09/08/2014
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Fiches des clubs politiques de la Fédération

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Alliance de l'Anarchisme Renouvelé (AAR):
Bannière officielle de l'Alliance de l'Anarchisme Renouvelé.

  • Idéologie :

  • L'AAR est le rassemblement le plus conséquent formé suite à la Révolution de Novembre et la dissolution du Parti Populaire Estalien qui comporte principalement les partisans d'Husak, alors majoritaires dans la place tenue dans la Révolution. L'AAR se rallie derrière l'idée de l'anarchisme estalien, appelé plus officiellement l'Anarchisme Renouvelé, dont Husak en est le principal théoricien. De fait, les partisans de l'AAR sont intimement convaincus que les formes plus traditionnelles de l'anarchisme comme les principaux mouvements socialistes proudhoniens, collectivistes ou encore anarcho-communistes qu'ils estiment être des visions biaisées et idylliques de l'anarchisme dans son application réelle. L'AAR regroupe ainsi la plupart des belliqueux du régime, ces derniers estimant qu'il y aura encore des guerres tant que deux Etats existeront sur la même planète et que le monde doit donc être unifiée, au prix du sang s'il le faut. La vision anarchiste de l'AAR est donc très fermement ancrée dans un anarchisme plus "utilitariste" qui permettrait, une fois le monde unifié, au véritable communisme d'être appliqué pour l'ensemble du genre humain. Husak et l'AAR veulent donc leur idéologie comme un moyen de faire triompher la cause socialiste donc comme un moyen plutôt qu'une fin en soi, en utilisant les instruments des capitalistes bourgeois, les socialiser et les retourner contre les exploiteurs.

    L'AAR est par conséquent le mouvement le plus atypique du reste de la scène politique estalienne de part son idéologie qui se veut en contradiction avec plusieurs autres positions généralement admises comme des consensus dans les cercles anarchistes mais où Husak semble parfois aller à contre-courant pour proposer une voie plus utile à la cause tout en essayant de conserver intact les idéaux prônés par la cause socialiste. Ainsi, l'AAR promouvoit la formation d'un Etat (une hérésie pour la plupart des anarchistes, sauf pour les anarcho-communistes peut-être) qui se veut fort sur certains domaines qui nécessitent une organisation rigoureuse dans l'application de la Révolution, donc principalement les moyens régaliens comme l'armée. La pensée anarchiste estalienne peut facilement se résumer dans la Déclaration de l'Anarchisme Renouvelé où Husak détaille point par point les thématiques principales de l'idéologie qu'il prône même si, au fur à mesure des semaines, d'autres personnalités de l'AAR semblent développer aussi conjointement avec Husak des explications plus poussées et une vision plus détaillée de la pensée anarchiste estalienne qui émerge à peine et qui a réussi pourtant à s'imposer comme l'idéologie dominante dans la population estalienne.

  • Moyens et fonctionnement :

  • L'AAR est un club politique qui gagne en influence petit à petit dans toute l'Estalie, la plupart des anciens cadres du Parti Populaire Estalien ayant rejoint le club pour la majorité d'entre eux. Par conséquent, le club conserve une structure très proche de celle du PPE sur plusieurs points. Déjà, les décisions et l'orientation politique de l'AAR est décidé par un Congrès de l'Anarchisme Renouvelé qui se réunit tous les mois et qui constitue la seule autorité décisionnelle de l'Alliance, les décisions qui y sont prises sont décidées à la majorité absolue. Afin de diffuser leur idéologie, l'AAR dispose de bases physiques issus du PPE : un journal nommé le Monde Libertaire (anciennement le Journal Populaire, journal clandestin du PPE depuis 2005 qui a été renommé récemment), une chaîne de radio, des bureaux dans les grandes villes et des bibliothèques de rue dans les villes et campagnes avec la plupart des écrits estaliens et étrangers anarchistes, communistes et socialistes de manière générale, ces bibliothèques visant à instruire les populations locales des idéaux prônés par la gauche estalienne, même si les écrits issus de la ligne directrice de l'AAR sont mises en avant.

