Création de pays : Fédération des Peuples
Généralités :
Nom officiel : Fédération des Peuples Estaliens
Nom courant : Estalie
Gentilé : Estalien(s) / Estalienne(s).
Inspirations culturelles : Makhnovchtchina (Ukraine libertaire) / Union Soviétique.
Situation géographique :
Langues officielles : Haut-estalien (dialecte de la partie centrale d'Estalie).
Autres langues reconnues : Les autres dialectes estaliens (généralement des patois divergents moyennement du haut-estalien majoritaire) sont reconnues dans l'administration antérieure à la Révolution comme des langues officielles.
Drapeau :

Devise officielle : Пролетарі всього світу, єднайтесь! - Prolétaires du Monde Entier, Unissez vous !
Hymne officiel :
Capitale : Mistohir (littéralement en estalien Ville des Montagnes).
Population : 36 millions d'habitants (recensement datant d'avant la Révolution de 2013).
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
On ne s'intéresse souvent que peu aux régions centrales d'Eurysie, souvent car ces mêmes territoires sont sujets aux invasions et à l'expansion récurrente des Etats côtiers, généralement plus riches et plus prospères que leurs homologues vivant au cœur même du continent et n'ayant pas accès à la mer. Pourtant, l'Estalie est une des entités qui a su se démarquer au cours des siècles par sa résilience, sa force et son entêtement à repousser les invasions étrangères. L'Estalie est un territoire situé au centre même du continent eurysien, dans une zone couplant des régions montagneuses à l'ouest et de larges plaines qui débouchent sur les vallées helléniques et l'est des terres slaves d'Eurysie. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, l'Estalie réussit l'exploit d'étendre une culture, un mode de vie et un Etat qui s'étend sur ces deux régions occidentales et orientales rivalisant pourtant que ce soit sur le plan historique, culturel, économique et évidemment géographique. L'histoire de l'Estalie semble avoir démarré vers le Haut Moyen-Age, les origines estaliennes se confondant souvent avec la mythologie, notamment la vie de son fondateur presque légendaire (au point où les historiens aujourd'hui remettent sérieusement en doute son existence), Estan le Grand. Estan le Grand, selon la mythologie polythéiste estalienne traditionnelle, était un seigneur de guerre qui fonda au début du VIIIe siècle la ville de Mistohir, l'actuelle capitale du pays. La particularité de cette ville a toujours été son emplacement géographique : situé sur les hauteurs du Krenaya qui sont elles-mêmes encerclées par les vallées de l'Horistia, la ville était idéalement située pour résister aux sièges d'une part mais aussi développer une agriculture florissante dans une région où les terres arables sont une denrée rare et sont alors les principales raisons d'affrontements militaires entre seigneurs de guerre qui se partageaient la région. Estan le Grand aurait donc fondé cette ville et en moins d'une décennie, aurait maté la moitié de l'Horistia sous son contrôle, fondant le Royaume d'Estalie. L'histoire d'Estan se conclut pourtant tragiquement : celui-ci est assassiné par les pairs de sa Cour et il s'entama alors une affreuse guerre de succession entre son fils adoptif, Berkovac, et le Grand Chancelier, Portisky Skoviliosnov. Finalement, c'est ce dernier qui remporte effectivement la guerre dynastique et devient à son tour Roi d'Estalie en 785. C'est cette dynastie qui va régner en maître sur l'Estalie pendant plus d'un millénaire.
Tout au long de son histoire, l'Estalie a fait face à de nombreuses invasions. En effet, la région montagneuse de l'ouest de l'Estalie est principalement connue pour ses mines d'or et de fer, parmi les plus abondantes du continent très certainement. De fait, il est récurrent pour les souverains étrangers de tenter leur chance pour s'accaparer de la région et de mater les Estaliens afin de s'emparer des richesses du sol estalien. Ces guerres à répétition seront une des raisons qui va mener à la naissance du sentiment national estalien qui va se développer de façon précoce dans le monde universitaire estalien à partir du XIIIe siècle. Ce sentiment d'appartenance à une "patrie" estalienne était encore vague, surtout car elle fut théorisée principalement par des universitaires conservateurs polythéistes cherchant à contrer la poussée du christianisme qui va faire irruption au sein de l'Estalie à partir du Xe siècle. Pourtant, ce sentiment va se construire dans le sang et les larmes des guerres médiévales. Ainsi, le conflit que l'on retient généralement dans l'histoire estalienne fut la Guerre de Faubourgav déclenchée en 1325, lorsque le Roi Spiolosky II tenta de s'emparer de la ville marchande de Faubourgav, non loin du territoire actuel de Novigrad. La conquête de la ville fut un désastre complet pour les troupes estaliennes et en représailles, plusieurs royaumes adjacents tentèrent de réduire à néant le Royaume d'Estalie. C'est au prix d'une bataille sanglante aux portes de Mistohir que les Estaliens vont défaire la coalition en 1329 et où le Roi lui-même décédèra au cours de la bataille, à la tête de ses troupes. L'image de l'héroïque Roi Spiolosky à la tête de soldats estaliens désespérés de protéger la terre qui les as vus naître est probablement une des images les plus marquantes de l'histoire estalienne qui a vite été dépeinte sous plusieurs formes au cours de l'histoire estalienne.

