09/08/2014
16:35:06
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Conseil de Sécurité et de Coopération (CSC)

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ASEA
CSC

Le Conseil de Sécurité et de Coopération (ou CSC) est le lieu de débats et de vote entre tous les membres de l’ASEA (fondateur ou nom). Les débats et les votes sont arbitrés par un Président du Conseil de Sécurité et de Coopération pour une durée d’un an complet. Ce dernier doit s’assurer du bon déroulement des débats ainsi que des votes dans le respect du Traité de Barba.

Sujets à aborder
3602
a
Conseil de sécurité



Objet :
Action menaçante de la Poétoscovie


Mes Chers Collègues, comme vous le savez, le rôle du conseil de sécurité est de donner un avis et un verdict sur des actions que nous devrons prendre collectivement. Ces actions auront comme intérêt de protéger et de servir les intérêts de l'ASEA et donc des nations qui la composent. C'est pourquoi j'ai décidé de demander une réunion exceptionnelle du conseil de sécurité.


Les faits :


Depuis plusieurs jours, la fédération de Stérus prépare au nom de l'ASEA un développement des activités commerciales diplomatiques et militaire dans d'autres régions du monde. Ceci dans le but clairement énoncé de permettre aux forces maritimes de passer d'une projection locale à une projection mondiale. Ainsi, dans ce but, la fédération est entrée en contact avec de multiples nations à travers le monde. La fédération s'est toujours montrée très claire sur ses actions futurs et sur ses motivations.

Ainsi, la Poétoscovie fut choisie par le magistrat aux affaires étrangères afin de participer à ce projet. Comme convenu, nous avons en priorité établi une ambassade, puis avons déclaré clairement nos intentions. Nous nous sommes montrés ouverts aux négociations puis avons défini nos attentes. En premier lieu, la Poétoscovie n'a pas eu de choix concret, la décision étant difficile. Puis elle est revenue vers nous avec des conditions qui lui son propre. Au nom de la confiance permanente entre les nations, je ne peux vous donner directement toutes les conditions sans entraver les secrets diplomatiques. Mais au nom de notre organisation, qui prévoit des coopérations autant en matière commerciales que sécuritaire, nous avons fait le choix de déclassifier des document hautement important pour et seulement pour les membres de ce conseil.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées


Voici donc les documents nécessaires au cadrage spatio-temporel des événements. Mais le problème ne réside pas vraiment dans ce type d'échanges, mais au contraire. Il s'avère que le gouvernement de la Poétoscovie à délibérément vendu nos échanges entre gouvernements aux journaux du pays. C'est écrit textuellement, "Des photos des conversations". Ceci n'est pas acceptable dans un gouvernement qui respecte les institutions et ses homologues. La Poétoscovie à afficher aux yeux du monde entier des informations capitales et potentiellement à haute tension. De plus, le gouvernement s'est permis en collaboration avec les journaux locaux de divulguer des contrevérité et ce dans le but de nuire directement à la fédération de Stérus, il suffit de lire les journaux pour s'en rendre compte. En voici l'intégralité. Depuis cet événement, la fédération de Stérus qui voulait simplement développer des accords militaires avec la Poétoscovie se voit insulté de colons, et même de virus. Évidemment le gouvernement de la Poétoscovie se dédouanne de ces événements en disant que c'est le peuple qui s'exprime. Mais dans leur grande intelligence, ils n'ont même pas pensé à ne pas divulguer dans la presse qu'ils avaient eux même transmis l'information, et qui plus est, l'ont orienté pour qu'elle dise ce que nous n'avons pas dit.

Le problème ici, le problème que je soulève et de l'ordre de la bien séance. La Poétoscovie a commis un acte de trahison du secret diplomatique, et cela, dans le but de nuire à la fédération, la Poétoscovie a orchestré un mouvement anti-Stérus et également anti-ASEA (puisque s'oppose à notre stratégie de développement militaire). Le plus grave est pour nous le manque consternant de professionnalisme qui entraîne des réactions dangereuses. Car je le rappelle, la Poétoscovie a également décidé de renforcer drastiquement les contrôles de sécurité pour les départs en direction de Stérus. Ce qui signifie que le niveau de tension chez les civils est tel, qu'ils pourraient directement s'en prendre à la fédération. Une nouvelle fois, c'est inacceptable. Je préviens le conseil, si une attaque étrangère de la Poétoscovi a lieu sur le sol Stérusien, alors nous ne céderons rien et engagerons toutes les forces armées.

