[Kronos - Teyla] Rencontre au Palais des Lumières - Pendragon (Kronos)

Contexte :
Le 3 novembre 2013, Jean-Louis Gaudion, le ministre des affaires étrangères Teylaises, adressa au président Kronien, Brando Merolla, ses félicitations et ses vœux de succès. Il indiqua également dans sa lettre la disponibilité et les intentions du Royaume de Teyla quant au développement de cordiales et amicales relations avec le Kronos. Giorgio Venturelli, ministre des affaires étrangères Kroniennes, a su saisir cette occasion en proposant une rencontre entre les chefs d'états Teylais et Kroniens. C'est donc ce 14 novembre 2013, que le président de la république Kronienne, accueilli le premier ministre Teylais, au Palais des Lumières de Pendragon.


L'avion Teylais transportant le Premier ministre, monsieur Angel Rojas, et sa majesté, la reine Catherine III devait commencer a survoler le pays par le Nord Ouest vers midi. C'est après une petite heure de vol que l'avion atterrit a l'aéroport international de Pendragon, vers 12h50. Comme convenu, c'est un grand convoi présidentiel sécurisé qui attendait les chefs d'état, il ne fallait en aucun cas permettre a qui que ce soit d'espérer mettre en danger la reine et son premier ministre. Une trentaine de véhicules furent mobilisés et certains axe routiers furent complètement bloqués en raison de la venue des Teylais.


Les routes étant presque désertées, ce n'est qu'une vingtaine de minutes seulement qui séparait l'aéroport du palais, de quoi avoir cependant un bref aperçu de la capitale Kronienne.
Arrivé près du palais, une petite foule de Kroniens acclamait le convoi, drapeaux Teylais a la main. Encadrés par la sécurité du palais, ils étaient ravis d'accueillir la reine Catherine III chez eux, au Kronos, et puis ils voulaient faire bonne impression.

Il est 13h14 lorsque le convoi entre dans la cour du palais.


La cour était dominée par l'immense statue de Baldassare Calabraise, encore présente malgré la politique de déCalabrisation du pays menée par Brando Merolla.


Le président Kronien était debout devant la porte du palais, attendant l'arrivée de ses invités. Le convoi s'arrêta alors devant cette porte, pour laisser descendre le premier ministre et la reine.
Monsieur Merolla serra alors la main de ses invités.

Monsieur Rojas, votre majesté, bienvenue au Kronos! Je suis ravi de vous recevoir ici, tout comme les Kroniens devant le palais ! J'espère que vous avez fait bon voyage en tout cas. Et, je tenais a m'excuser pour cette statue... Nous avons eu quelques problèmes et n'avons rien pu faire pour les résoudre, j'en suis navré.

Le président Kronien invita donc ses invités a prendre une photo officielle de la rencontre avant d'entrer dans le palais.
Une fois cela fait, il les fit entrer et les guidèrent jusqu'au bureau, ou allait se dérouler la rencontre.

Prenez donc place sur ces fauteuils ! Et puis, si vous avez besoin de quoi que ce soit, nous avons ce que vous souhaitez, n'hésitez pas a demander.

Il s'assit alors sur son fauteuil. La rencontre pouvait alors débuter.

Catherine Courvoisier de nom, Catherine III de choix.

Les deux figures d'État et de la politique les plus importantes du Royaume de Teyla sont présentes à Kotios. Ils n'auraient jamais cru cela possible il y a encore une semaine, une année ou même une décennie. Toutefois, le pays tentait de se reconstruire après une période douloureuse où la dictature avait créé son lot de malheurs. Le contexte international et la diplomatie mondiale n'avaient guère amélioré la situation dans laquelle se trouvait l'ancien régime à Kronos. Le Premier ministre devait l'admettre par honnêteté intellectuelle, le précédent régime n'était pas responsable de tous les maux de cette nation qui tente de se relever. Pour le Royaume de Teyla, c'était une opportunité à ne pas manquer, tant sur le plan moral que sur le plan stratégique. Si une nation était d'accord pour que le Royaume de Teyla l'aide à faire une transition démocratique de la meilleure des manières et de façon apaisée, alors le Royaume de Teyla ne pouvait s'y refuser. Cela n'était qu'un heureux hasard que la nation en question soit liée à la Loduarie Communiste. Toute diminution de l'influence de la Loduarie Communiste en Eurysie était un but pour le gouvernement du Royaume, tant le Royaume pensait que la Loduarie n'était qu'une tâche nuisible dans l'histoire de l'humanité.

