11/05/2017
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je suis innocent !!!! (Rencontre Béret Rouge et Apex Energy avec Fortuna)

Cela faisait déjà plusieurs mois que la guerre civile à Velsna avait commencé avec les événements du 2 mai dans la capitale velsnienne. Depuis lors, la situation s’était quelque peu calmée. Vinola s’était retranché dans le mont Zagros, DiGrassi était parti pour Cerveteri afin de préparer son retour, et Scaela lui... eh bien, semblait compter l’argent pillé aux deux précédents.

À première vue, on pourrait penser que Rasken n’est en rien impliqué dans cette affaire, et c’est effectivement le cas. Rasken ne soutient que diplomatiquement le triumvir DiGrassi, mais une certaine puissance... d’Eurysie ? Du Nazum ? De... bref, Fortuna semble penser le contraire. Fortuna soutient le triumvir Scaela en raison de ses liens avec le pays. On pourrait donc penser qu’il n’y a pas lieu de demander des comptes à Rasken, étant donné qu’il n’y a aucun soutien militaire. Cependant, le triumvir DiGrassi a engagé des mercenaires pour renforcer son armée et espérer gagner cette guerre. Une partie de ces mercenaires sont effectivement Raskenois, mais (comme je me tue à le répéter) ils n’ont aucun lien avec le gouvernement. Mais cela, les décideurs de Fortuna semblent en douter, c’est pourquoi, le 28 novembre 2023, ils ont envoyé une missive au gouvernement raskenois, leur demandant de bien vouloir rapatrier leurs mercenaires.

Le gouvernement raskenois, ne pouvant répondre positivement à Fortuna, décida alors de leur proposer une rencontre afin de dialoguer directement et PACIFIQUEMENT pour trouver un compromis. La rencontre est donc prévue pour aujourd’hui, le 5 décembre 2013.


5 décembre 2013, 8 heures du matin Tarmac de l’aéroport de la capitale raskenoise, Eberstadt

Stanislav Schützenberger : Tu me mets dans une merde pas possible là, tu le sais ça ?

Rachel Schützenberger : Moi aussi je t’aime, frangin.

Stanislav Schützenberger : Arrête de rigoler, tu veux ? C’est sérieux ce qui se passe là.

Rachel Schützenberger : Si tu ne voulais pas que ça arrive, il ne fallait pas autoriser mes mercenaires.

Stanislav Schützenberger : Autorisation ou pas, tu ne serais jamais revenue. La famille impériale t’a toujours étouffée, tu préfères être sur le terrain avec tes hommes. Alors autant que tu restes sur le territoire raskenois pour s’assurer que tu ne fasses pas de bêtises.

Rachel Schützenberger : Ah, mais en fait, tu t’inquiètes pour moi, héhé.

Stanislav Schützenberger : Ouais, c’est ça. Fais juste en sorte que le premier message que je reçoive de toi ne soit pas un missile fortunéen.



Après cette petite discussion, la chef des Bérets Rouges, Rachel Schützenberger, monta dans l’avion (suivie de cinq gardes du corps au cas où) spécialement affrétés pour l’occasion. Dans l’avion se trouvait également le PDG d’Apex Energy, en raison des menaces à peine voilées qui avaient été dirigées contre les installations de l’entreprise dans le golfe du Milois. Deux heures plus tard, l’avion se posa comme prévu aux alentours de 10 heures à l’aéroport de la capitale fortunéenne.


