[Drovolski - Kartvélie] Projet de réacteur

Dans le cadre d'un projet électronucléaire en Kartvélie, le Laboratoire Henri Ventafalle joint ses forces aux industriels du pays pour exporter ses technologies et ses réacteurs en échange de contreparties. Cette rencontre vise à réaliser un accord concernant ce projet suivant la recommandation de l'empire.

Arrivés par avion à Kotöum, les participants de la rencontre se sont dirigés en train vers le laboratoire, où, à son sommet, ont été discutées les modalités à mettre en place avant une visite d'un réacteur.

Edward Mirski s'exprima :

« Nous sommes arrivés au laboratoire. Nous sommes très contents que votre éminente nation soit venue nous contacter pour votre projet nucléaire. Nous sommes tout à fait disposés à connaître la nature et l'ampleur de vos projets. Nous sommes particulièrement disposés à exporter un Mesol-1900. »

Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie Ana Vakhvakhishvili de l'Ambassade Centrale du Drovolski :

Ana Vakhvakhishvili prit la fiche concernant le Réacteur "Mesol-1900", la lisant attentivement afin de comprendre au mieux les modalités. Cependant, elle n'est pas spécialiste du sujet, elle possède des connaissances basiques afin de l'aider. Relevant la tête de sa fiche, elle répondit à Edward Mirski, délégué envoyé du Drovolski afin de conclure cet accord.

Tout d'abord, merci pour votre présence qui me réconforte dans le choix de faire une nouvelle fois confiance à votre nation. Nous avons pour projet la création d'une centrale nucléaire afin d'alimenter notre capitale Tbilgorod. Ce sera un projet coûteux mais nous le croyons nécessaire pour l'évolution de notre nation vers la modernité. Après consultation de votre proposition de réacteur, celui-ci devrait faire l'affaire compte tenu des exigences de notre capitale.

Reprenant son souffle, elle continua sur un sujet important qu'elle souhaitait aborder.

Nous aimerions également conclure un accord de VISA avec votre nation, un VISA exceptionnel afin de permettre la formation du personnel qui s'occupera de cette centrale dans tous les domaines, un VISA étudiant réservé à l'élite de notre nation. De plus, nous sommes disposés à entendre vos revendications en échange de cette proposition.

Laissant un silence pour que son interlocuteur du Drovolski réponde.


Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie

Edward Mirski répondit par la suite :

Le Mesol-1900 est en effet un très bon choix pour alimenter une ville. Il consomme peu de combustible, a un très bon rendement, est sûr et permet une surgénération du combustible. C'est le choix le plus évident dans la démarche écologique que la Kartvélie entreprend sur son territoire. Il faudra cependant prévoir une zone importante à proximité pour l'assemblage des pièces et la formation des ouvriers sur place. Nous estimons le temps de construction à 10 ans. Le réacteur a une puissance nette électrique de 1235 MW et un cycle de rechargement de 4 ans en moyenne. Nous vous recommandons de les construire par paires pour améliorer la disponibilité du réacteur.

Pour ce qui est des visas, nous sommes d'accord pour déroger à nos habitudes et sommes disposés à installer une antenne du LHV sur place pour maintenir un contact direct avec les partenaires industriels de Kartvélie. Cet engagement du LHV émane de votre volonté de respecter les conditions du traité de partage technologique exposé présentement.

Avez-vous des questions sur le réacteur ?

Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie Ana Vakhvakhishvili de l'Ambassade Centrale du Drovolski :

Ana affichait clairement un léger sourire. Elle qui pensait devoir négocier âprement, c'était une bonne surprise. Elle écouta attentivement son interlocuteur Edward, puis répondit :

Merci pour ces explications bienvenues. Je n'ai pas de questions concernant les réacteurs. Cependant, j'ai un dernier point à aborder avec vous. Nous avons également contacté les responsables du secteur nucléaire de votre rival Rasken afin de leur proposer exactement le même contrat. L'objectif est de déterminer quelle centrale nucléaire nous conviendrait le mieux, cela ne dépendant pas uniquement de la puissance brute de la centrale, mais de bien d'autres critères, notamment écologiques et logistiques. L'objectif de notre gouvernement est de proposer un nouveau contrat au, si vous me permettez le terme, "gagnant" : un contrat de construction de sept centrales nucléaires.

Elle laissa un long silence afin que son interlocuteur réponde.


Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie

Edward Mirski, naturellement disposé à convaincre, exposa les principaux avantages du Mesol-1900.

Le Mesol-1900 est un réacteur de puissance de 1235 MW électrique net. Il fonctionne à haute température, ce qui lui permet d’atteindre un rendement très élevé, proche de 65%, utilisant ainsi le combustible de manière efficace. Mais ce n'est pas tout : cette haute température permet d'utiliser le flux thermique pour des applications industrielles en fournissant de la chaleur aux niveaux de température requis par la sidérurgie, contribuant ainsi à la décarbonation des hauts fourneaux. Un autre grand avantage est que nos réacteurs sont des surgénérateurs, ils n'ont pas besoin de combustible enrichi, ce qui rend leur technologie durable, car il n'est pas nécessaire d'extraire d'importantes quantités d'uranium étant donné les stocks déjà extraits à Drovolski. Il n’est pas non plus nécessaire de disposer de tout l'appareil industriel d'enrichissement et de conversion du minerai, ce qui limite grandement l'impact de vos centrales sur l'environnement si vous nous choisissez. En ce qui concerne la sûreté, nous avons tiré des leçons de l'incident de Loduarie et nous disposons d'un dôme de protection supplémentaire pour les accidents internes et externes.

