[Terminé] Une Pax Eurysianna ? [Loduarie ; Valinor ; UEE]

Enfin.
Enfin Valinor et la Loduarie allaient signer un texte aux vertues unificatrices dans un suprème effort de paix sur le continent des guerres. Mais ce traité était avant tout le moyen d'une coopération sur l'axe Lyonnars-Tirgon. Les différences étaient grandes entre la Loduarie et Valinor, le veritable poid de la démocratie ou le va-t-en-guerrisme des différent gouvernements en exemples les plus frappants.

Malgré cela, ces nations partageaient des objectifs fondamentaux tels que le soutient indéfectible aux peuples opprimés, ou encore la volonté d'établir l'Egalité comme principe inaliénable du souverainisme. Les philosophes du XIXe ont décrit et théoriser les classes sociales et leurs combats pour l'émancipation. Démontrant également qu'a chaque soulèvement renversant la classe dominante, de nouvelle classes succèdaient. Il était grand temps d'essayer le renversement par la paix et l'harmonisation entre les peuples. L'Eurysie se figurait être "le vieux continent" ; celui donc qui a connu le plus de classes succéssives. Il allait devoir découvrir l'expérience d'une fusion de ces dernière en une seule : la Nation. Le Continent.

L'UEE est l'organisation la plus représentative d'Eurysie. Bien que cette représentation soit imparfaite.
L'Internationale est, elle, la plus représentative des mouvements en faveur de la disparition des classes.
Valinor, à la jonction de ces deux entités, ne pouvait manquer d'agir pour le bien commun. C'était ça le sujet de fond de cette rencontre. C'était ça la raison pour laquelle l'avion du Secrétaire Général du Parti Communiste de Loduarie se posait maintenant sur le tarmac de l'Aéroport Ankalimey de Tirgon.

Un groupe d'officiers du VSB accompagnés par le Responsable de la Section Loduarie du Ministère de la Diplomatie accoururent. Il n'avait pas connaissance des pensées de Lorenzo lors de sa première rencontre avec Valandil. Pourtant ces mots prémonitoires se lisaient dans l'air.

"Les choses allaient changer."

C'était plus drôle de passer à côté de Tanska avec un avion de guerre électronique flanqué de 4 chasseurs de 6ème génération. Donc oui, Lorenzo ne s'était pas contenté de prendre un modeste avion de ligne pour aller au sein de Valinor, mais bien un avion de guerre électronique. Et ce fut celui-ci qui se posa sur la terre Valinoréenne.

Lorenzo descendit de l'avion, constatant ce qu'il lui était donné d'observer. Bien. Il allait être bien accueilli.

Il fit un pas sur le sol, et attendit.

Les officiers observèrent Lorenzo de loin, il dégageait une aura de rigidité. De pouvoir. Et pourtant ils ne pouvaient dire s'il avait l'air d'un intellectuel, d'un militaire ou d'un ouvrier. En fait, il semblait être ces trois choses à la fois.

Ils s'avencèrent à sa rencontre, impassibles.

— Salutations camarade Secrétaire Général, dit un homme. Permettez-nous de vous conduire au palais impérial où Sa Majesté Valandil prépare votre arrivé. Une fois que Lorenzo exprima son assentiment il poursuivit. Je suis Konstantin Utaband, le responsable de la Section Loduarienne de notre Ministère de la Diplomatie. Ces messieurs sont eux des officiers du VSB, le Valinorem Sekuritas Basal.

Tout en parlant, Konstantin conduit Lorenzo à une série de voitures noires aux vitres teintées. Il lui en indica une et monta dedans à sa suite. En une dizaine de minutes elle les mena au cœur de Tirgon.

Soudain se profila l'imposant quartier du gouvernement. Ici, pas de building ou autres spectaculaires demonstrations du genre. Les batiments du centre-ville étaient d'aspect ancien quoi que robustes. Le palais impérial était d'un blanc rayonnant dans le soleil matinal.

Mais Lorenzo était bien plus intrigué par le nombre bas, presque dérisoire, de voiture sur les routes de la capitale. En effet, il lui semblait que la majorité de celle qu'il avait aperçu étaient du model sobre et noir du gouvernement. En revanche, il avait déjà vu une demi-douzaine de char et charette tirés par des chevaux. Valinor semblait coincé au siecle dernier sans que cela paresse un retard de développement.