En dépit du fait que l'on approche à grands pas de l'hiver, il y avait quelque chose qui clochait à Fortuna en ce jour, de fait l'air semblait lourd et pesant comme si les cieux eux même se retenaient de se confondre en tapages rageurs. Pourtant il n'y avait guère que les nuages maussades trônant par delà l'horizon et jouant à cacher autant que faire se pouvait le soleil dans les faits... Quoique, peut être que cette impression, principalement propre aux employés de l'aéroport et certains passants étaient dû au fait qu'un nombre anormal de personnel des sociétés de sécurité privés ainsi que des forces de Police républicaines hantaient les lieux pour ainsi dire, plus précisément, une piste entière légèrement à l'écart ainsi que les bâtiments attenants avaient été vidés pour l'occasion et les environs grouillaient littéralement de patrouilles tournant ci et là comme si elles attendaient quelque chose. Aucune ou peu de communication annonçant simplement que le tout avait été réservé pour affaires "officielle", dispensant quelques contreparties aux individus affectés pour la forme, le mystère complet entourait la chose.

Toutefois, sur la terrasse d'un café vidé de sa vie ordinaire, non loin de ladite piste au centre des attentions, deux personnages hauts en couleurs étaient pour leur part en plein coeur du maelstrom qui s'annonçait, pour le meilleur comme pour le pire, tant bien que mal pour l'un et par obligation pour le second.

Patrizio Derrizio - << Vous m'en devrez une Sergio et toi après ça. >>

Dom Juan Altarini - << Oh voyons, je croyais que c'était toi qui m'en devais une. N'ai-je pas fait en sortes que ton escapade aérienne se terminant dans l'une des villas de l'autre excitée de Lykaron passe totalement sous les radars de la presse ? >>

Le vieux Derrizio fronça les sourcils en se remémorant la chose avant de hausser les épaules tout en se résignant aux faits.

Patrizio Derrizio - << Certes, point pour toi. Mais tout de même, étiez vous obligés d'aller aussi loin dès le début ? >>

Le présentateur de l'heure des comptes, tasse en main, se gorgea d'une lampée de café tout en observant son interlocuteur dans un silence religieux, ne laissant que son sourire caractéristique comme seule réponse dans un premier temps avant de finalement présenter quelques mots.

Dom Juan Altarini - << Aussi loin ? Oh mais ce n'est rien ça. Une simple mise en bouche de ce qui pourrait éventuellement arriver. Je sais bien que tu déteste ces petits jeux, mais tout de même, tu dois bien te douter qu'il y a mille et unes manières d'aller "Loin", BIEN PLUS "Loin" que de simple simagrées verbaux, une lettre de menace n'est rien de plus qu'un amuse-bouche, un échauffement, lorsque l'on veut obtenir ce que l'on veut. >>

Derrizio roula des yeux un instant avant de les lever vers le ciel, feintant une fausse consternation.

Patrizio Derrizio - << Oh par pitié, tu ne va pas me faire à moi les leçons sur les stratégies marchandes et les arts oratoires. Réserve ça à tes rejetons, aux Raskenois ou que sais-je... >>

Dom Juan Altarini - <<
En parlant de rejetons, comment se portent les tiens ? J'ai ouï dire qu'ils avaient maille à partir avec ceux de la Rimini. >>

Patrizio Derrizio - << Une dispute sur les parts d'une exploitation minière, rien de nouveau sous les tropiques... La Rimini a parfaitement transmis ses gênes de hargne à sa descendance ceci dit. Nonobstant elle... >>

Le Patricien fut interrompu par un assistant des services diplomatiques en provenance de la Tour de contrôle, visiblement les invités du jour étaient en vue et leur appareil, en train de se poser. Instruction fut donné aux subordonnés de se charger de l'accueil et de les mener à la terrasse où allait vraisemblablement se passer l'entrevue du jour.

Sur le Tarmac, point de tapis rouge ni de fanfare afin d'accueillir les émissaires des deux personnes morales raskenoises. Non, rien de bien brillant ou pimpant, quelque chose de plus austère en la personne de quelques membres officiels du personnel de la Torre Bianca flanqués de deux colonnes respectivement au repos à droite et à gauche de la sortie de l'appareil dans un silence de mort. Ces derniers de par leurs emblèmes du triton Landrin appartenaient à la société de sécurité privée Mondita associée aux Gens Altarini et Scaela selon toute vraisemblance, au loin plusieurs véhicules et officiers de police quadrillaient les abords de la zone.

