11/11/2014
07:59:03
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Activités étrangères en Estalie

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Activités étrangères en Estalie

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Estalie. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de l'Estalie, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Attaque du 28 janvier 2014 à Mistohir, capitale de la Fédération des Peuples Estaliens

Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2014 à Mistohir, un événement des plus dramatiques se produisit. En effet, cette soirée paisible fut brisée par le vacarme des balles traçantes à toute allure. Une embuscade eut lieu sur la route de campagne entre Mistohir et Pendrovac. En quelques instants, le véhicule de Malkhazi Chkadua fut criblé de balles. Malkhazi Chkadua mourut sur le coup, ainsi que sa femme présente dans la voiture. De plus, son garde du corps, qui était au volant, mourut à l'hôpital des suites de ses blessures. Dans son agonie, il aurait dit que cette action ne pouvait être orchestrée que par des Kartvéliens.

Malkhazi Chkadua était une figure du communisme en Kartvélie. Il était soupçonné par la justice kartvélienne d'avoir aidé les révolutionnaires estaliens pour leurs révolutions, ainsi que de s'être enfui en Estalie afin de fuir la justice kartvélienne.

Les suspects de cette attaque n'ont pour le moment pas été identifiés, en raison d'une action d'une extrême rapidité et de nuit sur cette route isolée. D'après les dernières déclarations des autorités estaliennes, les douilles retrouvées sur place ainsi que la méthode opérée mettent en doute l'innocence de la Kartvélie dans cette affaire. Cependant, aucune preuve incriminant la Kartvélie n'a pu être retrouvée.


La Route en question
Image du lieu de l'attaque
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Série d'arrestations dans la capitale kartvélienne, Tbilgorod :

29 avril 2014, 4 heures 00 du matin.

Les agents de police de l'UIU, Unité d'Intervention d'Urgence, se préparent matinalement pour un débriefing au commissariat central de Tbilgorod, capitale kartvélienne. Ce matin sera lancée l'une des plus grandes séries d'arrestations que la Kartvélie ait connues depuis la chute du régime communiste en 1998. Les services de renseignement kartvéliens, avec l'aide d'autres services de renseignements de pays alliés à la Kartvélie et dans l'Union Économique Eurysienne, ont réussi à identifier près de 269 agents étrangers sous influence Estalienne.

Comment sont-ils arrivés dans la capitale ? Via l'acquisition d'un VISA de réfugié politique par le biais des camps à la frontière. Ces personnes sont soupçonnées d'influencer les secteurs économique, politique, culturel, ainsi que de créer un véritable réseau d'espionnage clandestin au sein de la capitale kartvélienne.

5 heures 26 du matin.

Le service de police se met en place dans toute la ville, un exercice périlleux mais indispensable pour prendre tout le monde par surprise. Entre barrages de police, déploiement d'agents de surveillance à pied, en voiture et en moto, accompagnés par l'Unité d'Intervention d'Urgence, la Toile se met en place autour des habitations des citoyens réfugiés soupçonnés. Hormis quelques ivrognes rentrant chez eux, les rues sont désertes et un silence règne.

6 heures 30 du matin.

Top départ du commandement central du commissariat de Tbilgorod. Les Unités d'Interventions d'Urgence enfoncent les portes des soupçonnés agents étrangers, brisant le silence devenu alors pesant pour les policiers sur place. Globalement surpris dans leur sommeil, les accusés n'opposent aucune résistance, mais c'était sans compter sur des irréductibles ayant été prévenus.

Deuxième étage, première porte à droite, 4 rues de la Montagne, Tbilgorod, Kartvélie.

L'Unité d'Intervention d'Urgence enfonça la porte à l'heure précise, mais fut surprise de l'accueil qui leur était réservé. En effet, des tirs de mitrailleuses lourdes furent envoyés en direction des policiers, qui engagèrent donc une procédure de contre-terrorisme. Désormais craignant pour leur vie, l'ordre du lieutenant sur place était clair : "ABATTEZ-MOI TOUS CES CHIENS !" s'exclama-t-il en pointant du doigt les agents armés. Après six minutes d'intervention et d'échange de coups de feu, l'Unité d'Intervention d'Urgence abattit le dernier terroriste, alors au nombre de trois dont une femme. Du côté policier, l'on déplore un mort et six blessés dont deux graves.