La voiture s'arrèta, Lorenzo entra dans le palais.

Lorenzo s'avanca. Le trajet avait été l'occasion de réfléchir. Cela n'était pas de trop.

Il s'avanca dans le vaste palais qui s'ouvrait à lui, allant à la rencontre de son interlocuteur, et lui tendit sa main.

Salutations, camarade. Vous m'avez convié en votre pays pour discuter, alors je vous suit, et je vous écoute.

— Mes salutations, camarade Secrétaire Général. Je vous en prie, suivez-moi dans mon bureau. Nous y serons plus au calme pour discuter.

Valandil accompagna ses paroles par les actes : il conduisit donc Lorenzo au bureau où les Empereurs avaient coutume de recevoir les invités de marque. Ils marchèrent donc quelques minutes, prirent un escaliers de pierre sculptée et ouvrée avant d’arriver devant ledit lieu.

Deux soldats en uniforme en gardaient la porte : un homme et une femme. Ils étaient de la garde la plus proche du souverain. Encore plus proche aujourd’hui que le pays était vaguement menacé par un terrorisme naissant. L’Empereur, lui, ne quittait son sabre que pour dormir. Mais nul ne saurait dire si c’était par symbole ou par une plus prosaïque précaution.

Les gardes saluèrent avant d’ouvrir la porte aux deux dignitaires. Avant de la refermer derrière eux dans un claquement silencieux. Si le palais était de marbre et de granit, tout d’un blanc immaculé bardé de motif et autres emblèmes, ce bureau apparaissait comme sobrement décoré, seulement pourvu de mince lambris de bois sombres aux mur et au plafond, ainsi que d’un élégant bureau à l’aspect ancien au centre de la pièce. Les chaises semblaient êtres du même appareil.

— Asseyez-vous je vous en prie. Dit valandil en tirant l’un des fauteuils à lui. Je vous ai convié en ce lieu afin, premièrement, d’officialiser le rapprochement entre nos deux nations. Et, deuxièmement, de discuter du traité suivant établissant un accord de coopération entre nos deux Etat au premier chapitre, et un pacte de non-agression avec l’UEE au deuxième chapitre. Valandil sortit ledit texte d’un tiroir et le posa de manière à ce que Lorenzo puisse en prendre connaissance une nouvelle fois.

Traité a écrit :
Ebauche de Traité Valinor-Loduarie

Ce qui suit est une ébauche du traité que l’Etat Valinoréen projette de présenter à la Loduarie Communiste dans le cadre de leur amitié et de leur désir de coopération. Les Etats membres de l’UEE sont invités à voter à titre consultatif sur la non-subversivité du traité et sur son approbation morale par ces mêmes instances.

Une fois cela fait, l’Etat Valinoréen se réserve le droit de se maintenir dans son projet malgré une opposition morale de l’UEE.


Traité pour l’Amitié et la Coopération entre Valinor et la Loduarie

Entre :

La Loduarie Communiste, ci-après désignée par "la Loduarie" ;

La Méritocratie Impériale Constitutionnelle Elective de Valinor, ci-après désignée par "Valinor ;

et

L’Union Economique Eurysienne, ci-après désignée par "l’UEE".

A noter que l’UEE n’est retenue et engagée que par le Chapitre II, et est par conséquent écartée du terme de généralité des "Parties". Terme ne renvoyant donc qu’à Valinor et la Loduarie.

Préambule

Dans leur désir commun à atteindre la paix, la coopération et la prospérité à leur partenaire réciproque ; dans leur volonté de promouvoir une amitié et une diplomatie sincère ; et dans leur conviction dans la réciprocité de ces volontés ; les Parties ont établis les articles suivants :

Chapitre Premier- De la coopérations

Article I-
1- Cet accord entrera en vigueur dès sa signature par les représentants autorisés des deux Parties.
2- Cet accord restera en vigueur indéfiniment, sauf si l'une des Parties décide de le résilier en donnant un préavis écrit de six mois à l'autre Partie.
3- Cet accord peut être modifié ou révisé par consentement mutuel des Parties. Toute modification ou révision devra être formalisée par écrit.
4- Tout différend découlant de l'interprétation ou de l'application de cet accord sera résolu par négociation directe entre les Parties ou par d'autres moyens pacifiques choisis d'un commun accord.