Alors une fois devant le Président, les deux personnages saluent le Président Morella puis Sa Majesté prit les devants pour la délégation teylaise, laissant le Premier ministre en retrait :

« Monsieur le Président, c'est un honneur que d'être ici, cela montre le chemin que votre nation a parcouru, ne vous excusez pas pour la statue, je vous en prie. Elle représente une partie de l'histoire de votre nation, si douloureuse soit-elle pour vous. Aucun homme n'a à s'excuser pour l'histoire d'une nation devant le Royaume et quelconque être humain. Sans émettre d'avis personnel sur le personnage que représente la statue, elle nous montre à tous que les choses ne sont pas figées et peuvent changer, parfois, dans la bonne direction. »

C'est sur cette dose d'optimisme que Sa Majesté Catherine III et le Premier ministre Angel Rojas acceptèrent la photo officielle et suivirent le Président à l'intérieur du bâtiment, dans lequel ils admirèrent l'architecture et la décoration. Une fois assis et après avoir écouté le Président, le Premier ministre dit sur un ton tout à fait neutre :

« Nous sommes bien installés merci, il me semble que nous pouvons aborder les divers sujets que nos gouvernements souhaitent parler. Si vous êtes d'accord avec moi bien entendu, Votre Excellence. »

Brando Merolla, satisfait de constater l'optimisme des deux figures de l'état Teylais pour cette rencontre, répondit au premier ministre, du même ton qu'il avait employé, neutre,
Si tout correspond a vos attentes, alors nous pouvons effectivement commencer, c'est pour cela que nous sommes ici après tout.



Il entama donc la discussion en parlant commerce. Les Kroniens veulent du blé et des céréales, alors, Brando Merolla veut du blé et des céréales.
Monsieur le premier ministre. Votre majesté. Vous le savez surement, nous traversons une phase difficile. Les prix du blé et des céréales augmentent et le peuple Kronien n'est pas satisfait, alors, je ne le suis pas. Heureusement, la république fédérale de Tanska est venue nous soutenir en nous offrant de ces produits alors devenus rares au sein de notre nation. Ce généreux don a permis aux prix de diminuer pour satisfaire au plus notre population. Mais, j'aimerais faire encore plus. J'aimerais, si vous n'y voyez aucun inconvénient, acheter du blé et des céréales auprès de votre nation. Si vous l'acceptez, nous pourrons parler des moyens de livraisons de ces produits. J'espère de plus pouvoir signer différents accords commerciaux, facilitant alors les échanges entre nos deux nations. Je ne connais pas vos intentions, je vous laisse m'en parler.

Il profita du fait de démarrer la conversation pour parler aux Teylais d'un autre sujet qui le tenait a cœur. Il prit alors un air plus sérieux, et continua.
De plus, j'aimerais vous parler d'autre chose avant de vous laisser répondre... Notre gouvernement, prône la paix, sur notre territoire national plus que tout; mais aussi, en Eurysie. Si je vous dis cela, c'est car j'espère a l'avenir pouvoir coopérer stratégiquement avec le royaume de Teyla. En effet, l'Eurysie est aujourd'hui une poudrière, vous le savez aussi bien que moi. L'expansion du communisme, semblant rimer avec dictature, aujourd'hui, est selon moi, un sérieux problème. l'UICS, prend de l'ampleur et commence a menacer. Nous devons, nous protéger. J'avais pensé a la création d'une grande union Eurysienne, plus importante que celles déjà existante, mais cela ne reste qu'une idée. Un mix des organisations déjà établies qui permettrait une totale coopération face aux menaces extérieures que représente, notamment, les dictatures communistes en plein développement, en leur faisant barrière. J'aimerais avoir votre avis la dessus.
Ensuite, pour garantir la paix, je pense qu'un bon début serait de signer un pacte de non agression entre le Kronos et Teyla. Bien que peu significatif d'une coopération stratégique, il reste un accord permettant d'éviter la guerre.

C'est après avoir monopolisé la parole pendant quelques instants qu'il laissa ses invités répondre.