7 heures 52 du matin.

Les six agents blessés furent conduits immédiatement à l'hôpital général de Tbilgorod, et les agents soupçonnés furent directement envoyés en cellule dans l'attente d'être interrogés par les enquêteurs kartvéliens. Sur les 269 agents soupçonnés, 264 ont été retrouvés, 3 ont été neutralisés et 2 ont réussi à échapper à la surveillance des policiers. Ont été saisis chez les incriminés, 22 armes d'infanterie légère de troisième génération, ainsi que 4 mitrailleuses lourdes de première génération. En plus de cela, des documents étranges ont été retrouvés, concernant des plans de festival ainsi que des stratégies économiques. De plus, des plans du réseau parallèle de drogue de la capitale ont été trouvés, incriminant certains d'office.


Arrestation d'individus par la police kartvélienne
Arrestation d'individus par la police kartvélienne
2003
La tension monte.
Il était maintenant clair que l’Estalie orchestrait une manipulation en Kartvélie. Un membre de l’UEE ; et par conséquent un allié de Valinor.

Plus encore : il se murmurait que des chasseurs Valinoréens allaient participer à l’escorte de convois kartvéliens. Rien de bien certain, ma cela attirait invariablement l’attention de Tirgon sur cette région ; pesant les équilibres, jaugeant les rivalités.

Cette série d’arrestations en Kartvélie était le révélateur de cette "tension" montante. De plus, l’UEE venait d’accorder la Grande Assemblée des Citoyens Eurysiens à l’Etat Valinoréen. Non, à la marginale et gauchiste nation de Valinor. C’était inespéré. Une chance, marque de confiance. Il fallait réagir en conséquence, faire montre d’une solidarité hors pair.

L’Estalie allait recevoir la visite du VSB.


Taran posa le pied à l’aéroport de la capitale Estalienne. Il était agent, au service de l’Etat. Mais maintenant il était un Valinoréen en quête de changement. C’était sa couverture. Sa "légende".

Tout, même son nom, Taran LevLak, était vrai et faux à la fois. Taran LevLak était en vérité un enfant mort en bas-âge, oublié de la société. Mais le VSB avait recueilli son identité, elle serait donnée à un agent en cas de besoin. Une fausse identité indétectable, car Taran avait bien été enregistré à l’Etat Civil. Sa mort ne faisait aucune importance.

Le VSB, "Valinorem Sekuritas Basal", soit "Agence de la Sécurité Valinoréennne" était un service casi-unique en son genre dans le monde du renseignement. Il était chargé de la sécurité militaire, de l’anti-terrorisme, de l’espionnage, et même du contre espionnage.

Taran passa un appel sitôt dans son nouvel appartement estalien : il appelait sa mère, lu confirmant qu’il était bien arrivé. La "mère" en question était en fait une agente du VSB à Valinor. Elle lui répondis par des banalités que Taran nota. L’appel fini, il décrypta le message de deux façon différente : la première lui donnait la date du prochain contact. La seconde lui donnait la manière. Toute forme de décryptage ennemi se base sur la répétition. Le VSB avait donc éliminé cette variable.

Taran roula la feuille de tabac sur-laquelle il avait écrit, et la fuma. Pas de trace. Le prochain contact serait dans six mois.
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Escarmouche à la Frontière Estalo-Kartvélienne :

La soirée du 19 juin 2014 à la frontière Estalo-Kartvélienne (provinces 32567 et 32568) fut mouvementée. Dans les plaines verdoyantes, un bourdonnement léger se fit entendre, devenant de plus en plus lourd. Vroum, vroum... On pouvait commencer à comprendre qu'un véhicule arrivait, mais c'était étrange...

Ce véhicule venait de la frontière kartvélienne, ce qui était inhabituel pour la section du Lieutenant Dyogtin Nikodim. Mais après tout, le commandement avait peut-être ordonné une patrouille un peu trop proche des lignes, cela pouvait arriver, pensa-t-il en continuant ce qu'il était en train de faire.