Article II-
1- Les Parties s'engagent à promouvoir et à développer la coopération bilatérale dans divers domaines d'intérêt mutuel, notamment l'économie, la culture, l'éducation, la science, l'environnement, et la sécurité.
2- Des accords spécifiques dans ces domaines pourront être conclus séparément, selon les besoins et les intérêts des Parties.
3- Les Parties s'engagent a défendre par les moyens millitaire, diplomatique et économique à leur disposition, l'autre partie en cas d'agression de celle-ci par une entité autre.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Article III-
1- Les Parties s’engagent à toujours privilégier la diplomatie et le dialogue pacifique dans tout ses rapports avec la Partie réciproque.

Chapitre II- Des rapports avec l’UEE

Conscientes de la singularité de Valinor en tant que seul représentant des nations communistes et socialistes au sein de l’UEE ; et admettant la prépondérance de la Loduarie dans la représentation de ces nations hors UEE ; les Parties conviennent de l’importance capitale d’œuvrer pour la paix et la négociations entre les mouvements et nations communistes d’une part, et de l’UEE et des Etats-membres d’autre part.

Article IV-
1- L’UEE s’engage à toujours privilégier la diplomatie et le dialogue pacifique avec la Loduarie dans le cadre de ses actions politiques et de ses intérêts directs.
2- La Loduarie s’engage à toujours privilégier la diplomatie et le dialogue pacifique avec l’UEE et ses Etats membres dans le cadre de ses actions politiques et de ses intérêts directs, ainsi que de ceux de ses Etats membres.
3- Valinor est reconnu parti neutre en cas d’opposition directe entre l’UEE ou un Etat-membre et la Loduarie. A l’exception d’une implication directe et certaine de Valinor dans ladite opposition.
4- La Loduarie et l’UEE s’engagent mutuellement à se tenir informés de leurs politiques, notamment militaires, pouvant avoir un impact direct sur l’autre partie.

Une fois que son interlocuteur eu rapidement parcouru l’accord, Valandil reprit.
— Si je puis me permettre une remarque à mettre en considération par rapport au second chapitre, je dirait que l’UEE et la Loduarie n’auront bientôt de toute façon plus la possibilité de s’affronter d’aucune façon. En effet, si vous avez très récemment connu des… tensions avec l’OND, nous ne pouvons pas dire qu’ils soient particulièrement tendre envers nous non plus. Ainsi ils nous concurrencent dans notre développement en Eurysie en faisant accroire de multiples promesses fallacieuses aux jeunes Etats émergeant de leur isolationnisme. L’OND n’hésite pas à remettre en question la souveraineté de notre union et de ses état-membres. J’ai conscience que la Loduarie souhaite désamorcer la situation, et nous voulons la même chose. Je pense donc que des accords afin de ne pas nous nuire réciproquement s’imposent d’eux-même. L’OND n’est qu’un exemple pour lequel nous devrions tenter d’apaiser la situation ensemble. l’Eurysie est un continent divisé et perpétuellement en guerre… Valandil s’interrompit, comme un instant bercé par un souvenir ancien et infiniment bienfaisant. Vous souvenez-vous des contes décrivants les Empire d’antan ? De la paix qu’ils avaient su mettre en place pour quelques années, quelques décennies ? C’est pour cela que nous nous battons.

Lorenzo lut attentivement ce que Valandil lui avait donné.

Ce document est pas mal. En l'état, le Chapitre I me convient.
Je pense néanmoins que cela ne serait peut-être pas de trop de rajouter une clause militaire, comme vous voulez, que ce soit au niveau de la coopération militaire ou bien un accord de défense. Vous me parlez de L'OND, et cela pourrait servir à les dissuader. Je crois me rappeller que Tanska partage une grande frontière avec votre pays. S'assurer que nous soyons liés par un accord de défense renforcerait votre protection, après ce que vos m'avez dit.
Je pense aussi qu'il ne serait pas de trop de rajouter un accord concernant le renseignement, une sorte de collaboration. Cela pourrait être une clause secrète, pour éviter d'éveiller les soupçons.

