11/11/2014
07:22:15
Index du forum Continents Eurysie Estalie

Lois et mesures votées au Congrès International des Travailleurs.

Voir fiche pays Voir sur la carte
Drapeau du Congrès International des Travailleurs, celui-ci flotte fièrement aux côtés du drapeau fédéral au-dessus du bâtiment du Parlement où se réunit le Congrès à Mistohir.



Ici sera répertorié l'ensemble des lois votées (en dehors des topics principaux dédiés) par le Congrès International des Travailleurs. Il se peut qu'en plus des votes et de leur compte-rendu, des commentaires soient ajoutées par l'administration du Congrès sur le déroulé des débats ou les ajouts potentiels effectués aux lois votées. La précision de la ligne idéologique et les personnalités de chaque club politique sera explicité ultérieurement dans un autre topic dédié.


Lois votées entre le 12 et le 23 Décembre 2013 au sein du Congrès International des Travailleurs :

Suite à la Révolution, le Congrès a voté à l'unanimité les mesures suivantes jugées essentielles à l'instauration de la Fédération des Peuples Estaliens :

  • 12 Décembre 2013 : abolition de la monarchie et des privilèges liés à la noblesse ; abolition du système des loyers ; suppression des dettes antérieures à la Révolution de Novembre ; abolition de la propriété privée des moyens de production et mise en place du principe de coopération économique.
  • 13 Décembre 2013 : Loi sur l'égalité (garantie légale des droits et de l'égalité indépendamment du sexe, de la religion ou de l'ethnie entre les individus), loi d'amnistie sur les petits délits et aux opposants politiques anti-monarchistes en Estalie d'avant la Révolution.
  • 14 Décembre 2013 : Loi de séparation entre l'Etat et l'Eglise et laïcisation de la Fédération ; réquisition des logements vacants afin d'accueillir les soldats, les miséreux et les sans-abris).
  • 17 Décembre 2013 : Loi sur la collectivisation de l'agriculture (collectivisation et mise sous tutelle des coopératives sur les terres agricoles de chaque commune), loi de garantie sur la liberté d'expression et de la liberté de la presse.
  • 18 Décembre 2013 : reconnaissance du droit à l'insurrection du peuple dans le cas de l'arrivée au pouvoir d'u gouvernement tyrannique, abolition du salariat et mise en place du système des soldes méritoires graduées, loi sur l'autogestion démocratique des ouvriers dans les coopératives, mise en place d'élections de conseils de direction tous les 18 du mois.
  • 21 Décembre 2013 : Interdiction du cumul des fonctionnaires, loi sur l'émancipation des femmes (égalité obligatoire des hommes et des femmes sur les droits et devoirs).
  • 23 Décembre 2013 : loi sur l'éducation (considérée désormais comme laïque, gratuite, universelle, obligatoire et accessible à tous et mettant l'accent sur l'éducation populaire et l'autonomie intellectuelle), interdiction du travail des enfants avant 16 ans.

  • Les élections aux différents postes des Commissions du gouvernement fédéral ainsi que du Président de la Fédération lui-même seront prévues fin Janvier 2014.
    Législation d'identité et âge

  • Majorité civile : 18 ans.
  • Majorité judiciaire : 18 ans.
  • Majorité sexuelle : 18 ans.
  • Service militaire : Il est possible d'intégrer l'Armée dès l'âge de 16 ans ; néanmoins, le service militaire est obligatoire à partir de 21 ans et doit être effectué avant 35 ans.
  • Droit de nationalité : Droit du sang (enfants hors mariage compris), droit du sol, naturalisation sous demande (et sous conditions) ; illégalité du retrait de la nationalité pour ceux n'ayant que la nationalité estalienne.
  • Laïcité : Etat laïc séparé de l'Eglise.

  • Droits fondamentaux

  • Liberté d'expression : Garantie et protégée.
  • Liberté de culte : Garantie et protégée.
  • Liberté de rassemblement : Garantie et protégée.
  • Liberté d'association : Garantie et protégée.
  • Droit de grève : Garantie et protégée.
  • Droit d'entreprendre : Sous certaines conditions dans le cadre de l'artisanat, interdit en dehors.
  • Droits des femmes : Droits naturels, de propriété, au travail, au revenu équitable, électoral, à la liberté de mouvement, à l'éducation, à la sécurité, à la protection familiale et autres droits supplémentaires égaux aux hommes.
  • Droits des enfants : Droits civils (droit à la vie, nom et nationalité, vie privée, accès à la justice, protection des enfants handicapés, non-discrimination), économiques (droit à un niveau de vie suffisant, interdiction du travail des enfants de moins de 16 ans, sécurité sociale), politiques (liberté d'expression et d'opinion, protection contre les mauvais traitements), sociaux (droit aux soins médicaux, protection contre toute forme d'exploitation) et culturels (droit à l'éducation, à l'information et aux loisirs).
  • Droits des animaux : Droits reconnus uniquement aux animaux domestiques (application du droit liés aux biens personnels, reconnaissance à l'animal domestique d'être sensible, interdiction de l'abandon d'animaux domestiques sur la voie publique).
  • Droit d'héritage: Interdit sous toutes ses formes.
  • Double nationalité: Autorisé.
  • Esclavage : Interdit sous toutes ses formes.

  • Législations morales et civils :

  • Divorce : Autorisé mais lourdement entravé et découragé.
  • Relation sexuelle hors-majorité sexuelle : Interdit sous toutes ses formes.
  • Relation sexuelle hors-mariage : Autorisé.
  • Relation extra-conjugale : Interdit sous toutes ses formes.
  • Relation et mariage consanguin : Interdit sous toutes ses formes.
  • Polygamie : Interdit sous toutes ses formes.
  • Contraception : Autorisé.
  • Adoption : Autorisé.
  • Avortement : Autorisé avant la 5e semaine de grossesse et uniquement sous conditions d'agression sexuelle.
  • Euthanasie : Interdit.
  • Homosexualité : Autorisé.
  • Mariage homosexuel : Autorisé.
  • Adoption homosexuelle : Autorisé.
  • Transgenrisme : Interdit.
  • Prostitution : Autorisé mais réglementé et très limité.
  • Pornographie : Autorisé mais réglementé et très limité.
  • Sectarisme : Interdit.

  • Législations sur la sécurité :

  • Possession d'arme à feu : Autorisé.
  • Espionnage domestique : Interdit.
  • Torture : Interdit.
  • Peine capitale : Autorisé sur certaines exceptions spécifiques.

  • Législations supplémentaires :

  • Clonage : Uniquement à des fins scientifiques et expérimentales sur des animaux, interdit sur l'être humain.
  • Recherche génétique : Autorisé sous supervision étatique.
  • Organismes génétiquement modifiés : Autorisé sous conditions de santé publique.
  • Jeux de hasards : Interdit.
  • Consommation d'alcool : Autorisé.
  • Consommation de tabac : Autorisé.
  • Consommation de Cannabis : Autorisé à des fins médicinales (cannabis thérapeutique).
  • Consommation de stupéfiants : Autorisé à des fins médicinales.
  • La théorie du Darwinisme à l'Ecole : Uniquement dans les écoles publiques des communes et villes, les écoles religieuses ne sont pas tenues d'apprendre la théorie évolutionniste dans leur programme.
  • Engrais et pesticide dans l'agriculture : Autorisé et réglementé.
  • Additifs alimentaires dans les aliments : Autorisé et réglementé.
  • Lois votées du mois de Janvier 2014 par le Congrès International des Travailleurs :


  • Loi sur la régularisation des élections nationales (12 Janvier 2014 - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 335 votes en faveur de la loi ; 31 abstentions.
  • Contenu de la loi : la loi de régularisation cherche à émettre un délai électoral quant au fonctionnement du vote des délégués communaux, urbains puis régionaux de la Fédération. Il s'est avéré que l'OMT ne prenait point en compte des délais d'élections. L'élection prochaine du gouvernement fédéral et du Président de la Fédération a été donc officiellement admis pour le 29 Janvier prochain. La loi de régularisation modifie ainsi l'OMT en terme de délais. Désormais, l'élection des délégués par les communes et les villes de leurs régions respectives s'effectuera tous les débuts du mois et s'en suivra immédiatement une nomination des délégués qui siégeront ensuite au Congrès International des Travailleurs. La loi sera effective dès Février 2014.
  • Débats : consensus général sur la question.

  • Loi sur le parasitisme social (15 Janvier 2014 - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 224 votes en faveur de la loi ; 12 abstentions ; 100 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : il a été constaté que l'autogestion, si elle apportait des vertus intrinsèques au bonheur des travailleurs et permettait parfois même une meilleure gestion des coopératives par un modèle de coopération interprofessionnel très souple, il existait une classe marginale de travailleurs qui s'arrangeaient par de la manipulation sociale à effectuer le moins de tâches possibles et faire travailler les autres afin de récupérer leur solde à un effort moindre. Cela s'apparente à du parasitisme selon l'AAR qui a proposé cette loi. Cette loi émet des sanctions pénales régularisées dans toute la Fédération quant au délit de parasitisme social. La procédure judiciaire mise en place consiste dans la plainte d'au moins la moitié des membres d'une seule coopérative (par conséquent, les petits artisans sont exclus de la loi et ne peuvent être coupables d'un délit de parasitisme). Si la plainte est déposée, la justice se doit d'enquêter de façon plus approfondie sur la personne mentionnée et doit analyser la productivité individuelle de celui-ci. En fonction de la moyenne de la productivité par tête de la coopérative, plus le travailleur est en dessous de la moyenne, plus sa solde est pénalisée. La loi est donc assez spéciale dans le sens où elle institue un délit mais ne propose pas de peine réelle sur le délinquant social, celui-ci est simplement pénalisé au sens pécunier. Des exceptions à cette loi ont étés introduites.
  • Débats : A la proposition de l'AAR, seule l'ALO a protesté contre la mesure, expliquant que cette loi était liberticide et indigne d'un Etat socialiste. A part la faction anarcho-communiste et anarcho-syndicaliste qui a préféré voter en faveur du projet de loi, le reste de l'ALO estime que ce délit de parasitisme est une nouvelle forme d'esclavage dans laquelle l'Etat forcerait les travailleurs à respecter une certaine efficacité au travail, trahissant le concept de "chacun ses capacités, chacun sa contribution" en se basant exclusivement sur la moyenne de productivité pour décider oui ou non d'une pénalisation. Les débats ont étés houleux, l'AAR répondant que le parasitisme social limite la liberté des autres travailleurs en faisant plonger la productivité par tête des coopératives et limitant ainsi la solde méritoire des travailleurs qui participent, tout ça pour l'égoïsme fainéant de certains. Néanmoins, l'AAR a décidé d'accepter de revoir la loi pour y inclure des exceptions. Ainsi, le délit de parasitisme prend ainsi en compte les baisses de productivité liées aux maladies, à l'âge, à l'état psychologique, aux conditions de travail et à la charge familiale du travailleur. Ces facteurs permettent ainsi de diminuer largement la pénalisation de manière légitime pour ceux qui produisent moins non pas pour des raisons d'égoïsme et de fainéantise mais bien pour des raisons légitimes et physiques réelles, le but étant de rendre cette pénalisation plus juste afin qu'elle ne touche que les vrais parasites sociaux.

  • Loi sur les discours et les actes haineux envers la religion (18 Janvier 2014 - proposition du COV) :

  • Votes : 198 votes en faveur de la loi ; 13 abstentions ; 125 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Récemment, une agression d'un prêtre orthodoxe dans la ville de Fransoviac par une dizaine de jeunes militants marxistes a fait un scandale à l'échelle régionale. Nombreux sont les soutiens de l'AAR qui considèrent cette attaque comme complètement scandaleuse et en contradiction totale avec la volonté internationaliste de l'Estalie d'unifier tous les hommes sous le même étendard socialiste. On ne peut vivre dans un pays où les discriminations liées à la religion sont en vogue dans le pays, chacun doit respecter ce que l'autre est et surtout ce qu'il croit. Ainsi, le COV a décidé de faire passer un projet de loi qui sanctionne les discours haineux explicites envers la religion et octroie une majoration de la peine de la part des tribunaux locaux que les juges doivent faire respecter dans le cas d'une agression liée à un motif religieux. La loi du COV précise que le discours haineux ne peut être confondue avec la critique construite d'une religion ou au mépris, même affiché, pour une croyance au sens individuel. Pour autant, toute forme de discours explicite qui inciterait à la haine d'une religion, dans le sens où ce discours peut engendrer des violences ultérieures ou une ostracisation de la communauté religieuse visée au sein de la société, est condamné par la loi.
  • Débats : une fois de plus, l'ALO s'est levé face à cette loi, estimant que cette loi était une entrave à la liberté d'expression et qu'elle figurait trop coercitive alors que l'Etat anarchiste husakiste se veut présent comme garant de la Révolution mais non pas comme un Etat coercitif qui condamne à tout va toutes formes de comportements. L'ALO revendique donc le droit aux communes, aux villes et aux régions de décider par eux-mêmes la possibilité ou non de condamner ces actes de haine envers la religion. D'autres au sein de l'ALO, notamment la faction prodayskiste qui estimait que la religion était un maux et que même si la violence ne doit pas être employée, la religion ne doit pas être protégée pour autant. Un discours qui a choqué beaucoup de médias et de membres du Congrès, la morale envers la religion étant restée très puritaine dans la société estalienne malgré les idéaux libertaires qui essaient de conserver une harmonie entre les libertés individuelles de l'anarchisme et la religion spirituelle avec Dieu. C'est dans la houée des débats idéologiques du Congrès que la loi a été votée à la majorité simple en faveur de la loi.

