<<< Retour à la table des matières Mouvement Royaliste et d'Union
FICHE D'IDENTITÉNom long : Mouvement Royaliste et d'Union.
Nom court : MRU.
Siège du Parti Politique : Palais du Jourdin, Manticore.
Date de création : 1976.
Positionnement politique : Gauche à centre gauche.
Idéologies/lignes politiques : Social-démocratie, ONDphilie, progressisme, réformisme, écologisme, Tanskaphilie.
Premier Secrétaire : Rosalie Chabas.
Membres connus et importants : Rosalie Chabas : Maire de Manticore et Première secrétaire.
Jean-Luc Bourgard : Représentant du Royaume de Teyla au Conseil général de l'Organisation des Nations Démocratiques.
Angel Rojas : Premier ministre du Royaume de Teyla.
Antoine Yve : Président de l'Assemblée nationale.HistoireLe Mouvement Royaliste et d'Union - MRU est un parti politique majeur de la vie politique du Royaume de Teyla créer en mille neuf cent soixante-seize qui trouve son origine dans les courants de pensées et d'idéologies de gauche comme le socialisme. Il est la suite du parti politique de gauche Rassemblement Pour la Gauche - RPG qui était lui-même la continuité du parti politique de gauche radicale Uni par la Gauche - UG. Il est au centre de la politique du Royaume de Teyla, comme dit précédemment, mais du fait de son positionnement central, il incorpore, dans un mouvement plus large lié au Mouvement Royaliste et d'Union, de nombreuses formations et mouvements politiques de gauche étant favorables à la monarchie parlementaire et constitutionnelle. Cette domination au sein de la gauche monarchique et royaliste lui permet de négocier avec les autres formations en son sein, des candidatures uniques lors des élections législatives. Un atout majeur étant donné que les législatives sont réalisées au scrutin majoritaire à un tour.
Des changements profonds :
En l'an mille neuf cent deux, les partis politiques modernes sont créés à travers la loi "Dupieux". Cette loi dicte la création des partis politiques sous un statut d'association et laisse la liberté aux associations politiques comme non-politiques de se former sous la forme qu'elles veulent. Le syndicat Confédération et Union des Ouvriers, créé un an plus tard une branche politique à travers le parti politique Uni par la Gauche, un parti de gauche radicale qui a longtemps fait peur aux leaders politiques du centre et de la droite. Lors de la Guerre des Bwrs ( 1911-1914 ) le syndicat appelle à une grève dans les usines d'armements afin de ne pas armer les puissances eurysiennes en guerre. L'appel à la grève du syndicat, en plus de s'étendre à tous les syndicats eurysiens, s'appuie sur Uni par la Gauche qui entame une opposition abrupte et dure contre le gouvernement en place. Le gouvernement de Bernard Lavoile est dépassé par les événements et doit démissionner en mille neuf cent douze face à la grève générale qui a contaminé tous les secteurs industriels. C'est une victoire historique pour le syndicat et le parti politique Uni par la Gauche dirigée par Louis Hubert.
Toutefois, les conséquences économiques seront telles qu'une opposition interne se crée et se renforce au sein du parti et du syndicat. L'influence de la base historique de ces deux entités politiques s'efface petit à petit et devient minoritaire à la fin des années trente. La “Guerre de Brod Flor” (1926-1931) et la crise économique qui touche le Royaume-Uni d’Ynys Dyffryn et du Kentware ainsi que le Cymanwlad Dyffryneg dans les années quarante accélèrent ce phénomène. En ce qui concerne les conséquences économiques sur le Royaume de Teyla, elles sont particulièrement mineures bien qu'ayant marqué la population. L'imposition d'une limite navale pour les puissances régionales de l'époque tue le secteur de la construction navale militaire du Royaume de Teyla parce que les commandes nationales deviennent nulles, étant donné que le Royaume de Teyla dépasse la limite durant de nombreuses années et se contente d'opérations de modernisation. En outre, les commandes extérieures et les importations s'effondrèrent, les gouvernements successifs se refusent à déguiser des navires marchands en navire de guerre.
Tandis que la partie syndicale perd des militants et des adhérents en masse, le parti politique subit une scission opérée par sa base historique. En l'an mille neuf cent quarante-deux, le parti Uni par la Gauche opère de nombreux changements en devenant le Rassemblement pour la Gauche. Ce changement de nom s'accompagne d'une révision complète du programme politique du parti et des idéologies qui le composent. Sous le mandat de François Clément, le parti est purgé des éléments communistes et radicaux. Les cadres d'Uni par la Gauche, ceux qui étaient restés, subissent des pressions pour qu'ils quittent le parti politique. La purge interne n'est pas difficile à mettre en place par François Clément, tant une grande partie des militants sont favorables au socialisme et à la social-démocratie et non au communisme, quels que soient ses courants. Le parti se renforce en se purgeant. Durant cette période et sous le mandat de François Clément, le Rassemblement pour la Gauche devient un parti majeur, sa non-radicalité rassure les centristes et le centre-droit, mais la droite conservatrice et réactionnaire ne voit pas de la même façon le parti politique.
