11/05/2017
16:04:51
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[Fujiwa - Sylva] Convergence au Wanmiri [TERMINE]

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Convergence au Wanmiri: l'État du Fujiwa et le Duché de Sylva Se Rencontrent
Sokshō - 2013

Salle de réunion


C’était une rencontre pleine de sens, marquant la première réunion officielle entre le Fujiwa et le Sylva, afin de faire le point sur l’intégration de ce dernier dans le Nazum, et plus particulièrement au Wanmiri. Sur le plan diplomatique, l’État du Fujiwa se montre très attentif à ce qui se passe dans le sud-est du Nazum, surtout depuis l’instauration des Accords de Sokcho. La venue d’un nouvel acteur, provenant de l’extérieur du Nazum, suscite une vigilance particulière de la part de la diplomatie fujiwane. Le Wanmiri, attirant de nombreux acteurs divers, est considéré par le Fujiwa comme un sanctuaire à préserver.

Cette rencontre se déroule au sein du ministère des Affaires Étrangères fujiwan. La ministre Matilde Boisderose est accueillie avec les honneurs à l’aéroport de Sokcho, les salutations étant cordiales mais brèves, avant d’être conduite directement au ministère, situé au cœur de la capitale. À l’entrée de l’institution, Madame Boisderose est reçue par le ministre fujiwan, Yoshi Suzuki. En poste depuis 2007, Suzuki est un vétéran des relations internationales, maîtrisant les protocoles à la perfection et affichant une aisance acquise par des années d’expérience.

Les deux protagonistes se retrouvent dans une salle de réunion baignée par une lumière naturelle douce qui pénètre à travers une immense baie vitrée, offrant une vue apaisante sur un magnifique jardin extérieur. Les arbres majestueux et le feuillage verdoyant semblent presque encadrés par la structure en bois sombre de la fenêtre, créant un tableau vivant et harmonieux.

À l’intérieur, la salle est agencée avec simplicité. Une longue table en bois foncé occupe le centre de l’espace, reflétant subtilement la lumière ambiante sur sa surface polie. Sur la table, plusieurs dossiers et blocs-notes sont soigneusement disposés. Deux bols remplis de fruits frais, ajoutant une touche de couleur et de convivialité, sont placés stratégiquement le long de la table. Au Fujiwa, la manière dont on reçoit un invité montre l’importance qu’on lui accorde, et ici, c’est dans un cadre apaisé que les deux ministres discutent.

Après les échanges cordiaux et de nécessité, le ministre fujiwan aborde directement le sujet :

« Je vous réitère mes salutations, Madame Boisderose. C’est une première pour vous ici, et pour être tout à fait honnête, je ne m’y attendais pas. La présence du Sylva au Nazum était inattendue pour nos services également. Maintenant que vous êtes là, je souhaite rappeler notre volonté d’obtenir des informations plus précises sur vos intentions, qui, à première vue, semblent purement économiques dans les territoires du Wanmiri. Voyez-vous, ici, dans le sud-est, c’est le sanctuaire bien gardé du Nazum. Notre invitation vise à garantir qu’il n’y aura pas de malentendus à l’avenir. Prenons donc le temps de discuter de ce sujet en détail. Le Wanmiri est une nation intéressante à bien des égards, et le Fujiwa entretient une relation de collaboration étroite avec les autorités locales. Notre volonté est de mener le Wanmiri vers une pleine intégration dans l’économie nazumie. Je commencerai donc par une question simple mais formelle: quelles sont les raisons, si je puis me permettre, de votre décision de venir de si loin et d’y installer des industries sylvoises? »
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Aussi long que fut le trajet, Matilde n'était pas éprouvé et restait en parfaite forme pour sa visite diplomatique au Fujiwa. Le confort de l'avion et son habitude à voyager dans des fuseaux horaires fort différents, doublés d'une hygiène de vie irréprochable lui donnait toute l'endurance requise pour supporter ces efforts. Représentante aguerrie du Duché, elle avait pris le temps de bien se renseigner sur les standards de politesse au Fujiwa, et même appris quelques mots (quand bien même l'essentiel de son discours serait retranscrit par un interprète dédié). N'étant pas certaine du climat, c'est dans une robe créole chatoyante adaptée à la chaleur qu'elle se présenta, tout en gardant sous le bras un long et épais mentaux s'il venait à y avoir un vent trop froid. Elle n'était par ailleurs pas venue les mains vide, offrant à son hôte une bouteille de rhum vieux et une pastèque bien sucrée de Sylva.

