérennisation de peuples par le biais d’activités minières et cela même dans les plaines fertiles du Carathe. Cela correspond à une datation approximative que les chercheurs estiment aux alentours de l’an 700 av. n.è. A partir de cette date-ci, les premières preuves archéologiques font leur apparition et croissent de manière quasi perpétuelle au fil des siècles à venir. Ainsi, les premières civilisations se développent à partir de cette période et la première entité politique connue des historiens est évoquée grâce à la tablette de chêne miraculée de Phäles, datation entre 230 et 200, qui mentionne les dires suivants :
Meik, [dirigeant] de la tribu des Meikïr, octroie le droit de po[rter] les armes au nom du chef lors des conflits à venir. En vertu de [---]
[---] : Impossible à restituer
[texte] : Restitution possible
Il est par conséquent mention d’une “tribu des Meikïr” située au centre du pays actuel, sur les lieux de la capitale, Phäles. Les traces archéologiques font état de plusieurs regroupements dans le pays, tous étant dissociés, et cela, bien qu’ils datent de la même époque. Cela prouve une chose : il existait des oppositions, somme toute entre différentes tribus s’étant installées dans les environs. Mais bien évidemment, il y avait également la présence de commerce et cela aussi bien entre ces dernières qu’avec d’autres marchands venus de loin.
Au début de l’ère médiévale il existe pour sûr un royaume, le royaume de Phäles, concentré autour de la cité du même nom. Davantage peuplé, bénéficiant de minerais favorables, de terres agricoles avec des rendements accrus, celui-ci jouissait surtout, en comparaison avec les populations voisines, d’une position stratégique sur le fleuve. Phäles contrôle un étau situé quelques kilomètres seulement après l’un des courants les plus violents du cours d’eau. Cela procurait alors et protection et facilités pour le commerce, car bien que le territoire soit essentiellement composé de plaines, nul moyen de transport n’était plus efficace et rapide que celui réalisé en bateau.
Par la suite naquirent en Carathe des cités de part et d’autres, tantôt sous le joug du royaume, tantôt indépendantes, parfois même liguées, et dont une prédominance politique ressortait : la république. Toujours est-il que, en dépit des similarités culturelles et linguistiques présentes en ce territoire, une union ne se fit pas au fil des années. Certaines formes de coopération privilégiées eurent lieux, aussi bien dans l’importation et l’exportation de commerce, certains états des plaines de Carathe devinrent interdépendants, et puis, le cas unique de l’envoie d’hommes et de mercenaires par les cités-états au roi de Phäles lors de l’invasion des nomades d’origine turcique ayant franchit les cols de la cuvette aux alentours du XIe siècle. Une victoire militaire fut jugée trop coûteuse et trop risquée, ainsi s’en suivirent des négociations et un traité stipulant l’installation et la pérennisation du peuple Surame, issu d’une migration.
Relativement stabilisée depuis, une conquête eut lieu dans le courant du XIVe siècle. Le pouvoir voisin kaulthique entreprit une expansion militaire et en vint à triompher de chacune des entités politiques, dont le royaume de Phäles, alors le plus puissant des environs.
Ainsi, s’en suivirent près de quatre siècles de domination toutefois marquée par des différences culturelles, malgré certaines similarités. Le royaume est démantelé, les cités stagnent, voire régressent, des famines apparaissent et des épidémies viennent achever le tout. Si, en conséquence de ses terres fertiles, les peuples situés dans le Carathe pouvaient se vanter de leur démographie à la fin de l’ère médiévale, cela ne fut que leur dernière occasion. Au tout du début du XVIIIe siècle, profitant de l’affaissement du pouvoir impérial et en parallèle d’un profond sentiment d’union naissant depuis quelques décennies déjà, par la voie des armes, le peuple carathe obtint son indépendance. C’est à ce moment même que les peuples de ce territoire décidèrent de se regrouper sous une seule et même entité politique, et d’y demeurer.
Une république destinée à gouverner le peuple et à résister face aux oppresseurs. “Gemeinsam überwinden!” prononça Ludwik Verstaffen, premier consul de l’histoire du Carathe, lorsque même les populations surames, alors d’une culture différente, furent intégrés à l’État naissant de leur plein gré et cela afin de préserver une indépendance. Alors, courant XVIIIe siècle, cet état en pleine émergence se cherche. A travers plusieurs essais de quelconque nature, il rencontre des réussites, mais aussi des échecs, et c’est particulièrement à travers ces derniers qu’il se renforce, apprenant de ses erreurs. De la sorte, la République du Carathe accède à une forme de stabilité, basant une économie sur le commerce, avec une exportation particulière des rendements agraires liés à leur terre fertile, mais également aux extractions minières des chaînes de montagnes entourant l'État.
