Sommet du golfe d'Emeraude ( Antegrad, Sogho, Côte d'Assad )

Sommet du golfe d'Emeraude : Les fondationsRencontre Antegrad, Sogho, Côte d'Assad

À l'aube d'un nouveau jour, la Côte d'Assad se prépare pour une rencontre capitale avec ses alliés. Quoi de mieux que de s'envoler vers une réunion cruciale à quelques heures de vol ? Le Chancelier de Gauche, Mohamed Al-Sey, a travaillé intensément pour orchestrer cette rencontre. Ce sommet marque peut-être le début d'une alliance stratégique entre trois nations partageant la même région. La réunion abordera les futures relations entre ces pays et les projets de coopération mutuelle. Mohamed Al-Sey, à bord du Yushin II-GTR, se prépare à une nouvelle mission diplomatique. C’est à Lungali, une ville déjà familière pour lui après une réunion récente avec le Sogho, qu’il se rendra pour la rencontre. Cette fois-ci, il part seul, sans les grandes figures du gouvernement Assadien, comme lors de sa précédente rencontre avec Antegrad. À son arrivée à Lungali, où il connaît désormais bien l'adresse, Mohamed Al-Sey ne perd pas de temps. Les délégations du Sogho et d'Antegrad sont déjà sur place, prêtes pour cette réunion historique. Il entre dans la salle, pose ses documents, et avec une voix assurée, il salue ses homologues.



Chancelier de Gauche : Salutations, délégations de l'Empire du Sogho et de la Fédération centrale démocratique d'Antegrad. Nous pouvons commencer la réunion.

L'ambiance dans la salle est particulière. Kenji Kugria, le représentant de la Fédération centrale démocratique d'Antegrad lors de cette rencontre, dévisage la délégation de l'Empire du Sogho en raison des relations compliquées entre les deux nations. jusqu'à l'arrivé du chancelier de Gauche.

Kenji Kugria: Salutation chancelier de Gauche. Pui-je connaitre les différents points dont nous allons discuté?

L'ambiance était particulière pour le Conseiller aux Affaires Etrangères car pour la première fois depuis longtemps, il allait voir Kenji Gougria,le représentant de la Fédération d'Antegrad. Les relations diplomatiques entre le Sogho et l'Antegrad n'étaient pas au beau fixe mais On pouvait compter sur la Côte d'Assad pour apaiser les tensions et faire office de médiateur en cas de problèmes.

Le Conseiller aux Affaires Etrangères, Idriss Sambara:

Salutations à vous chers amis et surtout bienvenue à ce nouveau sommet régional, je suis ravis de vous retrouver pour que l'on pose ou repose des bases saines entre nos 3 pays. J'espère que nous nous entendrons sur des domaines variés afin d'améliorer la construction de cette partie là de l'Afarée. Au programme: apaisement des tensions, monnaie commune, création d 'une organisation commune, intégration à l'économie mondiale. Le choix est volontairement large pour que nous puissions débuter un bon partenariat. Je remercie l'Antegrad d'être venu et d'affirmer ainsi sa volonté d'apaisement, le Sogho y est sensible et attaché, soyez sûr que nous ne resterons pas muets et sourds à cette tentative d'ouverture de votre part. Je tenais à remercier également la Côte d'Assad qui a toujours œuvré pour la Paix et a fait énormément d'efforts pour arriver à ce sommet. Je propose que nous commencions les débats.

Kenji Kugria: Très bien. Je propose de commencer par les relations diplomatiques entre l'Empire du Sogho et notre nation. Apaiser les tensions dans cette région du continent doit être notre priorité. Nous proposons d'abord la création d'une ambassade commune dans nos deux nations pour permettre une normalisation des relations diplomatiques et une plus grande facilité de communication. Nous proposons ensuite de retirer la loi sur le visa et l'autorisation d'accès régionale obligatoire qui a été mise en place mutuellement. Nous vous demandons également de stopper le renforcement militaire à la frontière, en échange de quoi notre nation stopperait les exercices et parades militaires proches de nos frontières. Notre nation aimerait mettre en place la zone ASCA, qui consistera en la libre circulation des civils entre les frontières du Sogho, de l'Antegrad et de la Côte d'Assad, ce qui permettrait de réduire grandement les dépenses de protection aux frontières tout en conservant, si souhaité, des postes frontalier moins garder.

Sommet du golfe d'Emeraude : Les fondationsRencontre Antegrad, Sogho, Côte d'Assad

Chancelier de Gauche : Je vous remercie pour vos salutations et vos propositions. C'est avec une grande joie et beaucoup de respect que je suis ici aujourd'hui parmi vous pour discuter de l'avenir de nos trois nations et de notre région. Conseiller Sambara, vos paroles sont pleines de sincérité et d'engagement envers la paix et la coopération, et c'est quelque chose que nous partageons tous ici. La Côte d'Assad salue l'idée de discuter de sujets aussi variés que l'apaisement des tensions, la monnaie commune, la création d'une organisation régionale et notre intégration à l'économie mondiale. Nous avons toujours travaillé pour la paix, comme vous l'avez dit, et nous abordons ce sommet avec cette même détermination. J'espère que nous laisserons notre ego de côté pour permettre à nos trois nations de briller, de retrouver leur éclat, celui que nos peuples méritent.