  • Loi sur le renforcement de la douane (19 Janvier 2014 - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 300 votes en faveur de la loi ; 33 abstentions ; 3 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : suite à l'exil d'une partie de la population estalienne en dehors des frontières, majoritairement des riches patrons, entrepreneurs privés et autres agents dépendants du capitalisme du marché, beaucoup se sont rendus victimes de crimes de haute trahison ou sont visés directement dans leurs communes respectives par la justice locale (détournements de fonds publics, exploitation, crimes économiques, sabotage de la Révolution, etc.). De fait, une grande partie ont fuis à travers la longue frontière commune avec la Kartvélie pour ensuite se réfugier aux quatre coins de la planète. Il s'est avéré évident pour le Congrès qu'il était vital de renforcer les frontières. Ainsi, le Congrès a voté récemment l'élargissement des moyens financiers des services de la douane estalienne à 145 millions d'unitas supplémentaires pour le premier trimestre de l'année 2014. C'est une importante dépense qui sera accordée afin de moderniser le service des douanes et d'agrandir les effectifs des gardes-frontières. Les gardes-frontières seront désormais munis d'un équipement de qualité militaire et des équies d'intervention rapides seront munis de véhicules tout-terrain pour accroître les patrouilles aux frontières. Un effort sera davantage octroyé à la frontière au nord du pays afin de répondre à la militarisation croissante des Kartvéliens qui menacent notre pays.
  • Débats : consensus général sur la question.

  • Mesures d'accueil des révolutionnaires étrangers (20 Janvier 2014 - proposition de l'ALO) :
  • Votes : 268 votes en faveur de la loi ; 14 abstentions ; 54 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : suite à la Révolution, beaucoup de révolutionnaires étrangers à l'Estalie des pays alentours se sont rapprochés des institutions révolutionnaires afin de participer à la construction du rêve socialiste. Discriminés, marginalisés ou politiquement bloqués dans leurs pays respectifs, beaucoup de communistes, socialistes-révolutionnaires et d'anarchistes ont préférés se joindre à l'Estalie, estimant que la volonté internationaliste des Estaliens permettra un jour à ces mêmes communistes en exil de revenir un jour dans leurs pays et ainsi instaurer un régime qui renverserait le régime souvent capitaliste et libéral de leurs pays. Face à cette vague d'émigration sur son sol, le Congrès a décidé de faciliter l'entrée de ces exilés politiques au sein de la nation estalienne qui se veut internationale et donc sans race distincte. La loi facilite l'intégration des exilés qui, par définition, ne resteront pas éternellement sur le sol estalien mais participeront pleinement au fonctionnement du pays durant leur séjour. Ils disposent ainsi d'un statut administratif spécial, celui de citoyen exilé, qui leur donne des droits politiques et sociaux identiques à celui des Estaliens. La seule chose qui change véritablement pour ces exilés sera qu'ils devront choisir leur logement en fonction des habitats qui leur seront dédiés. Ils ne sont pas restreints dans leur déplacement mais la possibilité d'obtenir un domicile est restreinte à des emplacements précis décidés au préalable par les communes et les villes. Le but est pour le moment purement sécuritaire : ces exilés peuvent aussi être des espions étrangers, il faut pouvoir donner aux forces sécuritaires des communes et villes les moyens de les localiser aisément pour pouvoir mener leur enquête en cas de suspicions.
  • [*]Débats : si la loi semble avoir été acceptée par la plupart du corps politique révolutionnaire, de légères protestations ont étés faites de la part de l'Assemblée des Soviets d'une part et de la faction modérée de l'AAR. Les deux estiment que cette loi est presque une provocation pour tous les Etats étrangers, notamment la Kartvélie et la Sitadie, en établissant de fait une base opérationnelle de leurs propres dissidents politiques sur le sol estalien, impliquant désormais l'Estalie dans la dispute idéologique de ces pays. Les pays voisins pourraient tenter de mener des opérations sur le sol estalien pour éliminer ces cellules révolutionnaires sur le sol estalien et faire de certaines zones de véritables zones de guerre. L'ALO ainsi que la faction radicale de l'AAR ont majoritairement soutenus le projet de loi, estimant que cette loi est en concordance avec la volonté internationaliste de l'anarchisme, que cette loi constitue le début d'une riposte aux appels aux sanctions de la Kartvélie de fin Décembre dernier et des fausses accusations de son gouvernement envers le gouvernement estalien et enfin que ne pas adopter cette loi signifierait trahir la Révolution et nos frères socialistes se situant à l'étranger, toujours dans l'attente de briser les chaînes du capitalisme et du despotisme ploutocrate de leurs dirigeants.
    1596
    Drapeau du Congrès International des Travailleurs.




    Nouvelle composition du Congrès International des Travailleurs pour le mois de Février 2014.

  • Alliance de l'Anarchisme Renouvelé : Gain de 12 sièges.
  • Association de la Lutte Ouvrière : Perte de 29 sièges.
  • Club Originel et Véritable : Gain de 16 sièges.
  • Assemblée des Soviets : Gain d'un siège.

  • Note de l'administration du Congrès : Le taux d'abstention par rapport aux élections de Décembre 2013 semble être en baisse, notamment dans les communes et villes orientales où le taux d'absention s'est révélé élevé du fait du boycott des élections par les partisans libéraux de Potokovac. Des villes comme Fransoviac ont majoritairement votés en faveur de l'AAR tandis que d'autres villes comme Pendrovac, qui avaient massivement votés pour l'ALO en décembre, ont votés pour le COV ou l'AAR lors de ces dernières élections. Les enquêteurs des instituts statistiques démontrent que l'affaire récente de l'assassinat de Malkhazi Chkadua, un cadre important du PCK en territoire estalien entre Mistohir et Pendrovac, a certainement causé un effet de crainte parmi la population qui exigent une plus ferme sécurité pour les uns (une vision que partage le COV) ou une vengeance pure et simple pour les autres (une vision proche de celle de l'AAR). Quant à l'ALO, son positionnement trop conciliant sur la crise estalo-kartvélienne, ses conflits politiques intérieurs et la multitude de factions qui composent le club ont joués en défaveur de sa crédibilité politique. Pris en étau entre l'AAR et le COV, l'ALO (malgré son grand nombre de délégués), n'arrive pas à peser suffisamment pour imposer sa vision des choses. Entre le désaccord des propositions de l'ALO avec les autres clubs et l'absence de consensus de ces mêmes décisions au sein même du club, l'espoir des Estaliens envers le club a faibli au profit des autres.
    Lois votées du mois de Février 2014 par le Congrès International des Travailleurs :


  • Renforcement des structures sécuritaires intérieures (15 Février - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 325 votes en faveur de la loi ; 41 abstentions.
  • Contenu de la loi : la loi de renforcement de la sécurité intérieure a été proposée par Federoy Javusky, le Commissaire à la Sécurité qui, suite à l'assassinat délibéré de Malkhazi Chkadua, représentant communiste kartvélien, par des agents visiblement étrangers et certainement kartvéliens d'après les premiers rapports du SRR, a demandé à ce qu'on l'on augmente largement le budget de la sécurité intérieure à la fois d'un point de vue fédéral mais aussi communal. Le but de cette loi est principalement de renforcer les moyens à la fois fédéraux mais aussi locaux à assurer la protection des nouveaux ressortissants étrangers idéologiquement affiliés à l'Estalie et à son régime politique ainsi que mettre en place des procédés sécuritaires dans les communes et villes afin d'assurer une intervention rapide contre tout coup de main terroriste sur le sol estalien. Pour cela, la loi propose une augmentation conséquente de 150 millions d'unitas pour la sécurité fédérale (principalement entre les mains du SRR qui s'assure de mener des opérations de contre-espionnage sur le sol estalien par le recrutement, l'extension de son réseau de surveillance passif-actif et autres procédés de contre-espionnage confidentiels) et 178 millions d'unitas distribués proportionnellement aux communes et villes dans toute la Fédération afin de permettre aux organisations sécuritaires locales d'agrandir leurs effectifs, de mieux équiper leurs propres forces de sécurité ou installer de nouvelles infrastructures de sécurité qui permettraient aux forces de sécurité d'intervenir plus aisément sur le terrain en cas d'attaque terroriste.
  • Débats : consensus général sur la question.

  • Loi sur l'éducation et la formation politique (18 Février 2014 - proposition de l'ALO) :

  • Votes : 222 votes en faveur de la loi ; 40 abstentions ; 74 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : cette loi, proposée par l'ALO, vise principalement à renforcer la compréhension des mécanismes de la démocratie directe et décentralisée chez les citoyens et les fonctionnaires estaliens. En effet, l'ALO s'appuie, pour proposer cette loi, sur plusieurs sondages effectués entre Janvier et mi-Février dans plusieurs communes et villes de la Fédération. Fort est de constater qu'en réunissant les données de ces sondages, l'ALO en est venu à la conclusion que seulement 61% des citoyens estaliens disaient comprendre suffisamment bien le nouveau régime politique et son fonctionnement pour pouvoir s'y investir politiquement. Pour l'ALO, si cela constitue la majorité, il est inacceptable de laisser de côté 39% de la population dans l'incompréhension du système et donc dans l'incapacité d'effectuer des choix politiques qui conviendraient le mieux à leurs intérêts. La loi propose donc la mise en place d'une formation à la fois citoyenne et élective sur l'éducation politique en effectuant des formations de compréhension initiale des délégués sur les principes de la démocratie directe, les structures de gouvernance estaliennes et les procédures administratives basiques auxquels les fonctionnaires fédéraux et les délégués des différentes assemblées sont confrontées quotidiennement. Cette formation doit être continue en fournissant des textes de synthèse et de compréhension aux assemblées locales afin de tenir au courant le personnel politique estalien des nouvelles lois, des pratiques mises en place et des évolutions politico-économiques du pays. Cette éducation politique ne se cantonne pas seulement aux élus : des cours d'éducation politique sont ajoutés aux emplois du temps scolaires actuels afin de familiariser les jeunes Estaliens avec les principes de base de la démocratie estalienne et du régime politique estalien. La loi ajoute également, comme organe affilié aux assemblées locales, un forum local. Ces organismes, sous le contrôle des instances locales, sont publics et permanents et se doivent d'assurer en leur sein le débat politique quotidien. En plus d'être un espace public quotidien, les forums locaux sont des lieux d'apprentissage où les experts dans différents domaines peuvent animer des conférences ou des débats avec les citoyens locaux afin de mener à un échange de connaissances qui permet aux citoyens de s'investir davantage dans le processus démocratique et surtout de mieux appréhender la politique et le pouvoir que leur confère la démocratie directe.
  • Débats : La protestation des autres clubs furent assez minces, seul le COV a vraiment protesté et compte la quasi-totalité des opposants à la loi dans ses rangs. En effet, si l'AAR a été d'accord avec la loi (même si une partie des radicaux estimaient que la loi n'allait pas suffisamment loin, notamment dans l'éducation politique des jeunes), le COV a protesté en estimant que cette loi reviendrait trop cher pour le gouvernement fédéral et les instances locales et que les forums pourraient mener à la radicalisation des masses et l'utilisation des forums par des gourous politiques ou sectaires qui pourraient déstabiliser à terme la Fédération. L'ALO a rétorqué que le COV était visiblement peu soucieux d'améliorer la compréhension démocratique des citoyens et que la radicalisation des masses ne pouvait se produire dans un débat démocratique sain. Les instances locales sont là pour réguler les réunions politiques pour éviter qu'elles ne déboulent sur une sectarisation ou des excès de violence et s'assurent donc que les forums soient avant tout des centres de discussions et d'échanges et non pas des espaces d'endoctrinement pour tous les gourous qui y passeraient.