La crise de 1948 :
Quatre-vingt-deux ans après la guerre civile, la gauche, à travers le Rassemblement Pour la Gauche, est vue comme la principale force politique et celle qui gagnera les prochaines élections législatives, selon la majorité des contemporains de l'époque. Les forces réactionnaires et l'extrême-droite sont inquièts face à la situation politique dans laquelle est le pays et l'état de la Fédération Conservatrice qui est au pouvoir. Dans la nuit du 2 février 1948, des militants du Parti Royaliste, un parti d'extrême-droite, alors que le Premier ministre n'est pas dans la capitale, marchent vers le siège du parti Rassemblement Pour la Gauche. Le siège du parti politique est saccagé, deux militants sont tués par les militants du Parti Royaliste. Le Secrétaire général, François Clément, présent réussit à s'enfuir en sautant du premier étage du bâtiment et est évacué par des amis militants. Commence une course-poursuite en pleine nuit et dans la capitale entre le Secrétaire général, du premier parti du pays en nombre d'adhérents, et des militants d'extrême-droite, dont le nombre est environ dix militants qui poursuivent François Clément.
Le Secrétaire général et ses amis se réfugient à l'Assemblée nationale, après avoir escaladé un portail. Le capitaine du régiment de la garde royale, qui sécurisait l'Assemblée nationale, accepte de protéger François Clément et ses amis, alors que les rumeurs de la présence de François Clément à l'Assemblée nationale circulent dans le tout Manticore et les milieux réactionnaires et d'extrême-droite. Alors que des centaines de militants chassent dans la capitale des militants de gauche et de gauche radicale ou se dirigent vers l'Assemblée nationale, parfois avec la présence de militants de droite, Sa Majesté Catherine III est mise au courant de la situation aux alentours de quatre heures du matin, soit vingt minutes après l'arrivée de François Clément à l'Assemblée nationale. Le capitaine, Georgius Duflot, envoya deux gardes, dont le premier informe le Palais Royal de la situation et le second informe le gouverneur militaire de la capitale. Voyant la tournure des événements et la non-présence du Premier ministre et de nombreux de ses ministres, dont le ministre de l'Intérieur, qui sont en voyage dans le pays, Sa Majesté Catherine II décide d'outrepasser ses pouvoirs constitutionnels afin d'éviter une situation chaotique et pouvant amener à la guerre civile.
Sa Majesté Catherine II, accompagnée du ministre de la Guerre et du Président de l'Assemblée nationale, a décidé de déployer la Garde Royale et les forces de police dans la capitale Manticore jusqu'à ce que la situation soit maîtrisée et résolue. Cette décision a été prise en présence du Président de l'Assemblée nationale et du ministre de la Guerre afin de renforcer la légitimité démocratique des décisions entreprises. Actant que le capitaine du régiment de l'Assemblée nationale a déjà dû avoir recours à la violence et peut-être aux meurtres pour défendre François Clément, elle permet au capitaine Georgius Duflot d'utiliser des armes létales pour protéger l'Assemblée nationale "cœur de notre nation" dit-elle dans sa lettre adressée au capitaine. Sous ordre de Sa Majesté, le duc de Calcaris, général et frère de la Reine présent dans la capitale doit défendre et préserver "le caractère uni et démocratique du Royaume". Le duc se dirige à cheval, et avec un régiment à cheval, vers l'Assemblée nationale alors que les militants d'extrême-droite ont pénétré dans l'enceinte de l'Assemblée nationale et ayant fait effondrer le portail principal avec l'aide d'un canon datant de l'époque du Moyen Âge trouvé dans un musée avec ses munitions. Les combats entre le régiment et les militants ont commencé depuis dix minutes, lorsque le duc arrive sur place et ordonne une charge de cavalerie qui sera connue comme la charge de cavalerie teylaise la plus meurtrière.