L'Estalie restera durant fort longtemps une nation isolée des autres pays ce qui va lui valoir un sévère retard technologique sur ses voisins. Ainsi, si le Royaume s'affairait toujours à s'adapter militairement à ses adversaires sur le plan technologique pour éviter de disparaître, les tactiques de l'armée estalienne étaient devenues obsolètes et la société civile stagnait. Cet isolement apportera à la fois du bon et du mauvais pour cette petite nation isolationniste et fort éloignée des enjeux géopolitiques du continent. De manière positive, cet isolement mènera les Estaliens, et notamment ses intellectuels, à se démarquer grandement des tendances philosophiques, théologiques et idéologiques du reste du continent. Ainsi, si quelques idées arrivaient péniblement à passer la frontière, les Estaliens ont toujours étés fidèles à leurs propres doctrines ce qui va mener par ailleurs à un déclin progressif du christianisme, vu comme une religion étrangère éloignée des modes de pensées estaliennes. Dès le XVIIIe siècle, la société estalienne sera une des premières nations au monde à démarrer un processus d'athéisme au sein de la société civile. De manière négative, évidemment, cet isolement fera stagner sur tous les points l'Estalie par rapport à ses voisins. Ce retard va se faire vite remarquer au cours du XVIIIe siècle et sera presque fatal au Royaume d'Estalie au cours du XIXe siècle. En effet, alors que plusieurs de ses voisins s'industrialisaient en masse, une coalition de petites nations adjacentes au Royaume d'Estalie vont unir leurs forces en 1869 pour s'emparer des territoires estaliens dans l'espoir d'en récupérer les richesses mal exploitées par l'obsolète système économique estalien. Le rapport de force était évidemment inégal : l'armée estalienne était certes numériquement supérieure mais son matériel datait du siècle dernier dans la plupart des cas et ses tactiques relativement obsolètes. Mistohir tombera en 1871, pour la première et seule fois de son histoire, aux mains des coalisés. L'Estalie se réduisait quasiment à sa partie orientale, alors fortement mal défendue. Le Roi de l'époque, Guardakov VI, avait été capturé et fusillé par les coalisés. C'était alors à son jeune fils âgé de 17 ans, Paradykov Ier, qui devait organiser la résistance à l'est de l'Estalie pour défendre l'indépendance de son Royaume. Paradykov est considéré comme le père de la modernité estalienne. En quelques mois, en faisant appel à des conseillers étrangers, en utilisant les stocks d'or de la Couronne pour équiper son armée et en réformant profondément le corps des officiers, il réussit en un temps record à créer un embryon d'armée modernisée. Si son armée n'aurait originellement pas fait le poids contre les forces coalisées, c'est sans compter la guérilla que va offrir les territoires estaliens occupés. Le relief, jugulé à une population nombreuse et une fougue nationaliste frôlant le fanatisme aux yeux de tout observateur étranger sensé, permet le développement d'une guérilla intensive qui diminue et affaiblit les forces d'occupation. La bataille de Pendrovac en 1873 mène à la défaite finale de la coalition, la libération de Mistohir et la fin de la guerre peu de temps après.