  • Loi sur l'amélioration du processus de décision démocratique fédéral (21 Février 2014 - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 221 votes en faveur de la loi ; 0 abstentions ; 105 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : le 17 Février dernier, une tribune fut lancée par une assemblée d'écrivains, d'universitaires et de professeurs de différents domaines (notamment de sciences politiques) qui ont intimés à l'Etat et notamment au gouvernement d'Husak de mener à une baisse de la coercition progressive de la société politique estalienne. En effet, la tribune estimait que si des avancées ont étés faites grâce aux acquis de la Révolution de Novembre, les lois passées par le Congrès International des Travailleurs prenaient de plus en plus un air de démocratie indirecte et parlementaire. Sans remettre en cause le régime politique, la tribune expose ses craintes quant à l'avenir de la démocratie estalienne : celle-ci restera-t-elle intacte au fil du temps ou finira-t-elle par tomber sous une oligarchie ou une nomenklatura quelconque comme c'est le cas de la plupart des Etats s'étant revendiqués socialistes/communistes avant de tomber entre les mains d'une petite élite bureaucratique déconnectée du prolétariat ? La tribune a eu l'effet d'une onde de choc dans les médias estaliens et Husak s'était lui-même exprimé sur le sujet en qualifiant la tribune de "texte clairvoyant anticipant sur l'avenir de notre société, aussi idéale que l'on le veuille". En conséquence, l'AAR a décidé de proposer au Congrès une loi qui devait mener un début de réformes structurelles importantes sur le fonctionnement des lois dans la Fédération. Cette prérogative était jusqu'à-là dédiée principalement au Congrès International des Travailleurs qui était la représentation légitime des délégations régionales, elles-mêmes choisies par les villes et communes des trois grandes régions respectives de la Fédération. Désormais, le processus de vote des lois au sein de la Fédération s'effectuera sur un système de processus de vote conjoint entre le Congrès qui garde une partie de ses prérogatives législatives mais délègue en partie aux institutions locales. Le fonctionnement proposé dans la loi est organisé comme suit : les propositions de lois restent identiques à celles de l'OMT, la loi est ensuite organisée sous forme d'amendements proposés par le Congrès et débattus entre les délégués du Congrès. Vient ensuite la première phase de vote au Congrès qui est votée à la majorité simple ; si la loi passe au Congrès, elle est votée ensuite à majorité simple par les assemblées communales et urbaines. Le vote est proportionnel, c'est-à-dire que si les assemblées locales veulent refuser la loi, les assemblées opposantes doivent représenter la moitié de la population totale de leurs régions respectives. Si la majorité de la population d'une région est située dans une commune ou une ville opposée à la loi, la région est considérée elle-même comme opposée à la loi. Dans notre cas, étant donné qu'il y a trois régions, il faut qu'au moins deux régions soient favorables à la majorité à la loi pour passer à l'étape législative suivante ; sinon, la loi est rejetée. A noter que le vote des régions introduit un système de double majorité (à la fois des régions et de la population) pour éviter que les régions moins peuplées n'aient un pouvoir trop déséquilibre par rapport aux régions les plus peuplées. Une loi rejetée signifie néanmoins que l'assemblée régionale des régions opposantes doivent justifier leur opposition et donner des indications sur les amendements problématiques en proposant des amendements spécifiques à leur situation locale, les oppositions doivent systématiquement être suivies de propositions de modifications, d'ajouts ou de suppressions proposées par l'assemblée opposante. Le Congrès, une fois l'étape législative du vote passé, revote une seconde fois pour valider de façon définitive la loi. Celle-ci doit être votée à la majorité qualifiée, c'est-à-dire les deux tiers des délégués du Congrès. En cas de blocage sur cette validation finale, les assemblées régionales peuvent faire appel à un vote d'urgence en votant à la majorité simple, ce qui permet au Congrès de revoter la validation finale de la loi à la majorité simple.
  • Débats : l'AAR s'est démené pour faire aboutir cette loi qui doit principalement modifier le contenu de l'OMT et le processus de vote législatif. Pour beaucoup, la modification trop rapide de l'OMT sans avoir laisser l'actuel système de gouvernance faire ses preuves est une erreur d'appréciation mais pour beaucoup d'autres, c'est aussi une loi qui cherche à éviter les travers récurrents des gouvernements socialistes et anarchistes, ceux-ci ayant tendance à devenir trop coercitifs et à devenir les ennemis de la démocratie plutôt que leurs protecteurs. Ainsi, l'AAR cherche à démontrer que même si l'anarchisme estalien conserve une certaine coercition dans certains domaines, notamment l'armée, elle cherche à promouvoir le plus possible la démocratie directe dans la vie politique et à donner le moins de pouvoir possible à l'Etat ou à des organes centralisés sur la vie politique estalienne qui doit être organisée de façon décentralisée comme souvent redit par les anarchistes husakistes. Pour les husakistes, la loi permet plusieurs choses : d'agrandir la participation démocratique à l'élaboration des lois fédérales en impliquant plus largement les assemblées régionales et locales dans le processus législatif au lieu de les cantonner uniquement à la vie politique locale, à empêcher une domination excessive du Congrès sur les décisions politiques (et donc d'éviter la monopolisation politique d'une classe politique dirigeante), de favoriser la transparence par la justification des oppositions aux différentes lois afin d'éviter le blocage et d'encourager l'apparition de propositions supplémentaires aux lois afin d'enrichir plus largement le contenu des lois votées. Evidemment, beaucoup ont critiqués la complexité de ce système, certains estimant qu'un tel processus peut mener au blocage législatif de certaines lois. L'AAR a estimé que ces craintes de blocages sont infondées du fait des mécanismes contre les blocages qui délèguent une partie de la responsabilité du déblocage aux assemblées régionales. Pour l'AAR, le blocage réside dans le nombre restreint d'acteurs : moins il y a d'acteurs politiques sur scène, plus le risque qu'ils soient tous en désaccord est grand et donc plus le blocage politique est probable. Husak lui-même a estimé que cette façon de procéder pouvait certes entraîner des blocages mais statistiquement moins que le processus actuel de l'OMT ou même dans le processus de la plupart des régimes parlementaires bourgeois. Les seuls opposants réels à la loi furent le COV (les autres clubs en dehors de l'AAR étaient unanimement d'accord sur la loi en question), ces derniers estimant que cette loi bridait complètement les pouvoirs de l'Etat et empêchait l'Etat d'intervenir rapidement et plus simplement dans le cas d'une crise nationale notamment. Le COV estime que la coercition reste nécessaire pour assurer la stabilité politique et l'ordre public en Estalie. Le COV s'est donc placé à l'encontre de cette loi de façon quasi unanime. Husak a rétorqué contre le COV en précisant que la loi ne modifiait pas la partie de l'OMT sur le gouvernement par décrets du Président de la Fédération qui peut toujours exiger un vote du Congrès sur une gouvernance par décrets en cas de crise nationale afin de répondre aux situations urgentes. La suspension démocratique est donc toujours possible théoriquement, même si elle n'est évidemment pas souhaitée et n'est mise en place qu'en cas de crise majeure.
  • Drapeau du Congrès International des Travailleurs.




    Nouvelle composition du Congrès International des Travailleurs pour le mois de Mars 2014.

  • Alliance de l'Anarchisme Renouvelé : Gain de 5 sièges.
  • Association de la Lutte Ouvrière : Perte de 6 sièges.
  • Club Originel et Véritable : Gain d'un sièges.
  • Assemblée des Soviets : Aucune perte/gain.

  • Note de l'administration du Congrès : Le taux d'abstention continue de baisser à chaque élection, ce qui démontre d'une véritable confiance dans le système démocratique estalien en développement. Il semblerait de surcroît que les lois promulguées visant à revoir le procédé législatif du Congrès International des Travailleurs en y faisant participer les assemblées régionales et locales de façon plus soutenue a été très bien vu de la part de la population, la fréquentation des forums publics nouvellement créées démontrent une grande activité dans la plupart des communes et villes de la Fédération. Il semble que lors de ces élections, l'AAR continue de prendre du poids politique supplémentaire, obtenant cinq sièges supplémentaires au dépend de l'ALO qui est devenu minoritaire par rapport au COV. L'AAR a gagné une large popularité grâce à ses mesures visant à perfectionner le régime politique que le club politique souhaitait mettre en place en faisant acte de bonne foi en sapant davantage l'autorité des institutions centrales comme le Congrès International des Travailleurs et en remplissant pleinement son rôle politique de décentralisation auprès des institutions locales de la Fédération. Il semble que le discours militariste se soit développé aussi au Congrès, à travers une série de propositions de lois toujours bloquées actuellement par deux régions mais qui pourrait bien aboutir en Avril prochain, ces lois devant surtout émettre des sanctions économiques contre la Kartvélie et proposer une stratégie de guerre hybride contre les nations voisines hostiles à la Révolution. Il est très probable que les lois soient donc formellement militaristes sur la plupart des points qu'ils soient économiques, industrielles, militaires, éducatives ou politiques. Cette militarisation de la politique (au sens que le bellicisme se développe de plus en plus) semble être à l'avantage des deux clubs les plus prompts à la guerre : l'AAR et le COV.
    Lois votées et composition du Congrès International des Travailleurs du mois d'Avril 2014 :


  • Restriction de l'achat de munitions dans le domaine civil (14 Avril - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 335 votes en faveur de la loi ; 31 abstentions.
  • Contenu de la loi : suite au développement des toutes nouvelles munitions télescopiques pour le compte de l'Armée Rouge, la question se posait alors quant à la vente de telles munitions sur le marché civil. En effet, la vente légale d'armes aux civils étant autorisé au sein de l'Estalie, les Estaliens sont en capacité de détenir des fournitures qui peuvent également d'usage dans les forces armées comme des fusils d'assaut. Cependant, la létalité désormais reconnue des munitions estaliennes a été un vecteur d'instabilité au Congrès : ces munitions sont très létales et sont davantage faites pour un usage spécifiquement militaire et non pas dans un objectif de légitime défense, d'entraînement au tir sportif ou à la lutte anti-terroriste. Ainsi, beaucoup ont estimés que la circulation de telles munitions sur le marché civile pourrait entraîner des dérives dangereuses, certains criminels qui viendraient à prendre possession de ce type de munitions pourrait faire jeu égal avec les forces de l'ordre, ce qui n'est pas vraiment l'objectif. Ainsi, les munitions télescopiques ont étés interdites à la vente civile et spécifiquement réservés à l'Armée Rouge.
  • Débats : consensus général sur la question.

  • Loi sur la souveraineté économique contre le Capital kartvélien (16 Avril 2014 - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 278 votes en faveur de la loi ; 18 abstentions ; 70 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : suite aux exercices en fin février des forces armées kartvéliennes non loin de la frontière estalienne, l'AAR a considéré que ces exercices visaient à provoquer délibérement l'Estalie afin que les belliqueux du gouvernement identitaire kartvélien puissent provoquer une guerre conventionnelle contre l'Estalie et ainsi menacer la Révolution et ses acquis. En conséquence, l'AAR a demandé à ce que des mesures d'une grande sévérité soient prises contre la Kartvélie afin d'éliminer au moins la menace économique kartvélienne. Les mesures invoquées par la loi sont multiples, comprenant notamment l'expulsion des entreprises kartvéliennes restantes situées sur le sol estalien, l'interdiction d'importation de produits kartvéliens sur le sol estalien, la rupture des règlements de coopération inter-douanes contre les fraudes et les trafics illégaux, etc. En plus de ces mesures somme toutes basiques, le programme de sanctions gèle les actifs des particuliers kartvéliens non-communistes situées sur le sol estalien, elle offre l'amnistie juridique à l'ensemble des Kartvéliens situés sur le sol estalien en échange d'une adhésion politique totale à la Révolution. De surcroît, la loi propose la mise en place d'une série de subventions publiques de l'Etat pour les grandes coopératives estaliennes qui se situeraient en Kartvélie ou dans les pays voisins bordant ce pays. Dans les faits, comme on l'a souvent vu dans les analyses économiques de la Commission aux Finances, les coopératives estaliennes sont souvent plus compétitives et efficaces sur le marché international que les grandes entreprises capitalistes étrangères sur un nombre important de points, ce qui favorise d'un point de vue structurelle les coopératives estaliennes sur le marché international. Avec des subventions publiques supplémentaires jugées à hauteur de 710 millions d'unitas, l'Estalie compte saper les contrats du secteur privé kartvélien dans les pays bordant la Kartvélie et donc ruiner les sources de développement probables de la Kartvélie.
  • Débats : L'ALO furent les seuls à vraiment protester contre la loi, estimant qu'elle ne constituait au mieux qu'une escalade enfantine contre des exercices militaires depuis fort longtemps terminés et insignifiants d'un point de vue militaire (il est bien connu chez les politiciens estaliens que l'Armée Rouge a fait de nettes progressions et surpasse d'un point de vue tactique, doctrinal et matériellement ses voisins pour la plupart d'entre eux, la Kartvélie ne constitue pas une menace militaire aux yeux de l'ALO).

  • Mémorandum de l'Anarchisme Renouvelé Eurysien (19 Avril 2014 - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 222 votes en faveur de la loi ; 0 abstentions ; 104 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : suite à une forte militarisation de la politique estalienne et le discours toujours plus belliqueux et militariste des hommes politiques estaliens à l'égard de leurs voisins capitalistes et tyranniques et compte tenu de l'absence presque continue de soutien direct des autres nations et partis d'inspiration socialiste à la cause estalienne qu'est celle de l'unification globale des peuples à l'idéal socialiste anarchiste par excellence de l'Estalie dans une harmonie complète des peuples, une forte frustration s'est présentée chez l'AAR. Une frustration transformée en nihilisme quant à l'objectif réel des pays socialistes étrangers peu réceptifs au message estalien et empêtrés eux-mêmes dans une incapacité à relever les menaces capitalistes qu'ils côtoient. Face à cette impuissance, l'AAR a fait écrire à ses délégués un mémorandum qui a été signé et voté au Congrès pour être adressé comme un document officiel du gouvernement fédéral estalien. Le mémorandum affirme de manière officielle et institutionnelle les objectifs de la Révolution à l'échelle mondiale, l'Estalie ne se cachera plus de ses objectifs : unifier, s'étendre, éliminer. L'Estalie renonce à être une nation isolée et pacifique, avec ses propres troubles politiques cantonnés à sa politique intérieure. Sa politique sera bien internationaliste, elle sera inconciliante avec les objectifs libéraux, capitalistes et pseudo-communistes, l'Estalie suivra toujours sa propre voie et ne s'alignera en aucun cas sur un quelconque modèle qu'elle considérera toujours dans le fond comme peu adapté à la mission auquel aspire chaque marxiste : la Révolution mondiale et la disparition des régimes oligarchiques et tyranniques. Si ce discours était déjà très répandu au sein de l'AAR et en partie chez l'ALO, il devient officiel et rattaché non plus à des clubs politiques sensés être éphémères mais rattachés directement à l'identité de l'Etat estalien et du gouvernement fédéral, les Commissions devant adapter leurs politiques en conséquence en ce qui concerne le discours du mémorandum.
  • Débats : l'AAR s'est une fois de plus démené pour faire aboutir ce texte auprès des assemblées et du Congrès, le mémorandum étant une pure fabrication des débats et des avis husakistes radicaux qui dominent largement l'AAR. Celle-ci semble s'être définitivement tourné vers la voie radicale de l'AAR et tandis que les rangs du club se consolident dans cette nouvelle radicalité soutenus par les écrits, les discours et la carrure du Président de la Fédération, il est difficile pour des clubs plus isolationnistes et conservateurs comme le COV de défier publiquement l'AAR sans être mal vus par leurs propres partisans potentiels. L'AAR a beaucoup joué sur la xénophobie traditionnelle du peuple isolationniste que sont les Estaliens pour rejeter la faute du manque d'avancée de la Révolution sur les autres pays communistes, le mémorandum étant un véritable rejet idéologique de tout ce qui ne provient pas d'Estalie, en autre le loduarisme, le communalisme ou encore l'eurycommunisme qui sont vus comme des idéologies au choix conciliantes avec le capitalisme et d'autres tout simplement anachroniques ou désuètes par rapport aux ambitions de l'idéologie marxiste dans un sens global et mondial. Si ce mémorandum n'est donc pas si surprenant pour tout bon observateur de la scène politique estalienne depuis la Révolution, elle créait un précédent : celui d'une aversion de plus en plus acerbe contre les autres régimes se revendiquant socialistes, le mémorandum allant les accuser parfois jusqu'à "l'imposture". Si ce mémorandum aura certainement un impact assez faible sur l'Estalie à l'international (ce n'est ni la première, ni la dernière fois, que les Estaliens critiquent à tout va et appellent à la guerre), elle entérine définitivement la tendance militariste et estalo-centriste de la pensée politique estalienne.


  • Drapeau du Congrès International des Travailleurs.




    Nouvelle composition du Congrès International des Travailleurs pour le mois d'Avril 2014.

  • Alliance de l'Anarchisme Renouvelé : Perte de 9 sièges.
  • Association de la Lutte Ouvrière : Perte d'un sièges.
  • Club Originel et Véritable : Perte de quatre sièges.
  • Assemblée des Soviets : Perte de 6 sièges.
  • Mouvement Eurysien : Gain de 20 sièges.