La représentante sylvoise fut rapidement séduite par le décor : boiserie, végétation, pièce aérée avec des jeux de lumière, atmosphère apaisante, c'était là tout ce qu'il fallait pour la mettre en bonne condition pour une rencontre, et elle se permit un compliment sur le sujet à ses hottes. Elle avait comme dit déjà beaucoup voyagé pour initier le dialogue avec diverses nations, et toutes n'avaient pas autant marqué son attention dans la qualité des lieux. Les sylvois vouaient une quasi-vénération pour leur forêt et répugnaient les espaces bétonnés, artificialisés à outrance. Le Ministère était tout l'opposé, à sa grande joie.

-Bonjour à vous. Je ne m'étais en effet jamais encore rendu au Nazum et cette première fois n'aurait pu être meilleure. Je tiens à insister sur l'importance que nous accordons à l'attention que vous avez apporté, témoignant de votre volonté d'assurer une discussion dans les meilleures conditions.
Concernant vos interrogations, j'y répondrais avec franchise, sans détours. Le Wanmiri a d'abord attiré l'attention d'investisseurs privés du Duché pendant la [urlhttps://geokratos.com/?action=viewTopic&t=7053&p=0]Crise des Brouettes[/url] pendant laquelle nous connaissions une terrible inflation. La main d'œuvre du Wanmiri, aussi éloigné que soit le pays, était très abordable et permettait d'assurer une production à coût raisonnable pour alimenter la consommation des sylvois, dont le pouvoir d'achat était complètement déséquilibré.
L'aggravation de la crise et l'urgence de trouver des solutions concernant ledit pouvoir d'achat a ensuite amené le gouvernement à formaliser ces initiatives privées et les coordonner selon nos traditions planificatrices. L'objectif était toujours de produire à bas coût des biens de consommation (et notamment de l'ameublement). Le Wanmiri avait qui plus est la force d'être entouré de nations développées industriellement, avait de quoi être approvisionné en matière première et énergie.
Voilà, le raisonnement sylvois justifiant notre implantation était somme toute "superficiel" en se contentant d'une pure étude de marché selon un point de vu fondamentalement financier.

Elle prit une bouchée de fruits disponibles. Ce genre d'attention se pratiquait également en Sylva et confortait Matilde dans l'appréciation de l'accueil.

-Je vais devoir à mon tour vous poser quelques questions selon un ton assez direct. Est-ce que les intérêts sylvois au Wanmiri contredisent ceux du Fujiwa ? Nous n'en avons pas l'impression depuis le Duché, puisque au contraire, nos industries s'approvisionneront en énergie et matières premières depuis votre nation et le Jashuria.
Et là, une question plus délicate, est-ce que figure parmi les intérêts du Fujiwa une, disons, posture paternaliste ? Excusez cette formulation barbare, mais il s'agit de la plus explicite qui me vienne à l'esprit. J'entends par là, souhaitez-vous orienter le Wanmiri vers certaines évolutions sociétales ou économiques ? Vers une élévation de la qualité de vie des citoyens ?