Cette guerre, une fois de plus, va marquer l'imaginaire collectif estalien et est encore considéré aujourd'hui comme une partie intégrante du mythe national estalien. Cependant, ses conséquences sont davantage importantes d'un point de vue historique. Convaincu que l'occupation de l'Estalie et ses défaites sont liées à un immobilisme qui sous-tend la nation depuis près de quatre siècles, Paradykov va mener une véritable politique réformatrice au sein de l'Estalie. Cela va lui attirer les foudres à la fois du monde universitaire alors très conservateur mais aussi la noblesse militaire estalienne. Ces réformes, qui comprennent notamment l'industrialisation du pays, la mise en place de politiques sociales en faveur des paysans et des ouvriers, la redistribution foncière, le développement de l'administration étatique et la constitutionnalisation du régime, ne sera pas du goût de tous les éléments de la société estalienne. Ainsi, Paradykov devra faire face à un premier Coup d'Etat en 1889 puis un second en 1897. Les deux échouent et leurs éléments sont réprimés dans le sang mais cela n'empêchera pas la polarisation progressive de la société estalienne entre une frange libérale composée de l'élite de Mistohir et des notables des grandes villes orientales (soutenus généralement par la dynastie des Skoviliosnov) et la frange conservatrice, isolationniste et paternaliste des grands propriétaires terriens et des nobles. En 1904, dans la ville de Guwadwok, un certain lieutenant-général, Pietro Sporisky, va mener une mutinerie massive. Soutenu par les conservateurs, il va s'emparer de la ville et rapidement former une force militaire conséquente. La mutinerie, après trois mois d'affrontements avec l'armée royale, sera écrasée dans le sang. Néanmoins, la mutinerie de Guwadwok va forcer Paradykov à faire passer son pays à l'étape supérieure. En 1905, la police secrète de la Couronne, la Stevka, va mener une véritable purge nobiliaire. Paradykov fera définitivement passer son pays dans un régime de monarchie constitutionnelle, mettant fin aux privilèges terriens et politiques des nobles et menant une autre purge dans le monde universitaire. Paradykov s'éteint en 1912 et laisse derrière lui un vaste héritage de modernité politique, économique et militaire, l'Estalie avait réussi à renaître de ses cendres et à de nouveau paraître sur la scène internationale.

La majorité du XXe siècle estalien se passe dans un calme politique et social assez exemplaire si on compare l'Estalie à ses voisins durant la même période. Si l'Estalie continuait d'appliquer un protectionnisme sévère envers les autres pays étrangers sur le plan commercial mais également socio-politique, l'Estalie n'était plus dans un retard permanent et réussissait, sans être une puissance régionale de premier plan, à garder sa place sur la scène mondiale. La majorité du siècle sera politiquement dominé par le Parti Libéral Estalien, parti historique de l'Estalie fondé par Paradykov lui-même lors du passage à la monarchie constitutionnelle en 1905. Cependant, ce sera à la fin su siècle dernier que les choses vont se brusquer pour l'Estalie. En 1995, un homme politique fait ses valises du Parti Libéral Estalien, Bondarenko. Celui-ci est en effet exclu du parti pour ses visions considérées alors comme trop à gauche d'une part et surtout trop anti-monarchistes, le député pseudo-libéral ayant écrit une tribune en Novembre 1994 en faveur de l'abolition de la monarchie. Le Parti Libéral n'avait pas oublié ses origines et restait attaché par principe à la monarchie et à la dynastie millénaire des Skoviliosnov. Ce départ va marquer un tournant idéologique historique pour l'Estalie. Excellent orateur, il devient vite populaire en Estalie. L'apparition d'Internet à la fin des années 1990's en Estalie lui permet de véhiculer facilement ses idées et en 1997, alors que sa popularité grimpe en flèche, il fonde le Parti Populaire Estalien. Ce parti, ouvertement anti-monarchiste et républicain, va peu à peu être détourné de ses objectifs principaux qui étaient surtout l'abolition de la monarchie. Husak, le vice-président du Parti, va radicaliser massivement la ligne directrice du Parti. Sa radicalisation va atteindre son paroxysme en 2001 lorsque Bondarenko est assassiné dans des circonstances douteuses. La Stevka est immédiatement pointée du doigt par Husak qui en profite pour changer la nature du parti qui adopte une approche d'abord franchement marxiste-léniniste (ce qui lui vaudra son interdiction en 2005) puis après les émeutes de Mistohir de 2009, Husak va adopter une ligne anarcho-communiste. Néanmoins, Husak ne voit pas l'anarcho-communisme comme les théoriciens étrangers l'auraient vu plus d'un siècle avant lui. Husak va publier en 2010 le Manifeste de l'Anarchisme Estalien dans lequel il promeut un anarcho-communisme à l'estalienne : militariste, fédéraliste, démocrate, universaliste, collectiviste, internationaliste et promouvant pourtant les valeurs traditionnelles telles que la famille traditionnelle ou le respect des cultes. Pour Husak, concentrer les idéaux anarchistes à un seul pays n'est pas sensé et chaque anarchiste doit pouvoir exporter fièrement le modèle anarchiste à travers le monde. Ainsi, pour Husak, l'Estalie ne doit plus du tout être isolé du monde mais bien lui montrer la voie. Pour lui, l'Estalie doit sortir de son devoir de réserve historique envers l'extérieur et doit se réveiller. Seuls les Estaliens, purs par leur isolement historique et leur clairvoyance, sont capables d'unir tous les Hommes sous la même bannière du socialisme révolutionnaire.

