Posté le : 08 mars 2025 à 20:39:04
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Fumio Ishiyama : La Grande République de Westalia a étudié avec intérêt les deux propositions de réformes qui ont été présentés par les représentations lermandiennes et akaltienne. Nous avons relevé plusieurs éléments intéressants dans ces textes et nous pensons qu'il y a la possibilité de tirer le meilleur de ces derniers pour obtenir une réforme juste et en capacité de répondre aux enjeux de cohésion et de gestion de notre organisation. Quand bien même nous ne pourrions pas tous être d'accord sur l'ensemble des points, je reste persuadé que nos visions reste proche et que des échanges honnêtes permettront d'aboutir à une version finale convenable pour tous. Sur ces mots, nous souhaitons également présenter la version de notre pays, que nous avons repris en partie de la vision akaltienne :
1/ Les pouvoirs du Président de l'ASEA :
a) Le Président de l'ASEA doit présenter, par défaut, le dossier le plus ancien parmi les sujets à débattre au sein du Conseil de Sécurité et de Coopération. Autrement, celui-ci peut également soumettre à un vote le choix du sujet à débattre, avec au maximum trois choix de sujets possibles, dont l'un est obligatoirement le plus ancien et les autres sans contrainte d'ancienneté.
a-1) La sélection par vote ne peut être prise que deux fois consécutives. Au delà, le sujet le plus anciens doit être automatiquement sélectionné.
a-2) Peut-importe la méthode de sélection du sujet, le Président peut en présenter plusieurs pour un même débat, si la nature de ces derniers justifient un traitement sur la même session (exemple : des candidatures), pour fluidifier la vitesse de traitement des dossiers, à la discrétion du Président.
b) Tout membre de l'ASEA, y compris le Président, peut appeler à l'ouverture d'une sessions extraordinaires du CSC, pour échanger sur un sujet en urgence. Le Président a alors le devoir d'ouvrir cette session dans les plus bref délais, pour y rassembler l'ensemble des États-membres de l'ASEA.
c) Lorsqu'un Président de l'ASEA ne participe pas suffisamment aux débats du Conseil de Sécurité et de Coopération, à savoir qu'il participe moins d'une fois par sujet de discussions en moyenne, ou qu'il n’accomplit pas correctement son rôle, les autres États-membres de l'ASEA peuvent décider (par vote à la majorité) de le destituer de ses fonctions et de passer la présidence au pays suivant dans l'ordre défini.
d) Un État-membre peut exprimer le souhait de ne pas exercer la présidence. Dans ce cas, le poste de président de l'ASEA sera attribué au pays suivant dans l'ordre défini.
e) Un État-membre non-fondateur de l'ASEA obtenant la présidence pourra participer au vote au Conseil des Membres Fondateurs tout en exerçant les pouvoirs qui lui ont été attribués.
2/ Les États-membres
a) Un État-membre non-fondateur peut prendre part au Conseil des Membres Fondateurs (CMF) pour une durée d'un an non renouvelable immédiatement (il ne peut donc par la suite pas participer au Conseil pour la durée d'un an). Les conditions pour qu'il puisse y prendre part concernent l'activité de l'État-membre dans les débats du Conseil de Sécurité et de Coopération. Cette dernière est mesurée par les États-membres fondateurs, qui détermine avec honnêteté l'État-membre le plus actif.
a-1) En cas d'impossibilité de sélectionner un membre suivant cette méthode, la siège non-permanent au CMF doit être soumis à un vote auprès de l'ensemble des États-membres, qui peuvent se présenter à ce siège, s'il n'est pas le membre sortant de cette position. L'organisation de ce vote est à la charge du Président de l'ASEA, après confirmation de l'impasse avec la première méthode par les États-membres fondateurs.
a-2) Dans une mesure d'harmonisation des postes, la transition de ce siège s'effectue en même temps que la nomination d'un nouveau Président.
a-3) Un États-membres non-fondateurs sur le point d'exercer la présidence ne peut pas occuper ce siège, puisqu'il occupera déjà un siège au sein du CMF après sa nomination.
a-4) Un Président sortant et membre non-fondateur peut-être nommé à ce siège, à la fin de son mandat, s'il remplit l'ensemble des critères attendus, au même titre que tous les autres membres non-fondateurs.
b) Un État-membre peut dénoncer une action non-conforme au traité en vigueur, en émettant un sujet de type "VIOLATION DU TRAITÉ EN VIGUEUR". Dans ce cadre, une session extraordinaire est ouverte pour que la violation du traité soit étudiée en priorité. Dans le cas où le président de l'ASEA est visé par ces accusations de violation du traité, il se retrouve dans l'interdiction de mener les débats. Le président précédent prend donc le relai. Si l'ancien président est également visé, le président précédent prend le relai.
Fumio Ishiyama : Nous laissons nos honorables alliés s'exprimer à la suite de notre proposition.