  • Personnalités marquantes :

  • En premier lieu, on ne peut mentionner l'AAR sans parler du père fondateur de l'AAR, du premier président (provisoire) de la Fédération, théoricien principal de l'idéologie du club et souvent considéré comme le Père de la Révolution de Novembre, Piotry Husak. Husak est né en 1972 dans les beaux quartiers de Mistohir. Très jeune, il se passionne pour l'économie et la politique. Fils d'architecte (travail alors très bien rémunéré dans les années 1980's), il a le privilège de faire ses études à l'étranger. Son père l'envoie à l'âge de 16 ans dans la section internationale de l'université d'Axis Mundis, à l'époque de la Troisième Confédération du Grand Kah, son père souhaitant faire apprendre à son fils les vertus de la technocratie alors très en vogue à l'époque. Se faisant discret à l'époque de la junte cybernéticienne, il prendra régulièrement contact avec l'opposition au régime et s'attache rapidement au mouvement communaliste. Contre l'avis de son entourage, il reste au Grand Kah et participe en 1992 à la Quatrième Révolution. Il terminera ses études en 1994 avec un doctorat en sciences économiques avant de retourner en Estalie dans le courant de l'année 1993. Tentant de s'immiscer dans le cercle très fermé des économistes d'Etat estaliens, cercle alors très restreint d'experts économiques assistant le Ministère de l'Economie du gouvernement royal, il sera rejeté, jugé trop à gauche selon les critères du gouvernement. C'est alors que Husak tenta de se lancer en politique et commença à fréquenter les milieux républicains de la capitale puis en 1995, il fait dans la rencontre de Bondarenko, député libéral républicain alors exclu du Parti Libéral. Les deux hommes se lient d'amitié et fondent ensemble le Parti Populaire Estalien peu après en 1997. Les deux hommes divergent rapidement d'un point de vue idéologique : Husak est clairement influencé par son passé communaliste et oriente le parti vers une ligne plus anarcho-communiste alors que Bondarenko s'acharne à conserver un minima de libéralisme économique dans son programme et de prôner avant tout le républicanisme. L'assassinat de Bondarenko en 2001 donne les rênes du pouvoir à Husak qui devient de fait la seule tête de proue du parti. Son radicalisme politique influence le parti sur la voie du socialisme révolutionnaire, ce qui vaut l'interdiction du parti en 2005 par les autorités royales. Malgré la clandestinité, le parti gagne en popularité et réussit, malgré la censure, à faire véhiculer ses idées. C'est la jeunesse que Husak va cibler en priorité ainsi que les travailleurs des classes moyennes et populaires. Son pari va s'avérer payant car la crise de 2012 et l'incapacité du gouvernement à régler la crise va le propulser aux premiers rangs du pouvoir dans une Estalie encore bouleversée par la Révolution que Husak a lui-même provoqué. Husak est désormais président provisoire de la Fédération des Peuples Estaliens et toujours tête de proue de l'AAR. Fort de son prestige de révolutionnaire et du souffle de renouveau qu'il a mis en place dans les cercles anarchistes par la création d'un nouveau courant propre à l'Estalie en terme de perception anarchiste, Husak est devenu en quelques temps un des personnages les plus emblématiques de l'histoire estalienne.

    Piotry Husak.

    La seconde personnalité la plus importante de l'AAR n'est autre que le bras droit d'Husak, Federoy Javusky. Bras droit mais aussi l'homme de l'ombre du Père de la Révolution. Pour cause, Federoy Javusky n'est pas n'importe qui. Né en 1981 à Pendrovac, fils de militaire, il intègre très tôt la Stevka, la police secrète du gouvernement royal. En peu de temps, Javusky va devenir une figure emblématique de l'administration de la Stevka, déjouant peu de temps après sa nomination d'importants trafics de drogue circulant à l'époque entre l'Estalie et la Kartvélie et réussissant par son esprit d'initiative à mettre sous les barreaux plusieurs réseaux mafieux profitant de ce même trafic. Javusky acquiert rapidement une réputation d'homme rigoureux dans l'application de son travail, qui ne pose pas de questions et qui est très efficace. En 2012, lorsque la crise éclate, Javusky prend cependant conscience que le régime royal n'en a plus pour longtemps. Assigné depuis 2006 à la surveillance des activités clandestines du Parti Populaire Estalien, il va l'infiltrer pendant plusieurs années avant d'être converti à l'idéologie du parti en lui-même. Pariant que le régime royal va s'effondrer et que le PPE serait certainement en voie d'accéder au pouvoir, il démissionne de son poste dès le début de la crise et rejoint le PPE dans la clandestinité peu après. Depuis lors, Javusky est devenu l'homme à tout faire du parti, aidant notamment à la neutralisation du FLS dans le courant de Décembre 2013 auquel l'efficacité étonnante lui est entièrement attribué. Fidèle à sa cause, ce n'est pas spécialement un politicien ni un idéologue acharné comme Husak mais c'est à la fois un ami personnel d'Husak et surtout un utilitariste : pour lui, l'idéologie doit s'adapter aux besoins du moment et par conséquent, l'anarchisme estalien est précisément une idéologie qui s'adapte et qui n'est pas immuable. Il rejette la vision statique et immobiliste des courants socialistes traditionnels qu'il estime anachroniques et utopistes sans être capables d'avoir une application réelle dans la réalité.