  • Note de l'administration du Congrès : Entre la militarisation de la politique estalienne et l'augmentation de la participation politique de délégués internationaux à ce Congrès qui devient définitivement international au nez et à la barbe de la plupart des Etats eurysiens centraux, un nouveau club a fait son apparition en début avril et a réussi à obtenir de bons scores électoraux, faisant chuter le nombre de partisans de tous les autres clubs politiques, y compris l'AAR qui était pourtant prédominant dans l'augmentation des sièges au Congrès depuis Novembre 2013. Ce nouveau club, nommé le Mouvement Eurysien, est une conséquence directe de l'évolution du corps politique estalien, avec l'arrivée en scène de partisans communistes kartvéliens, sitades, samars, sucs, grisoliens ou encore tcharnoviens ayant décidé de migrer en Estalie afin de participer politiquement à la construction et à la consolidation de la Révolution estalienne. De ce fait, le Mouvement Eurysien semble reprendre une certaine rhétorique propre à l'eurycommunisme tout en reprenant pour la plupart des idées principales de l'AAR. De ce fait, le Mouvement Eurysien est un peu un faux mouvement dans le sens où ce mouvement est très conciliant et quasiment allié à l'AAR d'un point de vue politique, le Mouvement Eurysien est surtout une émanation politique au sein du Congrès de délégués souvent étrangers et des diasporas politiques qui se forment de plus en plus en Estalie et commencent à exiger eux aussi une voix politique au sein du Congrès, ce que le système politique actuel leur permet de faire.
    Lois votées et composition du Congrès International des Travailleurs du mois d'Avril 2014 :


  • Création des conseils régionaux de sécurité (7 Mai - proposition de l'ALO) :

  • Votes : 268 votes en faveur de la loi ; 29 abstentions ; 65 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : depuis que la Fédération est née et que l'OMT a imposé que l'organisation de la sécurité intérieure était réservé au bon vouloir des communes et des villes qui organisaient eux-mêmes le fonctionnement de leurs forces de sécurité, l'Estalie constate qu'elle manque néanmoins d'emprise sur la criminalité sur son sol. Si la criminalité d'un point de vue statistique a baissé depuis la Révolution (surtout car la Police Royale comptait les actes de violence politique comme des actes criminels), elle subsiste surtout dans les villes orientales de notre Fédération. Ainsi, nos forces de sécurité manquent de coordination et de moyens appropriés pour lutter contre la criminalité et notamment contre le trafic illégal d'armes dans des villes comme Gardinov, Suvishir et surtout Fransoviac. Ces villes ont vus une augmentation significative des réseaux de trafic d'armes illégales depuis le Coup d'Etat de Septembre 2013, utilisés en premier lieu par les révolutionnaires eux-mêmes et les opposants à Rudaviak durant la période de la dictature militaire puis par les miliciens républicains de Potokovac. Depuis, le réseau a accumulé des richesses considérables qui lui permettent de se diversifier et d'étendre son influence dans les bas-fonds de ces villes et ce, sans grande intervention des pouvoirs locaux. Afin de renforcer la capacité des forces de sécurité à faire leur travail, l'ALO a proposé de mettre en place de nouvelles structures sous la forme de conseils de sécurité régionaux. Rajoutant plusieurs principes à l'OMT, ces conseils sont une réunion de délégués de sécurité choisis par les villes et les communes et qui concentrent la totalité du budget alloué par le gouvernement fédéral pour la sécurité. Le conseil se charge ensuite d'utiliser le financement fédéral de façon proportionnelle aux besoins et aux statistiques liées à la criminalité et la délinquance locale afin de concentrer les efforts des forces de sécurité vers les zones les plus touchées. Les conseils seront également les gestionnaires des arsenaux de sécurité. Ce sont des zones conjointes entre les institutions régionales et l'Armée Rouge qui permet d'équiper les forces de sécurité en temps voulu afin d'accroître les moyens des forces de sécurité. Ces conseils sont également des centres de communications vitaux entre les communes et villes et leurs forces de sécurité respectives afin de faciliter la coopération sur les affaires s'étendant sur le territoire de plusieurs communes et villes. La loi prévoit également des protocoles de sécurité et des systèmes de communication standardisées à l'échelle fédérale afin de faciliter la coopération entre les communes et villes mais aussi entre les régions.
  • Débats : La plupart du Congrès et des régions ont acceptés la mise en place d'un tel plan même si des dissidents radicaux de l'AAR et quelques membres du COV ont protestés contre cette attaque ouverte contre l'autonomie sécuritaire de l'ALO contre les communes et villes qui doivent chercher leurs propres solutions dans la résolution du problème du trafic d'armes. Malgré l'attachement de l'ALO aux principes anarchistes traditionnels, il semble que l'ALO a riposté en tenant à rappeler que ces mesures qu'elle propose sont d'ordre pratique avant d'être idéologiques, le temps de trouver une solution plus locale et plus respectueuse de l'initiative populaire et locale.

  • Revue des critères de sélection dans la sécurité intérieure (9 Mai 2014 - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 268 votes en faveur de la loi ; 26 abstentions ; 72 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : dans la suite convenue sur la sécurité, l'AAR a proposé de revoir la façon dont les forces de sécurité des communes et des villes recrutent. Depuis la Révolution, la plupart des forces de sécurité s'organisent sous la forme de polices citoyennes : des citoyens sont tirés au sort (ou recrutés sous la forme de volontariat ou de service civique, ça dépend des communes et des villes) pour participer à la police citoyenne et sont recrutés en fonction des besoins du moment. Généralement, les communes n'investissent pas ou peu dans la formation de la police citoyenne, la plupart des policiers citoyens ne sont que peu entraînés au maniement des armes à feu ou au maintien de l'ordre public. Ils agissent dans la plupart des cas comme une police de proximité auprès de leurs concitoyens, la plupart des communes refusant de faire évoluer leurs méthodes vers une méthodologie plus répressive et coercitive et se contentant donc d'utiliser la police de proximité pour prévenir la délinquance et si jamais la supprimer. Les effectifs de la police citoyenne sont donc très variables, l'assemblée communale augmentant et diminuant le nombre de policiers en fonction des besoins (vu que c'est un service civique et non réellement une profession même si les forces de sécurité locales disposent souvent d'une base administrative concrète). Dans les villes, la formation est souvent plus poussée et le fonctionnement du recrutement y est moins souple compte tenu de la nécessité des villes à entraîner plus longuement leurs policiers. Notons enfin que les missions de police les plus difficiles et risquées sont souvent confiées à des forces spécialisées fédérales dispersées sur le territoire qui s'occupent notamment d'éliminer les criminels les plus violents. Néanmoins, la police citoyenne a ses propres lacunes, assez évidentes, par rapport à la police étatisée et traditionnelle, notamment au niveau de l'efficience de celle-ci. Au-delà de l'aspect administratif, la nécessité de bien sélectionner les citoyens de ces forces de sécurité est vital. Récemment, une démonstration flagrante s'est produite à Fransoviac : un membre d'un des plus gros réseaux de trafics d'armes illégales de la ville avait réussi à intégrer la police citoyenne avec sa vraie identité et grâce à cela, il a eu accès à des dossiers sensibles de la police locale qu'il a pu communiquer à son réseau et ainsi échapper aux forces de sécurité. Cet incident démontre une autre lacune : la faible fiabilité des policiers en eux-mêmes et leur favoritisme probable envers certaines communautés ou certains criminels. L'AAR, en complément des mesures des conseils de sécurité régionaux, a décidé d'ajouter une autre fonctionnalité aux conseils qui serait d'établir de manière plus centralisée les casiers judiciaires des candidats aux polices citoyennes afin de pouvoir recruter de façon plus fiable les éléments de la sécurité intérieure. En coopération avec une unité spécialisée du SRR qui devra également aider à vérifier les faux profils potentiels, les conseils seront chargés de recevoir les dossiers des candidats au recrutement que les communes et villes leur envoient afin de vérifier leur casier judiciaire, leur profil, leur expérience, etc. De surcroît, afin d'éviter des conflits d'intérêts potentiels, les conseils se doivent de répartir correctement les candidats que ce soit sur le plan économique, social, personnel ou simplement ethnique afin d'éviter le biais de ces futurs gardiens de la paix et donc un potentiel favoritisme qui infecte toutes les polices citoyennes.
  • Débats : Si le COV a comme d'habitude protesté surtout car elle estimait que la police citoyenne était inefficace par rapport à une police d'Etat bien organisée, c'est surtout l'ALO qui a été insatisfait, estimant que le recrutement devrait être laissé à la prérogative des communes et des villes et que l'Etat fédéral, sous le compte du SRR, n'a rien à faire dans les affaires locales et des conseils régionaux. L'AAR a souligné que le SRR n'est là que pour finir des informations supplémentaires et un soutien technique important aux conseils. Dans les faits, les conseils gardent un pouvoir de décision total sur leurs activités, le SRR n'est là que pour soutenir techniquement les conseils.

  • Saisie et redistribution des actifs gelés post-Révolution (13 Mai 2014 - proposition de l'Assemblée des Soviets) :

  • Votes : 306 votes en faveur de la loi ; 60 abstentions.
  • Contenu de la loi : après la Révolution de Novembre et face à la fuite massive de capitaux étrangers mais aussi estaliens en dehors du pays, notamment des grandes entreprises étrangères et des patrons bourgeois estaliens qui ont fuis à l'étranger après l'exécution de Potokovac, le gouvernement fédéral avait pris la décision de geler une grande partie des actifs étrangers et des exilés politiques estaliens qui avaient fuis la Révolution pour des raisons juridiques ou politiques. De ce fait, ces actifs sont gelés depuis presque sept mois et même si le principe même de la solde méritoire a conditionné le système de classes sociales capitaliste à une classe moyenne (selon les standards estaliens) largement majoritaire et une minorité de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, il a été considéré comme juste de mener une campagne de redistribution des richesses. L'Assemblée des Soviets a considéré que les actifs gelés ne seront certainement jamais rendus à leurs propriétaires et que la crédibilité financière de l'Estalie est proche de zéro compte tenu de sa nature socialiste. De ce fait, ces actifs ne peuvent rester éternellement gelés et doivent être utilisés. Au lieu de les dégeler et de les rendre à leurs propriétaires illégitimes, nous devrons donc les rendre à ceux qui ont travaillés de leur dur labeur pour les acquérir : les plus pauvres. Si cela n'éradiquera pas la pauvreté en elle-même, cela permettra à une partie de la masse pauvre qui habite nos rues depuis 2012 à subvenir à leurs besoins primaires immédiats et peut-être réintégrer la société du travail et ainsi rejoindre l'ascenseur social et les standards de vie minimales. Relever les pauvres au-dessus du seuil de pauvreté est une priorité absolue selon l'Assemblée des Soviets. Ainsi, le programme de redistribution des richesses prévoit une saisie totale des actifs gelés par le gouvernement fédéral (soit un total de 1,4 milliards d'unitas), un recensement économique global afin de pouvoir recenser le revenu moyen de la population estalienne afin d'administrer une redistribution ascendante : sur les 4,1 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en Estalie, ceux-ci sont divisés en dix déciles en fonction de leurs revenus. Le dernier décile (le plus pauvre) reçoit 14,5% de la redistribution soit 203 millions d'unitas puis 13,5% (2ème, 189 millions d'unitas), 12,5% (3ème, 175 millions d'unitas), 11,5% (4ème, 161 millions d'unitas), 10,5% (5ème, 147 millions d'unitas), 9,5% (6ème, 133 millions d'unitas), 8,5% (7ème, 119 millions d'unitas), 7,5% (8ème, 105 millions d'unitas), 6,5% (9ème, 91 millions d'unitas), 5,5% (10ème, 77 millions d'unitas). De ce fait, cela représente 341 unitas redistribués par personne pauvre en moyenne même si la majorité revient à ceux qui sont le plus éloignés du seuil de pauvreté.
  • Débats : Malgré une minorité assez évident au sein du Congrès International des Travailleurs, l'Assemblée des Soviets a su convaincre aisément les grands clubs politiques du bien-fondé de sa cause. Certaines protestations techniques ont étés entendues dans le Congrès, estimant la répartition de la redistribution trop injuste ou statistiquement peu concluante. Néanmoins, personne ne s'est opposé fondamentalement à cette saisie et cette redistribution, les opposants ont sûrement préférés s'abstenir pour éviter de ternir leur image dans une loi visant à redistribuer des richesses en faveur des plus pauvres.


  • Drapeau du Congrès International des Travailleurs.




    Nouvelle composition du Congrès International des Travailleurs pour le mois de Mai 2014.

  • Alliance de l'Anarchisme Renouvelé : Gain de 6 sièges.
  • Association de la Lutte Ouvrière : Gain d'un siège.
  • Club Originel et Véritable : Perte de quatre sièges.
  • Assemblée des Soviets : Gain de 2 sièges.
  • Mouvement Eurysien : Perte de 5 sièges.