Le moteur désormais très proche, les soldats campant à la lisière de la forêt, installant le campement, comprirent en voyant à l'arrière du véhicule en approche les drapeaux kartvéliens ainsi que les logos de l'armée régulière kartvélienne. À peine les soldats Sakharov Pyotr et Dostovalov Vikentiy eurent-ils le temps de réaliser que le véhicule, prenant la forme d'une camionnette suivie par une jeep, s'arrêta, mettant en joue le camp sans tirer.

Les soldats, crispés de panique, hurlèrent en russe : "On est attaqués !". Aussitôt alerté, le Lieutenant Dyogtin Nikodim prit son arme, hurlant de se mettre en position de défense autour du camp. Cependant, l'établissement de la défense fut trop long, car les soldats kartvéliens ouvrirent le feu en entendant les Estaliens crier.

L'échange de coups de feu fut long et pénible, environ 15 minutes selon certains, mais dans le feu de l'action cela sembla interminable... Soudain, les Kartvéliens, hurlant de retourner dans les véhicules, se précipitèrent pour battre en retraite, comprenant leur erreur. En effet, le commandant en charge de la patrouille ce soir-là aurait commis une erreur de trajectoire lors de la programmation, menant à cette délicate situation.

Dans leur retraite, les soldats kartvéliens laissèrent 7 morts et 13 blessés, tandis que du côté estalien, pris par surprise de nuit, on comptait 3 morts et 8 blessés. Un terrible drame, un carnage inutile et périlleux qui marqua l'opinion publique kartvélienne.

Le Président prit la parole afin de répondre à ce qui s'est passé cette nuit :

Bonjour à tous et à toutes,

Je tiens à m'adresser à vous en ces temps graves.

Comme vous le savez, hier a eu lieu une escarmouche infortunée à la frontière avec l'Estalie. Nous tenons à rassurer que ceci n'était pas un acte de guerre, mais bien une erreur regrettable. Nous souhaitons engager un dialogue avec le gouvernement estalien afin de trouver un arrangement à cette situation, mais également pour instaurer un climat de paix entre nos deux nations.

Ces événements montrent que le climat de tension est inacceptable et que la frontière devrait reprendre un cours normal. Nous faisons le premier pas et demandons une rencontre avec Monsieur le Chef de l'État de l'Estalie, Piotry Husak.

En espérant que ces mots trouvent leur sens et leur voie,

Je vous remercie de votre écoute...


Coupant ainsi la retranscription en direct.

L'appel était lancé à l'Estalie. L'objectif de la Kartvélie : mettre fin à ce climat de tension qui a trop duré...

Image de l'Escarmouche à la frontière Estalo-Kartvélienne Image de l'Escarmouche à la frontière Estalo-Kartvélienne
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Ouverture d'une enquête de police concernant l'assassinat de Dmitry Arabidze et ses gardes du corps.
Ouverture d'une enquête de police concernant l'assassinat de Dmitry Arabidze et ses gardes du corps.

Assassinat à Kutaidekhi, ouverture officielle d'une enquête de police :