    Federoy Javusky.

    La troisième grande personnalité de l'AAR se nomme Dimitry Spohiaskov. Ce dernier est une autre grande figure idéologique du Parti. Né en 1969 à Mistohir, il avait intégré le Parti Libéral assez vite dans sa jeunesse en tant que député et était appelé le "Rat de Bibiliothèque" par ses compères députés. Ce surnom ne lui avait pas été donné par hasard, Spohiaskov était un ermite intellectuel évident. Ainsi, si ses prestances oratoires étaient assez exécrables pour les standards politiques, Spohiaskov avait plus d'une facette : idéologue, politicien, économiste, poète, écrivain. C'était un homme de littérature plus qu'un orateur né comme son camarade Bondarenko dont il était très proche. Tout aussi républicain que son camarade, il sera le seul député à suivre Bondarenko au moment de sa retraite de députe en 1995 et sera l'éternel numéro trois du parti. Sophiaskov se montrait en premier temps hostile à Husak et ses idées qu'il jugeait trop libertaires mais après l'assassinat de Bondarenko en 2001, Spohiaskov se range dans les rangs anarcho-communistes et en apportant ses propres commentaires, il participe à l'élaboration idéologique de l'Anarchisme Renouvelé. Il est donc considéré comme le second auteur de l'anarchisme estalien derrière Husak lui-même. C'est lui qui apporte notamment l'idée que le salariat est un esclavage économique, qui définit ce qu'est une dictature parfaite et qui estime à contrario du reste de l'anarchisme, que la famille traditionnelle doit subsister car c'est un modèle sain pour les enfants et un repère évident au développement des personnes, l'absence d'une figure parentale (maternelle ou paternelle) entraînant généralement des dérives psychologiques graves qui, si elles se perpétuent ou se normalisent dans la société, entraînent à leur tour des conséquences néfastes sur le plan sociétal, économique, politique, culturel et générationnel. C'est enfin le théoricien de ce qu'il nomme l'éducation populaire et anarchiste, point qu'il compte publier dans un traité afin de clarifier la position de l'AAR sur le sujet spécifique de l'éducation que Spohiaskov se veut être le cœur de la Révolution car pour lui, si la population n'est pas instruite aux idéaux de la Révolution, alors elle ne peut être durable.

    Dimitry Spohiaskov.

    La dernière figure emblématique de l'AAR est sûrement celle de Kristianya Volkiava. Dans les faits, Volkiava n'est pas complètement estalienne. C'est une femme kartvélienne née en 1985 à Askhurdia. Certes, si on remonte dans sa généalogie, on remarque qu'elle descend d'une famille estalienne originaire de Gudawok qui a fui le pays après la mutinerie de Sporisky mais c'est bien la seule cadre importante de l'AAR qui n'est pas née sur le sol estalien directement. Volkiava a grandi principalement dans le monde de l'industrie kartvélienne, notamment l'industrie automobile dont son père était patron d'une petite PME automobile. Adolescente, la jeune femme se découvre de passion pour Internet qui venait tout juste de faire son apparition et devient programmeuse pour les grandes sociétés industrielles kartvéliennes puis estaliennes lorsqu'elle déménage avec sa famille en 2003 à Mistohir. Rapidement, elle traîne avec des cercles républicains puis anarchistes du PPE et se convertit rapidement en militante active. Si Volkiava n'est pas aussi qualifiée et diplômée que les autres cadres du parti, elle fait preuve d'une grande vivacité d'esprit et d'un raisonnement logique assez exemplaire parmi la masse et acquiert petit à petit de la notoriété au sein du Parti. Durant la Révolution, elle guide principalement les équipes de hackers affiliés au PPE qui s'attaquent rapidement aux institutions gouvernementales. Malgré son manque d'expérience politique et une formation plutôt rudimentaire en économie, elle apprend en autodidacte la plupart du temps et elle est aussi considérée aujourd'hui comme une tête pensante de l'AAR, participant aux débats autour de la définition des principes de l'anarchisme estalien.

    Kristianya Volkiava.