  • Note de l'administration du Congrès : Suite aux nombreuses propositions de lois soutenues par l'AAR et l'ALO durant le mois d'Avril puis Mai, il semble que la scène politique estalienne s'est anarchisée au cours des semaines dernières. Le COV semble en perte de vitesse dans des communes et des villes où le point de vue conservateur de Sargakov dominait jusqu'alors. La réussite économique estalienne, le militarisme belliqueux pointé vers la Kartvélie ainsi que l'entreprise de moyens concrets par le pouvoir fédéral afin de faire concorder l'ADN de la Fédération avec l'idéologie anarchiste a réussi à convaincre une grande partie des Estaliens de se tourner vers ces grands clubs politiques afin de mener une politique plus ouvertement anarchiste d'un point de vue husakiste ou traditionnel. Le Mouvement Eurysien est aussi en perte de vitesse même si cette perte de vitesse se fait surtout au détriment de leurs alliés de l'AAR : dans les faits, ceux qui ne votent pas Mouvement Eurysien votent l'AAR qui est concrètement allié au Mouvement. Le Mouvement réussit donc son pari politique principal qui est d'entériner une idée de Fédération des Peuples Eurysiens au cœur de la doctrine anarchiste husakiste qui est la principale candidate à l'établissement d'un tel projet politique.
    Lois votées et composition du Congrès International des Travailleurs du mois de Juin 2014 :


  • Loi sur la guerre cybernétique (8 Juin - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 220 votes en faveur de la loi ; 38 abstentions ; 104 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : estimant nécessaire que la totalité du monde ouvrier estalien se soulève contre les capitalistes et annonçant clairement que l'Estalie n'a aucun autre objectif que celui d'écraser le capitalisme et le despotisme à travers le monde dans un objectif internationaliste d'unifier le reste du monde à la cause socialiste, l'AAR souhaite donner les moyens à la fois légaux et techniques au peuple estalien en l'encourageant à participer à la Grande Guerre contre le capitalisme, la dernière des guerres de l'espèce humaine, sur un des plans les plus délaissés par les armées professionnelles mais qui pourrait bien avantager l'Estalie sur le long terme : la guerre en ligne. Le but de la loi sur la guerre cybernétique n'est autre que de légaliser les activités de cybersécurité patriotique menées par les citoyens estaliens envers toute forme d'institution étrangère n'ayant pas été explicitement considéré comme allié par la Fédération tout en encadrant ces activités afin de protéger les intérêts nationaux. Cette loi s'applique à tous les citoyens estaliens, ou tout groupe organisé estalien, ayant la capacité technique de mener des actions de hacking contre des entités publiques ou privées situées en territoire étranger et n'ayant pas fait l'ordre d'un décret d'interdiction de hacking de la Présidence fédérale. Les actions visées par cette dite loi comprennent notamment les autorisations d'infiltration de systèmes informatiques, la perturbation de réseaux de communication, le vol ou la destruction de données ou toute autre activité pouvant favoriser les intérêts fédéraux de l'Estalie. Tout citoyen souhaitant mener ces dites opérations doivent au préalable s'inscrire auprès de la Commission à la Guerre qui garantir à chaque citoyen enregistré un anonymat total et un enregistrement se faisant uniquement par des moyens vétustes (donc l'inscription manuscrite, toute trace numérique de ces enregistrements sont interdits). L'inscription à la Commission permet ainsi de délivrer une autorisation toute aussi manuscrite qui explicite les actes autorisés par la Fédération envers le citoyen concerné, le pays visé et les limites de ses actes sur le Net. La loi fournit une immunité juridique complète envers les citoyens ayant effectué des actes de sabotage informatique à l'étranger, peu importe l'acte en question, tant que celui-ci figure sur les autorisations manuscrites de la Commission. La loi exclut néanmoins de fait les activités liées à un quelconque trafic illicite, seuls les actes de sabotage sur les institutions privés ou publiques sont prises en compte dans la loi.
  • Débats : Beaucoup ont criés au scandale face à cette loi. Si, en effet, cette loi n'explicite pas que les institutions fédérales en elles-mêmes ne mènent des actions de sabotage informatique envers des pays étrangers (et pour cause, l'Armée Rouge n'en mène pas), la loi autorisé tout de même tous ceux ayant la citoyenneté fédérale (qui est très facile à se procurer légalement) à commettre des activités souvent illégales à l'étranger, ce qui transforme de facto l'Estalie en repère à hackeurs. L'AAR a été énormément critiqué pour cette loi, surtout car celle-ci relève non plus d'un mémorandum critiquant ouvertement le capitalisme mais d'une déclaration de guerre indirecte, y compris envers les pays se revendiquant socialistes. En effet, l'autorisation ne touche pas les pays explicitement alliés à l'Estalie, ce qui revient à dire que tout le monde peut être touché par cette dite loi. L'AAR a justifié son choix en estimant qu'en donnant des moyens légaux aux hackeurs et une protection juridique pour qu'ils continuent de commettre leurs activités à l'étranger, non seulement cela écarte le risque de hacking de l'Estalie elle-même tant son bon fonctionnement relèverait parfois de la survie de certains hackeurs activement recherchés chez eux, pousserait un grand nombre de personnes compétentes dans le domaine de la guerre informatique dans les bras de l'Estalie et permettrait de faire de l'Estalie comme la première base de la guerre socialiste à l'échelle internationale. Puis, de fait, il est probable que si les hackeurs décident de se protéger sous l'immunité juridique estalienne, ceux-ci adhèrent au moins en partie aux idéaux révolutionnaires et cherchent dans leurs actes de sabotage une justification idéologique au moins partielle.

  • Loi sur le financement participatif des infrastructures (15 Juin 2014 - proposition de l'ALO) :

  • Votes : 281 votes en faveur de la loi ; 24 abstentions ; 61 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Compte tenu de l'augmentation massive de la production de richesses dans la plupart des communes et villes de la Fédération, assurant une croissance de plus de 40% depuis Novembre 2013, la saisie des richesses des plus riches ayant permis une redistribution plus équitable des richesses et un amoindrissement des inégalités socio-économiques suite au travail de suppression progressif des classes sociales a permis une augmentation globale de la richesse par habitant. Cependant, l'ALO a considéré qu'au-delà des projets centraux visant à industrialiser et moderniser le pays, il était nécessaire de faire également participer les citoyens à l'amélioration de leurs propres conditions dans leurs communes et villes respectives. De ce fait, la loi permet désormais à chaque commune, ville ainsi qu'aux régions de proposer des projets d'infrastructure spécifiques dédiées uniquement au financement participatif. Ces projets, en plus d'être serviables pour les citoyens concernés en eux-mêmes en améliorant leurs conditions de vie, permet en retour aux citoyens finançant le projet de recevoir un rendement majoré basé sur le revenu généré par l'infrastructure et sur le montant fourni lors du financement participatif. Ce financement permet de fait de recevoir une majoration sur sa solde méritoire graduée qui permet ainsi, sur le long terme, de rembourser l'intégralité du financement aux citoyens donateurs d'une part et d'accroître ensuite leur investissement à long terme. Certaines communes ne faisant payer presque aucun impôt ou des impôts minimaux à leur population, cette solution permettra de continuer à trouver des sources de financement pour les projets locaux bien spécifiques qui devront à la fois alléger la charge administrative des plans centralisés des institutions fédérales et permettre un financement valorisé pour ceux qui participent au financement.
  • Débats : Quelques protestations sont venues du COV, estimant que le financement participatif était trop instable en terme de revenus et d'efficacité que l'Estalie pourrait bientôt être encombrée par un grand nombre de projets inachevés faute de financement continu de la part des citoyens, surtout qu'un tel projet de financement participatif ne pourrait être appliqué dans les zones les plus pauvres où les populations n'ont pas les moyens de participer à de tels projets. L'ALO a répondu que ces projets à financement participatif pourront, si nécessaire, être comblés en terme de financements par le budget des communes elles-mêmes si le financement participatif ne suffit pas. Sans oublier que selon l'ALO, le financement participatif dans les zones les plus pauvres est au contraire une excellente chose car si la majorité du projet sera financé par les communes plutôt que par les citoyens donateurs, ceux qui participeront pourront recevoir des subsides supplémentaires et donc accroître leurs revenus personnels.

  • Création de l'AITI (23 Juin 2014 - proposition du COV) :

  • Votes : 206 votes en faveur de la loi ; 31 abstentions ; 129 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Dans une volonté de centraliser certains domaines nécessaires au bon fonctionnement de la Fédération, le COV a proposé de placer les infrastructures interrégionales les plus stratégiques sous une autorité civilo-militaire devant assurer à la fois leur fonctionnement, leur financement ainsi que leur utilisation en temps de paix comme en temps de guerre. En effet, la récente alerte orange de l'Armée Rouge suite aux escarmouches à la frontière avec la Kartvélie a laissé entendre une mauvaise gestion du trafic, notamment routier, des camions et des véhicules blindés de l'Armée Rouge aux côtés des automobilistes civils qui n'ont pas étés prévenus de la mobilisation, entraînant des embouteillages dans tout le nord du pays dans les jours qui ont suivis la mobilisation. Si l'Estalie n'est pas aujourd'hui menacée de guerre, une mobilisation aussi lente pourrait être préjudiciable dans le cas d'une véritable guerre. Le COV a donc proposé de centraliser le tout autour d'une agence fédérale, l'AITI (Autorité des Infrastructures de Transport Interrégional) qui devra coordonner les projets de transports entre les régions comme les autoroutes et les voies ferroviaires ainsi que le personnel adéquat pour prévenir les populations civiles en cas de sinistre ou de mobilisation ou encore la construction d'infrastructures de transport de secours. De plus, l'AITI est chargé de l'aménagement des routes en conversion de pistes d'atterrissage d'urgence pour les aéronefs de l'Armée Rouge, le but étant de disposer de moyens d'atterrissage d'urgence dans le cas de campagnes aériennes visant les bases aériennes de l'Armée Rouge.
  • Débats : L'ALO et l'Assemblée des Soviets ont protestés contre cette centralisation considérée comme excessive et non nécessaire des moyens de l'Etat fédéral contre le droit des régions à disposer de leurs propres politiques d'infrastructures. L'AAR a également protesté au départ, ce qui a forcé le COV à se complaire aux critiques de l'AAR et d'ajouter que l'AITI n'était disposé à agir que pour les projets connectant deux régions et non les projets d'infrastructures se situant uniquement dans une seule région, ces dernières restent sous l'autorité régionale. C'est sous ces conditions de changement de la loi que l'AAR a accepté de soutenir le projet de création de l'AITI, là où l'ALO a continué à s'y opposer.


  • Drapeau du Congrès International des Travailleurs.




    Nouvelle composition du Congrès International des Travailleurs pour le mois de Juin 2014.

  • Alliance de l'Anarchisme Renouvelé : Gain d'un sièges.
  • Association de la Lutte Ouvrière : Gain de 21 sièges.
  • Club Originel et Véritable : Perte de 19 sièges.
  • Assemblée des Soviets : Gain d'un siège.
  • Mouvement Eurysien : Perte d'un sièges.

  • Note de l'administration du Congrès : Il faut d'abord noter qu'avec l'augmentation massive de nouveaux citoyens estaliens, que ce soit de l'émigration d'exilés politiques socialistes à travers le monde adhérant à la vision internationaliste ou au moins eurysienne de l'Estalie, le Congrès a vu la création de trois nouveaux sièges. Ensuite, en ce qui concerne les mouvements politiques, on remarque une chute de l'influence du COV, considéré comme trop mou face aux menaces extérieures tandis que l'ALO a repris la main, surtout depuis que la faction prodayskiste ait finalement adhéré au discours militariste husakiste sans toute fois accorder du crédit aux méthodes de gestion du gouvernement de l'AAR. De ce fait, l'ALO est redevenu l'opposition sérieuse de l'AAR et reflète parfaitement la vision politique de la plupart des hommes politiques estaliens : unis contre l'étranger capitaliste mais relativement divisés en dehors de l'ennemi commun, les prodayskistes prônant un système bien plus décentralisé encore que l'AAR qui estime qu'une trop grande décentralisation mènera à la désorganisation et donc à la disparition du régime politique estalien face aux puissances impérialistes étrangères et aux contre-révolutionnaires monarchistes.
    Lois votées et composition du Congrès International des Travailleurs du mois de Juillet 2014 :


  • Loi sur l'accueil des réfugiés kartiens (3 Juillet - proposition de l'ALO) :

  • Votes : 312 votes en faveur de la loi ; 42 abstentions ; 14 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Suite à la mort de l'empereur du Kaiser en Karty et la prise de pouvoir d'un establishment fermement anti-communiste dirigé par Stanislas Ier, un grand nombre de militants et de membres du PCK, le parti communiste kartien, ont étés arrêtés, emprisonnés ou purement et simplement exécutés. De ce fait, on assiste actuellement à un exode de grande ampleur des communistes kartiens en dehors de leur pays, notamment vers la Loduarie communiste. Compte tenu de cette crise pour la lutte communiste en Karty, il a été demandé par l'ALO de faire acte de solidarité avec l'enfer qu'ont vécus les Kartiens dans leur pays face au pouvoir oligarchique et tyrannique du régime impérial kartien. De ce fait, la loi proposée par l'ALO vise à donner les autorisations légales aux autorités fédérales à accentuer les actions visant à aider à l'exfiltration des communistes et de leurs familles en dehors de Karty en direction de l'Estalie. L'Estalie étant à environ 1000 kilomètres de la frontière kartienne la plus proche, contrairement à une Loduarie deux fois plus éloignée, et avec des standards de vie qui restent assez proches de ceux de la Loduarie, il est évident que d'un point de vue stratégique, la nation socialiste la plus susceptible d'être le lieu de refuge prioritaire des Kartiens soit l'Estalie. Dès lors, des camps de réfugiés seront construits dans la région de Sauvadok afin d'accueillir les réfugiés tandis que le SRR sera autorisé à mener des opérations d'exfiltration des convois de réfugiés communistes kartiens et des cibles à haute valeur, notamment les politiciens mais aussi les officiers et autres militaires de tendance communiste cherchant à fuir leur pays. Le but est, à terme, de constituer en Estalie une base-arrière du communisme kartien sur le sol estalien afin de soutenir les opérations ultérieures dans la déstabilisation du régime impérial.
  • Débats : Si cet excès de bellicisme venant de l'ALO a surpris beaucoup de monde, la proposition démontre le changement d'attitude de la politique étrangère aux yeux de l'ALO qui voit désormais la politique étrangère comme un moyen de répandre les idéaux estaliens à travers l'Eurysie. A part l'Assemblée des Soviets qui a protesté face à ces mesures en expliquant que cela pourrait attirer l'œil des Kartiens sur l'Estalie et ajouter un autre ennemi aux déjà très nombreux adversaires idéologiques de l'Estalie, l'ALO a estimé nécessaire que l'Estalie prenne en charge la survie du PCK en exil afin d'éviter la disparition du communisme en Karty, tout en stipulant que Karty était déjà fermement hostile aux communistes et que la politique de l'autruche à leur égard n'était plus possible.