Premier ministre, Angel Rojas


Au fur et à mesure que le Président explicitait son propos, les deux dirigeants teylais esquissaient un sourire de plus en plus grand, tout en gardant un sérieux dans la position de leurs corps. Les mains posées sur les cuisses pour Sa Majesté, jointes au niveau des cuisses pour le Premier ministre. Angel Rojas était, comme à son habitude, profondément concentré face aux propositions et à la prise d'avis du Président Merolla. Le Royaume de Teyla et son gouvernement s'attendaient bien sûr à une volonté de rapprochement, mais personne n'avait prévu un projet si conséquent et si risqué qu'une organisation au niveau eurysien. C'était là, une entreprise risquée d'autant plus avec la Loduarie Communiste ou d'autres nations qui pourraient ne pas accepter une telle organisation au niveau eurysien. La proposition du Président Merolla, était là une surprise importante, devant imposer à Angel Rojas, un temps de réflexion avant de répondre.

« Je vais commencer par votre premier propos, à savoir un besoin de faire baisser le prix des matières premières agroalimentaires. Tout d'abord, je suis d'abord content que nos partenaires s'efforcent d'aider les régimes démocratiques. Vous vous êtes surement tourné vers le Royaume de Teyla, car l'agriculture du Royaume représente environ vingt pour cent de notre valeur ajoutée, une prouesse rendue possible grâce à la modernisation à outrance du matériel agricole, mais aussi au fait que notre agriculture soit intensive. Le prix du marché, sur la bourse de Manticore des matières premières agricoles, est moins cher que les vôtres. À ce stade, je ne peux qu'encourager votre gouvernement d'entamer les processus auprès des entreprises teylaises, qui seront facilités par mon gouvernement, pour effectuer de tels achats. J'ai eu une brève discussion avec le ministre de l'Agriculture avant cette entrevue. D'après lui, nous avons eu une production cette année suffisante pour pouvoir exporter plus que d'habitude vers un autre marché extérieur. Concernant les accords commerciaux, nous n'y sommes pas du tout fermé, bien au contraire, je laisse vos équipes nous présenter un projet, sauf si vous voulez en détail ici. »

Le Premier ministre se rassit dans son fauteuil, prenant un moment pour réfléchir au second sujet abordé par le Président Merolla. Cette pause lui offrit un temps de réflexion supplémentaire, dont il ne pouvait se permettre de se passer. Son esprit lui rappela rapidement la situation régionale et les différentes organisations internationales en Eurysie, ce qui rendait la proposition de Merolla complexe. Cependant, il ne pouvait pas complètement nier la nécessité d'une organisation eurysienne, le Royaume de Teyla ayant déjà théorisé la blocalisation des relations internationales au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques.

« Qu'entendez-vous par coopérer stratégiquement avec le Royaume de Teyla ? Avez-vous des précisions à apporter ? N'y voyez aucun mépris de ma part, toutefois nous sommes très réticents à l'heure actuelle à entamer une coopération militaire et stratégique avec votre nation, du moins pour l'instant. Vos liens avec la Loduarie Communiste, qui a tué deux teylaise impunément, je ne parlerais pas du harcèlement que subits les convoies militaires du Royaume. Les tensions entre nos deux nations, sont à regrets, élevées. Il ne s'agit pas de votre administration, mais nous pensons qu'une coopération sur ce segment entre nos deux pays pourrait susciter du mécontentement tant chez vous que chez nous. Cette inquiétude persistera tant que nous n'aurons pas la certitude que la Loduarie ne pourra pas s'accaparer des dossiers et informations stratégiques concernant le Royaume de Teyla.

Le Royaume de Teyla est sans conteste la deuxième ou troisième puissance militaire d'Eurysie. En raison de cette position, nous recevons de nombreuses demandes de protection, surtout lorsqu'un pays est menacé par la Loduarie communiste. Vu notre relation avec la Loduarie, cela doit accentuer ce phénomène. Je ne sais pas quelles sont les menaces que la Loduarie fait peser sur votre pays et si celui-ci peut être réellement menacé par la Loduarie. C'est cette même position qui nous rend prudents quand nous recevons des demandes sur ce sujet, soit explicitement soit implicitement. Surtout quand une présence loduarienne, à travers un courant pro-loduarien, reste importante. Toutefois, cela ne veut pas dire que nous sommes entièrement fermés, juste prudents, Votre Excellence.