La soirée du 26 juillet 2014 fut sanglante, marquée par le drame de Kutaidekhi, un événement qui deviendra un drame national après que les médias de toute la Kartvélie en aient parlé. En effet, dans cette soirée qui semblait des plus agréables, la ville de Kutaidekhi fut réveillée par les sirènes de la police et des pompiers, à 1 h 02 du matin. Un groupe d’élite lourdement armé avait réussi à traverser les lignes kartvéliennes et avait entrepris l’assassinat de Dmitry Arabidze. Celui-ci était l’un des hommes les plus riches de Kartvélie, cependant il était soupçonné de collaborer de près avec les organisations terroristes de la Rache en Kartvélie. Cependant, faute de preuves, aucune mesure privative ou d’ordre à nuire à la propriété privée ne fut lancée contre lui. Malgré tout, dans un petit chalet où se déroulait une fête de village se trouvait Dmitry Arabidze et ses gardes du corps, dont son cousin Luka Pkheidze. Le chalet se trouvait au milieu de la forêt, à environ 380 mètres du lieu de la fête, et le chalet et la fête étaient d’ailleurs séparés par un grand lac, mais cela n’importait guère à Dmitry Arabidze qui disposait d’embarcations pour faire le trajet. Cependant, ce petit chalet en bois, pourtant isolé et à l’abri des regards, fut pris sous le feu de mitrailleuses, le transformant en véritable gruyère. Le résultat des comptes en arrivant par la police fut de sept morts : Dmitry Arabidze, son cousin Luka Pkheidze et quatre autres gardes du corps, ainsi qu’un des terroristes présumés. Certains témoins disent avoir aperçu des véhicules circuler à toute allure à proximité de la ville de Kutaidekhi, mais faute de caméras, d’un éclairage défectueux dans ce genre de petit village et de la nuit épaisse kartvélienne, aucune preuve ne fut officialisée. Une seule chose était sûre, il s’agissait de pros, de vrais pros... La police put facilement identifier les sept cadavres, et le terroriste présumé fut identifié sous le nom de Gurgen Shervashidze, un Kartvélien sans casier judiciaire et assez discret. Cependant, après l’interrogatoire des proches du suspect et la fouille de son appartement, tout laisse à supposer qu’il s’agissait d’un individu communiste. Tout de suite après cette révélation, les médias kartvéliens la diffusèrent, déclenchant une grande vague de colère au sein des grandes villes du pays. Le lendemain, des manifestations contre l’impuissance de l’État face à la menace communiste à l’intérieur même du pays furent organisées. Ces manifestations furent réprimées avec force, ce qui accentua le mouvement de contestation appelant à la destitution du président et à un affrontement armé avec le voisin estalien. Cependant, les manifestations prirent globalement fin une semaine après leur début, rétablissant le calme dans les grandes villes, malgré de nombreuses dégradations.

Manifestation dans les grandes villes kartvéliennes contre l'insécurité dans le pays et la menace communiste visant le pays.
Manifestation dans les grandes villes kartvéliennes contre l'insécurité dans le pays et la menace communiste visant le pays.

Une seule question restait en suspens : qui avait commandité l’assassinat et pourquoi ? Ces réponses furent orientées vers l’Estalie. En effet, dans le chalet et dans le téléphone des victimes furent retrouvées des preuves irréfutables de l’implication de Dmitry Arabidze, de son cousin Luka Pkheidze et de leurs gardes du corps dans des actions menées par l’Union des Réactionnaires d’Estalie (U.R.E.) ou la Rache d’Estalie. Arabidze fournissait des armes, des munitions et des vivres aux combattants de la Rache. Plus accablant encore, des documents ensanglantés concernant un projet d’attaque d’un camp de réfugiés furent trouvés dans le chalet. Ce projet visait à libérer les civils estaliens retenus dans ces camps en attente de leur séjour ou de leur visa. L’objectif était de montrer la puissance de cette nouvelle branche à l’international, ainsi que d’ouvrir une nouvelle voie clandestine d’immigration afin d’accueillir des migrants estaliens illégaux dans le sud de la Kartvélie, renforçant ainsi l’influence et la puissance de cette nouvelle branche de la Rache. La police kartvélienne semble avoir trouvé des informations compromettantes contre Dmitry Arabidze, qui aurait été le commanditaire de l’attentat contre Malkhazi Chkadua, réfugié communiste kartvélien en Estalie, assassiné par la supposée Rache estalienne en Kartvélie. Suite à cela, certains individus ont été placés en garde à vue pour déterminer leur implication dans ce projet d’attentat et dans l’attentat en Estalie, notamment Tornike Bandzeladze, actionnaire majeur de KARINSAS, l’entreprise qui gère la logistique du matériel militaire kartvélien. Tornike Bandzeladze était un grand ami de Dmitry Arabidze, et il est soupçonné d’être derrière l’assassinat de Malkhazi Chkadua ainsi que dans le projet d’attaque contre ce camp de migrants dans le sud-est kartvélien.
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L'Unité, organe de presse officiel du Parti Eurycommuniste Velsnien a écrit : [i]

Drapeau

Marina Zeffereli, 20 aout 2014



Géorgi Marcos : interview au lendemain de l'adhésion de l'Estalie à l'UICS



Journaliste : Monsieur Marcos, j’ai une question. Vous sortez de la réunion d’adhésion de l’Estalie. Que pouvez-vous m’en dire ? Le contact n’a pas été trop rude avec les membres d’une famille politique si différents de vos propres positions ?