  • Signature du Traité de fondation de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme (Juillet 2014 - proposition commune) :

  • Votes : 370 votes en faveur de la loi, votée à l'unanimité.
  • Contenu de la loi : Suite aux longues négociations au sommet de Lyonnars entre l'Estalie et les différentes représentations de l'UICS, le Président de la Fédération a signé au nom du gouvernement fédéral le Traité de fondation de l'UICS, il était donc nécessaire que le Congrès contresigne le traité afin de le rendre effectif aux yeux de la législation estalienne.
  • Débats : La signature et l'adhésion à l'UICS fait globalement consensus au sein du Congrès, la plupart des clubs ont décidés chacun de voter à l'unanimité pour la contresignature du traité par le Congrès. Malgré quelques divergences de points de vue sur ce que doit être ou devenir l'UICS selon les clubs, la question d'intégrer ou non l'organisation ne se pose pas : la place de l'Estalie est aux côtés de ses camarades socialistes.

  • Loi sur le renforcement des dispositifs de défense à la frontière kartvélienne (25 Juillet 2014 - proposition du COV) :

  • Votes : 211 votes en faveur de la loi ; 37 abstentions ; 121 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Suite aux escarmouches entre l'Armée Rouge et les forces armées kartvéliennes du mois dernier et étant donné les doutes de la classe politique estalienne de la bonne volonté du gouvernement kartvélien pour négocier des accords de paix durable entre les deux pays, le COV a pris le pari d'une éventuelle escalade militaire et a décidé de proposer de donner des moyens plus concrets aux forces situées à la frontière kartvélienne afin d'émettre une démonstration de force en cas de nouvelle agression. La dernière escarmouche s'est déroulée entre deux forces d'infanterie, provoquant plus de morts du côté kartvéliens certes, mais on peut expliquer cela par leur attitude offensive là où les Estaliens étaient installés à couvert sur une position clairement défensive, limitant le nombre de pertes humaines du côté estalien. Néanmoins, si l'on veut éviter que le sang estalien coule de nouveau et que celui des Kartvéliens infecte le sol à la prochaine escarmouche que le COV estime inévitable à terme, il faut donner les moyens que cette escarmouche soit si sanglante pour les Kartvéliens que ces derniers s'éloigneront de la frontière avec une extrême prudence. Ainsi, la loi propose de rediriger temporairement les unités d'artillerie de la 1e Brigade Motorisée et de la 2e Brigade Blindée en direction de la frontière avec la mise à disposition de batterie (les positions concrètes sont conservées au regard de l'Armée Rouge) qui ont l'autorisation d'ouvrir le feu de l'autre côté de la frontière en cas de provocation kartvélienne. A terme, les unités d'artillerie de l'Armée Rouge devront être remplacés par des unités d'artillerie sous les ordres des gardes-frontières eux-mêmes qui seront ainsi équipés d'un matériel militaire lourd qui leur permettra de faire la différence durant les escarmouches et de ralentir l'avancée kartvélienne si ces derniers se décident à nous agresser définitivement.
  • Débats : L'ALO a décrié le manque de tact de la loi, surtout pour les risques qu'un tel armement pourrait produire à la fois du point de vue du gouvernement kartvélien mais aussi pour les escalades militaires probables qu'une telle mesure pourrait engendrer. Les chances d'une erreur de compréhension dans les communications de l'Armée Rouge sont certes minimales mais le risque zéro n'existant pas, il peut s'avérer qu'une fausse alerte entraîne une réaction disproportionnée des artilleurs estaliens bombardant les positions kartvéliennes au-delà de la frontière et ainsi, ce seront les Estaliens qui seront les agresseurs dans ce cas de figure. Le COV a dû revoir la copie de sa loi pour aussi faire adhérer l'AAR qui reste réticente, attendant de voir comment se dérouleront les négociations avec la Kartvélie, en faisant reculer les pièces d'artillerie à une distance permettant de protéger le territoire estalien officiel et d'avoir une portée opérationnelle suffisante pour frapper les Kartvéliens en cas d'affrontement mais suffisamment éloigné pour ne pas frapper les casernes et autres infrastructures militaires kartvéliennes à quelques dizaines de kilomètres de la frontière.


  • Drapeau du Congrès International des Travailleurs.




    Nouvelle composition du Congrès International des Travailleurs pour le mois de Juillet 2014.

  • Alliance de l'Anarchisme Renouvelé : Gain d'un siège.
  • Association de la Lutte Ouvrière : Gain d'un siège.
  • Club Originel et Véritable : Perte d'un siège.
  • Assemblée des Soviets : Aucun changement.
  • Mouvement Eurysien : Aucun changement

  • Note de l'administration du Congrès : Le Congrès continue de s'agrandir et atteint désormais un nombre de 370 délégués. Les changements politiques de ce mois sont peu nombreux, les clubs commençant à stabiliser définitivement leurs soutiens dans certaines villes et communes désormais bien rattachés aux votes de leurs délégués et des clubs auxquels ils sont associés, fournissant une certaine stabilisation du nombre de délégués par club en dehors des grands bouleversements politico-sociaux.
    Lois votées et composition du Congrès International des Travailleurs du mois d'Août2014 :


  • Création de l'Armée de l'Air Rouge (9 Août - proposition du COV) :

  • Votes : 336 votes en faveur de la loi ; 34 abstentions.
  • Contenu de la loi : Avec la production progressive d'une nouvelle chasse estalienne par le complexe militaro-industriel de la Fédération, il a été décidé de mener une réforme au sein des forces armées estaliennes. Depuis la Révolution, la quasi-totalité des moyens militaires actuels de la Fédération sont sous la direction exclusive de l'Armée Rouge qui disposent de tous les moyens militaires fédéraux peu importe la dimension de combat, cela comprend donc aussi les aéronefs. Or, par soucis d'efficacité et de spécialisation des branches de l'Armée Rouge, il a été demandé par le COV de séparer l'Armée Rouge de sa branche aérienne principale. La loi propose donc la mise en place de l'Armée de l'Air Rouge qui devra disposer de tous les moyens aériens actuels des forces armées estaliennes. La loi dispose d'un objectif à la fois politique et militaire. Politiquement, séparer les forces armées estaliennes en deux états-majors distincts peut permettre d'éviter la concentration du pouvoir militaire de la Fédération entre les mains d'une poignée de hauts gradés et ainsi défavoriser la mainmise du pouvoir politique par la force armée en cas de conspiration interne. Ensuite, d'un point de vue strictement militaire, la création d'une structure aérienne à part entière favorisera à la fois la spécialisation du personnel aérien dans ses tâches les plus stratégiques, permettra aux forces aériennes d'élargir l'horizon de leurs missions en dehors du cadre de simple soutien aux opérations terrestres et ainsi renforcer la présence estalienne d'un point de vue opérationnel dans les cieux au moment de l'affrontement. Il est à noter que l'Armée Rouge ne perd pas la mainmise totale sur toute forme d'aéronefs au profit de l'Armée de l'Air et dispose encore du contrôle de l'aviation légère, qu'elle soit rattachée structurellement unités terrestres ou sous forme d'escadrons indépendants, le rôle de l'aviation légère étant toujours celui d'appuyer les forces terrestres quoi qu'il arrive. Il est à noter que cette loi ne brise pas définitivement la coopération interarmes entre la branche terrestre et la branche aérienne : la mesure propose aussi la création d'un corps interarmées qui est sensé faire le lien entre les deux branches afin de coordonner les deux dimensions de combat et élaborer des plans de combat qui comprennent les priorités de l'Armée Rouge et celles de l'Armée de l'Air.
  • Débats : La loi a fait globalement consensus.

  • Loi sur la liberté de presse étrangère (15 Août 2014 - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 215 votes en faveur de la loi. ; 34 abstentions ; 121 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Suite aux négociations ayant menés à l'intégration définitive de l'Estalie à l'UICS, une des premières mesures ayant étés proposés auprès de l'administration de l'Union fut l'entrée sur le sol estalien de l'Unitàs, le principal organe de presse de l'UICS, afin que celui-ci renseigne au reste de l'organisation du fonctionnement du système estalien, ses spécifités et la lutte que les Estaliens se préparaient à mener face à leur voisinage réactionnaire et fasciste. Cette entrée sur le sol estalien, autorisée rapidement par la Commission aux Relations Extérieures, laissa cependant un vide juridique dans les textes estaliens : est-ce que les agences de presse étrangères n'étant pas sous la juridiction estalienne ont le droit à une liberté de presse garantie et totale comme pour les médias estaliens ? La loi proposée à l'AAR visait justement à encadrer la liberté de presse de ces organes de presse, proposant de leur accorder les mêmes droits que les médias estaliens à la seule condition de disposer d'une carte de presse fournie par les services fédéraux et de respecter les conditions liées à l'ordre public (qui sont tout de même très légères et assez évidentes, comme l'interdiction de mener des enquêtes utilisant des pratiques illicites ou de révéler des informations confidentielles en lien avec la sécurité nationale).
  • Débats : Si la loi semblait en concordance avec la vision universaliste et très démocratique que prône habituellement l'AAR dans la société estalienne, le COV ainsi que l'Assemblée des Soviets se sont levés contre cette loi, estimant qu'elle portait atteinte à la sécurité nationale du pays et favorisait largement l'ingérence étrangère sur le sol estalien. En effet, telle que la loi fut écrite, cela signifie que n'importe quel organe de presse de tous les pays, y compris les médias à l'inverse des idées estaliennes, peuvent entrer sur le sol estalien et installer une propagande fasciste et contre-révolutionnaire envers le public estalien. De ce fait, cette loi exposait bien trop les idéaux estaliens qui font certes consensus à l'échelle nationale mais qui reste encore jeune et pourrait donc pousser certains réticents à se radicaliser à droite. L'AAR a formulé que la fourniture des cartes de presse reste strictement réglementé et ne s'applique qu'aux organes de presse n'étant pas réputés comme fascisants ou ne prônant pas de la propagande contre-révolutionnaire pouvant menacer l'existence de la Fédération. Néanmoins, le Président de la Fédération a tenu à rappeler lui-même que la démocratie était avant tout le régime du débat et de la contradiction : une démocratie n'étant pas soumise à une critique, notamment extérieure, peut rapidement se transformer en un régime à parti unique de facto. Cette réaction a évidemment été critiquée par le COV qui a réussi à réunir le soutien des anarcho-communistes de l'ALO. Néanmoins, le soutien des prodayskistes à la proposition ainsi que celui du Mouvement Eurysien a fini par faire pencher la balance en faveur de l'AAR.

  • Loi sur la réglementation de la pêche (18 Août 2014 - proposition du COV) :

  • Votes : 321 votes en faveur de la loi ; 27 abstentions ; 21 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Le COV a proposé dans une démarche à la fois centralisatrice mais aussi écologique de former un organisme central de réglementation de la pêche à trois niveaux. Ainsi, la loi propose la formation de l'OFRP (Organisme Fédéral de Réglementation de la Pêche) et elle s'organise autour de trois niveaux administratifs : communal, régional et fédéral. A l'échelle fédérale, l'OFRP disposera d'un siège à Mistohir qui sera chargé d'établir la réglementation nationale en matière de pêche en s'appuyant sur une grille de lecture principalement économique et environnementale, elle devra fixer les quotas globaux de pêche de chaque région en fonction des rapports écologiques et des recommandations régionales, superviser les programmes fédéraux de restauration des écosystèmes des lacs et des rivières pouvant être endommagés par la pêche intensive, appliquer des sanctions sur les coopératives ne respectant pas les réglementations et diriger enfin les organismes fédéraux luttant contre la pêche illégale. Au niveau régional, l'OFRP disposera dans chaque région d'une commission régionale qui sera chargé d'ajuster les quotas sur une fourchette ajustable fixée par l'OFRP en fonction de la situation écologique et des ressources halieutiques régionales, de mener des études régionales sur les ressources halieutiques régionales afin de fournir les informations nécessaires à l'OFRP, de mettre en place des projets de coopération entre les communes limitrophes aux rivières et lacs du pays afin de favoriser la mutualisation des ressources entre eux et entre les secteurs considérés comme interdépendants comme la pêche et l'aquaculture. Enfin, au niveau local, les commissions régionales nomment dans chaque commune disposant d'une activité de pêche un comité communal comprenant un représentant élu de la coopérative de pêche, un membre de la commission régional, un expert en biologie marine et des citoyens tirés au sort faisant partie du secteur de la pêche. L'objectif de ces comités sont de vérifier que les quotas de pêche sont respectés par la coopérative de pêche locale, de surveiller les pratiques de pêche, de collecter les données locales sur les populations de poissons et d'encourager la pêche durable en mettant en place des pratiques éco-responsables afin d'éviter l'épuisement des populations halieutiques et favoriser l'activité des petits pêcheurs. De manière générale, le COV cherche surtout ici à éviter que l'activité halieutique estalienne, naturellement faible compte tenu de la taille relativement limitée des lacs estaliens, ne disparaisse. En effet, depuis le début des années 1980's, l'activité de pêche dans les lacs estaliens, notamment celui de Pendrovac, a mené à une activité de pêche intensive et à la disparition de plusieurs espèces uniques de poissons qui étaient exclusivement situées en Estalie. Face à la destruction de cette biodiversité unique en Estalie et la volonté du COV d'à la fois sauver le secteur halieutique toujours plus concurrencée chaque jour par la marchandise étrangère et de sauvegarder la biodiversité, le COV a donc proposé cette loi sur l'OFRP afin que la réglementation de l'organisme, naturellement orientée vers l'environnement et sa préservation, puisse mettre fin au carnage biologique qui touche les lacs et les rivières estaliennes depuis plusieurs décennies.
  • Débats : Malgré quelques protestations de l'AAR et une opposition totale de l'Assemblée des Soviets qui estimaient l'OFRP bien trop centralisatrice et retirant davantage d'indépendance à l'économie locale des communes, la loi a fait globalement consensus dans le reste du corps politique qui a compris l'urgence de la sauvegarde de la biodiversité des lacs estaliens et a estimé qu'il était donc nécessaire qu'un organe à l'échelle fédérale puisse être mis en place pour juguler les intérêts à la fois économiques et environnementaux de la pêche.


  • Drapeau du Congrès International des Travailleurs.




    Nouvelle composition du Congrès International des Travailleurs pour le mois de Juillet 2014.