C'est sous cette vision politique extrémiste que les trois années qui vont suivre vont voir la société estalienne changer définitivement de visage. La jeunesse adhère complètement au discours d'Husak (dans un pays où les moins de 25 ans représentent près de 35% de la population suite au boom démographique des années 2000's) et l'éclatement d'une crise financière massive en 2012 qui va jeter à la rue des milliers de travailleurs estaliens vont mener à la déliquescence du pouvoir royal. Le Parti Libéral perd rapidement de sa popularité face à son immobilisme et le factionnalisme qui s'y est développé durant le XXe siècle, rendant le gouvernement libéral incapable de réagir par des mesures d'urgence à la crise de 2012. Face au déclenchement imminent d'une guerre civile en Estalie, le général Rudaviak et ses hommes vont mener un Coup d'Etat en Septembre 2013 contre le gouvernement libéral au nom du Roi Svelaskia Ier. Son Coup d'Etat est évidemment impopulaire et en début Novembre, après que l'armée ait mené une sévère répression militaire sur la population afin d'assurer son pouvoir, Husak appelle à la Révolution en fin Octobre 2013. En quelques jours, les principales villes proclament la Fédération des Peuples Estaliens et le 3 Novembre 2013, les forces révolutionnaires prennent Mistohir aux mains des militaires royalistes. Svelaskia Ier fuit en exil tandis que Husak proclame officiellement la Fédération. Il en revient maintenant à l'Estalie de décider de son destin.

Mentalité de la population :
Les mentalités estaliennes sont souvent considérées, que ce soit par les Estaliens eux-mêmes ou par les pays qui les entourent, comme une culture atypique et très paradoxale du fait de son isolement prolongé au cours de son histoire. Aujourd'hui, ces mentalités sont en plein changement mais depuis le début du XXe siècle, la mentalité estalienne est principalement libérale tout en restant profondément conservatrice sur certains points de vues (notamment la famille traditionnelle, l'homosexualité est condamné et souvent mal vu et la vision de la famille estalienne est très puritaine). Les Estaliens sont certes libéraux (ouverts principalement aux nouvelles idées, souhaitant une intervention minime de l'État et une certaine autonomie économique et sociale) mais restent bien plus xénophobes en moyenne que leurs compères étrangers. Cette xénophobie est héritée une fois de plus par l'isolement prolongé de l’Estalie et les contacts rares et souvent conflictuels avec l'étranger. Pour les Estaliens, les pays étrangers ne sont rien d'autres que des menaces et aujourd'hui maintenant, la jeunesse estalienne est autocentrée, convaincue de la supériorité morale des Estaliens sauvegardés des vices de ce monde et que les Estaliens sont les seuls capables d'exporter leur modèle à travers le monde avec vigueur et force. Il est donc évident que la retenue des Estaliens semble s'estomper depuis le début des années 2000’s avec un radicalisme de plus en plus marqué dans les esprits.
Place de la religion dans l'État et la société :
La relation entre l’Estalie et la religion a toujours été compliquée. Déjà au Xe siècle, des conflits théologiques avaient éclatés sur la place du christianisme dans la société estalienne. Ici, depuis le XVIIIe siècle, les réflexions philosophiques estaliennes poussèrent les Estaliens à rejeter de plus en plus le christianisme, créant une vague d'athéisme qui va se perpétuer jusqu'à aujourd'hui. Si le christianisme était restée tout du long de l'histoire du Royaume la religion d'État, il semblait que même les monarques eux-mêmes ne croyaient pas fermement au christianisme et aujourd'hui, la jeunesse est en grande partie athée. Avec la Révolution, le christianisme perd définitivement la place de religion d'État qui lui incombait mais comme pour beaucoup d'autres cultes, les Estaliens n'ont que rarement discriminer sur la religion et sont relativement tolérants sur le sujet.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Il reste encore à faire. La Révolution a complètement renversé les institutions royales en place et les partis qui composaient alors la scène politique estalienne. Depuis la prise de parole d’Husak, les villes et villages d’Estalie s'auto-organisent depuis la chute des institutions étatiques et si l'armée s'est majoritairement ralliée aux révolutionnaires depuis lors, seul le Parti Populaire Estalien et le Congrès du Parti semblent figurer comme les seules institutions du pays, essayant tant bien que mal de se rattacher aux anciennes structures de l'État. Cependant, le Congrès subit encore une crise de légitimité au sein même du mouvement révolutionnaire qui comprend des anarcho-communistes, des marxistes-léninistes, des communistes puristes, des stalinistes mais aussi des sociaux-démocrates, des socialistes et des républicains libéraux.
Principaux personnages :
Depuis la Révolution du début Novembre, la principale personnalité politique de la Fédération restera évidemment Piotry Husak, ancien bras droit du regretté martyr Bondarenko et désormais chef du Parti Populaire Estalien. Considéré comme la personnalité forte de la Révolution, Husak est en bonne voie d'obtenir le pouvoir sur toute la Fédération de part son influence, son charisme et son intelligence politique qui lui a permis de fomenter cette Révolution. Néanmoins, il n'est pas seul.