Hélas, je ne peux que rejoindre votre analyse sur le contexte régional en Eurysie actuellement, notamment le fait que cela soit une poudrière. Nous nous sommes déployés en Hotsaline, avec un mandat officiel et un accord du gouvernement central, dans l'espoir d'éviter une nouvelle guerre, un nouveau conflit là-bas. Votre projet est en ce sens intéressant, la réussite du projet que vous proposez dépendra de la forme de l'organisation finale. D'après ce que j'en comprends à ce stade, l'organisation réunira de nombreuses nations, ce qui posera un problème pour prendre des décisions. Il y a deux solutions pour résoudre un problème de ce genre. L'Organisation des Nations Démocratiques n'a établi aucune règle d'unanimité ou de vote aux deux tiers pour les décisions, à l'exception de la candidature de nations tierces, nous appliquons simplement la règle de la majorité. L'autre solution, si c'est de réunir les organisations du continent, est de faire voter directement les organisations, bien que cela soit très certainement inacceptable pour aucune organisation et, si cela l'était, poserait des questions d'organisation complexes à l'Organisation des Nations Démocratiques. La majorité des membres ont leurs métropoles en Eurysie, le reste non. À vrai dire, si les nations eurysiennes veulent éviter la guerre, la meilleure des options pour des nations démocratiques reste d'adhérer à l'Organisation des Nations Démocratiques. Avez-vous plus de détails à transmettre sur ce projet d'organisation que vous portez, Votre Excellence ?

Nous sommes bien entendu, favorabler à un traité de non-agression. »

Brando Merolla, écoutant le premier ministre Teylais s'exprimer sur la question de l'achat de produits agricoles était satisfait de la réponse que venait de lui donner son invité. Il pris alors la parole pour lui répondre.

Et bien je suis ravi de savoir votre nation prête a commercer ainsi avec la notre. Nous espérons pouvoir être mis en relation avec les entreprises Teylaises en question par le biais de votre gouvernement afin que nous puissions parler de tout ca plus en détail, comme vous nous le conseillez, avec eux. Je ne vous communique pas le détail des moyens de livraisons ici dans ce cas.

Il continua alors en parlant d'un accord en particulier, souhaité par le Kronos.
J'aimerais effectivement vous parler d'une proposition a laquelle nous avons songés, avec mon gouvernement, avant la rencontre.
Nous pensons, qu'un accord de libre échange entre le Kronos et le Royaume de Teyla serait bénéfique a nos deux nations. Faciliter nos échanges commerciaux, sans barrière tarifaires, stimulerait probablement nos économies, en encourageant investissements et échanges entre le Kronos, et Teyla. Nous savons donc votre pays, comme dit précédemment, riche en matière et produits agricoles. De notre côté, nous sommes de grands producteurs de pierres, minerais et pétrole. Encore, nous avons quelques points forts en automobile ou en acier notamment. Si un de ces produits vous intéresse, nous serons ravi de vous en vendre aux meilleurs prix.



Le petit sourire de Brando Merolla, écoutant les mots du premier ministre Teylais sur la question de la possible coopération militaire évoquée par le président Kronien, s'effaçait petit a petit. Plutôt confus par la réponse de son invité, il lui répondit avec un ton sérieux et respectueux.


Monsieur le premier ministre, je dois avouer que je ne suis pas sur de bien vous comprendre... J'ai l'impression que vous imaginez que nous entretenons toujours des relations cordiales avec la Loduarie communiste. Je vais être clair sur ce sujet, nous n'avons aucune liaison avec la Loduarie communiste totalitaire de Geraert-Wojtkowiak quel que soit le domaine. La simple chose qui nous est commune c'est un accord, permettant, on va dire, une cohabitation paisible et pacifique de nos deux nations en Eurysie. Nous ne coopérons pas économiquement, stratégiquement ou diplomatiquement avec ce pays. Si vous pensez que nous avons l'intention de communiquer des informations stratégiques Teylaises a la Loduarie, ou qu'encore pire, nous soutenons les actes de ce pays envers votre nation, alors, vous vous trompez largement. La Loduarie communiste est une dictature. Elle possède des valeurs bien différentes des nôtres. Des valeurs que nous ne soutenons pas ! Aussi, vous le savez autant que moi, la Loduarie mène de nombreuses opérations menaçantes partout dans le monde, opérations que nous ne soutenons pas non plus. Quel serait l'intérêt, pour nous, Kroniens, a la tête d'un pays en pleine transition démocratique, de nous allier avec un tel gouvernement ? Dites moi.