Je demande donc à l'ASEA au vu de nos statuts de rendre un verdict collectif sur la réponse que nous devons ou non donner. Merci chers collègues
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Ahcuzin Aestanatl [HRP : toute ressemblance avec un pseudo réel serait purement fortuite], reine de la cité de Yulnhol, avait été choisie pour représenter l'Akaltie auprès de l'ASEA.

Je comprend parfaitement votre colère suite à ces échanges infructueux, mais je pense que nous devrions stopper ici les communications Sterus-Poëtoscovie à propos de la défense, puisque celles-ci semblent ne faire qu'attiser les braises, ce qui pourrait nous conduire à une guerre dont personne ne veut. Je ne soutiens pas la Poëtoscovie, mais il serait vraiment dommageable d'en venir à un conflit armé pour une simple demande de partenariat militaire.
L'Akaltie est évidemment prête à fournir toute l'aide possible au Sterus en cas d'attaque liée de près ou de loin à la Poëtoscovie, mais dans le cas contraire, celui d'une attaque du Sterus envers la Poëtoscovie, nous ne vous soutiendrions pas. Nous n'en avons de toutes façons pas les moyens militaires, au vu du développement extrêmement lent de notre marine (ce qui n'a jamais été le fort de nos armées).
Nous préférons maintenir des relations cordiales avec le gouvernement poëtoscovien, qui est par ailleurs actuellement notre seule voie diplomatique vers le Nazum (nous songeons bien sûr à démarrer des relations avec d'autres États, mais cela n'est qu'un projet pour le moment).
Je laisse maintenant nos homologues lermandiens et westaliens se prononcer.
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Voilà un début de réunion plutôt bouillant pour la première session du Conseil de Sécurité et de Coopération. L'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne est une organisation continentale tout juste sortie de l’œuf, mais les sujets abordés sont déjà d'ordre sécuritaire et diplomatique. Le Président Fédéral Victor Hardenbor, depuis Columbia, avait décidé de nommer au poste de représentant westalien à l'ASEA Boris Valendof. Ancien Président de l'Observatoire Diplomatique d'Aleucie (ODA), une branche du Ministère Fédéral aux affaires étrangères, c'est surtout un homme très proche du dirigeant westalien qui s’assoit autour de la table, celle réunissant les trois autres représentants des membres du Conseil et leurs conseillers. Si Valendof aurait plutôt souhaité discuter de la candidature de la République Démocratique d'Osno, un sujet d'ouverture bien choisi pour démontrer la croissance et l'attractivité de la nouvelle alliance, la présidence stérusienne ne semble pas avoir opté pour la même introduction. Après tout, la première session du CSC, au hasard des accrochages internationaux, tombe au même moment qu'une crise diplomatique entre la Fédération de Stérus et la République de Poëtoscovie. Si cette dernière est assez peu connu du représentant, si ce ne sont les quelques briefing qu'il a reçu en apprenant le sujet de la réunion, cette situation inquiète un peu le diplomate westalien sur la posture de son allié, au vu des propos tenus en guise d'introduction sur le sujet et le point de vue du principal concerné. Sur ce genre de sujet, la position de la Grande République est claire et limpide : pas d'escalade de la situation et un désamorçage doit être immédiatement adopté pour évite d'entacher, non seulement l'honneur naissant de l'organisation, mais également la réputation de la nation qu'il représente, jusque-là parfaitement bien entretenu grâce aux efforts du Ministre Fédéral Henry Takajiwa.

Boris Valendof

Le représentant westalien s'avance sur son siège et approche son micro pour exposer son point de vue de la situation et surtout pour calmer les ardeurs de son homologue :

Boris Valendof : Chers collègues, nous nous retrouvons face à un problème délicat, qu'il va être nécessaire de traiter avec justesse et sang-froid pour le bien de tous. Cette crise diplomatique, première épreuve à surmonter pour l'ASEA, arrive tôt et brutalement. A la consultation des documents et des preuves fournis par les représentants stérusiens, il y a de toute évidence un fort soupçon de faute volontaire ou non, de la République de Poëtoscovie dans le procédé des échanges tenus avec notre allié. Si cet acte s'avère bien provenir d'une fuite au niveau du Ministères des Relations Internationales poëtoscovien, alors ce pays a commis un grave délit et un affront à la bienséance et au respect de la confidentialité des documents diplomatiques tenus entre deux nations. A ce moment-là, la question ne sera plus de savoir si ce fut intentionnel ou non, puisque toute nation est responsable du personnel qu'elle emploie, tout particulièrement dans un domaine aussi minutieux et complexe que peut la diplomatie internationale. La Grande République de Westalia se tient prête à soutenir la Fédération de Stérus face à l'injure, l'affront, l'humiliation qu'a pu subir notre allié dans cette affaire.

