(CHAMBRE HAUTE ET CHAMBRE BASSE).
PARLEMENT DE DROCK
Posté le : 21 juin 2024 à 15:04:28
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(CHAMBRE HAUTE ET CHAMBRE BASSE).
Posté le : 22 juin 2024 à 14:55:11
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Le parlement de Drock a été réuni aujourd'hui le 23/11/2024 pour faire voter la réforme Wilhem I. Lors de cette séance exceptionnelle, le gouverneur Viktor Könrad a été invité par le parlement a siéger et à assister au vote.
PRÉSIDENT DE SÉANCE : La séance est ouverte à 14h35. Le parlement est réuni. Le premier vote a lieu sur le mode de scrutin. À 568 voix contre 304 (TOTAL : 890), le vote se déroulera par parti. Les chefs de partis sont invités à s'exprimer.
Le secrétaire général du Parti communiste drockien annonce que le Parti communiste s'abstient.
Le président du parti Fédération kolisienne annonce que le parti vote contre.
Le président du parti de la Nouvelle-Confédération annonce que le parti vote pour.
La présidente du Parti Libéral annonce que le parti vote pour.
Le représentant du parti Républicain annonce que le parti vote pour.
Le chef du parti Tradition Monarchique-Militaire annonce que le parti vote pour.
PRÉSIDENT DE SÉANCE : Ainsi. À 4 voix contre 1 et 1 abstention, le parlement de Drock est prêt à adopter la réforme Wilhem I
Posté le : 05 jui. 2024 à 13:16:58
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Présidente (Oda Ahle) : Élus, j'ouvre officiellement cette séance de l'Assemblée de Drock, qui prend place selon les conditions de la récente réforme Wilhem III-1. Honorables élus, en vertu de la Constitution confédérale, je vous prie d'accueillir notre bien-aimée vice-monarque, la Vice-Reine de Drock Ophelia de Hasgue.
Applaudissements. Elle est la vice-monarque la plus populaire de tout Kölisburg. Élue avec 97% des voix, elle a été choisie comme vice-reine de Drock par les citoyens. C'est désormais sa branche de la famille de Hasgue qui régnera sur Drock en attendant l'arrivée du Dauphin de Kölisburg. Chaque fois que le Dauphin manquera, ce sont ses descendants qui assureront l'intérim.
Ophelia de Hasgue : Merci à tous. Chers élus, je suis très heureuse de me trouver parmi vous aujourd'hui pour officialiser mon entrée dans la famille royale de Drock. Comme vous le savez, ma famille assurera à Drock la stabilité et surtout la régence lorsque le Dauphin de Kölisburg arrivera. Avant son arrivée, la seule mission qui incombera à ma famille sera de servir les intérêts de Drock et de tous ses citoyens.J'ai l'intention d'être particulièrement proche de vous, élus, puisque vous représentez directement l'honorable peuple de Drock. Aussi souvent que possible, je prendrai place sur ce siège que vous avez fait installer, et j'observerai les débats. Je me tiendrai informée aussi souvent que possible de vos demandes, de vos inquiétudes et des besoins de nos citoyens.Cependant, comme l'a rappelé notre cher roi de la confédération lors de son discours de Noël, il y a des choses sur lesquelles nous devons être intransigeants. En effet, il y a des valeurs communes que nous devons défendre, à la fois à l'intérieur de notre pays mais aussi en tant que confédération. Cette vision de la confédération que notre bon roi a exprimée lors de son discours, je la partage sincèrement. Je pense que nous avons tous à gagner à être unis avec les autres et non pas divisés comme certains voudraient nous le faire croire.Vous l'avez vu, vous l'avez su, à l'assemblée confédérale certains tentent de nous faire croire que notre indépendance n'est pas nécessaire et que nous aurions dû capituler, considérant que nous sommes incapables d'être un État indépendant, uni, faisant partie d'une confédération mais aussi unique. Nous sommes un État fort de ses valeurs, de sa culture et de ses traditions, que nous portons bien haut et que nous ne cesserons jamais de défendre. Je ne dis pas que notre État n'a pas de faiblesses, et je ne dis pas non plus que nous n'avons besoin de rien ni de personne. En revanche, ce que je dis, c'est que, en tant qu'État, nous pouvons être indépendants et, oui, nous pouvons assumer la charge qui nous incombe d'être souverains.