ASNA - Communiqués officiels

L'Agence Spatiale des Nations Aleuciennes est l'organisation regroupant notamment les États-membres de l'ASEA sur la coopération spatiale.
Son siège est situé à Tikalan, en Akaltie, proche de son centre spatial situé sur l'équateur, d'où sont lancés les engins spatiaux.
Le centre de contrôle général se trouve à Kopip, en Napalawie. Les centres de recherche et développement des technologies spatiales sont pour la plupart dans les autres pays participants (Sterus, Lermandie, Westalia, Yukanaslavie et Hasparne).
L'ASNA possède aussi 4 observatoires astronomiques : un sur l'île de Nacuot (Akaltie), dans l'hémisphère Sud, un au Sterus sur l'équateur et deux en Lermandie dans l'hémisphère Nord.
Un réseau universitaire a également été monté entre les quatre pays membres afin de former les futur(e)s ingénieur(e)s qui travailleront pour l'agence et les entreprises partenaires.

Carte des différents sites de l'ASNA
Le centre spatial de Tikalan, situé sur la côte du Nord du territoire de la cité qui lui a donné son nom. Il comprend trois pas de tir, adaptés pour les tests et utilisation de plusieurs lanceurs sur la même période.

Plan du centre spatial de Tikalan

Historique des lancements
Aleucia I | 4 lancements

• Premier essai
• Deuxième essai
• Troisième et quatrième essais

Aleucia II | 13 lancements

• Premier essai et lancement
• Six lancements, d'août à décembre 2015
• Six lancements, de décembre 2015 à février 2016

Liste publique d'engins en orbite contrôlés par l'ASNA
Kolko - cartographie | 4 appareils actifs

• Kolko I (lancement)
• Kolko II (lancement)
• Kolko III (lancement)
• Kolko IV (lancement)

GPA - géolocalisation | 9 appareils actifs

• Uzusco (lancement)
• Uzusco II (lancement)
• Daladier (lancement)
• A.E.S.T.A.N.A. (lancement)
• A.L.E.M.N.E. (lancement)
• K.A.M.I. (lancement)
• J.B.A.R.D. (lancement)
• L.I.MO.R.U.S. (lancement)
• Q.U.A.R.T.A. (lancement)

Lien de l'image d'en-tête[center][img=https://i.imgur.com/6dzDnD4.png]Communiqué officiel de l'Agence Spatiale des Nations Aleuciennes[/img][/center]

Le 25 janvier 2014 rentrera dans les histoires akaltienne, lermandienne, stérusienne et westalienne comme étant le début de leur ère spatiale. En effet, le tout premier test du lanceur spatial Aleucia I, développé par la collaboration internationale de l'Agence Spatiale des Nations Aleuciennes a été des plus concluants, et l'engin spatial officiellement dénommé OSL-M1-01 a pu atteindre l'orbite basse, son objectif actuel, situé à environ 1000 km au-dessus de la surface terrestre. Bien qu'ayant été réalisé à vide, ce lancement n'en reste pas moins un exploit, étant la première vraie tentative de l'histoire de ces quatre pays d'envoyer un objet dans l'espace.
En plus d'être un symbole pour la science, cet évènement en est également un pour la coopération internationale : les différentes parts du lanceur ont été développées et produites dans les trois autres pays de l'ASEA, tandis que les ingénieurs akaltiens s'occupaient principalement des préparatifs du pas de tir, ainsi que de la production du carburant adapté. Le moteur du modèle Julius MK1 de la fusée a par exemple été développé par l'entreprise lermandienne Schmit Aérospatial, et testé sur des sites prêtés par le ministère des Armées local.
D'autres tests sont déjà prévus dans les mois qui viennent afin de continuer le développement pratique d'Aleucia I, et ce avant de pouvoir envoyer sans risque (ou du moins en les minimisant autant que possible) les premiers satellites développés par les gouvernements et entreprises privées des quatre États. La mise en service officielle du lanceur est actuellement prévue pour la fin de l'année, bien qu'étant relativement optimiste des suites de ce succès.


Photo prise lors du décollage du lanceur, au Centre Spatial de Tikalan.

