11/05/2017
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Bannière de Présentation de la Kartvélie
Rencontre en Kartvélie entre le Grand Kah et les représentants Kartvéliens.



Arrivés à l'aéroport, les envoyés du Grand Kah sont accueillis avec tous les honneurs par le Président Ivan Volkov, dit "Le Loup de Kartvélie". À peine sortis de l'avion, on peut apercevoir une foule de journalistes au loin, se préparant à les interroger et à les photographier. La chaîne "Télé Information Kartvélie" est présente pour tenter d'interviewer les représentants et le président.


Ministère des Affaires Diplomatiques de Kartvélie
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"C’est étonnant, hein ?
 Pardon ?"

Actée Iccauhtli haussa un sourcil et se retourna vers Aquilon Mayhuasca. Elle représentait la diplomatie kah-tanaise et lui ses instances militaires, entre autres choses. C’était une répartition officieuse au sein du Comité de Volonté Public – l’organe faisant office d’exécutif au sein de la Confédération – mais parfaitement connu. Tout deux avaient un parcours assez similaire et avaient même été si inséparables, au début du nouveau millénaires, qu’on les appelait ironiquement les « Double AA ». Radicaux jusqu’à l’os, ils étaient entrés en politique comme on entre en religion puis, trop respectueux de la Révolution pour subvertir ses institutions, avaient conformés leur vision aux limites du système. Résultat ils étaient encore là, devenus des meubles de la politique, sans cesse reconduits par la Convention.

De leur foi immense en la révolution mondiale restait une certaine éthique et, parfois, des traits d’esprits. Aquilon insista.

"Tous ces types venus nous acclamer. Ce pays est plus que conservateur. Dans d’autres circonstances ils nous présenteraient à minima comme des bouffeurs d’enfants.
– Nous sommes loin, et nous leurs vendons des armes.
– Oui, rien de tout ça n’a d’odeur. Au final ils ont tout intérêt à soigner leurs relations avec la seconde puissance mondiale.
– C’est cela même."

Les deux étaient parfaitement acclimatés à la diplomatie internationale. S’ils n’étaient plus les jeunes loups qu’ils avaient été, ils avaient acquis cette expérience qui leur permettait sans mal de faire oublier ce qu’ils étaient, ce que représentait réellement leur pays. Non. Ils se drapaient élégamment de cette nouvelle esthétique du « Cool Kah-tanais », faite pour rendre la nation immensément présentable auprès des étrangers.

Souriants, élégants, forts en répartis et s’affichant avec leurs gadgets de dernière technologie, ils saluèrent le président dans les règles, puis les journalistes.

"Vous nous faites un sacré accueil," commenta Aquilon. "voilà qui promet de faire forte impression au Grand Kah."
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Rencontre en Kartvélie entre le Grand Kah et les représentants Kartvéliens.



Je vous remercie beaucoup, très cher, nous faisons de notre mieux pour nos distingués invités , dit-il en regardant Aquilon.

Après un léger silence, il reprit :

Si cette rencontre a lieu, c'est afin de trouver et, je l'espère, de signer un accord d'armement. En effet, la Kartvélie fait face à de nombreuses tensions avec différents groupes et nations. Notre nation n'est pas une nation de guerre, cependant, l'époque où nous nous soumettions est révolue. La Kartvélie est et restera indépendante.

Laissant un court silence pour reprendre sa respiration, Ivan reprit :

Pour mener à bien cette mission de garantir notre sécurité, nous avons besoin de matériel de plus grande valeur, notamment de véhicules terrestres qui nous font grandement défaut. Pour cela, nous souhaitons conclure un accord avec votre nation afin de vous choisir comme partenaire d'achat militaire de premier choix.

Il laissa un long silence, signifiant qu'Ivan attendait la réponse des envoyés du Grand Kah.