Monsieur Kugria, vos propositions pour apaiser les tensions entre l'Empire du Sogho et Antegrad sont bonnes et montrent une volonté sincère de normaliser les relations. La création d'ambassades communes est une excellente idée qui facilitera les communications entre nos deux nations. Concernant la réduction du renforcement militaire à nos frontières, je comprends les préoccupations de sécurité des deux côtés. La proposition de la zone ASCA est ambitieuse et prometteuse. Permettre la libre circulation des civils entre nos trois nations pourrait grandement bénéficier à nos économies et à nos populations. Nous devons travailler ensemble pour établir des protocoles de sécurité efficaces qui maintiendront la sécurité tout en facilitant les déplacements.

En ce qui concerne la suppression de la loi sur le visa et l'autorisation d'accès régionale obligatoire, la Côte d'Assad est prête à soutenir cette initiative. Je propose même mieux : je propose que nos nations qui partagent des frontières communes :

Création d'une ligne de train transnationale : Développons une ligne de train qui longera Antegrad, passera par le Sogho et finira par la Côte d'Assad, et vice versa. Cette infrastructure facilitera le transport de personnes et de marchandises entre nos pays. Elle offrira une réduction de 50 % sur le prix des billets pour les résidents de nos trois nations et desservira les principales villes touristiques pour favoriser le développement du tourisme transnational.

Accord de défense commune : Signons un accord de défense commune pour renforcer la sécurité régionale. Cet accord inclura des exercices militaires conjoints, un partage des renseignements et une coopération dans la lutte contre le terrorisme et toute menace à la stabilité de nos nations. Si je peux en parler, Monsieur le Conseiller, les milices qui dégradent la stabilité de votre nation dégrade aussi la stabilité de la région. Votre police militaire est débordée, ce qui affecte la stabilité de la région. Cela appelle donc à la prochaine loi qui pourrait vous aider.

Droit de Défense Absolue (D.D.A.) : Si la stabilité de la région est menacée par l'un des pays signataires, le recours à des mesures peut être demandé par l'un des pays signataires. Ce pays signataire peut alors appeler à une solution qui peut être militaire ou diplomatique. Cependant, aucune sanction ne peut être imposée si le gouvernement d'un pays signataire est en cause. Pour que ce processus fonctionne, une majorité des pays signataires doit être favorable. En l'absence de majorité, aucun pays ne peut agir sous peine de briser le consensus. Un pays signataire peut également invoquer cette mesure pour lui-même si la situation intérieure dégrade la stabilité régionale.

Création d'un conseil régional de coopération : Nous proposons la mise en place d'un conseil régional de coopération composé de représentants de chaque pays. Ce conseil se réunira régulièrement pour suivre de près la réalisation de nos projets communs, évaluer les progrès et résoudre les problèmes éventuels. Il ne sera pas présidé par un seul pays, mais par un représentant ayant la nationalité des trois pays signataires.

Chers collègues, nous avons devant nous une opportunité historique de changer le cours de notre région pour le mieux. En travaillant ensemble, avec ouverture d'esprit et détermination, nous pouvons surmonter les défis et bâtir un avenir de paix, de prospérité et de coopération. Je suis convaincu que ce sommet marquera le début d'une nouvelle ère pour la Côte d'Assad, l'Empire du Sogho et la Fédération centrale démocratique d'Antegrad. Voici les fondations d'une alliance durable entre nos trois pays pour assurer la stabilité de la région.

Idriss Sambara:"Je remercie la Fédération d'Antegrad pour sa proposition de création d'ambassades et de normalisation de nos relations diplomatiques. C'est avec grand plaisir que nous acceptons cette proposition. Concernant l'ASCA, cela me semble justifié et intéressant, toutefois, il nous faudrait plus de précisions par rapport à ce projet. Les propositions de la Côte d'Assad concernant des frontières communes, des droits et accords de défense en commun ainsi que le Conseil régional de coopération sont des propositions très ambitieuses, réalisables et acceptable pour l'Empire du Sogho. Pour la création d'une ligne intercontinental, cela permettrait au Sogho de lancer un processus de modernisation des infrastructures ferroviaires"

Kenji Kugria: Je me montre également favorable à la création d'une ligne de chemin de fer entre nos nations. En réponse à la demande du représentant du Sogho, la zone ASCA servirait à réduire les protections et les soldats à la frontière, ainsi qu'à diminuer les fouilles, permettant de réduire considérablement les dépenses de nos États. Je tiens à préciser que cela n'obligera pas les États à retirer les contrôles aux frontières, mais permettra de les réduire.

Idriss Sambara:"La proposition de l'Antegrad concernant l'ASCA convient au Sogho qui y voit l'opportunité de créer une nouvelle organisation régionale et un début de coopération. Nous acceptons cette proposition qui nous paraît raisonnable. Concernant la ligne de train intercontinental existe t-il un plan ou un programme pour pour pouvoir l'élaborer? Nous aimerions savoir les régions et villes concernées pour éventuellement mettre au point des modifications.