Marcos : Allons. Premièrement, appelez-moi « camarade » et peut-être que vous aurez une réponse plus chaleureuse et honnête. Mais trêve de plaisanterie, cette adhésion, à mon sens, constitue une grande victoire pour notre organisation, et que nous devons mettre en valeur. Cet enthousiasme, au vu des absents d’aujourd’hui, n’a pas l’air d’être partagé par tous, mais j’invite à ceux qui ont des réserves à s’adresser directement à nos camarades estaliens. Pour ma part, les estaliens ont présenté un dossier extrêmement complet, et sont venus à nous en toute modestie pour nous quérir de tous les dangers auxquels s’expose cette nation qui a construit son propre modèle, et qui au vu de son dynamisme économique actuel, semble porter ses fruits et être une alternative crédible dans le cas des estaliens. Cela ne signifie pas que ces principes anarchistes peuvent s’appliquer partout de la même manière, je pense qu’aucun système n’a vocation à obtenir des effets de manière universelle, et qu’il n’y a pas de recette magique à l’avènement du socialisme. Mais coincés au milieu d’un groupe de nations hostiles, réactionnaires, voire fascistes, l’Estalie réussit l’exploit d’entretenir une démocratie directe. Sachant cela, il était indéniable que nos camarades méritaient amplement d’avoir une place parmi nos membres. D’autant que contrairement à certains courants du communalisme, les estaliens semblent avoir compris ce que je viens de dire concernant les solutions universelles : elles ne sont jamais adaptées à un autre milieu que celui dans lequel elles ont été conçues. Ainsi, l’Estalie, je pense, constitue un régime qui met fondamentalement le droit à la souveraineté et l’indépendance des peuples en avant, du moins c’est ce que cette réunion et ce que les évènements récents ont prouvé.
Journaliste : Vous évoquez les nations réactionnaires d’Eurysie centrale et de l’est. Mettre l’UICS en porte à faux direct avec des pays qui auparavant constituaient une préoccupation lointaine pour les membres de l’organisation ?

Marcos :
Naturellement. Mais bon, quel serait le but de l’UICS si nous avions peur de nous confronter à des pays que nos discours dénoncent. Le discours sans le passage a l’acte est une perte de temps et d’énergie pour tout le monde. En acceptant l’Estalie dans nos rangs, il s’agit de faire comprendre à nos membres qui se seraient un peu trop reposés sur leurs lauriers à quoi ressemble la lutte en terrain hostile. Je suis convaincu que l’UICS vient d’entrer dans une dimension politique et qu’elle a quelque peu délaissé le terrain des débats de fond idéologique, ce qui est bien, quelque part. Dorénavant, l’Estalie aura accès à tout l’arsenal de presse des nations de l’UICS et d’aides diverses, ce qui est nécessaire pour prouver à nos partenaires que nous sommes à la hauteur des défis qu’ils rencontrent.

Journaliste : Pouvez vous me décrire les défis auxquels l’Estalie fait face, et que l’UICS devra relever ?

Marcos : Ils sont innombrables il va sans dire. Les menaces auxquelles ce pays a fait face, ne serait-ce que lors de s phase d’adhésion, où il a été avéré que le pays a subi des pressions importantes de la nation du Miridian en sont une preuve. Les communes autonomes d’Estalie sont dans une position géographique particulièrement précaire au vu de la nature de leur voisinage. Le pays, économiquement comme je le disais constitue une expérience remarquable, mais il est dans le besoin impérieux de soutien dans un grand nombre de secteurs. Propagande, armement, diplomatie, nous ferons tout notre possible pour apporter une réponse appropriée à ces besoins. De plus, cette adhésion constitue pour nous un signal, le signal qu’il devient impératif que cette organisation magnifique qu’est l’UICS se concrétise également sur le plan de la défense réelle des travailleurs, par la mise en place d’un pacte de nature militaire que nous appelons de nos vœux.