Cela se perpétue, un fort sentiment national se tisse et se développe. Quelque soit ta cité ou ton peuple d’origine, désormais, te voilà Carathe. Unis dans la peur d’une nouvelle domination, la transition vers le XIXe siècle s’établit sous une prospérité relative, le pays est mené successivement par des hommes de leur temps, efficaces. Mais, en corrélation avec la naissance progressive des idéologies dans le monde et l’affaissement du peuple carathe face à cet ère agréable, un simple abaissement de la garde d’une durée de quelques décennies vit des extrêmes se former et mener irrémédiablement à des débats virulents au sein de la république. Les années 1897-1901 sont ainsi marquées par la Guerre Civile carathe.
Originellement constitué de deux oppositions, une à tendance socialiste, l’autre conservatrice, ce fut finalement l’entrée en jeu de l’armée professionnelle au cours de l’année 1900 qui mit un terme au conflit sanglant au cours duquel périrent 800 000 carathes. Le général des armées Gervid Arnhower abolit alors la République et, en accord avec un Conseil d’État levé suite à la fin du conflit, établit le Royaume du Carathe avec pour roi un supposé descendant des Meikïr : Cynesige Ier. Jeune officier de cavalerie alors âgé de 27 ans, vétéran de la guerre civile, Cynesige promit un royaume pour le peuple, égalitaire en tout point, prometteur en soit. Ce fut en somme, une monarchie constitutionnelle avec un plein pouvoir exécutif dédié au roi. Il avait en réalité une idée précise, celle de militariser le peuple et de l’armer, d’autant plus après cette période de trouble. Nul ne sait réellement pour quelle raison principale, une volonté expansionniste, un arrière-goût de vengeance, toujours est-il que le pays se trouva être plus isolé que jamais, avec une économie protectionniste et une hausse du contrôle.
Quarante ans. En 1941, âgé de 67 ans, la vieillesse l’emporta, et sa fille, jeune, Cyneswiþ Ière, prit la relève. Fille unique, il avait consolidé son arrivée au pouvoir, sentant sa santé se dégrader. Alors si des ambitions révolutionnaires ou abolitionnistes étaient en préparation dans les soubassements, tous furent pour autant choqués du tournant que le pays prit sous la baguette de la reine qui s’avéra être aux antipodes de son défunt père, et cela, elle lui avait caché de son vivant.
Réouverture au monde, amélioration de la condition sociale de différentes manières, politiques prometteuses, abaissement du contrôle de la population, renforcement du pouvoir démocratique par la création d’institutions populaires, tout était signe d’auspices. Si son père était attentiste, craintif, peut-être même paranoïaque, elle était caractérisée par un amour des peuples du Carathe. Pourtant, atteinte d’une pathologie inconnue, elle mourut en 1952, âgée de 33 ans, sans enfant. Celle-ci a instauré les bases de la République aujourd’hui en fonction, à une exception près, sous son règne, elle était prête à déclarer la Seconde République, ainsi, symboliquement, les Carathes, à sa mort, formèrent la Troisième République. Ainsi, si le pays se déclare comme étant une république, ce qui est factuellement vrai d’autant plus qu’il est démocratique et populaire, un amour pour le régime politique qu’est le césarisme prédomine, convaincus du bienfait qu’un seul dirigeant exécutif peut apporter au peuple dans la mesure où un profond amour réciproque subsiste.
Ainsi, depuis 1952, le pays connaît une prédominance socialiste. Très concentrés sur lui-même, les Carathes sont en quête de leur propre stabilité. Le sénat, avec la nomination périodique de consuls, s’est occupé de diriger le pays et cela grâce aux institutions politiques démocratiques qui ont été renforcées. S’il existe perpétuellement trois consuls, le régime politique césariste n’a vu à ce jour que quatre dirigeants émerger, qui ont eux le titre de “Grand Consul” ou officiellement “Grand Consul du peuple”.
Joanna Kiksfrist (1956 - 1972)
Dagmær Bronsfel (1989 - 1993)
Aleksandre Lumer (1999 - 2005)
Claudia Verstaffen (2011 - Aujourd’hui)
La première jusqu’à sa mort, les deux autres par destitution du peuple. L’actuelle Grande Consule Claudia Verstaffen est issue de la lignée du premier consul de l’histoire de la République, appréciée du peuple, elle est une socialiste modérée fédératrice aux ambitions commerciales.