Il continua alors, toujours avec un ton aussi sérieux :
Je penses que je me suis mal fait comprendre a propos de ce que j'entendais par coopération stratégique, et c'est ma faute... Je ne parle pas la d'un accord défensif visant a faire du Kronos un petit protégé du royaume de Teyla. L'armée Kronienne, aujourd'hui forte de plus de 260 000 hommes tous équipés, soutenus par une armée terrestre et aérienne de taille, malgré l'ancienneté de son équipement, saurait largement protéger nos terres, seule. Ces terres ayant été réduites en superficie, ne couvrent qu'une petite partie de l'Eurysie maintenant. Notre territoire reste petit et donc, plus facilement défendable que le Kronos d'il y a 10 ans sachant en plus, le nombre de soldats Kroniens déployables, énorme étant donné la superficie de notre état. Votre armée peut bien être la deuxième d'Eurysie ou la meilleure au monde, nous ne voudrons pas d'une protection. N'y voyez la aucune offense, c'est simplement que malgré la jeunesse de notre gouvernement et celle de notre nouvel état démocratique, nous ne souhaitons en aucun cas dépendre de qui que ce soit. C'est pourquoi nous comptons investir de très grande sommes dans la défense Kronienne, afin de pouvoir être capable de nous défendre seuls face aux menaces extérieures.
Pour résumer, je n'ai parlé d'aucun accord a proprement parlé. Je vous ai parlé d'une possible nouvelle organisation Eurysienne, qui elle, permettrait aux membres de coopérer stratégiquement, ensemble. C'est tout. Car je comprend parfaitement que vous n'ayez pas forcément d'intérêts a coopérer avec nous individuellement pour le moment. Je vais donc vous répondre quant a ce que vous venez de dire a propos de cette organisation.
Il est selon moi évident qu'une organisation d'une telle ampleur ne peut faire voter des décisions a l'unanimité. Il serait donc plus judicieux d'opter pour un système de majorité. Je ne sais pas vraiment si c'est une bonne solution pour le Kronos de rejoindre l'OND, aujourd'hui. Je ne connais même pas l'opinion de ses membres a notre égard et ne suis pas sur de pouvoir permettre au Kronos d'y adhérer. Je sais, d'autant plus, que l'OND est sujette à des tensions un peu partout, elle aussi... La rejoindre est il vraiment un bon moyen d'éviter la guerre, ces derniers temps ? Pour moi une organisation qui unirait un bon tier des nations Eurysiennes dissuaderait clairement le monde d'attaquer un de ses membres, et il serait dans l'intérêt de chacune des nations Eurysiennes de coopérer avec une telle organisation, plus puissante que les autres. Peut être serait-il donc possible de constituer une telle organisation, profitant a chacun de ses membres, avec la coopération de nombreux états Eurysiens. Pour cela je ne peux rien vous dire de plus ici, rien est acté, un sommet Eurysien serait probablement une chose évidente a organiser pour parler de tout ca plus en détail afin de l'officialiser.
Encore une fois rien est acté, ce n'est la qu'une proposition. Si nous obtenons le soutient d'assez de nations Eurysiennes, alors, peut être pourrions nous aller au delà des hypothèses.

Brando Merolla termina alors :
Vous me voyez enfin ravis d'apprendre votre accord quant a la signature de ce pacte de non agression.

Il attendit la réponse de ses invités.

Premier ministre, Angel Rojas


Le Premier ministre et Sa Majesté sourit lors de la première partie de la prise de parole du Président en réponse à la prise de parole du Premier ministre qui se voulait prudente jusqu'ici. Il prit la parole, une déclaration concise, sur un ton neutre :

« Il est évident que nous faciliterons la prise de contact, mais aussi le dialogue entre votre administration et nos entreprises. Par ailleurs, cela peut être étendu à d'autres domaines, je pense au domaine de l'armement, si vous souhaitez acheter des armes teylaises, qui selon les informations que nous avons, ont une technologie plus poussée sans vouloir dénigrer les compétences de vos industriels. Sans vouloir me montrer désobligeant en insistant, le Royaume de Teyla possède une capacité de production industrielle militaire élevée ainsi qu'un niveau technologique poussé, il est bien évident qu'en cas d'une grosse commande, nous pouvons forcer les industriels à faire des efforts sur le prix. À ce propos, je me dois de vous féliciter pour la construction et la mise à flot d'un porte-avions, c'est là une preuve de la qualité industrielle et technologique de votre nation.