À ceux qui nous diront que nous ne devrions pas nous faire d'illusions et que nous pensons à tort, je veux que nous leur répondions ensemble que ceux qui se trompent, ce sont eux. Évidemment, nous ne pouvons pas prétendre avoir la connaissance absolue et nous ne pouvons pas prédire l'avenir, car cela serait bien trop prétentieux. Cependant, eux non plus n'ont pas cette connaissance absolue. Ces personnes-là pensent pouvoir nous soumettre à la dictature de la division. Je refuserai toujours la discussion avec ceux qui n'apportent aucun argument concret à ce débat. Nous avons fait nos preuves, la réforme nous permet d'agir dans la continuité et de prouver une nouvelle fois que nous sommes capables d'être un État souverain, et nous continuerons à l'être. Enfin, nous continuerons toujours à faire flotter nos drapeaux au-dessus de nos monuments, du palais royal ainsi que de nos administrations, et nous ne cesserons de chanter et de proclamer haut et fort notre belle et grande devise : "En attendant le Roi, recueillons le Dauphin."
Les applaudissements retentissent dans le Congrès, bien que ceux-ci soient beaucoup plus fournis depuis la droite du Congrès. La vice-reine adresse cependant un signe de tête à la gauche du Congrès qui l'applaudit aussi.
Oda Ahle : Merci, Votre Majesté, pour ce discours d'introduction. Chers collègues, vous l'aurez compris, cette séance est donc une séance extraordinaire et surtout unique puisqu'avec l'accord de Sa Majesté, vous allez pouvoir vous exprimer et poser des questions à Sa Majesté sur sa vision de l'État. La parole au Parti communiste drockien.
Niko Boll : Votre Majesté, vous venez de nous exposer clairement votre vision de l'État, de la confédération et surtout de notre nation composée de nos honorables citoyens. Vous avez également évoqué la démocratie, nos valeurs et nos traditions. Évidemment, vous faites partie de la famille royale qui a régné sur la confédération jusqu'à présent, et il est vrai qu'en tant qu'adversaire politique, je pourrais vous reprocher votre manque de proximité avec notre État.
Depuis la droite du Congrès, l'élu est hué.
Attendez, laissez-moi finir. Personnellement, je ne vous le reprocherai pas, même si je viens de le dire. Je ne souhaite pas vous le reprocher car, de toute façon, chacun des vice-monarques qui a été nommé est issu de la famille de Hasgue. Le peuple a voté, le peuple a choisi, qu'il en soit ainsi. Cependant, quelque chose me reste en travers de la gorge, et venant de vous, cela me surprend puisque vous êtes vraisemblablement la vice-monarque la plus populaire de toute la confédération. On sait que les citoyens confédéraux, autant que les citoyens nationaux, sont fortement attachés aux libertés individuelles et, plus largement, à leurs droits. Pas une seule fois dans votre discours vous n'avez évoqué les droits et libertés individuels. Pourtant, ce que notre parti politique attend de vous en tant que chef de l'État, c'est que vous vous exprimiez sur les libertés et droits individuels. Vous qui êtes désormais chef de l'État de Drock, nous voulons vous entendre sur les libertés individuelles et les droits de nos citoyens.
Ophelia de Hasgue : C'est vrai. Je n'ai pas parlé des libertés et droits individuels de nos citoyens. Mais, puisque vous me posez la question, je vais en parler. Je pense que, autant les institutions confédérales que les institutions nationales, les vice-monarques ou encore n'importe quel citoyen, qu'il soit confédéral ou national, s'accorderont pour dire que la défense des libertés et droits individuels que nous avons tous acquis est fondamentale. Puisque vous représentez tous le peuple, j'espère sincèrement que vous pensez comme moi et que vous êtes sincèrement attachés à la défense de ces valeurs de liberté et de démocratie. J'ai bien l'intention de respecter le droit constitutionnel et de faire valoir autant que possible les intérêts de nos honorables citoyens auprès du Conseil Royal. Aussi, auprès de la Cour Suprême de Justice, je saurai me montrer intransigeante lorsque j'estimerai que les libertés et droits des citoyens sont en danger.