La situation restée sous contrôle, devient rapidement une crise politique devant la mort de François Clément. L'arrivée du duc devant le parvis de l'Assemblée nationale arrive bien trop tard pour sauver la vie de l'homme politique de gauche. La gauche réclame que les coupables soient mis en prison, que le gouvernement mène une politique de répression face aux forces réactionnaires, excluant les forces conservatrices et donc le pouvoir en place. Sa Majesté Catherine III décrète le deuil national et le parti Rassemblement Pour la Gauche appelle à la grève générale pour obtenir justice et faire pression sur le gouvernement de Laurent Jaune, une grève qui sera suivie. Laurent Jaune démissionne le 16 février 1948. François Durand est nommé Premier ministre par Sa Majesté trois mois plus tard, car Sa Majesté bloquait le processus. Sa Majesté voulait un Premier ministre qui souhaitait mener une réforme constitutionnelle, elle savait que cette réforme allait lui faire perdre des pouvoirs en tant que Monarque, toutefois elle était convaincue que la constitution allait mener à une démocratisation encore plus importante du Royaume de Teyla. François Durand accepta de mener cette réforme constitutionnelle. Historiquement, du moins en mille-neuf-cent-quarante-huit, la gauche souhaitait réduire les pouvoirs du souverain et la droite préserver les pouvoirs du souverain voir les renforcer. Au regard de l'action de Sa Majesté durant cette nuit et après, la situation sera totalement inversée, la gauche défend les pouvoirs du souverain et la droite souhaite les réduire, une situation toujours d'actualité. La constitution adoptée quatre mois plus tard est vue comme une victoire de la gauche, étant donné le caractère démocratique de celle-ci et que Sa Majesté garde son titre de chef des armées.
De 1948 à Pierre Lacombe :
Le Rassemblement pour la Gauche, désormais dirigé par Clément Marché, un social-démocrate, sera en difficulté durant les années de mandat de François Durand et les Durandistes. Les victoires obtenues sur la nouvelle constitution seront de courte durée, car lors des élections législatives de cette même année, après l'application de la nouvelle constitution, la droite durandiste obtient une majorité absolue à l'Assemblée nationale. Durant la campagne des législatives, la Fédération Conservatrice, emmenée par François Durand, fait campagne sur le "parti de l'ordre". Le candidat de la Fédération Conservatrice axe son programme sur la sécurité et l'autorité, une nécessité à retrouver selon ses propres mots. Le Rassemblement pour la Gauche axe sa campagne sur l'économie, une erreur fatale car le sentiment des Teylais, après les événements de février, est un sentiment d'insécurité. La Fédération Conservatrice rassemble trente-trois virgule trois pourcents des voix et trois cents députés, tandis que la gauche conduite par Clément Marché rassemble vingt-sept pourcents des voix et deux cents dix députés, soit une large différence permettant à la Fédération Conservatrice d'obtenir la majorité absolue.
L'argumentaire de l'autorité et de la sécurité sera utilisé durant tous les mandats successifs de François Durand. Cet argumentaire s'effritera en mille neuf cent cinquante-huit avec la victoire du Rassemblement pour la Gauche et l'obtention de la majorité absolue à l'Assemblée nationale. En outre, durant les dix ans au pouvoir de François Durand, le Rassemblement pour la Gauche s'est très peu renouvelé, à l'exception de la dernière année de pouvoir par François Durand, considérée comme une année charnière pour le parti et la victoire un an plus tard. Le parti, durant cette dernière année, développe un programme sécuritaire en lien avec des citoyens et des chercheurs en criminalité. De plus, le rapport fait par l'opposition sur la Cour Economique Royale, dont le gouvernement a cherché à enterrer des rapports, enterre les chances de la Fédération Conservatrice. Cependant, cette transition ne s'est pas faite sans encombres, le manque de renouvellement du personnel politique interne a engendré une stagnation idéologique et une déconnexion de plus en plus marquante avec la population. Lors des législatives de mille neuf cent soixante-trois, le parti perd une vingtaine de députés, du fait de la déconnexion croissante. Paradoxalement, les dissensions internes créées avec l'ajout d'un programme sécuritaire complet et chiffré affaiblissent le parti, mais le renforcent auprès de l'électorat et lui permettent de gagner les élections législatives de cinquante-huit.
Les douze ans de pouvoir qui s'ensuivent pour le Rassemblement Pour la Gauche ouvrent une nouvelle histoire pour le socialisme et la social-démocratie au Royaume de Teyla. C'est la première alternance politique entre la gauche et la droite sous la constitution de mille neuf cent quarante-huit. La victoire électorale est vécue par la gauche comme un triomphe politique, pour la première fois la gauche obtient la majorité absolue à l'Assemblée nationale, mieux encore pour les cadres du parti, le parti obtient seul, sans l'aide et le besoin d'autres partis de gauche, cette majorité absolue. Les réformes sociales et économiques du premier mandat de Rose Mivèrgne, première femme à devenir Première ministre dans l'histoire du Royaume de Teyla, se passent bien. Le gouvernement, après cinq années de pouvoir, obtient quarante pour cent d'opinion favorable. En outre, les réformes entreprises ne sont pas nombreuses, les changements abrupts au sein de la société, voulus par certains militants de gauche, n'arrivent pas et le gouvernement ne souhaite pas changer de cap. Il ne s'agit pas d'une continuité des gouvernements de droite mais il ne s'agit pas non plus d'un changement radical.