Nous avions également abordé avec la Côte d'Assad la possibilité de créer un média en commun, je propose qu'on élargisse cette proposition en intégrant l'Antegrad, de même que pour l'Institut des Langues qui servira à valoriser chaque langue de chaque pays, nous pourrions également développer les partenariats universitaires et culturels, si cela vous sied.

"

Le Chancelier Mohamed Al-Sey s'avança avec un sourire chaleureux, saluant d'un geste ses homologues. Prenant la parole, il répondit avec assurance :

« Merci, Idriss Sambara, pour cet accueil chaleureux. La Côte d'Assad est aussi super enthousiaste à l'idée de renforcer nos relations avec la Fédération d'Antegrad et l'Empire du Sogho. Laissez-moi répondre point par point.

Concernant l'ASCA, je comprends votre besoin de détails. L'idée est de créer une zone de coopération économique et sécuritaire qui facilitera non seulement le commerce, mais aussi la libre circulation des personnes et des biens tout en gardant un bon niveau de sécurité. Ça permettra de réduire les coûts liés aux contrôles aux frontières sans tout supprimer.

Pour la création d'une ligne de chemin de fer intercontinentale, on voit un potentiel énorme pour booster nos économies et renforcer nos liens. On devrait identifier les principales villes et régions à relier, en tenant compte des besoins économiques et logistiques de chacun de nos pays. Une fois ces points identifiés, on pourrait former un comité mixte pour superviser la planification et la mise en œuvre de ce projet ambitieux. On n’est pas des pros en cartographie, donc on vous laisse carte blanche là-dessus.

On est aussi favorables à l'idée d'intégrer l'Antegrad dans la création d'un média commun. Un tel média pourrait jouer un rôle important dans la promotion de nos cultures respectives et dans la diffusion d'informations transparentes et objectives. De plus, l'Institut des Langues que vous proposez serait une super initiative pour valoriser et préserver les langues de nos pays. Ça renforcerait notre coopération culturelle et éducative, en permettant des échanges plus fluides entre nos étudiants et universitaires.

Enfin, on pourrait envisager des partenariats universitaires plus étroits, avec des programmes d'échange et des projets de recherche communs. Ça encouragerait l'innovation et le partage de connaissances, profitant ainsi à l'ensemble de nos sociétés.

Pour conclure, je tiens à réaffirmer notre engagement à travailler ensemble pour réaliser ces projets. La Côte d'Assad est prête à collaborer étroitement avec vous pour concrétiser ces idées et bâtir un avenir prospère pour nos nations. J'attends avec impatience vos retours et propositions supplémentaires. »

Le Chancelier fit une pause, observant attentivement ses homologues, prêt à écouter leurs réponses et à ajuster les propositions en fonction de leurs retours.

Idriss Sambara:"Je propose que le projet de ligne ferroviaire fasse partie des premiers projets prioritaires de la nouvelle organisation dés que celle-ci sera officialisée par nos trois pays.

Concernant la monnaie commune: il nous faudrait un nom mais au delà de ça, il nous faudrait connaître sa fonction, se substituera t-elle à nos monnaies nationales? Comment désirez vous la mettre en place? Est-ce qu'elle servira uniquement au sein de la future union économique? Tant de questions que l'on doit se poser sur cette future monnaie. La question de la pertinence de cette monnaie se pose en premier lieu. Nous en avons la volonté mais nous devons répondre à la plupart de ces questions. Le Sogho est prêt à développer le projet et à développer tout un système économique et monétaire sur le sujet comme la création d'une banque régionale (Banque Régionale d'Afarée de l'Ouest -BRAO). Nous désirons que cette monnaie ne soit pas dépendante des influences étrangères et notamment des anciens colonisateurs , tels qu'ils soient. Une indépendance économique doit s'opérer.
Enfin, cette monnaie doit être liée à une "préférence régionale" favorisant les pays Afaréens, par exemple l'établissement de prix préférentiels pour la vente ou l'achat de matières première issues de nos pays respectifs.
Le projet monétaire et plus généralement économique nous paraît être une bonne base pour un début de coopération.

Pour terminer sur un dernier point: il nous faut aussi établir le futur fonctionnement de l'organisation: quand un projet est en cours ou bien terminé, devons nous créer un Comité qui votera pour ou contre les propositions? Nous pensons que cette démarche est adéquate.

Voila, chers amis, les propositions et les questions du Sogho, pour nous, nous sommes déjà au sein de l'ASCA.

Puisse Dieu nous faciliter Inch'Allah"

Kenji Kugria: Je suis d'accord avec les idées du représentant du Sogho. Notre nation est aussi capable d'imprimer cette future monnaie. Pour ce qui est de son nom, nous proposons pour le moment le "Shir".

Concernant le chemin de fer, nous souhaitons obtenir une carte des principales villes de vos deux nations pour pouvoir identifier les villes qui seront concernées par le chemin de fer.

Nous acceptons l'idée d'intégrer notre nation à un média commun, mais cela concerne davantage notre journal national, le Draim.