Toutefois, le plus "curieux" fut certainement l'intéressé en tête de tout ce cortège qui patientait au centre de celui ci, devant la sortie de l'appareil. Coiffé d'un Fedora, voyant siéger devant ses yeux deux verres opaques caractéristiques de ces lunettes de soleil stéréotypés des films d'espions, et une cigarette au bec crachant des volutes de fumée, l'intéressé n'arborait pour sa part aucune insigne distinctive particulière, à peine une chevalière sur sa main gantée représentant un emblème léonin gravée à même l'or massif de celle ci.



??? - << Bien le bonjour, Messieurs Dames de Rasken. J'ose espérer que le voyage a été plaisant en dépit des perturbations météorologiques de fin d'années. Le temps n'est guère clément pour personne dans cette partie du monde à cette époque. Enfin, vous pouvez m'appeler "Leone". J'ai à charge de vous réceptionner et vous conduire jusqu'à Il Signore Derrizio et Dom Altarini qui patientent sur une terrasse juste à côté. Je me permet d'ailleurs un conseil d'ami, évitez les Expressos là bas, ils sont parfaitement immonde contrairement aux thés glacés, ceux à l'orange sont particulièrement exquis qu'importe la saison, de même qu'ils ménagent la patience. >>

Léone
Le dénommé "Leone"

Sur ces mots, le dénommé Léone étendit son bas droit en direction de la fin des colonnes qui n'avaient pas bougés d'un centimètre, invitant les Raskenois à le suivre.

Rachel Schützenberger – Ne vous inquiétez pas, le vol s'est très bien passé et j’ose espérer que ce qui va suivre se passera également bien. Je vous remercie du conseil, je tâcherai de m’en souvenir.

Nous vous suivons, monsieur Léone.


Après cette rapide discussion, le groupe de Raskenois se fit guider par le dénommé Léone jusqu'au lieu de la rencontre. Une fois arrivés, ils se présentèrent avant de commencer pour de bon la réunion.
Il ne fallut pas bien longtemps afin de gagner la terrasse évoquée plus tôt, à peine quelques minutes à pieds, d'ailleurs à mieux y réfléchir après coup, celle ci était bien en évidence vis à vis de la sortie de l'avion que l'on voyait d'ici, les deux patriciens siégeaient d'un côté d'une table assez large, enfoncé dans des chaînes à siroter pour l'un un café noir et pour le second une espèce de boisson laiteuse ramenée d'on ne savait trop où. Là encore d'autres membres des forces de Mondita se trouvaient ci et là avec toutefois un fait curieux en la personne d'une silhouette masculine en costume affublée d'un masque de céramique souriant rappelant les traits d'un arlequin et équipée pour prendre des notes de toute évidence. A la vue des Raskenois, Altarini ne put s'empêcher de lancer une de ces répliques dont il avait le secret.

Dom Juan Altarini - << Regardez donc Derrizio, ne vous l'avais-je donc pas dit ? Appuyez assez longtemps sur une partie d'un corps et ce dernier enverra une décharge au reste de l'ensemble afin de pousser ses autres membres à faire quelque chose. >>

Patrizio Derrizio - << Quelle clairvoyance... >>

Se contenta de siffler le maître de la Torre Bianca dans un ton qui se voulait sarcastique, préférant continuer à siroter sa... Cette chose qui ressemblait à s'y méprendre à une boisson traditionnelle Pharoise tandis que Altarini se fendait d'une moue faussement indignée face à tant de manque d'entrain. Le dénommé Leone pour sa part étendit une fois encore son bras, mettant en évidence deux sièges libres tandis qu'un valet de la Tour Blanche s'était posté en piqué avec vraisemblablement la carte du magasin. Pour ce que cela voulait dire. Les présentations courtoises furent faites afin de respecter les formes et l'on laissa même les Raskenois passer commande aux frais de la maison pour l'occasion.