Les premières difficultés arriveront trois ans après l'élection de mille neuf cent soixante-trois. Les difficultés sont avant tout économiques avec l'explosion de la bulle spéculative sur l'immobilier et les "nouvelles technologies" à l'époque comme les téléphones et la télévision à la bourse de Manticore. Les entreprises des trois secteurs atteignent des sommets à la bourse de Manticore, aidées par une situation économique stable et dynamique au Royaume de Teyla et en Eurysie plus globalement. Les banques teylaise ont augmenté durant la même période le nombre de prêts et le nombre de prêts à risque, faisant augmenter la bulle spéculative tout en augmentant les risques sur les trois secteurs. La crise économique commence en fin d'année mille neuf-cent soixante-six avec la faillite de deux entreprises dans la téléphonie cotées à la bourse de Manticore. Cette faillite entraîne le commencement d'une crise économique, considérée comme étant la plus importante du siècle passé pour le Royaume de Teyla.
Le gouvernement tarde à réagir à la crise économique qui débute, n'agissant que trois mois après la faillite alors que la bourse a déjà chuté de plus de quinze pourcents durant cette période. Lorsqu'il intervient enfin, le gouvernement investit des sommes d'argent gigantesques pour l'époque afin de venir en aide aux foyers et aux ménages en difficulté. Cependant, ces mesures arrivent trop tard pour empêcher l'aggravation de la situation économique. La situation de l'emploi est loin d'être idéale, avec environ dix pourcents de la population active sans emploi rémunéré. En réponse à cette crise, le gouvernement de Rose Mivèrgne crée le tout premier système d'allocation chômage de Teyla. Selon ce nouveau système, les demandeurs d'emploi peuvent bénéficier d'une allocation chômage s'ils ont travaillé pendant six mois au cours des deux dernières années. Cette allocation leur est versée pendant trois ans à hauteur de soixante-dix pourcents du salaire moyen qu'ils ont perçu durant les deux années précédentes.
En parallèle, le gouvernement étend la politique sociale aux travailleurs en finançant le programme national "Habitat pour Tous". Les offices publics baissent les loyers de dix pour cent dès la première année du programme et l'Assemblée nationale vote en mille neuf cent soixante-sept, soit un an avant les prochaines élections législatives, l'Allocation Pour l'Habitat - APH, une aide économique pour aider les ménages à payer leurs loyers. En outre, la crise économique touche aussi le secteur immobilier qui entraîne une hausse de trente pour cent des prix des loyers. Le nombre de sans-domicile-fixe explose dans le pays et notamment dans les grandes villes, un phénomène qui subit la crise de l'immobilier et de l'emploi. En plus du programme Habitat pour Tous, le gouvernement contraint les entreprises du secteur du bâtiment à construire, avec l'État qui garantit le paiement si les acheteurs ne peuvent payer.
Ces prises de décisions du gouvernement pour une politique sociale marquée permettent au gouvernement et au parti politique, d'obtenir la majorité absolue encore une fois lors des élections de mille neuf cent soixante-huit. Toutefois, contrairement aux précédentes élections, le parti politique Rassemblement Pour la Gauche, obtient la majorité absolue à cinq sièges, quant aux deux précédentes élections, il avait une marge de treize sièges minimum. Lors de ce troisième mandat, la crise économique s'intensifie car le gouvernement revoit sa politique budgétaire et économique. Il prône désormais la réduction des dépenses pour éviter une augmentation de la dette publique trop importante, ce qui pourrait nuire à terme aux prochaines générations selon le gouvernement. Le gouvernement met fin au programme Habitat Pour Tous mais garde l'allocation chômage sur laquelle il n'est engagé aucun changement ni aucune réforme. Les aides aux entreprises sont réduites de moitié, créant une inquiétude grandissante parmi les investisseurs nationaux et internationaux. Le chômage qui était stable monte à plus de quinze pour cent en fin d'année mille neuf cent soixante-neuf. De plus, lors des élections municipales de cette même année, le parti perd cinquantes pourcents des mairies et des sièges au conseils municipaux au niveau national. La cheffe du gouvernement, Rose Mivèrgne meurt en mille neuf cent soixante-dix dans un crash d'hélicoptère accidentel. La cheffe du gouvernement, Rose Mivèrgne meurt en mille neuf cent soixante-dix dans un crash d'hélicoptère accidentel. Cet incident arrive dans un mauvais contexte politique, économique et social pour le gouvernement en place et le Rassemblement Pour la Gauche. Au regard de la situation, Sa Majesté, use de son pouvoir constitutionnel pour dissoudre l'Assemblée nationale. Cette dissolution entraîne la victoire du Mouvement Libéral aux élections législatives, sans que ceux-ci obtiennent la majorité absolue.