Les applaudissements, cette fois plus fournis et moins divisés, resonnent dans le Congrès.
Oda Ahle : La parole est au parti Tradition Monarchique-Militaire.
Tobias Vonhof : Madame la Présidente, votre Majesté, tout d'abord, j'aimerais vous féliciter d'avoir été élue comme vice-monarque de notre pays et rappeler l'attachement de mon parti aux traditions monarchiques qui ont fait de la confédération que nous connaissons aujourd'hui une confédération forte, unie et surtout respectueuse désormais de l'indépendance de ses États. Nous le savons et les chiffres le montrent, ces dernières années, les dépenses militaires ont grandement évolué au sein de la confédération. Cependant, nous savons aussi que les ressources militaires sont mises en commun à l'échelle confédérale. Actuellement, les militaires bénéficient tous de la citoyenneté confédérale et peuvent également bénéficier de la citoyenneté nationale, mais ils agissent avant tout pour la confédération, bien que certains États aient aussi développé l'aspect militaire. Actuellement, nous sommes le dernier État qui ne possède pas encore de régiment national et qui se repose sur la confédération autant pour sa logistique que pour ses soldats. Tous les États membres ont des régiments de logistique mais aussi des soldats qui leur sont propres. Bien que ceux-ci obéissent au monarque confédéral, nous sommes le dernier État à faire encore des demandes auprès de la confédération pour simplement obtenir des détachements. Je ne remets pas en cause ce système, puisqu'actuellement il fonctionne et jamais la confédération n'a refusé à un État la venue de forces armées sur son territoire. Cependant, pour des questions d'indépendance nationale, j'aimerais connaître votre position sur la création d'une force armée nationale, car, bien qu'elle soit minime au sein des autres États, nous restons l'État le plus éloigné de la confédération et le plus à même de rencontrer des conflits comme cela avait pu être le cas avec la Caratrad. Ne pensez-vous pas que nous aurions besoin d'une force de dissuasion, puisque nous sommes quand même sur l'Eurysie continentale ?
Ophelia de Hasgue : Je suis heureuse de constater, en tant que vice-reine, que les membres de ce congrès sont respectueux et posent des questions pertinentes. En effet, c'est une question importante. La question de la militarisation de notre État est fondamentale, et c'est pourquoi j'ai déjà pris les devants. Lors du dernier Conseil Royal, qui s'est tenu il y a trois jours, j'ai soulevé cette question, ce qui a donné lieu à des débats. En tant que monarques, nous sommes tous conscients du danger que court notre État, puisque nous sommes sur la partie continentale de l'Eurysie. Nous avons donc pesé le pour et le contre d'une militarisation nationale qui pourrait effrayer nos voisins. Comme vous l'avez dit, la force de dissuasion semble la plus appropriée. Vous l'avez rappelé, la Confédération n'a jamais refusé un détachement de forces armées à un État, et je tiens à le dire ici, cela ne changera pas. Chaque fois qu'un État membre de la Confédération exprimera ce besoin, ce besoin sera comblé. Ainsi, avec cette réponse s'est accompagnée une prise de décision du Conseil Royal et du gouvernement confédéral. Il a été décidé que la force de dissuasion de l'État de Drock, par rapport aux autres États de la Confédération, devra être au moins deux fois supérieure, vu les risques accrus. De plus, il est important de noter qu'aucun plafond n'a été fixé, ce qui nous laisse libres de décider de notre politique de dissuasion. Cependant, la Confédération se doit de nous fournir une force de dissuasion au moins deux fois supérieure.
Oda Ahle : Aucun autre parti n'a formulé l'envie de poser des questions à sa majesté. Voudrait--il le faire savoir maintenant?
Je pense ce silence comme réponse. Je remercie sa majesté pour sa présence et sa majesté me fait savoir qu'elle voulait remercier ce Congrès pour lui avoir offert cette tribune. La séance est close.