Patrizio Derrizio - <<
Les préliminaires de formes étant faits, je suppose que l'on peut entrer dans le vif du sujet, après tout je crois pas que l'on me pardonne si je m'essayais à glisser mes manipulations oratoires afin de lisser les faits. >>

Dom Juan Altarini - << Oh en effet, inutile d'enjoliver, glorifier ou que sais-je. Je pense que ce qui avait été exposé à l'Empereur de Rasken était assez explicite. Bien évidemment j'ai conscience que ce qui a été mentionné... C'est bas... Et pas vraiment altruiste... Enfin à un certains degrés... Mais c'est leur vie, de nos cousins Velsniens dont nous parlons. C'est la réalité. Je suppose qu'à cette table personne ne s'excuserait de toute faire pour protéger le sang de son sang non ? >>

Rachel Schützenberger – Je suis tout à fait d’accord avec vous, quand nos proches sont en danger, il est naturel de tout mettre en œuvre pour les sauver. Cependant, ne me faites pas croire que tous vos "cousins" se trouvent dans la faction de Scaela, enfin bref.

Pour en revenir à la raison de la rencontre d’aujourd’hui, qu’attendez-vous exactement de moi ? Que je donne l’ordre à mes hommes d’arrêter de se battre pour DiGrassi et de se retirer de la ligne de front ?
Nonchalamment Dom Altarini commença à faire tournoyer sa cuillère dans sa tasse de café afin de diluer un sucre qu'il avait ajouté à ce dernier afin d'adoucir le gout très prononcé de la boisson. Ce toutefois sans quitter des yeux la tête de file des Bérêts rouges à laquelle il adressait le même sourire factice qui avait fait sa réputation devant les caméras et qui au fil des années était devenu comme une seconde nature chez lui, un masque de chair perpétuel que l'on ne pouvait dissocier de la personnalité qu'importe la situation et ce même alors que à ce moment précis, le Patricien n'avait guère envie de sourire tant cette sinistre histoire à Velsna lui donnait des migraines.

Dom Juan Altarini - << Dites moi, en tant que commandante et visage d'un groupe mercenaire officiel, vous devez recevoir un certains nombres de doléances non ? Subordonnés, collaborateurs, artisans et ainsi de suite qui se pressent à votre porte afin de vous enquérir du moindre de leur soucis ? Vous devez connaître cela je suppose ? Je pense pouvoir affirmer me trouver dans un cas similaire et d'ailleurs sa Grâce le Doge doit l'être aussi de par la farandole de gens et de famille qui n'ont de cesse de transmettre leurs angoisses et leurs craintes à l'écoute de ce qu'il se passe en ce moment à Velsna. Et ce n'est là que l'étape première, vous qui avez certainement à faire avec les croques-morts et les familles de vos défunts hommes à un moment ou à un autre, vous devriez savoir ce qu'il est, de devoir être la corneille de mauvaise augure... Une sensation désagréable n'est-ce-pas ? De devoir faire face aux éplorés ? Hmmmmm ? >>

Le maître de la Torre Bianca interrompi Altarini afin de reprendre la main un instant.

Patrizio Derrizio - <<
Ce n'est pas une question de totalité ou non à ce niveau là, de nombreuses familles de toutes les strates de la société disposent de liens souvent anciens et encore très vivants aujourd'hui avec des cousins Velsniens, et l'écrasante majorité d'entre eux se trouvent être dans l'escarcelle du Triumvir Scaela, ce qui occasionne d'innombrables requêtes, pétitions et diverses demandes à ce sujet au vue de comment les choses tournent, et cela ne va guère en s'arrangeant. >>