Il suffit de voir le compte rendu des provocations de la Kartvélie pour se rendre compte que la situation estalienne nécessite ce type de mesure qui nous profiterait à tous. On ne compte plus les accrochages à la frontière entre ces deux pays, et l’UICS doit se montrer à la hauteur de ses nouveaux camarades. Les choses vont dans le bon sens avec cette adhésion, je le sens. Et puis, le Transgoskovir voisin n’en sera que moins seul, même si la Loduarie a déjà agit pour veiller à sa sécurité.

Journaliste : Vous évoquez le besoin que devrait avoir l’UICS à se muer en alliance militaire à l’instar de l’OND ou de l’ONC. Quels seraient selon vous les moyens dont devrait disposer un tel groupement ?

Marcos : Nous avons conscience qu’il y a une grande frilosité de certains de nos membres à l’endroit de la chose militaire. Nous en prenons acte : évidemment, les équilibres actuels au sein de notre grande fraternité ne permettent pas, à mon avis, d’envisager une alliance militaire complète, tant sur le plan défensif qu’offensif. Ainsi, nous comptons faire sous peu la proposition d’un pacte qui serait dans un premier temps de nature défensif uniquement. Au-delà d’un simple pacte, nous avons l’ambition de resserrer les liens des complexes militaro industriels des nations du monde socialiste au besoin, avec la mise en œuvre de partenariats et de collaborations plus étroites, ainsi qu’une augmentation notable du secteur de l’armement, mais toujours dans un optique anti-impérialiste, et dont la finalité est la libération des peuples. Il est temps de voir fleurir des Estalie et des Loduarie plus souvent, vous ne pensez pas ?

Journaliste : C’est là bien optimiste, mais souhaitable, en effet. Dernière question : avez-vous en tête les perspectives d’une nouvelle extension de l’UICS ?

Marcos : Nos perspectives n’ont pas de limites, sinon nous aurions trouver un autre nom que l’Internationale pour nous désigner. La République de l’amour humain est universelle, comme nous le savons. Aussi, qui sait dans quel pays naîtra une nouvelle forme du socialisme ? J’ai entendu dire que la Kartévélie opprime sa population, ses syndicats et toute tentative de rupture politique. C’est là un bon terreau, vous ne trouvez pas ?





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Les camarades d'Estalie: livraison d'armes




Velsna est toujours plus belle en été. La cité vit au rythme des souvenirs de la victoire des DiGrassiens à la fin de cette guerre civile, qui n'est plus qu'un affreux souvenir dans les mémoires. La nouvelle politique d'ouverture à une "semi-démocratie", ou plutôt une démocratie dorée, s'est accompagnée d'une certaine effervescence culturelle et politique. Difficile de croire qu'il y a encore six mois, se dire communiste était ici considéré comme illégal et passible d'une lourde peine. Le gouvernement est conservateur certes, mais il est conservateur comme il peut, et s'accroche dans une dynamique de reculade par étape. Sous la pression politique, Velsna ressemble désormais de plus en plus à un pays "normal": les syndicats sont désormais légaux, le principe de salaire minimum a été introduit, le régime censitaire s'est allégé et les écarts de cotes entre les classes votantes est moindre qu'auparavant. Les clubs politiques et associations se forment de toutes parts, à l'appréhension d'un Sénat qui veille à ce que "les choses n'aillent pas trop vite". Et que dire de la culture ? Si ce n'est qu'on assiste à Velsna à une renaissance généralisée, où les productions cinématographiques audacieuses se multiplient et où les touristes sont de retour en masse.

C'est en ce lieu qu'arrivent les estaliens en quête de ce que le PEV leur a promis. Les Arsenaux de Velsna sont le cœur battant de la cité, son poumon. Il se constituait en périphérie de l'agglomération moderne de la terre ferme, en un labyrinthe d'ateliers et de cales dèche d'où sortaient à la fois les navires de la Marienria, et étaient également un centre de production pour la "Grande Tribune", l'armée terrestre d'une République en réarmement constant...et donc, qui a la fâcheuse tendance à décommissionner rapidement son matériel. Il y a encore six mois, ces pièces d'artillerie et ces véhicules de combat étaient encore sur le terrain, et certains d'entre eux appartenaient à des armées différentes, se battant l'une contre l'autre. Sur certains de ces transports de troupe, on peut encore voir par-ci par là des impacts de balle que l'on a peiné à masquer. Mais la plupart de ces véhivules ont eu leur dernière vie dans les forces de polices civiques des cités libres constituant la Grande République. Dans tous les cas, plus grand monde n'en a le besoin, aussi l'épreuve de la corruption fut chose aisée pour les membres du personnel des ateliers dont l’allégeance secrète va au PEV.