En difficulté face au libéralisme économique de Pierre Lacombe :
Désormais Mouvement Royaliste et d'Union, actant à travers ce nom l'acceptation de la monarchie constitutionnelle par les cadres et les instances du parti politique, le parti politique perd les élections de mille neuf cent quatre-vingt en étant la deuxième force politique du pays à seulement zéro virgule trois pour cent des voix derrière le mouvement politique dirigé par Pierre Lacombe. Ce faible écart entre les deux partis politiques deviendra grand au fur et à mesure que les seize ans au pouvoir de Pierre Lacombe passent. Lors des trois premières années du premier mandat de Pierre Lacombe, le parti arrive à tenir la dragée haute face à Pierre Lacombe et son gouvernement. Les réformes économiques et libérales entreprises entraînent des conséquences économiques dans un contexte économique qui ne s'était pas encore remis pleinement de la crise économique de mille neuf cent soixante-six. Les arguments classiques contre les politiques libérales sont utilisés et entendent un écho permettant au parti d'obtenir de bons résultats lors des élections de la Chambre des Nobles, obtenant une majorité qui permettra de ralentir les projets de loi du gouvernement et de la majorité.
Cependant, durant la quatrième année du mandat de Pierre Lacombe, la réduction du déficit public, qui permet à l'état pour la première fois de diminuer la dette des administrations d'états, l'augmentation du niveau de vie des classes moyennes, à contrario des classes populaires qui subissent une paupérisation croissante sous le mandat de Pierre Lacombe, permet au Mouvement Pour la Royauté, qui devient Les Royalistes, de retrouver de bons chiffres dans les sondages et dans l'opinion publique. Toute cette politique qui a pour but de faire baisser les prélèvements obligatoires sur la classe moyenne, les patrons et les entreprises afin d'augmenter le pouvoir d'achat et les capacités d'investissement fonctionnent et face à cette politique, le parti politique se trouve désarmé, qui ne sait pas comment répliquer en dehors d'un soutien social et économique aux classes populaires. Toutefois, Pierre Lacombe, tend à conquérir le cœur des classes populaires en ouvrant l'accès à la propriété aux classes moyennes et populaires tout en menant une politique très agressive, même de répression, face aux patrons et aux entreprises pratiquant la fraude fiscale et autres pratiques illégales. Lors des élections de mille neuf cent quatre-vingt dix le parti Mouvement Pour la Royauté obtient la plus marge majorité de son histoire.
Face à l'échec successif de Roland Pujade puis de Vincent Poulain, Victor Potin est élu Premier Secrétaire général du Mouvement Royaliste et d'Union en mille neuf cent quatre-vingt-onze, avec pour mission principale de faire retrouver le pouvoir national au Mouvement Royaliste et d'Union. Le congrès de Cielazur en mille neuf cent douze est la première pierre de l'édifice de reconquête du pouvoir. Le parti invite toutes les forces politiques de gauche royalistes à participer au congrès pour décider d'une ligne sociale, économique et sécuritaire pour battre le règne de Pierre Lacombe. La loi Dumat I, qui entraîne une casse sociale et une discrimination des classes populaires selon plusieurs économistes, est dans le viseur des partis politiques de gauche participant au congrès. Cette loi, perçue comme favorisant les élites, la bourgoisie et aggravant les inégalités, devient le symbole de la lutte contre le gouvernement en place. Les débats du congrès se concentrent sur l'élaboration de politiques alternatives visant à rétablir l'égalité sociale et une égalité stricte dans l'accès au logement.
Le Congrès de Cielazur a établi les fondements idéologiques et stratégiques pour reprendre le pouvoir à la droite libérale et gouvernementale. Il a également consolidé la domination du Mouvement Royaliste et d'Union sur la gauche royaliste, une domination qui persiste encore aujourd'hui. Les partis politiques de gauche ont convenu de présenter des candidatures uniques pour les élections de mille neuf cent quatre-vingt quinze, permettant ainsi à l'alliance de gauche royaliste de faire échouer la quatrième tentative de Pierre Lacombe d'obtenir une majorité absolue. Cette alliance a permis au centre d'infléchir la politique de Pierre Lacombe durant sa dernière année au pouvoir, et à la gauche de reprendre le pouvoir en mille neuf cent quatre-vingt-seize avec une coalition formée avec les centristes et la gauche républicaine, une première dans l'histoire moderne du pays.