  • Factions internes :

  • Si l'AAR est très unie autour des idées anarchistes prônées par Husak, des points divergent et des factions plus ou moins radicales ont rapidement émergés après la formation du club, une sorte de rétrospective du PPE dont l'AAR est issue et qui était déjà à son apogée un agglomérat très disparate de tout ce qui était de près ou de loin opposé à la monarchie :

    • Faction conformiste : cette faction, très minoritaire, cherche à faire concorder l'Anarchisme Renouvelé vers les courants plus traditionnels de l'anarchisme afin de diminuer le nombre de divergences entre l'AAR et les autres mouvements anarchistes qui composent la vie politique estalienne
    • Faction modérée : les modérés, principalement représentés par Spohiaskov, estime que le caractère militariste de l'AAR doit être contenu par une coopération internationale avec les autres pays socialistes et révolutionnaires afin de mener conjointement à la destruction du capitalisme, les modérés estiment pour beaucoup que le militarisme exclusif à l'Estalie que Husak semble proposer est trop dangereux pour la souveraineté même de la Fédération.
    • Faction radicale : très majoritaire et généralement soutenus dans leur ligne directrice par l'approbation d'Husak lui-même, les radicaux sont principalement dirigés en interne par Volkiava ; les radicaux sont partisans d'un militarisme exacerbé, d'une guerre éternelle et d'une modernisation à marche forcée du pays sur le plan militaire et économique, ils sont donc majoritaires dans l'AAR et par conséquent, leur voix compte énormément au Congrès International des Travailleurs sans nul conteste.
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    Association de la Lutte Ouvrière :

    Drapeau officiel de l'Association de la Lutte Ouvrière.


  • Idéologie :

  • Suite à la création de l'AAR et la prédominance idéologique assez claire des partisans d'Husak, il subsistait alors le reste de la frange révolutionnaire qui comprenait alors tout un amas disparate de différents mouvements anarchistes déjà existants qui ont décidés de former un club coalisé regroupant plusieurs de leurs courants afin de lutter contre ce qu'ils estimaient être une déformation militariste et belliqueuse des idées anarchistes. Ainsi, il serait assez difficile de vraiment donner une ligne idéologique claire à l'ALO étant donné que celle-ci regroupe des courants très divers, parfois contradictoires sur certains bords et parfois plus proches de l'AAR sur certains principes que d'autres. C'est donc un club centriste (selon les critères du Congrès) assez divisé et sans ligne directrice claire. Néanmoins, on peut en distinguer quelques éléments qui semblent faire consensus dans l'ALO. Tout d'abord, l'ALO se veut être le club le plus modéré entre une gauche husakiste militariste et internationaliste et une droite plus proche des dérives autoritaires stalinistes comme le COV de Sargakov ou l'Assemblée des Soviets. En tant que club de compromis, l'ALO considère que son principal combat tourne sur le maintien de la démocratie directe comme principe fondateur de la Fédération et surtout la décentralisation politique. Contrairement à l'AAR, la plupart des anarchistes de l'ALO sont pacifistes ou préfèrent mener la guerre dans un cadre très limité et largement soutenu par d'autres pays compères socialistes, estimant que l'Estalie n'a pas les moyens de ses ambitions sur le plan militaire. De surcroît, comme dit très justement par beaucoup d'anarchistes de l'ALO, ceux-ci cherchent généralement à dissoudre l'armée.

    L'armée est en effet une institution coercitive qui n'a pas sa place dans un pays anarchiste, c'est une structure hiérarchique qui entre en contradiction avec la philosophie anarchiste et prône davantage l'autogestion de la défense nationale par des milices citoyennes. L'ALO lutte évidemment seule sur ce terrain là, les husakistes estimant l'armée comme un mal nécessaire à l'expansion de la Révolution tandis que le COV et les Soviets considèrent l'armée comme essentielle pour la sécurité nationale et la stabilité de l'Etat. Si la plupart des anarchistes de l'ALO se sont acclimatés à l'Etat prôné par les husakistes, la Fédération ayant été fondée sous cette vision, ils rejettent cependant les prérogatives données à l'Etat sur la défense nationale, les plans de direction économiques comme le KROMEVAT et le rôle connexe de l'Etat dans la gestion économique de l'ensemble de la Fédération. Pour l'ALO, l'Etat anarchiste doit au mieux être une structure bureaucratique, démocratique qui ne doit jouer que le rôle de plateforme de discussion entre les régions, les communes et les villes pour garder une cohésion fédérale suffisante.

  • Moyens et fonctionnement :

  • Fondamentalement, l'ALO fonctionne sur le même modèle que l'AAR sur de nombreux points, les deux clubs ayant pour membres, dans la plupart des cas, d'anciens adhérents du Parti Populaire Estalien. De ce fait, ils en ont repris la plupart des codes en terme d'organisation. Ainsi, l'ALO dispose d'un organe de décision, le Congrès Anarchiste, qui se réunit tous les ans et qui vote la politique à suivre pour ses militants et ses députés durant un vote unanime. S'ils ne possèdent aucune bibliothèque ou radio, ils disposent d'un journal, l'Internationale, qui reste encore récent et est principalement connu et vendu dans les villes orientales comme Fransoviac où la population semble se retrouver le plus dans les idées assez disparates qui composent l'ALO.