Concernant tout accord avec L'UEE... En l'état je ne peux rien vous garantir. Rien de bien concret. Tout ce que je peux dire, c'est que tant que L'UEE ne dérangera pas la Loduarie, ce sera de même pour nous. Et nos limites sont claires, nous les avons montrés par le passé.
Mais je n'exclue pas que nos points de convergence à l'égard de l'OND peuvent aider à plus où moins placer un statut-quo entre la Loduarie et L'UEE.

— Vos propositions ne manquent pas d’intérêts, je les acceptes toutes. Ainsi, je propose un troisième alinéa au second article du traité, garantissant un pacte de protection commune - sans que l’UEE soit impliquée. Je crois autant que vous en le pouvoir de dissuasion de pareil pacte. Pour un partenariat de renseignement, un quatrième alinéa - secret - sera ajouté au même article.

Après l’approbation muette de son interlocuteur, Valandil griffonna les deux nouvelles ligne sur une copie du document d’une écriture fine et brisée.

Revenons-en donc au renseignement, qu’il soit bien clair que Valinor ne transmettra aucune information sensible sur l’un des pays-membre de l’UEE. En contre partie nous ne leur transmettrons aucune informations émanant de vos services sans votre autorisation éclairée. Pour les quelque deux-cent autres pays du globe : la chasse est ouverte. Sommes-nous d’accord ?

Nous sommes donc d'accord pour le pacte de défense commun. Bien entendu, cela n'engagerait aucun de nos deux pays en cas de guerre offensive de l'un ou de l'autre envers un pays tiers.

Pour le renseignement, cela me va aussi. Cependant, je pense que si information nous devons nous transmettre, c'est suite à des concertations sur nos intérêts communs. Il est naturel que la Loduarie n'échange pas d'informations avec Valinor sur la Clovanie, étant donné le non-intérêt de votre nation pour cette dernière, mais naturel que nous en échangions à propos de Tanska, qui est votre voisin. Et bien entendu, pas de transfert d'informations d'alliés, si par exemple nous avons besoin d'informations sur L'UEE, nous le ferons nous même.
Tout est bon ?

— Nous sommes d'accord. Valandil anotta quelque information de plus sur le Traité, avant de le déposer dans un bac — où un secrétaire viendrait vraisemblablement le récupérer pour en faire des impréssions destinées à la deuxième partie de la journée. Avez-vous autre chose dont vous souhaiteriez me parler ? En rapport avec le Traité ou non — si nous avons finis la table nous attends.

Non, tout est bon pour moi. Nous avons notre traité, commencé il y a longtemps par notre rencontre secrète. Tout est déjà bon, nous savons ce que nous voulons. Nous avons donc terminé, je suppose. Maintenant, il va falloir passer à ce que vous m'avez proposé : la discussion avec L'UEE.

Valandil pris un air conciliant

— Avant toute chose, mangeons. La nourriture unie les Hommes plus sûrement que tout les traités.

L’Empereur se leva, invitant du geste son homologue loduarien à le suivre. Les deux hommes traversèrent quelques couloirs, et enfin ils arrivèrent à une vaste salle à manger, décorée sobrement mais avec élégance. Dans le même temps où les deux dirigeants arrivaient, les représentants Eurysiens entraient par une autre porte ; dans une synchronisation presque parfaite.

À Valinor le symbole a de l’importance. En ce sens, Lorenzo remarqua l’épée qu’il avait offerte à Valandil lors de leur première rencontre, croisée avec un sabre Valinoréen sur un mur. Un signe invisible pour les autres, mais explicite pour le loduarien : aussi conciliant qu’il allait se monter, l’Empereur serait de son côté.

Les dirigeants s’installèrent en même temps que les représentants. Des salutations furent échangées, et l’on vint leur servir l’entrée. Une salade en sauce dans le plus simple appareil.

