L’arrivée de Mirski avait été annoncée par une berline noire, glissant silencieusement le long de l’allée pavée. La portière s’ouvrit et Mirski à l’allure élégante et au regard perçant, en sortit avec une assurance mesurée. Il fut immédiatement accueilli par Suzuki, dont le sourire courtois témoignait du respect mutuel et de la reconnaissance de cette rencontre.
“Bienvenue au Fujiwa, Monsieur Mirski,” déclara Suzuki en s’inclinant légèrement, une marque de respect profondément ancrée dans la culture fujiwane. “Nous sommes honorés de vous accueillir dans notre pays et impatients de discuter de cette collaboration prometteuse.”
Le duo, accompagné de leurs équipes respectives, se dirigea vers la salle de réunion, située dans une aile discrète mais somptueuse du palais. Les murs étaient ornés de peintures traditionnelles et de calligraphies anciennes, offrant un cadre inspirant pour des discussions stratégiques. La table, déjà dressée avec soin, était encombrée de dossiers, de documents et de quelques tasses de thé fumantes, préparées selon le rituel ancestral.