L'ère moderne :
L'ère moderne commence sous le mandat de la Première ministre Florence Gaillard, marquée par la continuité du phénomène économique du "Grand Versement". La gauche, pour compenser les dégâts sociaux et économiques des politiques menées par Pierre Lacombe, décide de mener une politique budgétaire plus agressive. Cette stratégie vise à augmenter le pouvoir d'achat des ménages en relevant les salaires des fonctionnaires, les retraites, le salaire minimum et les aides sociales pour les classes populaires et modestes. Cette augmentation du niveau de vie, significative pour les classes modestes mais surtout populaires, permet la démocratisation de nombreux objets tels que les téléphones, la télévision et les ordinateurs. Cette période voit une révolution culturelle et moderne qui transforme le Royaume de Teyla. Les classes populaires ont désormais accès aux cinémas, aux livres. La culture est démocratisée grâce à cette augmentation du pouvoir d'achat mais aussi des politiques publiques menées par le gouvernement en place. Des discussions sont menées dans chaque secteur culturel afin de trouver des prix abordables pour l'accès aux classes populaires et modestes, notamment pour le cinéma et l'opéra.
L'année deux mille onze, voit la défaite du Mouvement Royaliste et d'Union en faveur du parti Les Royalistes, qui obtiennent seulement une majorité simple. Cela oblige les deux partis à collaborer sans former un gouvernement de coalition, le gouvernement d'Antoine Carbasier, du parti Les Royalistes, est un gouvernement minoritaire. Trente-neuf sièges séparent les deux formations à l'Assemblée nationale. La coopération entre les deux partis politiques se passe bien, ils se mettent d'accord sur la création de l'Organisation des Nations Démocratiques, l'économie réalise un bond spectaculaire permettant à toutes les classes sociales de profiter d'une augmentation du niveau de vie jamais vue dans l'histoire du Royaume de Teyla. La coopération sur les divers projets de loi réussit au Royaume de Teyla, toutefois le changement de doctrine du gouvernement sur la sécurité et l'immigration va refroidir la relation entre les deux partis politiques jusqu'ici enclins à une coopération. Pour des raisons de lutte interne au sein du parti Les Royalistes, le Premier ministre se voit obligé de durcir sa politique sécuritaire et adopter une politique de restriction d'accueil migratoire et de répression, une loi réformant la doctrine policière est mise en discussion par le Premier ministre. Le Mouvement Royaliste et d'Union accepte les discussions par principe de consensus, mais les points d'accord sont très peu nombreux comparés aux désaccords. Le Premier ministre, voulant éviter le blocage force le passage de la loi, l'opposition dépose une motion de censure qui sera adoptée et provoquant des élections anticipées.
Pour les élections législatives de deux mille douze, la droite est divisée en deux partis et l'état du parti de droite traditionnelle le place loin derrière le Mouvement Royaliste et d'Union quel que soit la tête de liste. Les analystes politiques et les sondeurs sont confiants pour dire que le prochain vainqueur de la primaire de la gauche sera le nouveau Premier ministre de Sa Majesté et que celui-ci obtiendra une majorité absolue. Angel Rojas, ex-juge anticorruption au parquet de Manticore gagne la primaire de la gauche royaliste et il est élu facilement député, le parti obtient trois cent cinquante-neuf députés, pour atteindre la majorité absolue, il faut deux cent quatre-vingt-six députés. Le Premier ministre choisi est Angel Rojas conformément à la primaire de la Gauche.
Base programmatique :
International :
- Organisations des Nations Démocratiques : Le parti adhère complètement à l'Organisation des Nations Démocratiques, qui fut fondée par le Royaume de Teyla et ratifiée à l'époque grâce aux voix du Mouvement Royaliste et de l'Union. Le parti soutient l'agenda tanskien pour l'Organisation des Nations Démocratiques, à savoir développer des compétences spatiales et économiques au sein de l'organisation. Afin d'améliorer l'image de l'organisation auprès des opinions publiques étrangères, en entrant en compétition contre la Loduarie Communiste, le parti souhaite développer un accord de construction entre l'OND et la République de Wanmirie.
Plus globalement, le parti souhaite étendre les pouvoirs de l'organisation afin d'en faire une organisation centrale et pivot en Eurysie et dans le monde. Pour cela, il souhaite développer les accords entre les nations et l'Organisation des Nations Démocratiques. Les accords doivent porter sur l'immigration, la sécurité alimentaire et sanitaire, ainsi que sur des accords économiques pour favoriser l'implantation d'entreprises des États-membres à l'étranger. Toutefois, le parti est clair : il ne souhaite pas faire de l'organisation une organisation concurrente à l'Union Économique Eurysienne.
