Journée du 10 Novembre 2013
9h30 - Des habitants de la province, des membres du Cercle Socialiste, l’ancien Premier Ministre Toru Sera, venu du Negara Strana, et l'écrivain et essayiste Koji Omura expriment leur soutien inconditionnel aux Jinséens. Les premiers rassemblements se déroulent pacifiquement sur les grandes places et principales rues de Moon.
10h00 - Le cortège se met en marche, avancant lentement en raison de la foule et du strict encadrement des forces de l’ordre. Des slogans, comme “Mort à l’Empereur”, sont scandés. La métropole de Moon est presque à l’arrêt, perturbant considérablement l’activité économique.
11h00 - L’attention médiatique est entièrement concentrée sur Moon, avec de nombreux journalistes présents. Les contre-mouvements nationalistes ne se sont pas encore manifestés, mais la forte présence policière maintient une vigilance accrue.
13h30 - Le cortège, détourné par des extrémistes jinséens, se dirige vers le siège du gouverneur, défiant une directive qui interdit tout rassemblement devant le bâtiment gouvernemental. Les forces de l’ordre réagissent rapidement, et des affrontements éclatent, devenant de plus en plus intenses.
14h00 - Le bâtiment du gouvernement provincial, entouré par des camions de barricades et des canons à eau, est protégé par les forces de maintien de l’ordre. Une équipe en hélicoptère surveille la progression du cortège. Les unités sur place, en état d’alerte, se préparent à affronter la foule.
14h30 - Des citoyens stranéo-fujiwans, opposés à la politique gouvernementale dans la province de Moon, ont manifesté dans les grandes villes du Negara Strana comme Pradipta, Kotarakyat, Hijau et Nua Sokco. Une minorité importante du pays, d’origine fujiwane et jinséenne, s’est mobilisée, touchée par ce qu’ils perçoivent comme “l’effacement de leur culture”. Parmi les manifestants, Yukani, une jeune artiste originaire de Moon, a exprimé son soutien radical : “Je soutiens les appels à l’insurrection et le collectif Hoebok. Le gouvernement de Kojima doit respecter Moon. Un Fujiwa uni, ce sera sans Moon !” (Source)
15h00 - La situation à Moon continue de se détériorer. Les forces de l’ordre, malgré leurs efforts pour contenir la foule, sont submergées par le nombre de manifestants et l’intensité des affrontements. Les canons à eau et les gaz lacrymogènes sont déployés pour disperser la foule, mais la résistance des manifestants reste forte.
15h30 - Des renforts de police sont dépêchés sur les lieux pour tenter de reprendre le contrôle de la situation. Des hélicoptères survolent la zone, fournissant des informations en temps réel aux forces au sol. Les manifestants, déterminés à atteindre le siège du gouverneur, continuent d’avancer malgré les barrages.
16h00 - Les affrontements deviennent de plus en plus violents. Des manifestants armés de bâtons et de pierres s’en prennent aux forces de l’ordre. Des barricades sont érigées pour ralentir l’avancée de la police. Le groupe extrémiste Hoebok affirme avoir officiellement pris part aux affrontements et appelle à un soulèvement encore plus massif. Par ailleurs, des militants nationalistes infiltrent les rangs de la manifestation et participent aux violences contre les Jinséens. Le capitaine de la police, présent sur place, appelle tout le monde à quitter les lieux immédiatement. Plusieurs tirs de sommation sont effectués. Beaucoup de femmes et d'enfants quittent les rues, et bien que les rues se désengorgent, le nombre de personnes sur place reste considérable. La volonté pacifique s'effrite, laissant place à une violence croissante. Le cortège se désintègre.
16h30 - Le gouverneur de Moon, Seto Kazuma, fait une déclaration publique, appelant au calme et à la fin des violences. “Nous devons privilégier le dialogue et éviter de plonger notre ville dans le bronx,” a-t-il déclaré. Ses appels sont cependant ignorés par une grande partie des manifestants, déterminés à poursuivre leur mouvement.
17h00 - La situation se stabilise quelque peu alors que la nuit commence à tomber.. Les forces de l’ordre parviennent à repousser les manifestants des zones sensibles, mais la ville reste en proie à des émeutes sporadiques. Des véhicules brûlés et des vitrines brisées témoignent de la violence des affrontements.
18h00 - Les leaders de la communauté jinséenne, ainsi que des représentants du Cercle Socialiste et d’autres mouvements de gauche, se réunissent pour planifier la suite des événements: “Nous devons montrer notre détermination et continuer la lutte pour nos droits.”
18h30 - La situation reste tendue alors que la nuit tombe sur Moon. Les forces de l’ordre continuent de patrouiller les rues, prêtes à intervenir en cas de nouveaux débordements. Les manifestants, quant à eux, se regroupent et se réorganisent, prêts à reprendre le combat le lendemain. Le groupe Jangga, véritable force économique de la province, a annoncé officiellement à tous les défenseurs de la communauté jinséenne qu’il financera cette révolte. Jangga a activé toutes ses cellules dispersées dans la province pour apporter leur soutien au combat, prenant en charge toute la logistique et l’organisation. Il est rappelé que Jangga est une corporation suspectée d’activités criminelles et terroristes depuis plusieurs mois par la justice fujiwane.
19h00 - Une accalmie relative s'installe, mais la tension reste palpable. Le Premier Ministre Kojima fait une déclaration télévisée, condamnant fermement les violences et appelant à l'ordre: “La stabilité de notre nation est en jeu. Nous ne tolérerons aucun acte de rébellion. Je déclare également l'état d'urgence dans toute la province et, sur les conseils du gouverneur et des autorités sur place, j'instaure un couvre-feu pour une durée indéterminée.” La Chambre des Représentants confirme l'application de l'état d'urgence par un vote majoritaire. Seuls les législateurs du Cercle Socialiste s'y sont opposés.
22h00 - La nuit s'installe, mais les discussions continuent. Les forces de l'ordre restent en alerte maximale, tandis que les manifestants préparent la prochaine journée de mobilisation. Le Fujiwa n'avait pas connu une telle mobilisation depuis la chute de l'Empire, il y a 53 ans. Le réseau des télécommunications et Internet semble ralenti, une mesure rendue possible grâce à la législation sur l'état d'urgence. Shinbun'Soku est en état de maintenance et coupe ses liaisons avec le Negara Strana et le Wanmiri, ce qui signifie que plus aucun message ni aucune publication postée à partir de ces pays ne sont disponibles sur les plates-formes fujiwanes.