Pour autant, il est nécessaire de prendre des décisions rationnelles et justes. Aujourd'hui, nous ne traitons pas ce sujet seul, mais à quatre nations réunies autour d'une alliance. Ce sujet, il concerne désormais chacun d'entre-nous et en tant que représentant de ma nation, je ne souhaite pas porter des conclusions aussi hâtives en condamnant la Poëtoscovie dans un procès expéditif autour de cette table. Je demande donc à la représentation stérusienne de s'abstenir de brandir des menaces diplomatiques et surtout militaires disproportionnées dans ce sujet, pour le bien de notre organisation et de son image à l'international, que nous ne voulons pas voir entachée. En tout premier lieu, je propose que nous prenions contact le plus rapidement possible avec le gouvernement poëtoscovien pour aborder la résolution de cette crise avec eux. Les contrôles frontaliers injustes à l'encontre de Stérus doivent être levée dans les plus bref délais et une enquête de l'ASEA doit être menée pour faire la lumière sur toute cette histoire. Les résultats de celle-ci pourront permettre de nous décider collégialement sur la nécessité de sanctionner diplomatiquement la Poëtoscovie dans cette affaire. A court terme et à l'issue de cette réunion, je propose déjà de dénoncer les prises de décisions de la Poëtoscovie vis-à-vis de ses contrôles frontaliers injustes et l'arrêt immédiat de tout mouvement militaire qui pourrait aggraver la crise diplomatique en cours.

Je répète encore une fois la position de mon pays : le dialogue doit prendre place à tout prix. L'ASEA doit démontrer au monde, à travers la résolution de cette crise, notre unité et notre capacité à coopérer pour restaurer la paix et la stabilité diplomatique avec des entités extérieur à notre alliance. C'est ensemble que nous arriverons à prouver les bienfaits de notre alliance et par notre façon de faire, notre sagesse dans nos décisions. Je vous laisse être juge de ma proposition et reste bien évidemment à l'écoute des vôtres pour résoudre ce problème.


La modération. Voilà ce qu'il fallait comme discours après la prise de parole de Stérus sur ce sujet. Les émotions ne doivent pas mener les décisions diplomatiques et les réactions politiques sans craindre d'envenimer le sujet. Cette histoire est également une bonne opportunité pour le représentant qui, comme tout bon westalien, sait saisir celle-ci pour en tirer le plus de profit possible. C'est dans ses dernières phrases que l'on comprend toute la nécessité de cette crise qui, au lieu de ternir la réputation de l'ASEA comme elle risque potentiellement de le devenir, peut devenir un élément de force et d'influence dans sa résolution, le plus tôt possible. Pour finir sa prise de parole, il s'adresse désormais à la délégation stérusienne, plus qu'à l'ensemble des membres présent à ce conseil :

Boris Valendof : Avant de rendre la parole, je souhaiterais m'adresser à la représentation stérusienne sur un point qui nous a intrigué. La Grande République ne voit pas de problème à ce que la Fédération prend l'initiative d'étendre notre influence économique et militaire hors de nos frontières. Cette décision est même plutôt bien accueillie, puisque nécessaire et nous jugeons Stérus comme parfaitement en capacité de pouvoir mener de telles activités. Cependant, si vous comptez utiliser le nom de l'ASEA pour mener des négociations dans ce sens, il serait intéressant d'en faire part au cours d'une réunion en amont, au moins pour nous décider sur les nations que nous jugeons, ensemble, propice à ce genre d'accord. Une situation qui aurait pu permettre de mieux aborder le sujet de la Poëtoscovie, qui je pense n'est plus un partenaire potentiel dans cet axe-là. Je ne m'étalerai pas plus dessus et j'invite nos collègues stérusiens à déposer une proposition de sujet dans ce sens pour la prochaine réunion.