- Espace Noor(d)croen : Bien que partenaire du Royaume de Teyla, le parti estime que l'acceptation de nations hors eurysiennes dans l'organisation fut une erreur, mettant l'Espace Noor(d)croen en état de mort cérébrale, ce qui l'empêche de concurrencer l'Union Économique Eurysienne. Le parti voit dans l'Espace Noor(d)croen une organisation pouvant concurrencer l'UEE à grande échelle et établir un rapport de force important et nécessaire entre les deux organisations, afin d'éviter que le Royaume de Teyla soit submergé par une concurrence venant de l'Union Économique Eurysienne, notamment sur plusieurs dossiers, dont celui de l'Hotsaline.
Pour permettre à l'organisation d'atteindre ce but, le parti souhaite proposer une réforme complète de l'organisation à travers une réecritue des textes qui doit mit en négociation. L'un des buts du parti est la complexification de l'organisation afin de permettre une libre-circulation des biens, des personnes et financières. Afin de contenter les nations pouvant chercher une protection sécuritaire, le parti est favorable d'ajouter un traité de défense mutuelle ou d'en négocier bilatéralement entre les nations et l'organisation, bien que le pays privilégie l'OND sur ce point précis. De plus, il souhaite que l'organisation soit plus développée économiquement que l'OND, en créant des textes assurant l'approvisionnement stratégique en énergie et en électricité.
- Union Economique Eurysienne : Le parti est mitigé sur cette organisation, dont Teyla n'est pas membre. De prime abord, les partenariats de l'organisation avec des régimes non démocratiques, voire fascistes, comme l'État de Rimaurie, ne donnent pas envie au parti d'établir des relations approfondies avec l'organisation en elle-même. Le parti voit dans l'UEE, à travers ses pays membres, une alliance infiltrée par des alliés et des partenaires de la Loduarie Communiste. Les propos de la Confédération du Kolisburg, lors d'une visite d'Angel Rojas, ne font qu'accentuer cette vision, qui gagne en popularité au sein du parti politique.
Ce n'est pas le seul problème de l'organisation selon les membres du parti. En effet, l'organisation présente d'énormes faiblesses institutionnelles et organisationnelles, dues à l'écriture des textes et à la manière dont ils sont interprétés. Pour le parti, l'organisation doit repasser par la case négociation et conférence avec les États-membres afin de rendre sérieuse la proposition de l'UEE, sans quoi l'organisation restera faible aux yeux du parti politique. De plus, et en dehors de tout cela, l'invasion de la Confédération dont l'Hotsaline est membre, par l'Empire Ranskenois, qui occupe toujours des territoires, déplaît fortement au parti. Celui-ci voit à travers l'UEE le transfert de l'impérialisme Ranskenois, qui est un membre majeur de l'Organisation, notamment sur le plan militaire.
Le parti privilégie des relations bilatérales avec les états-membres à une relation directement avec l'organisation.
- ASEA : Pour le Royaume de Teyla, l'ASEA est une organisation sérieuse qui incarne les valeurs de la démocratie libérale, telles que conçues par la société civile et politique teylaise. À ce titre, l'organisation intéresse de plus en plus les membres du parti politique, qui souhaitent engager un approfondissement des liens économiques et militaires. Le parti estime que l'ASEA offre un cadre propice à la coopération internationale. Il envisage à termes une entrée des différents états-membres dans l'Organisation des Nations Démocratiques ou un rapprochement entre les deux organisations afin de défendre les valeurs de la démocratie libérale dans le monde. Avec l'Organisation des Nations Commerçantes, le parti estime que le camp libéral peut résister aux communistes.
- Prodnov : La question du Prodnov est l'un des sujets qui divisent le plus le Mouvement Royaliste et d'Union. Le sujet n'est pas mis en avant dans le débat public par les cadres du parti, le gouvernement communique rarement sur le sujet, et le programme cite vaguement la question du Prodnov. Le programme reconnaît qu'une reconnaissance du Prodnov est nécessaire afin d'assurer la stabilité régionale et de permettre le développement d'un cadre sécuritaire et économique pour les populations locales. Concernant les populations locales et la reconstruction du pays, le programme parle d'une nécéssité d'une discussions avec la partie Prodnovienne afin de fournir une assistance humanitaire au pays si il l'estime nécessaire.