  • Personnalités marquantes :

  • L'ALO est regroupé de beaucoup de mouvements différents avec chacun leur tête de proue mais actuellement, le leader le plus unanimement considéré dans l'ALO comme le rival politique d'Husak et de son mouvement au sein du Congrès n'est autre que Janko Prodaysk. Prodaysk est né en 1969 dans les quartiers chics de Mistohir d'une famille alors très réputée dans la restauration pour avoir une longue tradition de cuisine gastronomique estalienne. Très tôt dans sa jeunesse, son père perd néanmoins son emploi et la famille Prodaysk doit déménager dans la campagne environnante de la campagne pour s'engager dans l'agriculture. Brillant élève, Janko réussit néanmoins à obtenir une bourse au mérite et réussit à entrer dans l'université de Mistohir pour suivre des études de lettres. Cependant, à l'âge de 19 ans, son père décède et Janko doit retourner à la ferme familiale pour aider sa famille, abandonnant ses études avant d'obtenir sa licence. Devant partir en ville pour gagner de l'argent, il alterne entre les emplois à temps partiel et la misère dans la rue et côtoie de près l'extrême pauvreté. C'est à cette époque, durant les années 1990's, qu'il développe sa philosophie socialiste et se rapproche de plus en plus de l'anarchisme. En 1998, Prodaysk participe à un concours de lettres organisé par la prestigieuse Académie des Lettres de Mistohir et réussit à remporter le concours. Obtenant une prime assez importante, il arrive à s'extraire de la misère et réussit à s'inscrire en tant qu'étudiant à l'Académie où, dès l'an 2000, il commence à écrire plusieurs écrits. Il se concentre principalement sur les sujets de l'économie politique, le principe de la propriété individuelle (un principe qu'il combattra dans la totalité de ses écrits), la futilité de la guerre et la dénonciation du système financier et boursier. Commençant à étudier plus sérieusement l'économie à partir de 2005, il écrit dès 2007 un article assez frappant dans la Tribune du Peuple où il explique point par point les failles du système financier estalien et les raisons qui le poussent à penser que le système s'effondrera d'ici la décennie suivante. C'est pourquoi Prodaysk est souvent bien considéré dans la gauche estalienne, c'est sa clairvoyance d'esprit. On lui attribue donc d'avoir effectivement prédit la crise de 2012. Les idées de Prodaysk se résument bien dans l'anarchisme proudhonien dans lequel il est fermement ancré : il considère la guerre comme futile (et s'oppose dans ce sens à la politique militariste d'Husak), il prône la démocratie ouvrière, le fédéralisme ainsi que le socialisme scientifique, souhaite la mutualisation complète du secteur bancaire et la gratuité des crédits. Enfin, il rejette en grande partie l'Etat centralisateur socialiste et s'oppose aux directives régaliennes de l'Etat husakiste.
    Janko Prodaysk.
    La deuxième personnalité de l'ALO représente surtout le courant anarcho-communiste de l'Association. Cette figure se nomme Pyotri Kroposki. Ce dernier est né en 1942 d'une célèbre famille noble, les Kroposki, principalement connus pour leur martialité et leur loyauté indéfectible à la famille royale sur les champs de bataille pendant des siècles, fournissant parmi les meilleurs généraux et théoriciens militaires de l'histoire militaire estalienne. Le père de Pyotri était lui-même général dans l'armée royale. C'est évidemment la voie que va suivre Pyotri dans sa jeunesse, passant par l'Ecole Militaire de Pendrovac avant d'être affecté dans l'arme blindée en tant que lieutenant. Rapidement, Pyotri est dénoncé pour son caractère violent avec ses subalternes, celuic-ci étant particulièrement cruel envers ses subordonnés. Cette cruauté humiliante pousse la Cour Martiale à radier définitivement Pyotri de l'armée royale. Celui-ci, visiblement marqué par sa radiation, décide alors de quitter l'Estalie en 1965 pour partir à l'étranger. Rapidement, il trouve sa place à Baltos, en Youslévie, où il accomplit avec brio une licence en géographie. La vie youslève de Kroposki n'est pas forcément très jovial : le pays est alors empêtré dans une crise économique assez violente qui détériore les conditions de vie de la population et créait un mouvement de pessimisme assez poussé au sein de la population. C'est dans cet environnement de pauvreté et de pessimisme politique et social que Kroposki s'oriente de plus en plus à gauche. Alors déçu par les mesures trop timides des gouvernants socialistes youslèves, Kroposki va se radicaliser durant son séjour youslève et bascule alors dans le communisme. Rapidement, dans les bas-quartiers de Baltos, il développe l'idée de la propagande par le fait avec d'autres penseurs youslèves de l'époque, estimant que le communisme ne peut se répandre que par la violence et le sang afin de faire basculer les élites capitalistes au pouvoir. Son influence dans les cercles radicaux réavinistes vont pousser certains à prévoir une tentative d'assassinat contre Morterero, le leader de l'extrême droite youslève de l'époque. La police youslève réussira à déjouer l'assassinat avant qu'il ne se produise. Kroposki, n'ayant pas participé à l'élaboration et vu le manque de preuves pour le faire accuser, il est simplement expulsé de la Youslévie en 1970. Kroposki décide alors de fuir dans la République de Gallouèse où il intègre rapidement l'opposition au régime autoritaire d'Hinz-Inäbnit. Il est rapidement arrêté par les autorités en 1971 pour avoir participé et orchestré une grève de mineurs à Nonques. Il est rapidement condamné mais compte tenu de sa stature de fils de noble étranger, sa peine est allégée à une dizaine d'années d'emprisonnement ferme. Durant son séjour, il commencera d'ailleurs par écrire son premier ouvrage, Contre le travail forcé où il dénonce alors le sort réservé aux prisonniers en Gallouèse qui abuse volontairement du travail forcé des prisonniers au profit d'entrepreneurs privés et dénonce alors la corruption dont fait preuve l'administration pénitentiaire auprès d'entreprises peu scrupuleuses d'obtenir de la main d'oeuvre pas chère (alors très nombreuse à l'époque). Kroposki sera par la suite convaincu de la futilité de la prison et promouvra par la suite son abolition. En 1974, après trois ans d'emprisonnement, il réussit à s'évader avec succès et fuit à Teyla où il participe à l'accueil d'exilés gallèsants. C'est de son bureau de Manticore qu'il commence à écrire de nouveaux ouvrages, imaginant les contours d'une société libertaire et participe à de nombreux débats sur la société libertaire idéale. Par ce travail intellectuel, il se tourne vers ce qu'il nomme l'anarchisme scientifique et le syndicalisme révolutionnaire. Il restera à Teyla pendant de longues années jusqu'en 2001. Alors âgé d'une soixantaine d'années et revenant dans son pays natal après quarante ans d'exil, il rejoint rapidement le Parti Populaire Estalien et forge une amitié avec Husak. Il participe activement à l'élaboration des campagnes de publicité du parti lorsqu'il entre dans la clandestinité en 2005 mais finit par diverger avec Husak sur la ligne idéologique du parti, estimant que les idées d'Husak sont une version militariste et exacerbée de l'anarcho-communisme que veut alors défendre Kroposki de façon pacifiste (il s'oppose de ce fait au maintien de l'armée et promouvait son abolition). Malgré son grand âge, Kroposki est considéré avec respect par la majorité des révolutionnaires de tous bords et même s'il est parfois critiqué pour avoir fui son pays pendant près de quarante ans, beaucoup n'oublient qu'il a joué aussi un rôle actif dans la réalisation de la Révolution.