Svelaskia Ier, Roi d’Estalie, n'a toujours pas abdiqué et continue de perpétrer la sédition sur le territoire estalien dans le but de faire échouer la révolution. Celui-ci peut compter sur la majorité du monde économique estalien, le secteur privé craignant sérieusement pour la poursuite de ses activités et la liberté d'entreprendre suite à la Révolution. Les plus vieux et les conservateurs se sont ralliés également autour du monarque déchu.

D'autres personnalités semblent également émerger depuis que la Révolution s'est produite : Sergei Potokovac, le maire libéral de la ville de Fransiviac, profond républicain mais aussi parmi les figures les plus modérées de la Révolution, appelant davantage en la mise en place d'une République libérale et bourgeoise reprenant les mêmes principes de base constitutionnels que la monarchie en y retirant les prérogatives du souverain. Très critiqué à l'ouest de l’Estalie, Potokovac reste la seconde figure la plus populaire de la frange révolutionnaire, notamment dans les grandes villes prospères et industrielles de l'est. Enfin, on peut également citer Pyotr Sargakov, chef d'état-major de l’ex-armée royale ralliée à la Révolution. Contrairement à Husak, Sargakov estime qu'une main ferme est nécessaire en temps de crise pour éviter la guerre civile. Sargakov n'est que peu enthousiaste à l'idée d'une démocratie directe comme le propose Husak, y préférant un système à parti unique et un régime totalitaire afin de régir efficacement l’Estalie et éviter son affaiblissement intérieur face à des menaces extérieures ou à une éventuelle contre-révolution venant des royalistes.


Politique internationale :
L’Estalie a toujours été une nation isolée du reste du continent eurysien sur le plan diplomatique. Ne participant que peu aux discussions internationales, l’Estalie est restée isolée du fait de son histoire mais aussi de sa géographie montagneuse à l'ouest qui bloquait ses communications avec l'ouest de l’Eurysie. De fait, l’Estalie est donc peu impliquée à l'échelle internationale et souvent laissée à son propre sort par ses voisins qui ne voient que peu d'intérêt à s'allier avec une nation aussi récalcitrante et protectionniste. La Révolution va peut-être changer cet état de fait : les révolutionnaires souhaitent l'ouverture complète au monde et une place réelle de la Fédération sur la scène internationale, que ce soit par la plume mais aussi et surtout par l'épée, Husak ayant considéré dans sa fougue militariste et belliqueuse que la Révolution ne peut s’exporter qu'à travers la guerre, ce qu'il nomme la Grande Guerre Patriotique contre le capitalisme, la bourgeoisie et la finance internationale.