19/12/2014
06:55:39
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[Chronique]L'Histoire, et l'histoire également, d'une guerre.

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30/07/2013, 4 heures et 07 minutes
À 500 kilomètres des côtes sous autorité Translavique

https://sun9-18.userapi.com/impf/c841222/v841222106/68c2b/stRp0g1Tn58.jpg?size=807x605&quality=96&sign=36f20e9de2588e8c00929d8fdf886a6e&type=album

Il était tôt.

Nous arriverons dans un peu moins de deux heures au lieu d'opération, Camarade Vice-Amirale. Nos systèmes radars et sonars n'ont rien détecté de particulier, seulement quelques navires civils à plusieurs centaines de kilomètres de là. De même, aucune activité aérienne suspecte n'a été détecté, seulement des aéronefs civils.
Nos systèmes de frappe continentale sont prêts, et le reste de nos armements est toujours opérationnel. Selon nos informations, nous ne devrions pas êtres embêtés par les forces ennemies. Si il est avéré que la Translavya dispose d'une force navale, et également de missiles mer-sol de défense, il n'a en revanche pas été prouvé qu'elle disposait de moyens de, détections assez importants pour cibler notre groupe aéronaval. Rapport terminé, Camarade Vice-Amirale.


Aube consultat les cartes qu'elle avait en face d'elle. Bon sang, lui en avait fallu de la volonté, pour rester éveillée toute la nuit. Le décalage avec ses heures de sommeil était étrange.

Très bien, camarade lieutenant. Transmettez aux opérateurs que nous devons garder le cap pour le moment, comme prévu. Et veuillez à les garder attentifs. Un accident est vite arrivé. Vous pouvez disposer.

Ni une, ni deux, le marin Loduarien se mit au garde à vous avant de sortir de la cabine de la Vice-Amirale.
Les Loduariens, en ce jour, n'étaient pas sur les nerfs. L'opération était presque parfaite, ils savaient qu'il n'y aurait pas de pertes, du moins en théorie. Tous les voyants étaient au vert.
Une heure plus tard, la situation se compliqua légèrement lorsque les radars du croiseur détectèrent un drone à l'est, visiblement en train de patrouiller, d'origine inconnue. Aube pu voir l'un des chasseurs Loduariens décoller préventivement du Galaisie, le navire porte-aéronefs Loduarien, afin de vérifier quel était ce drone, avant de revenir sur le navire. D'après les informations, c'était un drone Tanskien. Rien d'étrange, après tout ils avaient des terres dans la région et ils avaient étés prévenus de la frappe. Sûrement une opération de routine, donc. Cependant, tandis que les autres navires n'avaient pas de soupçons à l'égard de ce drone, Aube eu quelques petits doutes. Par mesure de sûreté, elle ordonna aux forces antiaériennnes du croiseur d'êtres prêtes à tous, ne serait-ce que pour abbatre ce drone.

Et puis vint le moment où la flotte Loduarienne arriva sur son lieu d'assaut. Elle était à 400 kilomètres des côtes Translaviques, à distance suffisamment grande pour empêcher une détection de la flotte par les Translaviques. Aube reçu un communiqué satellite, comme chaque commandant de navire, indiquant qu'à l'heure locale 6 heures et 00 minutes, les premiers missiles Loduariens venaient de décoller de l'Oblast de Zladingrad. Deux minutes plus tard, les derniers décolèrent également. Il fallu attendre un peu, puis Aube reçu un nouveau message satellite. L'opération par la mer pouvait se faire. C'était désormais à elle de jouer, et cette fois-ci la tension était enfin arrivée au sein de l'équipage du croiseur. Elle baissa les yeux en direction du panneau de contrôle central du navire Amiral, pensa à toutes les vies qu'elle allait sûrement condamner, à tout les efforts d'un pays qui allaient êtres détruits, et appuya sur le bouton rouge sans plus y penser. Ce n'était pas à elle de réfléchir à ça.
Elle fut récompensé par le son caractéristique des missiles qui sortaient de leurs silos et des alarmes de lancement, et par la vision des missiles partant du navire. Les marins Loduariens suivirent des yeux ces machines de mort terriblement précises et meurtrières.