- Loduarie Communiste : La Loduarie Communiste reste, pour le parti, et comme pour bon nombre de partis politiques teyliens, l'ennemi public numéro un international du Royaume. La Loduarie Communiste est de nombreuses fois nommée dans le programme. Le programme actualisé du parti propose ainsi un durcissement de la diplomatie vis-à-vis de la Loduarie Communiste après l'échec de nombreuses discussions et tentatives de négociation avec la Loduarie Communiste. Il propose la création d'un fonds de dotation d'armement pour les pays faisant face militairement ou étant menacés par la Loduarie Communiste. Il propose la protection systématique de toute nation démocratique menacée ou envahie par la Loduarie Communiste afin de ne pas laisser l'Eurysie sous domination loduarienne.
- Tanska : La politique du parti envers la République Fédérale de Tanska est bienveillante, souhaitant de multiples rapprochements. La réponse, bien que timide, de la partie tanskienne à la tribune du Premier ministre Angel Rojas dans un média tanskien, permet au parti de vouloir approfondir encore plus la relation dans divers domaines. Tout d'abord, sur le plan économique, le parti souhaite une liaison interne et électrique à travers des câbles sous-marins, ainsi que le développement de projets militaires communs, notamment dans le domaine des missiles de croisière, un secteur que maîtrise à la perfection Tanska.
Le grand projet de la partie teylaise envers tanska soutenu par le parti est la discussion et la négociation d'un traité de coopération et de rapprochement entre les deux partis. Le but du traité est de garantir que les deux nations se consultent mutuellement avant chaque prise de décision considérée comme cruciale sur la scène internationale. Cette consultation préalable permettrait de renforcer la coordination et la coopération entre les deux pays, tout en respectant le caractère souverain et nécessaire de la prise de décision étatique et gouvernementale. Pour le parti, ce parti est une nécessité pour permettre une relance de l'Espace Noor(d)croen et défendre les positions des nations menacés par la Loduarie Communiste au sein de l'OND.
- Alguarena : Afin d'assurer la sécurité du Royaume de Teyla contre la menace loduarienne et contre la menace de l'influence de la piraterie mondiale, le parti souhaite, de façon prioritaire, développer les liens qu'entretient le Royaume de Teyla avec les Îles fédérales de l'Alguarena. De multiples accords sont envisagés pour renforcer cette coopération stratégique. Tout d'abord, le parti propose de négocier avec la partie adverse un traité anti-piraterie pour protéger les routes commerciales allant de l'Alguarena au Royaume de Teyla. Ce traité permettra, selon le parti, d'assurer une stabilité économique et un développement économique viable à l'Eurysie de l'Ouest et au Royaume de Teyla. Le second traité envisagé est la discussion d'un traité de coopération industrielle pour favoriser la coopération industrielle entre les deux nations. Une importance capitale, selon les textes du parti, afin de faire face à la concurrence des nations communistes, qui se renforcent de jour en jour avec l'organisation créée par la Loduarie Communiste.
- Hotsaline : Les membres du parti souhaitent développer davantage la relation entre Teyla et l'Hotsaline. Pour cela, plusieurs propositions sont faites par le parti politique. La première proposition est la négociation d'un traité permettant des dons militaires réguliers du Royaume de Teyla envers l'Hotsaline, ainsi qu'une réduction des coûts d'achat pour l'Hotsaline, si celle-ci décide d'acheter du matériel actuellement employé dans l'armée teylaise. Le parti politique évoque également l'achat de matériel militaire pour l'Hotsaline en cas de situation de conflit observée dans la région de cette dernière. De plus, le programme du parti politique réaffirme la volonté teylaise de défendre la souveraineté de l'Hotsaline.
Sur le plan économique, le Mouvement Royaliste et d'Union souhaite davantage développer la relation entre Teyla et l'Hotsaline. Plusieurs propositions concrètes sont envisagées pour renforcer cette coopération. Le parti propose l'intégration de l'Hotsaline au sein de l'Espace Noor(d)croen, dans le cadre d'une réécriture complète des textes de cette organisation afin de faciliter son adhésion et de mieux répondre à ses besoins et capacités. En dehors de cette proposition, le parti souhaite créer une situation favorable pour l'installation d'entreprises teylaise en Hotsaline, notamment pour les entreprises de la défense et de l'armement. Le parti envisage donc un accord similaire à celui signé avec la République de Lermandie, qui pourrait inclure des incitations fiscales, des facilités d'investissement. De plus, le parti souhaite proposer la réorientation de son aide au développement afin d'améliorer l'état des infrastructures de l'Hotsaline, actuellement en état de délabrement en raison d'un conflit qui dure depuis 20 ans.
Mise à jour le 05/06/2014
Sièges dans les diverses fonctions politiques :
- 359 députés.
- 88 Nobles à la Chambre haute.
- 4 présidents de régions
- élus régionaux.
- 4 560 maires.
- 45 956 conseillers municipaux.
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