A partir de là, le matériel allait être sorti et conformément aux recommandations des camarades estaliens, être conduit par voie de mer à bord de cargos commerciaux de l'entreprise Laurenti Alfonso, lesquels feront plusieurs escales jusqu'en Loduarie, le "pays de la liberté" selon les membres du PEV, et ces derniers seront transportés par avion jusqu'en Estalie.

La rencontre entre les membres du PEV et les estaliens fut brève, mais cordiale. Les deux groupes se saluèrent sans beaucoup échanger mot. L'un des envoyés du "camarade Géorgi" eut ces quelques mots à ses interlocuteurs: "L'Estalie vaincra la réaction, ce n'est qu'une question de temps. Les loduariens ont déjà été prévenus, ils vont accueillerons à bras ouverts. Saluez le camarade Lorenzo de notre part. Et bon voyage au paradis socialiste camarades."
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Dans les bas-fonds de l'Estalie, commencent à être placardés et diffusés des livres anti-communistes, notamment via la distribution de livrets et de pancartes. De plus, des diffusions d'ondes illégales sont envoyées depuis la Kartvélie pour transmettre des messages anti-communistes, via des ondes illégales qui parcourent environ 100 kilomètres depuis la frontière kartvélienne.

Livre écrit par Rusudani Gruzinsky, publié le 3 juin 2014.

La maladie rouge :

Pourquoi l'idéologie communiste convainc-t-elle si facilement ?

Le communisme, pensée idéologique souhaitant imposer la dictature du prolétariat, prônant le partage des richesses, mais brisant l'égalité des pouvoirs tout en incitant à cette dite égalité. Les philosophes des années 30 à 60 en Kartvélie, parlant du communisme, évoquent tous cette question : pourquoi est-il si facile de tomber dans ce piège rouge ? Le communisme est une idéologie prolétaire et donc populaire, provenant de la classe ouvrière. Les pays pauvres sont donc d'office plus enclins à l'installation et à la propagation de cette idéologie.

Une idéologie du meurtre :

Le communisme, c'est la dictature, la répression de toute contestation, au service de la cause supérieure commune. Il est inscrit noir sur blanc que le communisme et l'instauration de cette dictature du prolétariat nécessitent la mort de toutes les élites, incitant à tuer tous ceux ayant un peu de pouvoir : nobles, riches, patrons, élus, tous ceux qui influent sur le quotidien des prolétaires. Pourquoi cette haine ? Cette idéologie s'affiche comme grande rivale du capitalisme. En effet, une société communiste incite à ne pas être patron, à ne pas s'enrichir, à ne pas hériter de ses pères, à ne pas s'investir pour les autres, au risque de devenir influent et donc un ennemi de l'idéologie suprême : le communisme.

Rejet de toutes les autorités ?

Le communisme rejette l'existence d'une autorité supérieure, une contradiction à l'intérieur même de cette idéologie, promettant à son installation une dictature, pour certains temporaire, afin de mettre en place l'idéologie rouge au pouvoir, devenant ainsi une autorité suprême. De plus, la religion est contraire à l'idéologie communiste : comment croire à un dieu supérieur alors que nous sommes tous égaux face à lui ? Comment accepter qu'un dieu nous dicte quoi faire et comment vivre ? Comment accepter de vivre selon des règles millénaires qu'ils n'ont pas dictées ? Le communisme est un danger pour la foi, et tous les croyants du monde, de toutes confessions, doivent riposter contre cette idéologie de mort et anti-religieuse.

Comment l'éradiquer ?

Informer est un bon moyen de faire comprendre, à travers des leçons, à disposition dans les cours et dans des groupes de pensée locaux, en diffusant l'information partout où elle n'est pas encore arrivée. Libérons nos frères et sœurs de l'influence néfaste de cette idéologie meurtrière qui détruit des vies, des avenirs, et annihile la libre pensée. LE COMMUNISME, C'EST LA FIN DES LIBERTÉS INDIVIDUELLES !