La trouvaille de cette image fut compliqué, vous avez pas idée des sites obscurs que j'ai dû aller visiter pour la trouver, bref, bonne lecture.

Les missiles partirent au loin, et quelques instants plus tard, Aube entendit les chasseurs bombardiers Loduariens décoller en direction de Translavya, avant de tirer leurs missiles. Il ne servait désormais plus à rien de rester ici. La flotte Loduarienne fit demi-tour, tandis que les avions Loduariens revenaient à bord du porte-aéronefs, après le tir de leurs missiles.

Mais tout ne se passa pas comme prévu. Arrivé à 500 kilomètres des côtes Translaviques, au moment où les Loduariens étaient presque sûr d'être désormais tranquilles, les premières menaces surgirent. Heureusement que le croiseur disposait d'un radar puissant, sinon les missiles n'auraient pas étés détectés. 18 missiles, voilà ce qui approchait. Mais ceux-ci semblaient perdre en vitesse à mesure qu'ils s'approchaient. Visiblement, ce n'était pas de la qualité.
Néanmoins, le reste de la flotte Loduarienne n'était pas prête. Alors que les principales batteries anti-missiles des navires Loduariens se mettaient en place, celles du croiseur, sous les ordres d'Aube, firent feu immédiatement. 15 missiles ennemis furent abbatus dans la minute, et les 3 autres par les navires Loduariens alentours. 5 autres missiles Translaviques firent leur apparition, et cette fois-çi, tout le monde était prêt. Les batteries anti-missiles du porte-aéronefs et du croiseur ouvrirent le feu, et ce furent 5 missiles qui explosèrent dans le ciel. Heureusement pour le porte-aéronefs Loduarien, qui visiblement, selon les trajectoires des missiles analysés par radar, était visé.
Il n'y avait pas de doutes. La journée d'aujourd'hui était une réussite, à tous les niveaux. Aube s'autorisa un sourire. On pourrait fêter ça, de retour au pays.

Et la flotte Loduarienne s'en alla, s'éloignant des terres Translaviques. Personne n'imaginait qu'on soit un jour obligé d'y retourner. Les Translaviques avaient sûrement compris la leçon, se dit Aube après avoir reçu les premières images satellites du résultat des frappes.

Images satellites des frappes
https://cdn.futura-sciences.com/sources/images/air_base_kherson_ukraine_20220315_Planet.jpg
https://images.lindependant.fr/api/v1/images/view/658fe12ed89784681f7317d6/large/image.jpg?v=1
https://static.euronews.com/articles/stories/06/92/95/96/1200x675_cmsv2_603c8d4d-d303-5f7b-b7f4-0eb9613520d8-6929596.jpg
31/07/2013, 6 heures et 03 minutes
Nord de la Primauté de Botchévie, territoire sous autorité Translavique.

https://www.joint-forces.com/wp-content/uploads/2020/10/Russian-SF-35.jpg

Julien se réceptionna lorsque ses pied touchèrent le sol, son parachute étendu derrière lui. Au loin et haut dans le ciel, il apercevait l'avion de transport qui l'avait emmené jusqu'ici, lui et ses camarades. Ils étaient une vingtaine de forces spéciales aéroportés de Loduarie, et désormais, ils n'étaient plus en entraînement. Ils étaient en territoire hostile, et les ennemis n'étaient pas des camarades pendant un entraînement.
Il détacha son parachute, et avanca en prenant garde à ce qu'il ne soit pas abbatu par un ennemi. André, l'un de ses camarades, avançait au même rythme que lui à une dizaine de mètres à sa droite. Les hauts arbustes de cette bordure de forêt suffisaient à les cacher d'un ennemi extérieur, mais on ne devait pas pour autant ne pas vérifier qu'il n'y ait pas d'ennemi à l'intérieur de la forêt. Derrière, la plupart de ses camarades soldats récupéraient du matériel plus lourd pour pouvoir passer à l'assaut, parachuté dans des grosses caisses.
Il regarda à sa droite : André avançait toujours, et il lui fit un signe, auquel André répondit par un autre signe : tout allait bien pour le moment, rien de répéré.
Puis tout dérapa.