Nous avons une économie assez libérale, de plus mon parti est ouvert à des accords de libre-échange. Dans ce cas, nous y sommes ouverts d'autant plus s'ils concernent tous les domaines, c'est là une nécessité de développer les échanges qu'ils soient humains, culturels ou économiques entre les nations afin de renforcer les liens. Vous vous en doutez, ce qui intéresse le Royaume de Teyla est avant tout le pétrole, les minerais cela dépend des types, nous sommes vraiment demandeurs de Terres-rares par exemple. »

Le Premier ministre prit une mine grave au fur et à mesure du propos du Président notamment sur l'Organisation des Nations Démocratiques bien qu'il s'attendait à une méfiance, cela est normal d'être méfiant pour le Premier ministre, surtout si le fonctionnement de l'organisation est inconnu.

« Permettez-moi de commencer mon propos sur les remarques légitimes envers l'Organisation des Nations Démocratiques. Nous entendons les craintes exposées par vous et d'autres, même s'ils sont très peu nombreux. L'Organisation des Nations Démocratiques est-elle parfaite ? Non, clairement pas, bien qu'elle ait atteint un niveau d'exigence et de réussite élevé. Si vous pouvez expliciter les zones de tension et les liens avec l'Organisation des Nations Démocratiques, je vous saurais gré. Nos opposants, très souvent Loduariens, oublient de dire que nous avons mené une opération humanitaire durant la guerre civile du Valkoïnenland, avec le mandat officiel du gouvernement central, permettant d'évacuer une ville de huit cent mille habitants qui subissaient un siège. Nous sommes une organisation transparente sur nos décisions et notre manière de fonctionner, car nous le devons à nos citoyens. Si vous avez des interrogations sur chaque décision de l'organisation ou encore son fonctionnement, j'y serai ravi de vous répondre.

Je vous remercie pour votre éclaircissement sur vos liens avec la Loduarie Communiste à l'heure actuelle. Mon propos ne vous vise pas ni le gouvernement. Je parlais plutôt d'un courant qui s'oppose au vôtre dans l'opposition ou encore les citoyens, même si les élections sont très claires à ce sujet et je vous re-félicite pour votre élection. Je ne vois aucune offense dans votre non-volonté de notre protection, bien au contraire, j'y vois du courage et une volonté ferme de défendre sa patrie, ce qui est une qualité selon moi. D'autant plus, comme vous l'exposez très clairement, vous avez les moyens de vos ambitions. En ce sens, je ne peux que saluer et respecter le refus d'une protection étrangère.

Pour en revenir à votre projet, j'émets des doutes sans pour autant rejeter une telle organisation que cela soit clair. J'entends l'argument de la force que représenterait militairement un tiers des nations eurysiennes réunies dans une organisation. Toutefois, je ne suis pas sûr que cela soit aussi puissant que cela. Regardez l'Union Économique Eurysienne, elle doit contenir ce tiers de nations eurysiennes je pense. Je n'ai pas fait le calcul, mais on ne doit pas être loin du tiers. Il est difficile de prendre au sérieux cette organisation tant les traités fondateurs ne sont pas respectés, incomplets et incohérents entre eux. Nous pensons aussi au fait qu'il y a évidemment plusieurs lignes politiques qui s'entrechoquent, voire s'affrontent. Non sérieusement, ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur des propositions concernant des États-membres en guerre civile, ils n'arrivent pas à se mettre d'accord pour porter assistance à un partenaire. La raison est assez simple, il y a peut-être des désaccords diplomatiques qui entrent en jeu, mais ils n'ont aucune capacité militaire de projection ou très faible. Nous voyons que trois armées se démarquent dans l'Union Économique Eurysienne, l'Empire Raskenois, le Kolisburg et la Tcharnovie.

De mon point de vue, l'enjeu n'est pas tant de réunir un tiers des nations eurysiennes que de réunir les puissances régionales. Attention, je ne dis pas qu'il faut exclure les puissances mineures, bien au contraire, il faut les intégrer, mais pour que l'organisation soit vraiment prise au sérieux, il faut convaincre les puissances régionales d'adhérer à l'organisation. Cela ne sera pas facile, car en dehors de la vôtre, me semble-t-il, toutes les puissances régionales sont dans une organisation internationale. Il sera difficile de réunir des nations qui sont dans des organisations différentes et que lesdites nations ont des intérêts différents, bien qu'opposés. Toutefois, une réalité qui est en votre faveur, c'est que la majorité des nations ont intérêt à voir la paix apparaître sur ce continent, dont le Royaume de Teyla. La condition inaliénable pour le Royaume de Teyla sera le respect d'une forme de démocratie par les États-membres. Sans cela, je ne pourrais obtenir les voix nécessaires à l'Assemblée nationale lors de la ratification des traités. »