    Pyotri Kroposki.

    Enfin, la dernière personnalité la plus importante de l'ALO n'est autre que Volvika Cloroski. Cette femme est née en 1966 dans les quartiers miniers de Bolioska. Issue d'une famille plutôt pauvre, elle vit une enfance difficile dans une famille très tumultueuse. A l'âge de 14 ans, ses parents divorcent et les deux n'ayant pas les moyens d'éduquer la jeune adolescente, elle est envoyée au couvent. Ironiquement, son expérience familiale, mêlée au cynisme de son paternel ainsi que la misère dans laquelle elle va grandir va la rendre profondément athée. Au-delà de ça, elle développe une rhétorique franchement radicale lorsqu'elle entre dans le monde adulte, s'en prenant notamment au clergé et à la religion qu'elle juge très tôt comme des maux inconcevables qui doivent être supprimés de la société estalienne. A l'âge de 21 ans, elle découvre les idées socialistes et devient très tôt anarchiste, participant dans sa jeunesse à de nombreuses manifestations socialistes à l'encontre de la politique libérale qui prévalait alors à l'époque. Excellente oratrice et écrivaine de renom, elle avait un talent assez remarquable pour exprimer ses idées avec une grande clarté et tous ses discours sont alors épris d'une véritable passion pour sa cause idéologique. Elle s'identifie alors principalement dans l'anarchisme dit collectiviste, rejetant complètement l'individualisme en estimant que la liberté ne peut s'acquérir seule mais ne peut exister qu'au sein des groupes sociaux qui collectivisent leurs forces afin de promouvoir leurs libertés fondamentales. De même, elle est surtout connue pour promouvoir un féminisme plus que radical aux yeux d'une société estalienne encore très puritaine sur les valeurs familiales (Husak et sa défense de la famille traditionnelle en est l'exemple type) : elle estime que les critères de beauté sont des pratiques qui poussent la femme à déformer son corps tel un objet pour le désir des hommes, elle considère que le mariage n'est autre qu'un esclavage sexuel de l'homme sur la femme et prône au contraire l'amour libertaire sans les contraintes de l'engagement du mariage. Figure de l'anarcha-féminisme et de la liberté sexuelle, elle considère que si le mariage est un mal, la famille doit subsister mais sous une autre forme plus libre où les hiérarchies sociales entre hommes, femmes et enfants sont brisées sans qu'aucun engagement ne soit pris si ce n'est l'éducation des enfants qui découlent du couple. De ces visions très libertaires sur la famille et sur les relations hommes-femmes, Cloroski s'est faite beaucoup d'ennemis dans la politique estalienne, y compris au sein de l'ALO elle-même. Evidemment, l'AAR rejette en bloc ses idées qu'elle juge dégradantes pour le bon fonctionnement de la société et du bon développement des futures générations par un libertinage exacerbé et par l'irresponsabilité que semble prôner Cloroski. C'est ce qui fait que cette femme est une des plus vives opposantes à l'AAR et au programme politique d'Husak.