  • Alliance de l'Anarchisme Renouvelé : Gain d'un siège.
  • Association de la Lutte Ouvrière : Gain de deux sièges.
  • Club Originel et Véritable : Perte de quatre sièges.
  • Assemblée des Soviets : Gain d'un siège.
  • Mouvement Eurysien : Aucun changement

  • Note de l'administration du Congrès : La politique estalienne continue de se stabiliser et les changements politiques de ce mois-ci restent globalement peu nombreux, les clubs ayant réussis chacun à sécuriser pour la plupart leurs communes et leurs villes adhérentes comme l'AAR obtenant à chaque élection une majorité écrasant à Mistohir. Néanmoins, depuis quelques mois, on observe que le COV subit une tendance à la baisse du nombre de délégués en sa faveur. En effet, la position relativement ambivalente envers la politique étrangère de Sargakov et la popularité croissante de l'AAR dû à sa réussite économique et sociale fait baisser le nombre de délégués du COV au Congrès. Certains membres du COV ont affirmés récemment que le club était aussi en pleine restructuration interne d'un point de vue idéologique, une partie croissante du club adhérant de plus en plus au loduarisme. Le COV semble se transformer en un club loduariste et si cette évolution plaît à une partie des adhérents au club, d'autres voient mal ce changement de direction et s'oriente vers d'autres clubs. L'Assemblée des Soviets est, selon les experts politiques, en bonne voie pour récupérer une partie des adhérents dissidents du COV et de récupérer un grand nombre de délégués, ce qui pourrait faire sortir de l'ombre ce club qui, jusqu'à-là, est resté assez minoritaire dans les débats et dans les propositions.
    Lois votées et composition du Congrès International des Travailleurs du mois de Septembre 2014 :


  • Loi sur la répartition des ressources naturelles (4 Septembre - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 275 votes en faveur de la loi. ; 13 abstentions ; 81 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Que ce soit dans l'OMT ou dans le fonctionnement global des entreprises publiques comme définies par la Commission aux Finances, la réglementation fédérale estalienne reste assez floue sur la distribution des ressources naturelles en fonction des besoins nécessaires à répartir ensuite à l'échelle fédérale. L'exploitation de ces dites ressources naturelles que ce soit les minerais, les énergies fossiles ou autres étant entre les mains d'entreprises publiques et donc aux mains de l'Etat fédéral, il est évident que la Fédération doit prendre ses responsabilités en ce qui concerne la distribution des ressources naturelles quand celles-ci ne sont pas détournées à des fins de sécurité nationale comme le prévaut l'existence même de l'Etat au sein de la Fédération. Ainsi, l'AAR a proposé la mise en place d'une nouvelle loi qui devra ouvrir les travaux de rénovation de la réglementation sur la gestion des ressources naturelles estaliennes (la plupart des entreprises publiques exploitant ces dites ressources sont les successeurs directes des anciennes entreprises privées qui exploitaient les sites de production actuels, ils se basent donc en général sur l'ancienne réglementation estalienne sur les ressources naturelles complètement obsolète datant de 1974). La loi propose comme base de jugement que l'exploitation des ressources naturelles ne se fera lus non en fonction des besoins locaux et des intérêts économiques des communes mais en fonction des besoins fédéraux puis régionaux respectivement en terme de priorités (les ressources naturelles sont d'abord là pour assurer la défense de la Révolution avant toute chose, le surplus est confié aux régions). Les profits générés par l'exploitation ne revient plus désormais aux entreprises publiques (l'entreprise publique n'a droit qu'à couvrir uniquement ses dépenses en terme d'exploitation, ce qu'elle extrait appartient déjà de facto à l'Etat et elle n'est donc pas en capacité de vendre elle-même les ressources extraites) mais est divisé en deux parts. La première part est confiée à la fois aux travailleurs et surtout aux communes proches du site d'extraction, l'utilisation de ces fonds étant laissés au libre exercice des communes et de leurs institutions. L'autre partie est confiée au fonds de péréquation intercommunal des régions concernées afin de renforcer le développement à une échelle plus globale des régions accueillant des sites d'extraction de ressources naturelles.
  • Débats : Le COV a été très critique une fois de plus contre cette loi, estimant que cette loi visait clairement à détourner une partie des moyens en terme de ressources naturelles de l'Etat auprès de l'économie civile alors que le COV, Sargakov en première ligne, estimait nécessaire que les ressources naturelles soient pleinement aux mains des organes étatiques de la Fédération à des fins de sécurité nationale. L'Armée Rouge étant encore en pleine expansion et nécessitant toujours plus de matériel afin de se protéger des menaces extérieures, le COV n'a pas apprécié qu'une partie soit détourné en faveur du développement économique au dépend des besoins pourtant grandissants de l'Armée Rouge. L'AAR a riposté en estimant que l'Estalie ne pouvait être une nation exclusivement basée sur la production militaire, elle devait impérativement continuer à développer son secteur civil déjà de plus en plus florissant pour s'assurer une base solide pour le développement du complexe militaro-industriel.

  • Loi sur la prévention des crises économiques locales (10 Septembre 2014 - proposition de l'ALO) :

  • Votes : 299 votes en faveur de la loi. ; 6 abstentions ; 65 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Récemment, un rapport de la Commission aux Finances assez inquiétant est parvenu au Congrès. D'après celui-ci, si l'unique ligne ferroviaire reliant Mistohir à Sauvadok venait à être interrompu plus de deux semaines de suite, la région kartalienne serait certainement sujette à une crise économique locale de grande ampleur du fait de la coupure de ses approvisionnements massifs venant des centres industriels de l'Horistia. Au-delà du risque politique que pourrait constituer une telle crise sur la région, il est évident que la Fédération n'est pas encore prête à inclure pleinement des communes étrangères (alors que c'est le but de son modèle de gouvernance) qui seraient trop isolées des centres économiques les plus importants au sens régional. Il fallait donc trouver un moyen de poser les bases solides d'un système de prévention qui permettrait de soutenir les communes vulnérables en cas de problème. La loi de l'ALO propose en somme la mise en place d'une cartographie des communes pour la Commission aux Finances en établissant des indices de vulnérabilité économique qui seraient calculés en fonction du taux de chômage, de la dépendance de la commune à une seule industrie ou une industrie extérieure à son territoire ou encore la fluctuation de ses revenus fiscaux. De ce fait, les communes avec un fort indice de vulnérabilité auront des accès prioritaires à des fonds de soutien fédéraux ainsi qu'à des subventions fédérales annuelles visant à la diversification de leur économie (notamment dans la création de coopératives industrielles encore non présentes sur le sol de ces communes afin que ces dernières puissent elles-mêmes subvenir à leurs besoins). Les communes les plus vulnérables auront également un accès facilité au PEICS afin d'apporter du capital humain qui devra faciliter la diversification de l'économie locale.
  • Débats : Une fois de plus, le COV s'est levé contre cette loi, estimant que celle-ci défavorisait justement les villes et leur coupait leur accès aux marchés des zones rurales et dispersait les moyens de production de façon à réduire l'efficience globale de l'économie estalienne. Pour le COV, il est davantage plus certain d'avoir des zones fortement industrialisées comme Mistohir ou Fransoviac qui fournissent des biens transformés au reste de la Fédération plutôt que de disperser l'industrie et ses moyens par petits paquets à travers toute la ruralité estalienne qui doit rester spécialisée dans la production agricole. Le COV a pointé l'incohérence de l'AAR qui a été favorable à la loi de l'ALO, rappelant le souhait du Président de la Fédération, de renouveler l'agriculture estalienne pour en faire un des plus compétitives au monde. Si les résultats agricoles montrent déjà que les performances estaliennes sont largement supérieures à la plupart des homologues eurysiens de notre Fédération, le COV a estimé que les campagnes doivent garder leur rôle pour conserver la primauté agricole estalienne et l'efficacité du KROMEVAT à long terme.

  • Loi sur l'audit des entreprises publiques (15 Septembre 2014 - proposition de l'Assemblée des Soviets) :

  • Votes : 267 votes en faveur de la loi ; 28 abstentions ; 75 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Le regain de l'intérêt du monde économique estalien pour les entreprises publiques du pays (surtout avec le retour des débats sur l'organisation concrète des plans d'industrialisation massive promis par les husakistes depuis fin 2013) et notamment sur leur fonctionnement que l'OMT avait gardé assez flou dans la foulée de la Révolution a relancé le débat de la corruption au sein des entreprises publiques. Ce n'est pas un débat nouveau : on sait que les entreprises publiques déjà sous la royauté étaient sujettes à des affaires de corruption. Là où se situe l'argent, il y a forcément de la corruption et en l'occurrence, les entreprises publiques font partie des concentrations de richesses les plus importantes du pays. La corruption dans les entreprises publiques peut se faire sur trois niveaux : entre l'Etat et les entreprises publiques, entre les entreprises publiques et les communes et entre les entreprises publiques et leurs fournisseurs (les coopératives ou d'autres entreprises publiques encore). De manière plus générale, le secteur public peut être sujet à la corruption tant les motifs ne manquent pas : pot-de-vins pour des rabais dans le secteur de l'armement, pot-de-vins envers les médecins pour favoriser le traitement d'un patient dans le secteur médical, faveurs d'un enseignant auprès d'un étudiant dans le secteur de l'éducation, corruption des forces de police ou de la justice dans le domaine judiciaire, etc. En soit, la corruption peut venir de n'importe où et il est évident que même en Estalie, si aucune affaire de corruption endémique semble encore s'éroder dans le système économique et politique de la Fédération, ce n'est pas une excuse pour ne pas créer des systèmes de prévention qui facilitera le travail de recherche dans la lutte contre la corruption et de persuader d'autre part les potentielles cibles de cette corruption de tenter d'outrepasser les lois fédérales. Les entreprises publiques peuvent être particulièrement ciblées, notamment par le pot-de-vin mais aussi le favoritisme. C'était très courant dans l'Estalie royale que le Parti Libérale nomme ses favoris dans des entreprises publiques comme des emplois fantômes : ces fonctionnaires ne travaillaient simplement pas dans ces entreprises, n'avaient d'ailleurs aucune compétence dans le domaine mais en percevait le salaire adéquat. Généralement pour s'acheter le soutien d'un compère aux frais du contribuable, c'était une technique presque gratuite et qui ne nécessitait pas grand-chose de plus qu'une signature sur un papier pour être appliquée. Aujourd'hui, le Congrès a peur que cette tradition corruptive de nomination par favoritisme persiste et l'Assemblée des Soviets a proposé la mise en place d'une loi visant à créer une plus grande transparence des entreprises publiques pour les autorités anti-corruption. La loi propose la mise en place d'audits externes annuels obligatoires pour toutes les entreprises publiques et la publication de ces mêmes audits dans un rapport annuel gouvernemental accessible au public. De plus, la loi propose la mise en place d'un comité d'audit citoyen composé de citoyens qualifiés (en économie et en comptabilité principalement) tirés au sort qui devra gérer la mise en place annuelle des dits audits et sera en mesure de proposer à la Commission aux Finances des réformes visant à améliorer l'efficacité et la transparence de chaque entreprise publique auditée par le comité, le but étant que la Commission puisse avoir accès à l'évaluation de citoyens tiers au gouvernement afin de pouvoir avancer sur la structuration interne de chaque entreprise publique et d'améliorer leur efficacité au sens strictement économique. La loi prévoit bien entendu des sanctions contre les entreprises mal gérées que ce soit la restructuration totale de l'entreprise, sa dissolution, sa séparation en diverses entités ou la révision pure et simple de ses cadres.
  • Débats : Comme toujours, le COV s'est levé une fois de plus contre cette loi, estimant qu'elle allait une fois de plus causer le ralentissement économique de l'économie estalienne et plus encore des entreprises publiques. Sargakov lui-même estimait clairement que l'Armée Rouge notamment avait clairement besoin d'entreprises publiques réactives et efficaces pour pouvoir assurer son approvisionnement industriel continu. Pour le COV, les entreprises publiques sont le centre névralgique de l'économie estalienne et non pas les coopératives, ayant une vision de la gestion économique estalienne radicalement différente des anarchistes de l'AAR et de l'ALO et de leurs alliés minoritaires de l'Assemblée des Soviets et du Mouvement Eurysien. Force est de constater que le COV s'est retrouvé seul dans sa lutte pour centraliser l'économie estalienne.


  • Drapeau du Congrès International des Travailleurs.




    Nouvelle composition du Congrès International des Travailleurs pour le mois de Juillet 2014.

  • Alliance de l'Anarchisme Renouvelé : Gain d'un siège.
  • Association de la Lutte Ouvrière : Gain d'un siège.
  • Club Originel et Véritable : Perte de trente sièges.
  • Assemblée des Soviets : Perte de deux sièges.
  • Mouvement Eurysien : Aucun changement.
  • Club loduariste : Gain de trente sièges.