Un tir fut entendu, et André tomba. Julien se retourna en direction du tir, et hurla "Contact !" avant de lancer une salve de tir en direction de leur assaillant. Plusieurs nouveaux tirs se firent entendre, mais personne ne tomba : leurs ennemis étaient désormais plusieurs, mais tiraient à l'aveuglette. Seul André avait été touché. Deux de ses camarades vinrent épauler Julien, tandis qu'il continuait à tirer en direction des tirs ennemis. Un espace découvert l'empêchait de porter assistance à André. Il rechargea son arme, tira une nouvelle salve de tir, ayant cette fois-ci deux ennemis dans son viseur. Les deux tombèrent, l'un touché à la tête, l'autre au bras. Derrière, deux nouveaux camarades arrivaient, transportant une mitrailleuse, qu'ils s'empressèrent de mettre en place. En face, les tirs ennemis s'espacaient, mais ne stopèrent pas. À sa droite, trois camarades arrivèrent en renfort, et l'un d'entre eux commença à s'occuper d'André. Julien chargea son arme avec son dernier chargeur, se mit sur le côté, à couvert d'un buisson épais. La mitrailleuse qui était en train d'être mise en place fut alors utilisé, et innonda les ennemis de balles, tandis que quatre de ses camarades avançaient face à l'ennemi. Celui-ci finit par battre en retraite, sous les tirs Loduariens. Un des camarades de Julien vint le voir pour s'assurer que tout allait bien, lui donnant des munitions supplémentaires, puis reparti s'occuper des quelques blessés de leur groupe. Plus loin, Julien entendit plusieurs tirs et une explosion : visiblement, l'autre groupe faisait face à des ennemis plus déterminés. Il s'approcha d'André, seulement touché à la jambe, mais salement touché quand même. Le médic de leur groupe faisait néanmoins un bon taff, et il assurait qu'André survivrait. Julien avança avec ses autres camarades, attentif après cette embuscade déjouée, et arriva au niveau des corps de leurs ennemis, abandonnés.
Sept d'entre eux étaient morts, selon un de ses camarades, et deux blessés avaient été abandonnés. Tous étaient de l'armée Translavique, des conscrits, visiblement mal équipés. Ils se regroupèrent, firent le point, puis repartirent. Les trois autres groupes leur avaient envoyé un message radio : l'un s'était démerdé avec les ennemis après s'être fait attaquer, les deux autres avaient trouvé les positions ennemies avant qu'ils puissent faire quelque chose. Aucune grosse perte n'était à signaler, seulement quelques blessés plus ou moins graves. Puis ils partirent en direction de leur objectif, l'aérodrome militaire de la zone, laissant quelques gars derrière.


Julien entendit les tirs avant de voir l'aérodrome. Il se mit à couvert, comme tout ses camarades, avant de se rendre compte que ces tirs ne leurs étaient pas adressés. Ils prirent contact avec les trois autres groupes, qui avaient également entendu les tirs, mais seulement entendu : aucun ne leur était adressés. Chose étrange, car les tirs qu'ils entendaient s'échangeaient. Ils continuèrent à avancer, en direction de l'aérodrome et des tirs. Là, plus près de leur cible et cachés par les broussailles, ils comprirent. L'aérodrome avait été attaqué par d'autres forces. Lesquelles ? Peut être des gars de l'OND. C'est ce qu'ils se dirent, se préparant à la confrontation avec des soldats de l'OND, quels qu'ils soient, puis virent le drapeau qui flottait au dessus de la base. Enfin, celui qui était en train d'être mis par les assaillants. Et c'était un drapeau de l'ancienne république soviétique de Translavya. Ils comprirent alors. Ces gars étaient des alliés, des révolutionnaires. Ils se mirent à avancer à découvert alors arborant le drapeau Loduarien, tandis que les autres groupes d'assaut Loduariens se tenaient prêts à riposter, au cas où. Ils furent bien accueillis.

Et ainsi tomba leur cible, sans presque aucun combat de la part des Loduariens. Les renforts allaient pouvoir arriver depuis Zladingrad.
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