Il prit ensuite le temps de présenter les points négatifs du Mesol-1900 par rapport au RPR de Rasken.

Comparativement au RPR, le coût d'un Mesol-1900 est plus élevé et nécessite des éléments de sûreté plus importants, et sa puissance ne pourra pas être augmentée dans le futur, contrairement au projet du RPR (Brandis), ce qui réduit encore son coût. Les RPR ne sont cependant pas des surgénérateurs et leur durée de vie est plus courte, ces derniers utilisant de l'eau à 300 °C, une eau corrosive.

Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie Ana Vakhvakhishvili de l'Ambassade Centrale du Drovolski :

Ana, prenant note des arguments qu'Edward Mirski lui exposait, répondit malgré une certaine confusion.

Merci pour ces explications. Je vous promets que nous en tiendrons compte lors de notre délibération. Cependant, n'ayez crainte, nous ferons notre délibération à la fin de la construction des deux réacteurs nucléaires, donc dans plusieurs années.

Après une courte pause pour reprendre son souffle, elle dit.

Si tout est bon pour vous, comme vous l'avez précisé il y a quelques instants, nous aurons besoin d'importer une petite quantité d'uranium tout de même. C'est pourquoi, en tant que notre, si vous me permettez le terme, 'allié', nous souhaiterions vous proposer un contrat d'importation d'uranium afin de commencer à nous constituer un stock.

Elle laissa ensuite un silence pour permettre à Edward Mirski de répondre.


Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie

Edward Mirski très enthousiaste repris :

Bien sûr, et nos mines sont là pour ça. Notre complexe sera très heureux de vous fournir le combustible à titre gratuit pour les cinq premières années d'exploitation. Vous savez, le combustible représente moins de 3% du coût de l'électricité nucléaire. Ce n'est vraiment pas un problème et en tant qu'allié de confiance, nous vous offrons ce service. Le transport se fera par le Samara, en bateau nucléaire.

Nous pouvons estimer le temps de construction du premier cœur à cinq ans, et du second à quatre ans, avec du personnel drovolien et Kartvélie. Avez-vous réfléchi au moyen de règlement ?

Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie Ana Vakhvakhishvili de l'Ambassade Centrale du Drovolski :

Ana ne put qu'être surprise par cette proposition alléchante que le Drovolski proposait. Elle réfléchit, pensant que le Drovolski gagnait des points dans ce concours.

Nous vous remercions pour cette générosité. Nous nous occuperons des formalités concernant le passage avec le Samara. Concernant le paiement, nous réglerons les coûts d'un tel projet. Cependant, si vous avez d'autres propositions de règlement, nous sommes ouverts à toutes propositions émanant de votre part.

Elle laissa son interlocuteur Edward répondre.


Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie

Edward Mirski entreprit une démarche un peu rapide mais directe.

Nous ne faisons pas confiance à l'argent, nous préférons les obligations agricoles et, si vous le permettez, unir nos deux nations par un accord de protection. Car si Drovolski est un pays puissant économiquement, nous ne parviendrons jamais à maintenir notre influence si nous n'avons pas d'alliés.

Donc, nous souhaitons, en contrepartie de ces deux réacteurs, des obligations agricoles (titre de dette en produits agricole et non en monnaie), le financement par votre banque du projet, et l'engagement de votre nation dans la défense de nos intérêts communs.

Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie Ana Vakhvakhishvili de l'Ambassade Centrale du Drovolski :

Ana réfléchit quelques instants à cette proposition, puis répondit.

Je pense que cela est envisageable. Nous vous apporterons l'équivalent financier du projet en obligations agricoles. De plus, nous vous offrons une année supplémentaire gratuitement en obligations agricoles pour le service rendu à la Kartvélie. Voyez cela comme les prémisses d'une entente entre nations amies. De plus, nous nous engageons à défendre nos intérêts communs.

Elle laissa un long silence, signifiant que Edward avait le champ libre pour répondre.


Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie

Edward Mirski, très satisfait de la rencontre, déclare :

"À la bonne heure ! Nous sommes très heureux de la situation. Nous commencerons les travaux dans un mois et j'espère que cela vous convient. Je m'occuperai de la signature de l'empereur et vous de celle par votre président, cela vous convient-il ? Les montants seront calculés mensuellement et directement par la BID. Toutes les informations vous seront transmises."

Se dirigeant vers l’assesseur pour aller vers une visite d'un Mesol-1900

Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie Ana Vakhvakhishvili de l'Ambassade Centrale du Drovolski :

Ana ravi s'exclama.

Nous avons donc un accord !

Se dirigeant également vers l'ascenseur pour la visite du réacteur nucléaire Mesol-1900


Rencontre officielle de l'Ambassadrice de Kartvélie

Ils descendirent dix étages avant d'arriver à la gare impériale du laboratoire, un immense hall de luxe démesuré pour ce pays qui peine à sortir de la pauvreté. Ils se dirigèrent vers le couloir d'accès des visiteurs avant de passer le premier SAS. Les réacteurs Mesol-1900 sont équipés de trois bâtiments imbriqués les uns dans les autres. Il fallut s'habiller et procéder à des vérifications avant d'enfin entrer dans le bâtiment du cœur. Il était en arrêt à chaud pour contrôle.

Edward Mirski prit un moment et dit :

"Nous y voici, voilà ce qu'on construira chez vous : un réacteur nucléaire à haute température. C'est impressionnant, n'est-ce pas ? Là, c'est le cœur, et ici, les échangeurs de chaleur. Avez-vous des questions ?"