Après le premier succès du lanceur Aleucia I, le moral et l'efficacité des équipes de l'ASNA et de ses collaborateurs a décuplé, ce qui a permis de continuer le développement des différents composants du moteur jusqu'à la coiffe.
Pour ce deuxième test, des places ont été vendues à faibles coûts (étant donné le risque d'explosion ou autre disfonctionnement encore important malgré les réussites) à destination notamment des universités qui souhaitent réaliser un premier essai de leurs projets spatiaux visant à améliorer les connaissances dans leur domaine.
La plus rapide à avoir répondu à cet appel est l'Université des mines de Dakantia (à Westalia), qui souhaite envoyer un satellite qui permettrait la détection de nouveaux gisements depuis l'orbite.
La deuxième à l'avoir fait est l'École akaltienne de cartographie, à Yulnhol (Sud-Ouest du pays), qui a décidé de l'envoi d'un premier prototype de satellite permettant de prendre des photos du sol à intervalle régulier, créant ainsi une carte extrêmement détaillée de ses lieux de passage.
Le troisième client est l'Université normale de Barba (capitale du Sterus), qui souhaite lancer un satellite relativement ressemblant à celui de l'école akaltienne. La ville de Barba a également pris une place à bord, pour mettre en orbite une grande reproduction métallique de son emblème municipal, ce qui, selon les dires du maire "fera passer [la] ville dans l'ère spatiale".
De nouveau, le vol de cette fusée est historique, car le premier contenant une charge utile, de satellites (et d'un emblème) à mettre en orbite.

Malgré une légère déviation constatée à 45 secondes de vol (mais heureusement corrigée à temps), le lanceur a bel et bien atteint l'espace et mis en mouvement les quatre objets sur la bonne trajectoire. Le deuxième test s'est donc soldé par un deuxième succès, montrant toujours plus au monde entier l'expertise, bien que toute nouvelle, des quatre États aleuciens dans le spatial.

Bien que les retombées médiatiques aient été bien moins grandes que pour les deux précédents tests du lanceur Aleucia I développé par l'ASNA, ils ont tout de même eu lieu. Le présent communiqué vous en informe donc.

Le test numéroté 3 dans les archives de l'ASNA emportait à son bord quelques petits satellites dont les places avaient été vendues à bas prix pour les universitaires et instituts en manque de financements. Alors que le démarrage se passait bien, une importante défaillance au niveau des systèmes de guidage fit perdre sa trajectoire proche de la verticale au lanceur, qui se dirigea comme fait exprès dans la direction des zones habitées du delta citadin de Tikalan, sans que les ingénieurs au sol aient pu corriger l'erreur à temps. Le gros des dégâts a donc pu être évité, seuls quelques hangars ont été en partie détruits par la retombée de trop gros morceaux de lanceur. Aucun mort ni blessé n'est heureusement à déplorer.
Ils se résolurent rapidement et non sans regrets et tristesse à détruire l'engin avant qu'il ne devienne dangereux pour la population, et le firent sauter dans un espace pratiquement pas fréquenté au-dessus des côtes du territoire citadin de Tikalan.



Le quatrième test, après correction des instruments impliqués dans le guidage, fut concluant. La fusée parvint à atteindre l'orbite et à y déposer les quelques petits engins que des organismes avaient daigné y installer, après la forte baisse d'intérêt due à l'explosion.

Malgré la réussite du quatrième et ultime test de la fusée Aleucia I, il avait semblé assez évident aux chercheurs de l'ASNA que le modèle n'était déjà plus à jour. La perte de l'engin lors du troisième lancement l'avait prouvé. L'énorme quantité de données récupérée pendant cette période d'essais était suffisante pour construire pratiquement de zéro une toute nouvelle fusée.
Ainsi, le lanceur Aleucia II trônait désormais fièrement sur le premier pas de tir du centre spatial de Tikalan.

Malgré le fait qu'il s'agisse du premier essai de ce lanceur, les industriels avaient déjà confiance en l'agence aleucienne pour que leurs engins arrivent en orbite et en un seul morceau. Ainsi, la fusée transporte cette fois un satellite de cartographie, qui permettra aux instituts akaltiens de dresser des cartes du monde encore plus précises que celles qu'ils réalisaient jusqu'à présent. Le nom de ce premier satellite qui fera partie de tout un réseau est Kolko I, nom du dieu des sciences de la mythologie akaltienne.

Quelques minutes après le décollage, le lanceur parvient à placer le satellite Kolko I sur l'orbite prévu.


La salle de contrôle du centre spatial de Tikalan, peu avant le décollage.

L'ASNA recrute ! La direction de l'Agence a annoncé depuis Tikalan (Akaltie) vouloir se lancer dans la course à la "conquête de l'espace" en démarrant elle aussi un programme qui enverra à terme des humains en orbite.
Bien que ce ne soit pour le moment que le début du programme, et que toutes les équipes qualifiées ne soient pas encore toutes prêtes, l'Agence lance déjà sa campagne de promotion du métier pour qu'un assez grand nombre de candidats, et surtout de candidats intéressants.