Pour cette conférence qui pourrait marqué le début d'une nouvelle ère en Eurysie, c'est à dire l'instauration d'un climat de confiance et l'installation d'une paix durable entre l'Union et la Loduarie Communiste, l'Empire Colonial Antérinien a décidé d'envoyer l'un de ses meilleurs émissaires, l'envoyé spécial Jean de Luzerne.
Mais il avait reçu au préalable plusieurs instructions claires et précises, ne froisser personne et encore moins la Loduarie, afin de pouvoir faciliter ou du moins de ne pas interférer dans la stratégie diplomatique qu'avait adopté le ministère des affaires étrangères avec la puissance communiste.

En entrant dans la salle l'homme se disait bien que le cadeau du Camarade Lorenzo et le sabre de l'Empereur Valandil avait une signification bien précise, mas il ignorait laquelle.
Néanmoins il s'était assis non loin du chef d'état loduarien avec pour seul objectif ne se mettre à dos personne, il sait très bien qu'il devra jouer sur plusieurs plateaux pour accomplir les objectifs du ministère.
Il a pour cela une stratégie simple, laisser parler ses homologues et soutenir les positions de tel ou tel état en suivant les instructions qui ont été émises à l'égard de certains sujets...

Lorsque la salade en sauce arriva il leva son verre et dit d'une voix charmeuse et agréable: "Pour une amitié éternel entre les diverses populations et las divers états qui peuplent l'Eurysie".

Puis il se rassit et laissa parler ses homologues en attendant les futurs parole du Camarade Lorenzo...

Valandil salua le représentant antérinien, le seul de l'Union à avoir eu le cran de se montrer, de venir contruire une Eurysie nouvelle. Les représentants mangèrent, le repas avait été fait à leur convenance – leurs goûts ayant été relevés pour éviter tout impodérable gastronomique. En mangeant, ils échangèrent quelques banalités mais il était clair que chacun gardait ce qu'il avait en tête pour la conversation prochaine. Quand le repas fut achevé, les deux hommes se levèrent sur invitation du valinoréen.

— Allons, camarades, chers amis, après la mangeaille, passons à des choses certes moins plaisantes, mais d'une importance tout aussi capitale pour l'avenir stratégique de nos nations, de nos organisations, et pourquoi pas de l'Eurysie occidentale toute entière.

L'Empereur n'en dit pas plus, les murs ont des oreilles, même au cœur de son palais de Tirgon. Ainsi, il conduisit ses hôtes dans une salle de bonne taille, sans doutes prévue pour recevoir plus d'invités. Elle n'en demeurait pas moins parfaite pour la conversation qui allait suivre : simple et efficasse, mais pas dénuées de grâce – c'en était presque un dicton à Valinor. Les trois hommes s'assirent et se saisirent d'exemplaire du Chapitre II du traité. Il débattraient, dans la forme, surtout de ce bout de papier. Mais dans le fond, ils se feraient les artisants d'un nouveau model d'équilibre en Eurysie.

— Camarades, que pensez-vous de cela ?

A l'occasion de cette rencontre, le roi Wilhelm II bien qu'occupé par la situation au Valkoïnenland avez pu sortir du territoire national déchiré par les flammes du fascisme grandissant en Eurysie. Il était arrivé en retard son vol avait été retardé par une météo dégradée. Il rentra dans la salle...
Wilhelm II : Je vous salut votre altesse, monsieur le représentant Antérinien et monsieur le Camarade secrétaire général c’est un plaisir. Je m’excuse de ce retard pour le moin gênant...

Il s’asseya autour du banquet et écouta les explications de l’empereur Valandil.

En l'état, ces quelques lignes me vont.
Je n'ai pas d'intérêt particulier à chambouler l'équilibre de L'UEE, la Loduarie a même intérêt à le renforcer, pour le moment.
Garantir la neutralité entre la Loduarie et L'UEE est une bonne chose, et cela passe par la diplomatie. Mais également par la surveillance de nos actions.

Voyez-vous, la Loduarie n'a pas oublié l'Okaristan. N'oublions pas comment cette guerre a été initié par la Loduarie : l'implication de la Tcharnovie dans le conflit. Je ne souhaite pas que cela se reproduise un jour, alors j'estime que désormais, L'UEE et la Loduarie devront maintenir un minimum de consultations pour les opérations militaires prévues, pour éviter de se marcher sur les pieds, et si il le faut, utiliser la diplomatie avant les armes.
Un article résumant ça devrait être ajouté.