21/05/2015
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Transports Civils

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Automobiles Personnelles







Laïka
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La marque Laïka fut fondée en 1964, dans le cadre des nombreux programmes de Nicétas Rouchtchès pour augmenter le niveau de vie de la population. Le but affiché collait clairement à la vision du dirigeant : “Rattraper et dépasser la Lermandie”, et cela sur tous les domaines possibles ainsi qu’imaginables, comprenant donc le confort des citoyens.
C’est dans ce but que furent lancées les premières automobiles destinées aux classes populaires. Des marques automobiles existaient déjà, mais leurs productions étaient réservées aux membres du Parti Communiste Unifié de Viétie (ne comptant que 4% de la population), de plus leur catalogue n’était composé que de contrefaçons de modèles hauts de gamme étrangers. Ici, il était question de motoriser la population dans intégralité, pas simplement les élites politiques ou bien économiques, mais aussi et surtout grâce à une ingénierie intégralement mise au point grâce aux moyens du pays.


Un premier modèle fut lancé, la :
Laïka P50
Laïka _P50
Véritable révolution, elle permettra à bon nombre de personnes d’enfin acquérir leur propre moyen de déplacement et à ne plus être dépendants des transports communs encore impactés par la guerre achevée un an avant (comme beaucoup d’autres services publiques). Néanmoins, ladite “révolution” était à prendre avec des pincettes : plus due à l’absence totale d’automobiles individuelles qu’à une réelle avancée technologique, elle fut de plus grandement limitée par le fait que le modèle n’a été produit qu’à quatre millions et demi d’exemplaires.
Certes, en à peine sept ans, il s’agissait d’une importante production (surtout au vu du contexte d’après-guerre) mais toujours largement insuffisante pour parvenir à équiper un plus de cinquante millions de citoyens viétiques. Il est également à souligner le fait qu’une partie des exemplaires produits a été vendue à l’international pour permettre l'acquisition de fonds nécessaires à accélérer et de la reconstruction du pays, rendant encore plus complexe l’obtention de celles-ci pour le grand public.

Caractéristiques :
  • Moteur : à essence de 600 centimètres-cube de 25 chevaux
  • Consommation : 5,3 litres aux 100 kilomètres
  • Vitesse Maximale : 100 kilomètres-heure
  • 0 à 80 km/h : en 20 secondes
  • Masse à vide : 620 kilogrammes
  • Boîte : manuelle à quatre rapports avec levier au volant
  • Carrosseries : berline trois portes ; break cinq portes
  • Années de production : 1964 - 1971



  • Malgré son (relatif) succès, la P50 ne pouvait être construite plus longtemps : trop lente, peu efficace et nécessitant tout de même une importante quantité de métal (malgré sa petite taille), matériau alors vital pour la reconstruction du pays qui devait rester la priorité absolue. Un autre projet fut mis en chantier dès 1967 pour remplacer la P50 par un modèle plus efficace et moins cher à produire, ce projet résultat en une voiture mythique, la :
    Laïka 601
    Laïka _601
    En 1967, la Laïka P50 aborde de plus en plus une certaine obsolescence : déjà présente à sa sortie mais qui tend à s'accentuer, et son remplacement par un modèle esthétiquement plus avancé ainsi que doté d’un moteur plus accommodant se rapproche inéluctablement. Les rondeurs, qui n'étaient déjà plus d’actualité lorsque sa prédécesseure était sortie, commencent à faire tâche sur la réputation de l'ingénierie viétique à l'international et les bureaux d’études des projets civils du Parti l'ont bien compris. Il faut donc donner un aspect plus moderne à la petite berline pour redorer son image à l'export.
    Les premiers exemplaires sortent d'usine en 1970, un an avant la future mise en service : les autorités avaient compris l'engouement de la population pour l'acquisition d'un véhicule individuel. C’est cet engouement qui avait d’ailleurs causé une pénurie la première année de la mise en circulation du "petit veau" (surnom populaire donné à la P50), la nouvelle Laïka 601 est présentée en février 1971. La Trabant se veut aussi plus fonctionnelle : les vitres sont plus grandes pour donner une meilleure visibilité, le volume du coffre ainsi que de l'habitacle sont également revus à la hausse pour plus de praticité.

    Sous le capot, on retrouve toujours le petit bicylindre deux-temps de six-cent centimètres-cube issu de la P50. Néanmoins, sa puissance est revue à la hausse : il développe désormais 36 cheveux, assez pour dépasser les ridicules cent kilomètres par heure de sa prédécesseure, bien que le gain ne reste que de quelques dizaines de kilomètres par heure. Cette hausse de puissance fut permise par l’augmentation de la cadence de rotations par minute du moteur et le recalibrage du carburateur pour offrir un mélange air-essence permettant une combustion plus optimisée.
    Contrairement au modèle précédent, la 601 reçoit une carrosserie en Duroplast : plastique composite thermodurcissable, un proche parent du Formica et de la Bakélite, il s'agit d'un plastique renforcé de fibres (coton ou laine), similaire à un plastique à renfort de verre. Ce matériau fut utilisé dans le but de pallier le manque de métaux et d'aciers (nécessaire à la reconstruction), en plus d'être facile à fabriquer il est également faisable à partir de déchets domestiques recyclés (réduisant d'autant plus les coûts). Le temps de production par rapport à une P50 est également réduit de près de 50%.

    Sans le savoir, le parti avait réussi à créer une voiture qui restera longtemps dans les esprits : fabriquée à très grande échelle, près de douze millions huit-cent-mille exemplaires sortiront des usines jusqu’à son retrait du service en 1990. Avec près de vingt ans de service, il est à souligner que les fins de séries présenteront des évolutions telles qu’une injection pressurisée.
    Caractéristiques :
  • Moteur : à essence de 600 centimètres-cube de 35 chevaux
  • Consommation : 6,1 litres aux 100 kilomètres
  • Vitesse Maximale : 130 kilomètres-heure
  • 0 à 80 km/h : en 16 secondes
  • Masse à vide : 615 kilogrammes
  • Boîte : manuelle à cinq rapports avec levier au volant
  • Carrosseries : berline ou break à trois portes
  • Années de production : 1970 - 1990


  • Bien que ces deux automobiles ne soient plus produites, celles-ci sont toujours en circulation, car vendues sur le marché de l’occasion : elles sont surtout acquises par de jeunes permis souhaitant une voiture peu gourmande, des familles cherchant un deuxième (voir troisième) véhicule de foyer… Le fait que des pièces détachées soient disponibles en grande quantité (et toujours fabriquées) y est pour quelque chose, sans compter le très faible rendement du moteur qui le rendit réputé pour sa fiabilité (mais manquant énormément de puissance).





    Rada
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