Le représentant westalien s'écarte alors de son micro et attend avec patience les réactions et prises de paroles de ses homologues.
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Ahcuzin Aestanatl :

Je me permet de reprendre la parole quelques instants, pour proposer que nous invitions la Poëtoscovie à une rapide entrevue entre un de ses représentants et nous quatre ici-même, et ce le plus tôt possible. Bien que l'ambassadeur poëtoscovien auprès de Sterus soit reparti pour le Nazum, pour ne pas perdre de temps, nous pourrions faire venir de Kintan l'ambassadeur auprès de l'Akaltie, si bien sûr son gouvernement n'y voit pas d'objection. Cela permettrait un débat constructif au lieu de ne connaître que le point de vue d'un seul des deux parties - qui n'est sans doute pas le moins du monde subjectif, mais reste forcément incomplet sans connaître l'autre positionnement.
Si cela vous convient, je demanderai au Ministère akaltien des Affaires étrangères de rédiger au plus vite une missive pour leurs homologues poëtoscoviens.
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Le représentant de la République de Lermandie était M. Jamie Marshal, un membre du Parti Liberal de la Nation, un parti allié avec le parti majoritaire à l’Assemblée Constituante le Parti de l’Union Républicaine. Cet homme a été choisi par le Président Duval sur recommandation des représentants du Parti Liberal de la Nation.

Jamie Marshal
Jamie Marshal

Après que M. Marshal ait écouté les représentants de leurs pays respectifs, et ceux bien que le représentant d’Akaltie ne lui ai pas donné le temps de s'exprimer, M. Marshal décida de s’exprimer :


Jamie Marshal: “Mes chers collègues, pour une première séance officielle au sein du Conseil de Sécurité et de Coopération de l’ASEA, nous avons affaire à un conflit diplomatique entre la Fédération de Sterus et la République de Poëtoscovie. Nous devrons alors faire preuve de solidarité envers la Fédération de Stérus tout en prenant une décision ferme, juste et réfléchie sur cette situation unique qui risquerait la crédibilité de notre organisation.

Concernant l’opinion de la Lermandie sur cette affaire, le Président de la République Duval a estimé qu’il y a une forme d’action hostile, volontaire ou non, de la part de République de Poëtoscovie envers la Fédération de Sterus. En effet, de notre point de vue, d’abord, il n’y a aucune raison valide que la République de Poëtoscovie puisse mettre en place des procédures douanières extrêmement répressives qui visent uniquement un pays. Ensuite, la République de Poëtoscovies semble avoir ignoré des protocoles diplomatiques en fuitant des documents publics sensibles et confidentiels à leurs concitoyens. Est-ce volontaire ou est-ce de l’incompétence du gouvernement Poëtoscovie?

Pour notre part, nous estimons qu’une action militaire telle que la mise en place d’un embargo est très fortement disproportionnée. Néanmoins, nous n'excluons pas la mise en place de sanctions diplomatiques et économiques vis-à-vis de la République de Poëtoscovie. L’intensité de ces sanctions (ou non) pourra être déterminée suite à une entrevue (ou non) d’un représentant de la République de Poëtoscovie qui pourrait s’expliquer dans cette chambre.

En effet, il est tout à fait possible qu’il y ait eu un comportement qui nous semblait étrange du fait des cultures et de traditions différentes entre la Fédération de Stérus et la République de Poëtoscovie. Et je tiens à souligner qu’à leur actuel, la République de Lermandie n’a aucun contact diplomatique envers la République de Poëtoscovie.

Néanmoins, notre avis concernant cet accord passé entre la Fédération de Sterus et la République de Poëtoscovie est que nous le considérons comme caduque. Mais ce point reste notre avis.

Je vous remercie de votre attention”

Le représentant lermandien s’écarta de son micro et pris un verre d’eau avant d’écoute la prochaine personne.
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Chloé, présidente nommé par la fédération de Stérus pour l'année qui se redressa après avoir écouté chaque participant.

A présent comme convenu nous allons accueillir une délégation de la Poétoscovie qui s'est montrée ouverte à la discussion. Par conséquent nous demandons à chacune des parties de garantir le sérieux et la concordances des propos et comportement présentés dans cette salle.
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Candidature de l'Osno


Mes chérs collégues,

Comme vous le savez, un pays à présenté sa candidature pour son intégration à l'ASEA. Je pense que nous pourrions en premier lieu nous féliciter de l'attraction de cette organisation. Certes ce n'est qu'une première demande, mais qui sans aucun doute sera ensuite suivie par beaucoup. Nous souhaitons donc à présent connaitre l'avis des états membres sur l'intégration ou non de ce pays. Nous attendons de connaitre votre position pour ensuite en informer le gouvernement d'Osno.