Ministère des Affaires Diplomatiques de Kartvélie
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« L’Eurysie demeure hélas un très important foyer de tension », acquiesça Actée d’un air sombre. « Il est bon que vous preniez des mesures pour défendre vous souveraineté. C’est une valeur que partage le Grand Kah. »

L’anticolonialisme maladif des kah-tanais pouvait en effet s’appliquer tel quel sous ces lattitudes où de nombreux empires s’étaient construits sur des bases ethniques et culturelles. Combien de pays de la région avaient été soumis à de violences occupations ? Combien d’empire avaient fini fracturés sous le poids de leurs propres contradiction ? Les deux représentants n’ignoraient pas non-plus que Samara, plus au nord, avait adoptée une posture panslavique qui alliée à son idéologie fasciste pouvait amener à de redoutables conflits dans les prochaines années.

Actée acquiesça.

« Soyez assuré que ce serait pour nous un honneur. Outre la nature évidemment économique des intérêts que nous trouvons à cet accord, nous sommes partisans de tout ce qui peut permettre aux pays du Vieux Continent d'assurer leur indépendance. Si cela n'est pas trop vous demander, avez-vous déjà des adversaires désignés ? Nous ne sommes pas très a fait de la géopolitique régionale. »
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Rencontre en Kartvélie entre le Grand Kah et les représentants Kartvéliens.



Je vous remercie de votre intérêt pour notre beau pays. Je ne crois pas pouvoir affirmer aujourd'hui que nous avons des ennemis à proprement parler. Cependant, depuis la révolution rouge en Estalie, son gouvernement montre une ingérence significative qui dégrade notre souveraineté territoriale, notamment avec l'arrivée massive de migrants illégaux qui renforcent des groupes terroristes au sein de notre territoire. Cela menace non seulement notre voisin, l'Estalie, mais aussi toute la région. Nous espérons pouvoir trouver une solution pacifique aux nombreux problèmes qui surviennent, mais pour la sécurité de nos concitoyens, nous devons obtenir un accord militaire durable.

Reprenant son souffle, il continua :

Nous connaissons les similarités idéologiques que l'Estalie partage avec votre nation, et nous tenons tout de même à clarifier que le problème n'est pas idéologique mais uniquement politique. Toutes les nations ont le droit à l'autodétermination, et l'Estalie a choisi de prendre cette voie que nous respectons. Comme je vous l'ai dit, le problème vient des politiques d'ingérence que mène ce pays à notre encontre.


Ministère des Affaires Diplomatiques de Kartvélie
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« Je vois. »

Actée acquiesça. La situation de tension avec la frontière était effectivement problématique, mais elle aurait préféré que la Kartvelie concentre son attention sur le voisin fasciste de Samara. Hélas il y avait fort à parier que ce dernier s’inquiétait assez peu du voisinage, trop occupé à continuer sa lente décrépitude.

« Ma foi, nous espérons que cette situation pourra amener à des développements pacifiques. Nous n’avions pas conscience que la situation frontalière était l’objet d’un tel degré de tension. Pour autant je ne peux que vous donner raison : si l’Estalie donne des signes que sa politique pourrait nuire à la sécurité de votre nation, il est important de vous doter de moyens de rendre tout conflit armé trop coûteux pour cette dernière.
Tout à fait. » Aquilon lança un regard en coin à sa voisine avant de continuer. « Tout accord discuté ici devra être approuvé par la Convention Générale – notre parlement – avant de pouvoir s’appliquer, mais considérant votre position nous ne voyons pas d’objections à ce que nous commencions à discuter des détails : que souhaitez-vous et dans quelles conditions ? »
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Rencontre en Kartvélie entre le Grand Kah et les représentants kartvéliens.



Émettant un signe de tête afin de remercier Actée pour sa compréhension, il dit :

Notre nation souhaiterait devenir l'un de vos partenaires concernant l'armement de notre pays, afin de bénéficier des réductions que vous proposez. De plus, nous souhaiterions, en plus de ce partenariat, demander la possibilité d'obtenir des réductions à hauteur de 10% afin de garantir à notre nation des prix suffisamment abordables pour continuer de se protéger, car en effet, l'armée kartvélienne a beau posséder les meilleures armes légères de dernière génération, cela ne fait pas d'elle une nation capable de se protéger contre ses voisins très particuliers...

Regardant droit dans les yeux Actée, il continue :

Qu'en pensez-vous ?


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« Ainsi soit-il, » approuvera-t-elle simplement avec un large sourire.
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