Dom Juan Altarini - << Oh ça oui, le fin fond des abysses n'est pas encore atteint. Enfin... Pour ce que nous attendons de vous... Eh allons... Nous savons tous à cette table pertinemment que vous ne casserez pas un contrat aussi ancien et fructueux, ce serait mettre à mort la réputation de vos mercenaires et revenir sur des années d'efforts et de travail... Une solution plus acceptable serait de basculer à l'arrière je suppose mais même là... Est ce que cela sera suffisant ? Hmmmmmmmm... >>

L'animateur de l'heure des comptes porta sa main à son menton, fronçant les sourcils de tel manière à feinter une intense réflexion qui n'en était rien en réalité si ce n'est un numéro d'apparat dont il avait le secret.

Patrizio Derrizio - << Tout cette histoire va tourner court à vue de nez, mes contacts chez les observateurs du côté des Lorenzistes sont assez catégoriques. Enfin... L'espoir fait vivre comme on dit et i y a toujours une chance. >>

Dom Juan Altarini - << Certes. Tentons... Si nous vous demandons aimablement de... Foutre le camp hors de conflit et de rappeler vos chiens de guerres, accepteriez vous ? Simple expérience sociale. >>

Rachel Schützenberger – Vous avez raison, je sais très bien ce que cela fait d’être la personne qui apporte les mauvaises nouvelles. Quelle que soit leur nombre, la perte d'un ou plusieurs de mes soldats est pour moi une tragédie. Cependant, et même si c’est cynique de le dire, cela fait partie des risques du métier. Quand on choisit un métier à risque, que ce soit militaire, mercenaire, policier ou autre, il arrive un moment où l'on accepte de mettre sa vie en jeu, de la placer dans une boîte et de potentiellement ne pas la retrouver. Mais ce sont des risques que l'on accepte de prendre en s'engageant, et les familles de mes hommes le savent, même si elles ne l'approuvent pas.

Quant à la peur de vos cousins face à l'avancée des troupes de DiGrassi, le Triumvir DiGrassi nous a suffisamment assuré qu'il ne tolérerait aucune perte civile et qu'il souhaite instaurer un climat d'amnistie générale. Si DiGrassi remporte cette guerre civile, l'objectif n'est pas de commettre un massacre ou de punir ceux qui ont suivi Scaela. De toute façon, même dans l'hypothèse où DiGrassi nous aurait ordonné de massacrer des innocents, les Bérets Rouges n'auraient pas suivi cet ordre. Nous sommes des soldats, pas des criminels. Même si je pense que vous n'y prêterez pas attention, il suffit de regarder les points 4 et 5 de notre code d'honneur.

  • 4. Respect des Civils : Les innocents ne sont jamais des dommages collatéraux acceptables. Nous protégeons les civils, même au péril de nos vies.
  • 5. Éthique du Métier : Nous ne faisons pas de mal gratuitement. Nous refusons les contrats impliquant des crimes contre l'humanité, le génocide ou toute action contraire à l'éthique.

Rachel se tut quelques secondes pour boire la boisson qu'elle avait commandée avant de reprendre pour répondre à la question surprenante que venait de poser son interlocuteur. Question qui fit rire intérieurement la jeune femme.

Rachel Schützenberger – Chiens de guerre? Dans le milieu, on préfère le terme "fournisseur de sécurité". Enfin bref, Monsieur Altarini, pour répondre à votre question, je vais vous en poser une autre. Imaginez un boulanger qui se lève tous les matins à 5 heures pour faire son pain. Et un beau jour, vous venez le voir à l’ouverture et vous lui dites : "Bah aujourd’hui, tu ne vends pas." Quelle réaction pensez-vous qu’il va avoir?

Il vous répondra par la négative, n'est-ce pas? Eh bien, c’est la même chose pour nous. Nous avons été engagés par le Triumvir DiGrassi, notre travail est de nous battre à ses côtés. Si on arrête de se battre, il arrête de nous payer. C’est aussi simple que ça.
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