Pour rappel :

L'Osno est un état du sud de l'Aleucie, il possède une frontière terrestre avec l'Akaltie sur son flan est et Ouest. L'Osno possède également des terres au large de la Paltoterra et à la frontière d'une ile du grand kah.

Le pays est au premier regard une démocratie, cependant, des évènements récents peuvent laisser craindre des troubles conséquents dans le pays, Attaque armée dans une école, hacking des sites gouvernementaux etc...

Les libertés les plus fondamentales sont garanties ou autorisés.
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Ahcuzin Aestanatl :

Le premier ministre akaltien étant lui-même à l'origine de cette proposition auprès de l'Osno, je ne puis que l'appuyer. Coopérer avec cet État nous sera bénéfique, et rendra possibles bien plus de choses dans la région autour de la Napalawie.
Le territoire niveréen de l'Osno peut aussi non seulement servir de point de relai militaire stratégique, mais également à y installer des centres d'études scientifiques sur la faune et l'environnement local.
Je me prononce donc sans hésiter pour cette intégration.
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La Grande République de Westalia n'entretient pas de rapport particulier avec République Démocratique d'Osno, tout comme elle n'a eu que peu d'échange avec ce pays, si ce n'est une discrète représentation étrangère. Comme le rappel si bien la Présidence Stérusienne, le pays est actuellement en proie à quelques problèmes internes. Sans plus de rapports sur ces événements néfastes, il est difficile d'apposer un jugement négatif immédiat à l'encontre de ce pays. N'importe quelle nation peut se retrouver dans une période difficile, mais non pas insurmontable pour son gouvernement, s'il prend les choses correctement en main. On ne parle pas de guerre civile ou de graves troubles sociaux et/ou économiques à première vue. Ces soucis, rencontrés par l'Osno, ne devraient pas être un grand blocage pour obtenir l'acceptation westalienne. Cependant, la grande question que se pose le représentant Boris Valendof est "Que peut nous apporter ce pays ?". La missive de l'Etat Candidat est assez vague sur cette partie et c'est sur ce manque d'information que va être présenté les réflexions de la Grande République vis-à-vis d'un soutien à leur adhésion ou non :

Boris Valendof : Je comprends l'intérêt régionale que la représentation akaltienne puisse trouver à l'Osno. Cependant, les potentiels apports globaux de cette nation à notre alliance restent assez vague. Nous comprenons bien que sa position géographique et ses nombreuses possessions d'outre-mer représentes un intérêt certain, que nous partageons également. Mais une adhésion ne peut pas seulement reposer sur ce point seul. Quelles peuvent-être les apports économiques de la République d'Osno à l'ASEA ? Pour reformuler plus simplement mon interrogation, je ne demande pas d'exemple concret en guise de réponse, mais bien de l'état du dynamisme et potentiel économique de cette nation qui souhaiterait nous rejoindre. Une autre grande question se pose : que souhaite obtenir l'Osno en venant dans notre alliance ? Une coopération économique ? Militaire ? Technologique ? Tout à la fois ? Notre alliance couvre un panel de domaines où, jusqu'à présent, l'ensemble des membres adhèrent. Les attentes osniennes quant à ce qu'il souhaite obtenir en intégrant l'ASEA sont une information plus qu'intéressante dans ce contexte.

Je pense qu'une clarification, de ce que peut apporter l'Osno et ce qu'ils souhaitent obtenir, est à prévoir pour statuer sur la demande d'adhésion de ce pays. Une nouvelle missive de leur part quant à ces sujets serait une bonne chose dans ce sens. Peut-être la représentation Akaltienne peut-elle déjà nous éclaircir au vu des relations plus étroites que l'Union des cités semblent entretenir avec cette nation. Quoi qu'il en soit, nous n'apportons pas de réponse définitive à cette demande d'adhésion et laissons la demande en suspens de notre côté, jusqu'à obtention des informations demandées.
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La représentante Stérusienne se redressa

Bien mes chères collègues je pense qu'il est à présent temps ou bien de formuler de nouveaux argument ou de passer directement au vote. L'Osno n'a pour le moment toujours pas apporté de réponse à nos multiples demandes de clarification. Dans le but de ne pas entraver sa candidature nous souhaiterions demander aux états membres s'ils considèrent que le moment de clarification de candidature est dépassé. Auquel cas le vote pourra être organisé et/ou les discussion reprendre ou s'arrêter.
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Le représentant de la République de Lermandie, Jamie Marshal décida de s'exprimer sur la candidature:

Jamie Marshall: "Mes très chers confrères. Bien que la République de Lermandie ne soit pas initialement contre l'intégration de la République démocratique d'Osno, j'ai reçu un message de mon président Michel Duval exprimant son scepticisme vis-à-vis de sa candidature dans notre organisation.
Il y a quelques semaines, la ministre des affaires étrangères Nicole Johnson avait pu envoyer un message diplomatique à la République démocratique d'Osno pour demander des clarifications à son gouvernement. Et ce dernier a répondu complétement à côté.
En effet, alors que la Lermandie avait demandé des arguments convaincants dans le domaine de la sécurité ainsi que militaire (renseignements compris), la diplomatie de l'Osno s'est vanté sur sa possession d'une importante réserve de missiles ce qui n'est pas du tout une réponse sur ses intentions politique. Et je doute que la Lermandie ait participé aux Sommet de Barba dans le but de créer l'actuel ASEA en raison du fait que la Lemrandie est l'un des plus grands pays d'Aleucie en matière de production de boîtes de conserve alimentaire.
De plus, il ne s'est pas exprimé sur le TRAITÉ DE LOREÏGRAD qui pour nous mériterait d'être discuter en raison que ce traité inclue un traité de libre-échange et donc un potentiel facteur de déstabilisation économique.

Autrement dit, jusqu'à ce qu'il puisse nous répondre correctement, la République de Lermandie exprime sa désapprobation nos définitive sur l'entrée de la République démocratique d'Osno dans l'ASEA.

Je vous remercie de votre intention."
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Si la Grande République s'était montré plutôt neutre ou indécise jusque-là quant à l'adhésion de la République Démocratique d'Osno à l'ASEA, ces quelques derniers jours de réflexions ont laisser place à de grands changements au sein du pays candidats. Là où la position westalienne était plutôt compréhensive des problèmes internes que peut rencontre ce pays depuis quelques mois, elle ne peut pas fermer les yeux sur les risques d'une dégénération du coup d'Etat militaire osnien et de l'éclatement d'une guerre civile au sein de ce pays. Désormais, c'est une réponse ferme, sûre et définitive que le représentant présente devant ses homologues :

Boris Valendof : Chers collègues représentants, la Grande République souhaite revenir sur sa position d'origine quant à la candidature de l'Osno à notre organisation. Les événements récents au sein de ce pays donnent une vision claire : celui-ci n'est pas une entité aleucienne stable et suffisamment solide économiquement pour pouvoir être un atout à notre alliance, bien au contraire, cela serait même un véritable pieux dans notre pied que d'accueillir un pays qui plonge progressivement dans une guerre civile dont les tenant et les aboutissants sont particulièrement flous depuis le début d'une tentative de coup d'Etat militaire au sein de celui-ci. Si la continuité du gouvernement actuel n'est clairement pas garantie, les informations remontées par la représentation lermandienne démontre des objectifs qui ne concordent pas, selon nous, à l'intérêt premier de notre organisation : la prospérité économique et technologique. Une nation qui n'est pas capable de présenter ses atouts économiques ne peut pas rejoindre nos rangs, du moins pas sans que nous n’émettions des craintes continues quant à sa stabilité durant toute la durée de sa présence ici-même.

Pour poursuivre notre coopération dans la prospérité, la stabilité et la sécurité, la Grande République de Westalia appose une réponse défavorable à la candidature de la République Démocratique d'Osno.
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Ahcuzin Aestanatl :

Je n'avais pas encore eu accès à la totalité des informations que vous avez données en contre-arguments, mais je vous remercie de m'avoir informée de tout ceci. Je pense donc que l'adhésion de l'Osno n'est décidément pas une bonne idée dans l'immédiat. Mon gouvernement va donc faire en sorte que les tensions dans la région du Grand Golfe se calment avant de revoir la possible adhésion de la République Démocratique d'Osno.
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Mes chers collègues la candidature de l’Osno est pour le moment refusé par les membres de l’ASEA. Conformément aux demandes et aux avis données par chacune des délégation ici présente la candidature ne sera pas définitivement rejeté mais seulement temporairement, jusqu’à ce que la situation du pays candidat se stabilise et que celui ci aura répondu à nos multiples questionnements. L’Osno en sera informé par missive diplomatique.
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