Elle parlait franchement, et surtout, en termes d’intérêts. Les sylvois ont pour habitude de raisonner de cette façon avec pragmatisme, de manière à rapidement appréhender et concilier les objectifs de chacun tout en excluant les arguments moraux ou autres.
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« Au Fujiwa, nous avons pour habitude l’honnêteté, et c’est donc en ce sens que je vais vous répondre. Ne prenez pas mon ton comme une invective ou une quelconque énergie négative à votre égard. Vos intérêts actuels ne posent, pour l’instant, aucun problème à l’échelle fujiwane et nazumie. Nous nous assurons simplement de la bonne volonté des acteurs étrangers à s’installer dans le Sud-Est du Nazum. En réalité, c’est une pure méfiance vis-à-vis de l’étranger, ce qui est, d’une certaine manière, naturel et propre à l’Homme. Et la posture du Wanmiri est tellement généreuse mais fragile qu’elle pourrait déstabiliser la région si des acteurs malveillants venaient à faire n’importe quoi.

En tant que premier porteur des Accords de Sokcho, qui rassemblent le Sud-Est pour sa stabilité et sa prospérité, le Fujiwa a, en effet, développé une sorte de diplomatie de méfiance et de protection envers ses voisins, tous sans exception membres des Accords. Notre but n’est pas tant d’affermir une sorte d’autorité fujiwane à l’égard du Wanmiri, et ce sera aux Wanmiriens de juger de notre action sur leurs terres. Et pour répondre à votre question, oui, il y a une certaine volonté d’améliorer en tous points le Wanmiri sur les questions sociétales et économiques, puisque ce sont de charmants voisins. Et finalement, malgré leur retard, ce sont des citoyens nazumis pleinement intégrés, et nous avons la pleine volonté de les voir s’affirmer sur le plan régional. Le Sud-Est du Nazum est très soudé, et vous devez sûrement le remarquer maintenant.

De ce fait, si les objectifs sylvois sont en adéquation avec les attentes nazumies, il n’y aura pas de zizanie, mais attendez-vous à être scrutés de près. D’ailleurs, peut-être que les intérêts sylvois peuvent s’intégrer pleinement dans la volonté fujiwane pour le Wanmiri. Qu’en pensez-vous? »
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Matilde hochait de la tête à mesure qu'élaborait son interlocuteur. Nulle offense ne fut ressentie durant cet argumentaire, son honnêteté étant au contraire un élément d'entente.

-Votre franchise est appréciée et nous aide à mieux nous comprendre. Votre attention vis-à-vis des manœuvres d'acteurs extérieurs est naturelle et n'offusque en rien la susceptibilité sylvoise. La stabilité est un objectif des plus communs et nul ne vous critiquerait pour le tenir. Sylva n'ayant rien à se reprocher, et surtout, n'ayant rien à reprocher sur les intentions derrières votre surveillance, nous ne verrons aucune contrariété à être des sujets d'attention.
Et oui, il est envisageable et même souhaité que s'agencent harmonieusement nos intérêts avec ceux du Wanmiri et de ses voisins. Comme déjà évoqué, l'approvisionnement en énergie auprès d'acteurs du Fujiwa ou Jashuria était déjà un axe favorisé, mais d'autres points d'entente peuvent se faire. Entre la coordination des marchés, tant au niveau de l'approvisionnement de matières premières que de l'écoulement des produits des entreprises sylvoises, ou encore des collaborations plus variées par exemple sur la question de la logistique, il y a nombre d'occasions de s'entendre et faire corréler nos objectifs. Et j'inclus là les objectifs des wanmiriens également, qui sont des acteurs pleinement investis. La production de ces industries ne sera pas dédiée uniquement à Sylva, mais aussi au Wanmiri, et ce, en s'intégrant dans le tissu économique de façon cohérente et bénéfique pour les habitants. Nous avons là une réelle volonté de contribuer à l'industrialisation et amélioration de la qualité de vie des habitants. Cela permettrait de pérenniser, assurer la prospérité de la région, à savoir l'un de vos desseins évoqués.
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Monsieur Suzuki est rassuré. Pour une première visite au Nazum de la part de son invitée, il voulait montrer le Fujiwa sous un visage positif, puisque la première impression joue pour beaucoup dans la conscience d’une personne. Ainsi, voir la ministre Mathilde à son aise le met lui aussi encore plus dans de bonnes dispositions. Tout en écoutant madame Boisderose, le ministre fujiwan se sert de petites framboises avant de répondre:

« Je vois… Le Fujiwa procède étape par étape, et à l’heure actuelle, nous sommes en pleine expansion dans le domaine de la production énergétique. De ce fait, nous voulons que le Wanmiri puisse répondre à ses propres besoins énergétiques. Ceux-ci sont très minimes du fait de leur modeste développement, mais ils vont devenir de plus en plus conséquents, vous en conviendrez. Arasaka, un grand acteur privé fujiwan, s’occupe de développer la filière du charbon là-bas par des accords gouvernementaux. Je vous propose donc de passer par eux pour vos besoins d’approvisionnement énergétique. Ce sera beaucoup plus pratique pour vous d’avoir un fournisseur sur place plutôt que de passer par le Jashuria ou par nous-mêmes depuis notre territoire national. Si vous acceptez, nous en serions ravis, et votre intégration sera plus effective et efficace. »

Le ministre fait une légère pause en buvant brièvement une simple gorgée d'eau.

« Il y a aussi le Negara Strana qui s’occupe du pétrole, du moins en théorie, mais je pense que c’est un secteur qui va également nous intéresser. Nous réfléchissons à prendre part à cette opportunité. Quoi qu’il en soit, l’approvisionnement énergétique est un problème facilement résolvable.

En revanche, concernant votre volonté d’écouler les produits de vos industries, la situation est plus complexe. Le Premier ministre, Monsieur Kojima, s’est rendu au Wanmiri il y a quelques mois, et la question d’une société de consommation semblable à celle de la majorité du monde n’a pas été pleinement accueillie par les Wanmiriens, si j’ai bien compris. Cependant, à mon humble avis, ils vont devoir s’y confronter. Les biens et services produits par ces nouvelles industries finiront inévitablement par circuler sur le marché national wanmirien. Dans quelle mesure souhaitez-vous vous intégrer sur ce marché? »
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-Les acteurs privés ont prévu de s'implanter autant qu'ils le pourront, si j'ose dire. Leur raisonnement est assez simple et consistera à maximiser leurs profits. Pour le moment, il est ambitionné de créer une véritable marque d'aménagement d'ampleur internationale, desservant Sylva, le Wanmiri et l'ensemble des nations du globe. Mais c'est là un ambitieux projet sur le long terme et nous contenterons dans un premier temps des deux premiers marchés cités. Là encore, les acteurs concernés sauront se montrer flexibles dans leurs objectifs et, même si les wanmiriens ne sont pas dans une société de consommation, il leur faudra toujours du mobilier. Si nécessaire, nous nous orienterons vers un modèle de vente plus global, non pas orienté vers le particulier, mais les collectivités elle-même pour l'aménagement de logements sociaux ou bâtiments publics.
Pour en venir sur l'organisation générale de l'approvisionnement en énergie, en effet, les infrastructures locales seront à terme surement préférable. Mais contracter auprès du Jashuria était également une opportunité "d'acheter" leurs faveurs en créant des intérêts pour eux dans notre activité. Nous veillons à bien nous intégrer dans l'équilibre en place et cela passe par ce genre de petites attentions pour que chacun y trouve son compte.
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« Fort bien, je comprends. Si vos intentions se limitent à la production industrielle, je n’y vois pas d’inconvénients. Il faudra toutefois habituer les Wanmiriens à cette transformation de leur société. Pour l’heure, nous ne savons pas comment ils vont le prendre, mais l’exécutif semble au moins ouvert au développement général. Le fait que vous soyez dépendants énergétiquement ne vous pose pas de problème ? Dans tous les cas, le Fujiwa se présente comme un acteur fiable au même titre que le Jashuria. Quelle serait votre plan pour assurer une transition énergétique stable avec une dépendance externe limitée? »
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"Ho, les dépendances et interdépendances sont choses courantes dans une économie mondialisée et, dans le cadre des investissements à l'étranger, les décideurs sylvois n'y voient aucun problème. Nous parlons après tout d'industries civiles, et non pas d'un secteur stratégique, encore moins en Sylva. Nous aimons même dire que ces industries dépendent autant d'acteurs étrangers pour s'approvisionner en énergie, que lesdits acteurs dépendent d'elles pour remplir leurs carnets de commande.