Des examens d'entrée (précédant les tests médicaux) seront organisés dans plusieurs grandes villes des pays participants au programme spatial : Tikalan (Akaltie, ville de la direction de l'ASNA), Uzusco (Yukanaslavie), Barba (Sterus) et Travire (Lermandie, préparé pour également accueillir les candidats westaliens). Ainsi, tous les citoyens ASEAns (hors territoires extérieurs à l'Aleucie) disposent d'un centre d'examen à une distance raisonnable de chez eux.

Une affiche de promotion de la campagne de recrutement installée dans les rues de Columbia (Westalia).

Le lanceur Aleucia II a ces derniers mois fonctionné à la chaîne, envoyant six satellites en tout en un laps de temps assez court. Des chiffres qui s'expliquent notamment par la confiance en le lanceur, regagnée depuis l'explosion du troisième test d'Aleucia I.
Les fusées emportaient chaque fois à leur bord un satellite, issu de l'un des deux programmes qui occupent en ce moment l'ASNA.
Le programme Kolko (du nom du dieu akaltien des sciences), qui vise à cartographier entièrement et régulièrement la surface de notre planète au moyen de satellites prenant des photos de cette dernière.
Le programme GPA (Géolocalisation Planétaire Aleucienne), qui de son côté doit permettre de trianguler la position des émetteurs reliés à sa fréquence. Il permettra ainsi de suivre les véhicules en temps réel, ce qui peut être utile aux armées tout comme au domaine civil (avec de meilleure performance pour la géolocalisation des avions et navires, jusqu'ici un peu compliquée en haute mer).


Les satellites lancés sont, par date de lancement :

• Kolko II - 28 août 2015 (programme Kolko)
• Uzusco - 19 septembre (programme GPA)
• Uzusco II - 11 octobre (programme GPA)
• Kolko III - 29 octobre (programme Kolko)
• Daladier - 21 novembre (programme GPA)
• Kolko IV - 9 décembre (programme Kolko)

Le programme Kolko compte donc désormais quatre satellites, qui envoient déjà des quantités astronomiques de données à traiter aux instituts cartographiques akaltiens et yukanaslaviens.
Les satellites Uzusco (du nom de la capitale yukanaslavienne), Uzusco II et Daladier (nommé d'après un ancien président lermandien) contribuent pour leur part au système GPA, qui n'est pour le moment qu'en phase de tests. Malheureusement, avec à peine trois appareils, il n'est pas rare qu'ils soient tous les trois mal placés (c'est-à-dire de l'autre côté de la planète par rapport à l'émetteur), et trois points sont nécessaire pour positionner un véhicule. Il faut donc attendre qu'un nombre bien plus grand de ces satellites soit en orbite et opérationnel pour rendre publique leur utilisation.

De décembre 2015 à février 2016, le projet GPA (Géolocalisation Planétaire Aleucienne) a continué de tourner à plein régime, envoyant chaque mois trois satellites dans l'espace. Maintenant que la construction des satellites est maîtrisée, que les usines sont prêtes et que les premiers tests on été concluants, la fabrication à la chaîne est nettement facilitée. L'intérêt des armées aleuciennes pour le déploiement de ce système est très grand, ce qui motive d'autant plus les gouvernements à fortement financer le projet. La perspective de pouvoir localiser au mètre prêt les divisions, navires et aéronefs des armées ASEAnes est en tous cas intéressante.
Les nouveaux satellites venant agrandir la flotte sont au nombre de six (ce qui porte le total à neuf satellites dédiés en orbite), et ont été nommés ainsi :

• A.E.S.T.A.N.A. (pour Assistance à l’Exploration Spatiale et Tracking pour l’Alignement et la Navigation Autonome)
• A.L.E.M.N.E. (pour Alignement et Localisation par Émission Multi-sources pour la Navigation et l’Exploration)
• K.A.M.I. (pour Kartographie Avancée et Monitoring Interactif)
• J.B.A.R.D. (pour Jumelage de Balises pour l’Amélioration du Relevé et de la Détection)
• L.I.MO.R.U.S. (pour Localisation et Identification par MOdélisation et Réseaux Universels de Satellites)
• Q.U.A.R.T.A. (pour Qualification Ultraprécise pour l’Assistance au Référencement et au Traçage Automatisé)

Les mises en orbite ont été effectuées par des lanceurs du modèle Aleucia II.

Le satellite Uzusco II du projet GPA, en orbite au-dessus de notre planète.