    Volvika Cloroski.

  • Factions :

  • Comme dit précédemment, l'ALO est un aglomérat très large de différents courants anarchistes de différentes natures qui se sont coalisés sous la bannière d'opposition principale à Husak et à l'Anarchisme Renouvelé de l'AAR mais pas souvent pour les mêmes raisons.

    • Faction proudhonienne ou prodayskiste : faction la plus imposante de l'ALO, les prodayskiste rassemblent les partisans de Prodaysk qui défendent un anarchisme libertaire prônant l'autogestion, le fédéralisme et le mutualisme, reprenant la plupart des idées personnelles de Prodaysk qui s'inscrivent dans les tendances de ce courant qui est la plus majoritaire de l'ALO et qui est alors l'opposition la plus sérieuse à l'AAR et à Husak.
    • Faction anarcho-communiste : deuxième plus importante faction de l'ALO rassemblés autour de Kroposki, cette faction prône un communisme libertaire visant à l'établissement d'un Etat purement anarcho-communiste et qui se veut pacifiste et antimilitariste.
    • Faction anarcha-féministe : représentés par Cloroski elle-même, les féministes anarchistes mènent principalement leur combat sur la structure de la famille et militent pour l'abolition du mariage. Si leurs demandes n'ont pas assez de voix et de soutien (y compris au sein de la gente féminine elle-même) pour faire aboutir leur programme, elles continuent aujourd'hui à s'opposer vivement à ce qu'elle dénonce comme un esclavage sexuel ; sur le reste, la faction anarcha-féministe se racole souvent sur des sujets plus généraux aux autres factions de l'ALO, les autres factions cherchant à se disputer toujours plus le soutien des féministes anarchistes afin d'augmenter le poids politique de leur propre agenda politique.
    • Factions minoritaires : à la fondation de l'ALO, tout un amas de mouvements se sont rattachés au club dans le but de s'opposer par principe aux idées anarchistes husakistes mais la plupart ont refusés de se fondre dans les factions principales de l'ALO. Ainsi, dans l'amas très disparate des nombreux mouvements anarchistes qui composent l'ALO, on retrouve des anarcho-syndicalistes, des marxistes libertaires, des anarchistes individualistes, des anarcho-primitivistes, des anarchistes chrétiens et même des anarchistes de droite. Tous ces mouvements se lancent dans une lutte de pouvoir de bas étage incessante qui n'intéresse que peu les grands mouvements de l'ALO.
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    Club Originel et Véritable (COV):
    Bannière officielle du Club Originel et Véritable.

  • Idéologie :