Pour ce qui est de nos plans sur la transition, hé bien ce choix revient aux wanmiriens avant tout. Nous, sylvois, avons nos penchants anti-fossile, mais ne sommes pas capables d'unanimement nous mettre d'accord s'il faut compter sur le renouvelable ou le nucléaire et dans quelles mesures. Mais la question est dans ce cas ci réglée puisqu'il ne nous appartient pas d'y répondre.
Après, rien n'exclue une participation d'autres acteurs sylvois cette fois-ci dans le domaine de l'énergie, pour accompagner le Wanmiri et à condition qu'il reste une place sur le marché dans lequel est déjà présent le Fujiwa. Le Département de l'Énergie n'a pas pour habitude de s'exporter et a déjà beaucoup à faire en Sylva avant de concurrencer d'autres nations étrangères."
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« Bien, je comprends mieux, Madame. Voyez-vous, il est utile que vous apportiez une réponse comme celle-ci, car le marché de l’énergie ne pourra pas être pleinement investi par nous seuls. Cependant, le Wanmiri est en train de s’ouvrir. Et avec votre bonne volonté – et je le ressens quand vous me parlez – le Sylva, votre pays, pourrait être un partenaire de choix et honnête. Si je vous proposais à l’avenir un partenariat tripartite entre vous, nous et le Wanmiri, axé sur le secteur énergétique? Il me faudrait en discuter avec le Wanmiri. Nous pourrions réfléchir ensemble à la possibilité de collaborer dans des domaines tels que la recherche, le développement ou l’investissement. Sincèrement, il serait pertinent d’y réfléchir, et de voir si vous avez les moyens de nous épauler. Cela constituerait une sorte de premier pacte énergétique entre le Nazum et le Paltoterra, enfin du moins ce serait une première pour nous. Que pensez-vous de cette considération ? »
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"C'est là une proposition surprenante. Sachez que je prends bien conscience de la confiance que vous portez envers Sylva après une demande aussi ambitieuse. La question a le mérite d'être posée dans la Haute Assemblée. En l'état, Sylva a tout intérêt à approfondir la question, que ce soit pour financer son secteur de l'énergie ou se rapprocher du Wanmiri. Le seul élément qui méritera réflexion concerne l'éventualité d'une collaboration aussi étroite, puisque nous parlons là d'un secteur stratégique, avec un acteur auprès de qui nos relations sont encore précoces. N'y voyez aucune offense à l'égard du Fujiwa, il ne s'agit là que d'un temps d'adaptation pour mener de délicates collaborations entre nos deux États, chacun doté de ses méthodes et objectifs.
Quoi qu'il en soit, considérez que nous sommes volontaires à étudier le sujet avec le Wanmiri. Que ce soit dans le nucléaire ou le renouvelable (je vous épargne les questions mettant le curseur entre ce qui est renouvelable ou non), Sylva a beaucoup à partager en termes de production d'électricité."
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« Bien, votre réponse me satisfait, d'autant plus que je comprends votre position et votre situation. Puisque vous semblez ne fermer aucune porte, cela me convient, et ce n’est pas pour le pire. Soit dit en passant, j’aimerais profiter de votre présence pour aborder un sujet qui ne concerne pas le Wanmiri. Il est vrai que cette rencontre devait initialement se concentrer sur mon voisin nazumi, mais j’aimerais discuter d’un autre sujet, également énergétique, ahaha. J’aimerais savoir si le Sylva possède des réserves ou, encore mieux, des moyens de production d’uranium afin que le Fujiwa puisse en acheter. Si ce n’est pas le cas, connaissez-vous des partenaires fiables dans ce domaine? »