Image d'affichage illégal disponible en Estalie
Ps : Les noms des pays sont Ingame des noms RP ( Estalie, Loduarie, Krand kah, Viétie, Translavya, Drovolski, Prodnov et évidemment Kartvélie )
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L'hiver vient en Kartvélie :


Petit à petit, les mois passèrent, le souffle chaud du soleil finit inexorablement par disparaître, laissant place au vent glacial des montagnes. L'hiver en Kartvélie est un moment important, une période des plus marquantes spirituellement. En effet, de nombreuses fêtes et événements ont lieu durant cette saison. Malgré la neige qui recouvre l'herbe verte et les rochers gris des montagnes du Sud, les Kartvéliens raffolent de ces événements qui les divertissent et font passer plus vite ce temps pourtant si morose. Quand la neige aura enfin recouvert le pays, la Kartvélie ressemblera à une véritable carte postale, avec le blanc omniprésent et les décorations festives illuminant les rues. On peut alors voir, sur les visages habituellement fermés des Kartvéliens, une forme de joie dessinant un sourire quelque peu glacial, mais au final sincère.

La fête de la première neige :


C'est une fête locale, principalement célébrée dans les villes et villages de montagne, qui s'organise le jour où la neige tombe pour la première fois de l'année. Pour symboliser cette période, des croix sont accrochées à toutes les maisons, sur leur porte, afin de montrer à Dieu le soutien des habitants, et de lui promettre chaleur, joie, nourriture et convivialité s'il décidait d'entrer. En général, la mairie de chaque ville s'organise pour proposer, juste avant les dernières lueurs du soleil, une gigantesque bataille de boules de neige. Ce qui est particulièrement marquant, c'est que des religieuses et religieux se joignent à cette bataille, rendant l'atmosphère propice à la joie et à la prospérité. Le soir de cette fête, après la bataille de boules de neige et lorsque la lune fait son apparition, des bougies sont allumées sur la place des villages, en forme de croix orthodoxe, pour rappeler que même lorsque les ténèbres et le froid s'installent, Dieu éclaire le chemin et réchauffe les cœurs.

La fête de la Sainte Ksenia :


Sainte Ksenia est une religieuse sanctifiée par l'Église orthodoxe kartvélienne pour sa dévotion envers la population. Elle a énormément donné et a créé une institution internationale de lutte contre la solitude. Afin d'honorer sa mémoire, car elle est décédée en 1949 durant la guerre contre le régime communiste, qui la soupçonnait de cacher des résistants (notamment de la Rache kartvélienne, qui avait été la seule force à s'unir pour renverser le gouvernement), elle fut emprisonnée au monastère de Sainte Ksenia, situé sur l'île de Sainte Ksenia, en plein milieu d'un lac, dans un cadre isolé, sans contact avec personne, excepté les quelques soldats patrouillant autour du lac. La fête de la Sainte Ksenia consiste à apporter des présents à ses voisins ou à dîner avec eux, notamment avec les plus isolés, comme les personnes âgées ou vulnérables. Des gâteaux sont souvent offerts (semblables à des sablés bretons). Les gâteaux Sainte Ksenia, en forme de rond avec le monastère en relief au centre, sont une pratique très répandue dans toute la Kartvélie, y compris dans le Sud, malgré les différences culturelles.

La fête du Roi de Kartvélie :


Cette fête provient principalement du Nord-Ouest de la Kartvélie, en raison de leur passé, car ils ont soutenu le Roi jusqu'à la dernière minute. Cette fête met en scène des cortèges royaux partout dans le pays, avec des chars customisés pour accueillir les participants. Chaque conducteur de char a une histoire bien précise, et ce convoi, long de près de 80 mètres, est escorté par des enfants et adolescents du pays, déguisés en soldats médiévaux avec des chapkas, distribuant des bonbons et sucreries en tout genre aux passants venus voir le défilé. La légende devenue célèbre dit que les enfants qui ne sont pas sages seront emmenés par le Roi du convoi jusqu'en Affaré, et qu'une fois arrivés là-bas, ils fondront sous le soleil brûlant sous les yeux des soldats et du Roi, une légende devenue culte, et pourtant très efficace.
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