Avant d’être une République, le Carathe est un territoire. Celui-ci englobe la totalité de l’actuel pays, bordé par des chaînes montagneuses et des cols, à l’exception de quelques vallées et de rares plaines contiguës s’étendant vers d’autres États. La capitale, Phälès, est située au centre, à l'embranchement du fleuve principal du pays. Ce même fleuve, le Lawine, fertilise l'entièreté des plaines et des vallons du territoire, ainsi, plus l'on se rapproche du centre, plus l'on constate des terres agricoles à perte de vue, avec toutefois un respect des espaces verts et une augmentation très récente liées aux politiques environnementales considérées dans le pays. Toutefois, l'industrie minière, traitements et rendements en tout genre, sont essentiellement stockées sur les pourtours du pays.
Si les bois subsistent en cohabitation avec les plaines, des forêts profondes subsistent sur le territoire.
Moyenne montagne et vallons typique du Nord du Carathe
Embouchure du Lawine au Sud du Carathe
Paysage typique des vallons et plaines arables du Carathe
Mentalité de la population :
Les Carathes sont un peuple caractérisé par l’égalité. Ils cherchent cette dernière avec une lucidité pragmatique qui n'exempte pas, à la conscience de tous, de la présence d’exceptions.
La démocratie fait partie intégrante des valeurs de l’État, le peuple doit avoir son mot à dire, il doit choisir ses ou son dirigeant. Toutefois, et comme cela est enseigné dans leur éducation, ils n’ont pas pour vocation d’exporter leurs idéaux à l’international, loin de là. Tant que les Carathes sont laissées tranquilles à ce sujet, alors, ils en feront de même. Le peuple n’a pas pour vocation de dire que leur pays, ou leur régime, s’avère être le meilleur, il l’est pour eux, assurément, pour les autres, non. Ainsi, ils ne crachent pas sur les pays gouvernés par des extrêmes ou avec lesquels ils peuvent avoir un désaccord idéologique, cela se traduit le plus souvent par une méfiance.
Toutefois, face aux conquêtes et aux dominations du passé, ils se montrent très rancuniers. Dans la société Carathe, femmes et hommes sont égaux, totalement, et cela depuis l’ère médiévale. Les populations turciques Surames ont longtemps été caractérisé par un patriarcat marqué, mais jamais les autres populations carathes ne leur ont imposé leur point de vue, ce qui a passivement mené à une restructuration de cette culture qui, à de rares exceptions, s’accorde aujourd’hui également sur ce point.
Par ailleurs, les Carathes sont un peuple guerrier, défensif, le service militaire est obligatoire depuis 1952, renforcé par un service civil optionnel. Trois semaines par an, les jeunes de 17 à 26 ans sont convoqués dans le cadre d’exercices et de formations militaires à la défense. Après quoi, ils sont libres de s’engager ou de devenir réservistes, ou même avant cela. Ces trois semaines sont rémunérées, comprises et même appréciées des employeurs nationaux car, au contraire, ne pas y assister est mal vu.
La population est fière de son histoire et de ses lacunes, souhaitant perpétuellement en faire une force et un motif d’union pour le peuple. S’ils apprécient les touristes, les migrants sont rejetés voire mal vus et cela, quand bien même ceux-ci font office d’une migration de qualification.
Place de la religion dans l'État et la société :
Tout le monde est libre de croire ce qu’il souhaite tant qu’il ne désire l’imposer à personne, que ce soit de manière implicite ou explicite. Et voici donc la raison pour laquelle le règne de Cynesige Ier a vu une Église chrétienne se fissurer, souhaitant mettre à bas l’influence d’une institution contrôlant les populations à ses dépends et qui s’est renforcée lors de la domination kaulthe du pays. Ce sera finalement la reine Cyneswiþ qui porta cette idée au pinacle. Le développement des sciences sous son règne eut des conséquences, et cela vit l’Agnosticisme se développer massivement.
Ainsi, sous condition que la règle de liberté de croyance et de non tentative d’imposition soit respectée, toute religion y est autorisée. Le cas échéant, elle se retrouve être écrasée car potentiellement néfaste.
An 2013
Politique et institutions :
Institutions politiques :
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Principaux personnages :
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Politique internationale :
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