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"Oh, un sujet ma foi fort intéressants. Le Duché a divers petits fournisseurs dispersés et tient à les multiplier dans une certaine mesure pour éviter la dépendance trop importante. Nous avons ainsi des issues de secours en cas de manquement de l'un de nos fournisseurs, Quelle que soit la raison dudit manquement.
Mais nous avons malgré tout deux éléments vers lesquels nous pourrions vous orienter. Le premier est l'Antegrad, ou plutôt Sylva comme leur intermédiaire. Nous avons un contrat d'exclusivité sur leurs exportations d'uranium, leur garantissant un carnet de commande rempli et nous assurant d'un apport constant. Nous pourrions mettre à profit cet approvisionnement garanti pour convenir à vos besoins.
Le second est l'Empire de Drovolski auprès de qui s'opère des rapprochements. Ce sont des fournisseurs également d'uranium de qualité en quantité. Ils ont toutefois des doctrines sociales et industrielles qui leur sont propres et inspirent quelques questionnements parmi les sujets sylvois. Nous avons de là des interrogations sur les quantités de combustible nucléaire dont nous pouvons nous permettre l'importation depuis eux."
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« Nous recherchons activement des fournisseurs multiples et surtout fiables. Le domaine de la combustion nucléaire civile est nouveau ici. Dans ce sens, je souhaitais savoir si vous produisiez ou si vous aviez les moyens d’exporter des quantités d’uranium que nous pourrions acheter. Nous serions ravis que vous puissiez profiter de la confiance que l’Antegrad vous accorde pour des accords dans ce domaine énergétique. Les centrales nucléaires fujiwanes, fraîchement prêtes, pourraient racheter l’uranium à un prix qui vous conviendrait, étant donné votre approvisionnement constant. Cela nous éviterait de passer par l’Antegrad, avec lequel nous n’avons aucune relation établie. Qu'en pensez-vous? »
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"Cette proposition nous convient parfaitement, nous serions ravis de directement gérer l'approvisionnement en combustible nucléaire du Fujiwa, ou du moins d'une partie. Car nous ne pouvons en effet que supporter vos efforts à multiplier les fournisseurs pour éviter un excès de dépendance.
Nous vous ferons parvenir l'ensemble des documents nécessaires, mais je peux déjà vous faire une proposition : de façon à contenter tant les fournisseurs sylvois que les commanditaires du Fujiwa, nous pouvons établir des contrats longue durée qui garantiront à l'un et l'autre une commande constante. Les industriels sylvois auront un carnet de commande stable et la garantie de paiement tandis que le Fujiwa ne souffrira d'aucune instabilité du marché avec des prix déjà fixé. Nous pourrons ainsi proposer des prix favorables et stables."
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« Parfait, nous sommes ravis de pouvoir vous compter parmi nos partenaires fiables pour cette gestion de l’uranium. Nous veillerons à ce que tout se passe bien, soyez assuré de l’œil vigilant fujiwan. Surtout, en cas de ralentissement des industries sylvoises dans leur carnet de commandes pour je ne sais quelle raison, tenez-nous informés afin que nous puissions gérer cela à court et moyen terme. Sachez que nous sommes en négociations avec d’autres fournisseurs d’uranium afin de garantir un approvisionnement constant en cas d’incident. Les quantités sur les commandes vous seront fournies par notre agence publique qui gère le secteur nucléaire. Sur ce, avons-nous d’autres points à aborder? Si je regarde ma fiche de route, c’est bon de mon côté. Avez-vous quelque chose à ajouter? »
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