  • Note de l'administration du Congrès : Le mois de Septembre a été le mois de l'hécatombe politique pour le COV. Pour l'ancien numéro deux de l'Estalie, la douche est froide. Les dissensions au sein du club quant à son identité ainsi que ses échecs politiques retentissants au sein du Congrès ont finis par avoir raison de son nombre de délégués encore respectable même si en baisse depuis plusieurs mois désormais. Dès lors, il semble que le club ait perdu une grande partie de ses membres à la fois au profit de l'AAR et de l'ALO (qui continuent de se stabiliser et de sécuriser politiquement un grand nombre de communes) mais surtout ait été victime d'une véritable scission politique interne entraînant le ralliement d'un mouvement contestataire spontané au sein du COV en faveur du loduarisme. Cela faisait déjà un petit moment que le débat du loduarisme en tant qu'idéologie officielle du club faisait rage mais l'obstacle évident de cette adoption n'était autre que Sargakov, la tête de file du club qui estimait que non seulement le loduarisme était une erreur et surtout n'était pas adapté à l'Estalie. Son opposition aux idées loduaristes avaient fait leur temps, le général jouant beaucoup sur son charisme et le culte de personnalité qui avait commencé à animer son club à son encontre mais au final, il semble que la personnalité de Sargakov n'ait pas suffit pour que ses partisans finissent par se déchirer entre pro-loduaristes et pro-sargakovistes. Finalement, la scission s'est effectuée, mettant au monde le Club Loduariste dont le nom parle en lui-même quant à son identité et son idéologie. L'arrivée des loduaristes au sein du Congrès a été très mal perçu par la majorité de l'opinion publique, l'AAR et surtout le Président ayant exprimé ses propres critiques quant au loduarisme qui serait inadapté à la politique estalienne et surtout très mal vu par la plupart des prolétaires dans le monde entier. Le loduarisme est considérée comme une idéologie impossible à exporter par le seul biais des idées, elle a fait son temps. Mais une minorité d'Estaliens ne l'entend pas de cette oreille et soutient les idées provenant de la Loduarie.
    Lois votées et composition du Congrès International des Travailleurs du mois d'Octobre 2014 :


  • Loi sur les lanceurs d'alerte et la dénonciation anonyme (3 Octobre - proposition de l'AAR) :

  • Votes : 229 votes en faveur de la loi. ; 28 abstentions ; 113 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Toujours dans l'optique de lutter contre la corruption, l'AAR propose d'accentuer les moyens de contrecarrer les plans des éléments économiques subversifs qui tenteraient d'utiliser la corruption comme un moyen d'avancement personnel au détriment de leurs homologues par de nouveaux moyens qui devra permettre à l'ensemble des citoyens, peu importe leur rôle ou leur statut, de dénoncer la corruption par eux-mêmes et d'avertir les autorités compétentes des éléments corrompus, autant dans l'administration publique mais aussi dans les entreprises publiques et dans les coopératives. En effet, si des mesures au mois dernier ont étés établis pour débusquer la corruption dans les entreprises publiques ainsi que d'autres mesures liées directement au KROMEVAT II ont étés mises en place pour renforcer le système contre la corruption, l'économie socialiste est souvent très sensible aux déformations administratives et économiques, surtout quand une partie de l'économie estalienne dépend de la planification centralisée de la Fédération. Certes, la Fédération ne fait pas l'erreur de tout planifier et planifie l'essentiel qui sert surtout à la sécurité nationale et vise à renforcer les moyens de la Fédération sur le plan industriel afin de lui pourvoir un véritable outil industriel indépendant et capable de rivaliser avec la plupart des puissances industrielles capitalistes étrangères ; néanmoins, la Fédération n'oublie pas les erreurs du passé et les expériences socialistes dans d'autres pays étrangers qui démontrent clairement les failles du système économique socialiste. Par idéologie, beaucoup ont beau critiqués notre manière de fonctionner mais nous cherchons d'abord à doter l'Estalie d'une économie fonctionnelle avant de la rendre idéologiquement adéquate. La loi propose donc, pour combattre toujours plus la corruption, de créer un statut de lanceur d'alerte auprès de la justice fédérale. Le lanceur d'alerte est par définition protégé par la justice, peut demander une protection policière de sa personne et de son entourage et dispose de la protection de ses droits auprès de sa coopérative ou de son entreprise le temps que les procédures judiciaires soient mises en place face à l'alerte donnée. Le lanceur d'alerte est considéré comme tel dès lors qu'il dénonce auprès des autorités fédérales des méthodes illégales de sa coopérative ou des manipulations non autorisées des résultats de la coopérative auprès du plan, si celui-ci est témoin ou bénéficiaire d'un pot-de-vin. Si ce dernier est bénéficiaire du pot-de-vin en question et que celui-ci dénonce la source du financement, le lanceur d'alerte peut conserver l'argent obtenu. Cette méthode assez étrange de procéder poussera très certainement les agents économiques corrompus à ne pas verser de pot-de-vin étant donné que donner un pot-de-vin peut potentiellement mener à une trahison du bénéficiaire qui, pour le coup, a tout intérêt à dénoncer son partenaire étant donné qu'il conserverait son pactole. Evidemment, la morale d'une telle mesure reste discutable mais l'efficacité n'en reste pas moins redoutable. La deuxième grande mesure de cette loi est la mise en place d'une plateforme de dénonciation anonyme en ligne gérée par la Commission aux Finances, les citoyens estaliens sont invités à y dénoncer les activités illégales et la corruption dont ils sont témoins. Les plaintes sont anonymes, sauf aux yeux du SRR. Le but n'est pas de créer de la discorde en permettant aux citoyens de dénoncer à tout va : le site répertorie les plaintes et analysent les plaintes pour repérer les profils récurrents qui ont y sont dénoncés. Si plusieurs dénonciations sont émises contre une seule et même personne, il sera davantage plus facile pour les forces de police de repérer exactement les personnes suspectées au lieu d'établir une enquête plus large qui serait inévitablement plus chère et plus longue (suffisamment longue pour les concernés pour cacher les preuves). De même, les dénonciations peuvent faciliter et compléter le travail de la justice locale lors des procès.
  • Débats : L'ALO s'est fermement opposée à la loi, estimant qu'elle inciterait à la création d'un climat de méfiance entre les citoyens estaliens et serait préjudiciable à l'ambiance quotidienne générale que ce soit dans la vie courante ou dans la vie au travail, les gens cherchant à se dénoncer l'un l'autre pour leur bénéfice personnel et que cela pourrait être source de discordes sociales et de troubles économiques sur la productivité moyenne des Estaliens. L'AAR a répondu aux accusations en estimant que le système économique de la solde en Estalie favorisait déjà largement la coopération et admet que dans un système de salariat, une telle loi aurait été préjudiciable à l'économie mais dans le cas de l'économie estalienne où le salaire de l'un dépend de la performance de tout un groupe, ce qui incite au contraire à la coopération mais aussi à l'élimination des éléments néfastes au progrès d'une coopérative (une logique identique aux lois sur le parasitisme social mises en place en début d'année).

  • Loi sur la participation démocratique à la planification économique (9 Octobre 2014 - proposition de l'ALO) :

  • Votes : 278 votes en faveur de la loi. ; 18 abstentions ; 74 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Une des plus grosses impasses auquelle le Comité de Planification a dû faire face a été politique. En effet, pour beaucoup de délégués, autant dans l'AAR que dans l'ALO, l'aspect économique très centralisateur avait pris l'ascendant sur la participation politique des citoyens sur le modèle économique estalien. Les prémices de la démocratie dans l'économie estalienne avait su fonctionner dans le secteur agricole mais la façon dont était organisé le Comité de Planification et la planification qui s'en suivait aliénait les travailleurs qui ont le sentiment de ne plus être une véritable partie prenant de ces décisions ce qui impacte la motivation et donc la productivité des travailleurs. Ainsi, le 4 Octobre, des manifestations ont éclatés dans la plupart des villes industrielles du pays réclamant une plus importante participation démocratique à la planification économique. La loi de l'ALO en est une réaction visant à calmer les manifestants d'une part et répondre aux attentes de la plupart du monde ouvrier estalien qui s'est senti délaissé dans la seconde partie du KROMEVAT. La loi propose la mise en place de comités ouvriers de gestion qui sont mis en place dans des unités industrielles qui correspondent aux pôles industriels mis en place dans le KROMEVAT. Chaque comité ouvrier de gestion est élu démocratiquement par les membres de l'unité et aura pour rôle de fixer les objectifs de production en proposant au Comité des ajustements en fonction des réalités opérationnelles sur le terrain (seul le secteur de la défense n'est pas sujet aux comités, les objectifs du Comité sont ceux de l'Armée Rouge et ne sont pas négociables). Ces comités se chargent également de la gestion quotidienne du pôle, devenant une autorité supérieure aux coopératives membres du pôle et se chargeant de la gestion quotidienne de l'allocation des ressources, la gestion des équipes, l'amélioration des processus de production et les conditions de travail. Un tel comité est donc chargé surtout d'assurer la bonne gestion du pôle, ayant une autorité de gestion sur les coopératives qui doivent se plier aux décisions du comité qui se charge de la coordination entre les différentes industries du pôle qui sont souvent interdépendantes (le comité doit représenter chaque coopérative, à hauteur de deux membres par coopérative). Notons ensuite que la loi propose une réorganisation de la manière dont est prévu le plan triennal à ses débuts. L'ALO propose que la planification économique se fasse désormais durant ce que la loi nomme la Conférence Fédérale de Planification qui devra réunir le Comité de Planification (qui y représente l'Etat fédéral et ses intérêts) mais aussi les représentants des coopératives et des entreprises publiques, une délégation du Congrès International des Travailleurs et le Syndicat des Comités Ouvriers (réunissant l'ensemble des comités ouvriers de gestion). Cette conférence aura pour but supplémentaire de recueillir l'ensemble des propositions de révisions des plans, des priorités économiques et des investissements fédéraux, d'améliorer la coordination intersectorielle entre les différents acteurs économiques et de faire participer démocratiquement l'ensemble des acteurs concernés par la planification.
  • Débats : La loi a été un succès médiatique absolu, l'opinion publique ayant majoritairement bien accueilli la nouvelle et a donc été largement soutenu dans les médias. L'opposition, composée du COV et du Club Loduariste, ont eu du mal à faire entendre leur voix sur le projet mais estimaient clairement que l'inclusion de mesures démocratiques ne ferait que "mettre du bordel supplémentaire dans un bordel déjà assez gros comme ça" et que cela complexifiait de façon absurde le procédé de la planification qui se doit d'être réactive. Evidemment, l'idéologie et le besoin de contrôle démocratique sur la planification a pris les devants, sans oublier que l'ALO a estimé que ces mesures démocratiques devaient renforcer davantage la qualité des prévisions du plan, augmenter la performance moyenne des pôles industriels et renforcer la coopération entre les institutions fédérales et les acteurs économiques locaux en les faisant participer au processus.

  • Loi sur l'équilibrage de l'offre et de la demande (14 Octobre 2014 - proposition du Club Loduariste) :

  • Votes : 192 votes en faveur de la loi ; 8 abstentions ; 170 votes en défaveur de la loi.
  • Contenu de la loi : Proposition à la base issue des délégués du COV lors de la première partie du KROMEVAT sur l'agriculture mais jusqu'à là bloquée au Congrès face au bloc de l'AAR, le Club Loduariste a tenté, malgré sa faiblesse politique, de faire passer une proposition similaire sur l'industrie. Estimant en effet que la planification des résultats industriels sans gestion efficace pouvait entraîner une surproduction inutile dans certains secteurs et donc des pertes économiques importantes, le Club Loduariste a proposé la mise en place d'un modèle d'équilibrage pour éviter que la surproduction soit mal utilisée. La loi des loduaristes propose la mise en place d'unités d'analyse de la demande dans chaque secteur industriel stratégique qui seraient rattachés au Comité de Planification. Le but de ces unités seraient de collecter et d'analyser les données de la consommation intérieur et les besoins internationaux de chaque secteur et de vérifier la consommation de tel ou tel produit dans chaque commune de la Fédération. Ainsi, en cas de surproduction signalée par un ou plusieurs pôles, les surplus industriels seraient distribuées dans des communes nécessiteuses ou dans les zones les plus pauvres de la Fédération afin que les régions en surproduction puissent tout de même subvenir aux besoins des communes les moins développées. Dans le cas où la consommation intérieure serait entièrement satisfaite, les surplus industriels seraient distribués gratuitement à des coopératives exportatrices pour qu'elles puissent vendre à l'étranger à des prix cassés dans le but d'encourager la compétitivité estalienne sur les marchés internationaux (déjà largement acquise par le fonctionnement en lui-même des coopératives bien moins contraignantes que celle des entreprises capitalistes) et de renforcer malgré tout les coopératives intéressées.
  • Débats : L'ALO a considéré cette loi comme non-nécessaire et dans un objectif d'affaiblissement toujours plus prononcé de la droite estalienne a tenté de saboter le projet de loi. L'AAR a été très partagé sur la situation, estimant que l'équilibrage du surplus était une question nécessaire à traiter, l'ALO a tenté de convaincre les délégués de l'AAR de voter contre la loi, estimant qu'elle favoriserait inutilement le surplus et fausserait les résultats de la planification. Finalement, après des débats houleux au sein même de l'AAR, la majorité des délégués ont votés pour la loi tandis qu'une autre partie se sont prononcés en défaveur aux côtés de l'ALO, notamment la faction conformiste de l'AAR. La loi passe donc in extremis.


  • Drapeau du Congrès International des Travailleurs.




    Nouvelle composition du Congrès International des Travailleurs pour le mois de Juillet 2014.

  • Alliance de l'Anarchisme Renouvelé : Gain d'un siège.
  • Association de la Lutte Ouvrière : Gain d'un siège.
  • Club Originel et Véritable : Perte de quatre sièges.
  • Assemblée des Soviets : Gain de six sièges.
  • Mouvement Eurysien : Gain d'un siège.
  • Club loduariste : Perte de cinq sièges.

  • Note de l'administration du Congrès : Le mois d'Octobre a été une fois de plus très dure avec les conservateurs révolutionnaires estaliens. En effet, après la scission entre le COV et le Club Loduariste, les médias se sont tournés majoritairement contre le loduarisme et contre l'idéologie sargakoviste, ces deux idéologies se sont trouvés de moins en moins viable et ont subis un grave matraquage médiatique qui a renforcé à la fois les convictions husakistes et anarchistes mais ont continués de faire perdre des adhérents aux conservateurs. A l'inverse, l'Assemblée des Soviets semble profiter petit à petit de la chute des sargakovistes et des loduaristes. La plupart des anciens partisans de ces deux clubs, voyant la crise politique de leurs clubs respectifs s'accentuer voient l'Assemblée des Soviets comme une force dissidente plus prompte à s'opposer à la "doxa" husakiste dominante que leurs clubs qui sont devenus mal vus pour la majorité des Estaliens. L'avantage de l'Assemblée des Soviets réside dans son idéologie qui se veut à la fois garante des institutions actuelles, ne cherchant pas spécialement à augmenter l'autorité de l'Etat fédéral mais souhaite mettre en place une politique bien différente de celles des husakistes, promouvant une politique plus pacifiste et une démilitarisation du pays. Si les nouveaux adhérents ne sont pas tous d'accord sur la ligne des Soviets, le pragmatisme politique semble l'emporter.
    Haut de page