  • Contrairement à leurs homologues plus à gauche de l'ALO et de l'AAR qui se revendiquent fièrement comme les branches héritières de l'anarchisme et de ses différentes versions, le COV regroupe ce qu'on peut nommer la frange conservatrice de la Révolution de Novembre qui partage de fait les idées socialistes de la majorité anarchiste tout en rejetant son point de vue trop libertaire et promouvant plutôt une politique beaucoup plus centralisatrice. Le COV est donc le club qui s'est formé directement après la dissolution du PPE et s'est réuni autour des idées du général Sargakov, autre héros de la Révolution qui a mené victorieusement les troupes révolutionnaires contre les libéraux de Potokovac. De ce fait, Sargakov étant la figure de proue du COV, le COV est étrangement très unifié par rapport aux clubs concurrents et très homogène en ce qui concerne son idéologie. Son idéologie porte sur l'avis de Sargakov en ce qui concerne la direction du pays. Sargakov ne croit pas en la démocratie directe comme Husak et estime que le pays doit être guidé par un parti unique composé de bureaucrates méritants et loyaux à l'idéologie de la Fédération afin de fédérer tous les citoyens estaliens dans une seule direction. L'Etat serait donc tout-puissant pour faire appliquer les théories socialistes et aurait un pouvoir coercitif suffisamment fort pour réprimer les contre-révolutionnaires. Néanmoins, s'il estime qu'un Etat totalitaire avec des pouvoirs quasi-absolus est le meilleur moyen de conserver la Révolution et ses acquis, il souhaite que cet Etat obtienne ces pouvoirs avec l'aval du peuple et non à son encontre, estimant qu'une dictature du prolétariat est avant tout une volonté inhérente du peuple à être bien gouverné par une main de fer et las des tergiversations de la démocratie. Partisan du socialisme dans un seul pays, le COV se veut plus isolationniste et représente la partie de la politique étrangère traditionnelle de l'Estalie de l'isolement volontaire du reste du monde, à l'inverse d'une gauche révolutionnaire qui se veut internationaliste à divers degrés. Sargakov estime que l'Estalie n'a pas les moyens d'exporter la Révolution et doit d'abord se concentrer sur la consolidation de cette même révolution sur son sol en renforçant ses capacités défensives, en modernisant le pays et en prouvant au monde entier que le modèle estalien fonctionne en dehors de toute intervention étrangère. Alors à ce moment-là seulement, les autres peuples envieront l'Estalie et mèneront leur propre lutte. Néanmoins, il est inutile qu'après le mal que s'est donné le peuple estalien pour écraser la vermine capitaliste que celui-ci verse son sang pour d'autres peuples. Malgré cette vision assez différente de l'AAR par exemple, ce qui tient le COV de ne pas participer au Congrès, c'est essentiellement la figure de Sargakov lui-même. Le général, patriote dans l'âme et devenu ami personnel d'Husak, ne souhaite pas provoquer de conflits internes qui ne ferait que porter préjudice à son pays et celui-ci le fait bien comprendre à son entourage, tenant en laisse les plus extrémistes de son club et participant de bonne foi aux débats en tant que délégué tout en accomplissant son rôle militaire.

  • Moyens et fonctionnement :

  • Les moyens du COV sont à l'image de la société qu'ils veulent mettre en place caractérisé par une large bureaucratie, disposant d'un bureau dans chaque commune et ville du pays afin de répondre aux attentes politiques de la population. Très actifs dans la politique locale des communes et surtout des villes, le COV fait entendre sa voix surtout dans les débats politiques quotidiens des citoyens au sein des institutions politiques locales et régionales afin d'augmenter l'influence de son point de vue à l'intérieur de la Fédération et ainsi, à chaque élection, être favorisé. Cette tactique semble fonctionner sur plusieurs points même si beaucoup accusent le COV de faire de l'opportunisme politique et est souvent comparé dans ses méthodes aux mêmes méthodes de manipulation que les partis bourgeois que l'on a tenté d'abolir.

  • Personnalités marquantes :

  • Contrairement aux autres clubs, le COV est un club très uni sous une seule figure, tant d'un point de vue de sa popularité mais aussi du modèle de sa pensée. Ainsi, Pyotr Sargakov est la figure emblématique et charismatique du COV et principale figure idéologique du COV. Sargakov est né en 1962 dans la campagne dans les alentours de la ville de Sauvadok. Enfant d'une famille rurale assez pauvre, il est un des deux seuls enfants avec son frère dans sa famille à ne pas mourir en bas âge. Sa famille, une des rares dans la région à pratiquer le catholicisme, va l'instruire très tôt auprès de la paroisse locale. C'est dans les écoles monastiques de l'époque qu'il va y apprendre, en plus de l'haut-estalien, d'autres langues comme l'anglais, le tchére et même le kaulthe. Malgré ses bonnes notes à l'école, sa famille était trop pauvre pour l'envoyer à l'université et Sargakov était donc obligé de participer à la vie rurale avec sa famille et d'assister son père à la ferme familiale. A l'âge de 19 ans, il décide pourtant de prendre ses économies et de partir en ville. Il y trouve un emploi dans la restauration et arrive péniblement à louer un petit appartement miteux à Sauvadok. A 20 ans, il suit une formation pour devenir métallurgiste et en peu de temps, il rejoint le syndicat de son métier. Il s'illustre notamment à 21 ans lors d'une grève en 1983 dans la ville de Sauvadok, jouant de son charisme pour devenir la tête de proue de la grève et négocier de nouvelles conditions de salaire au nom des grévistes. Alors qu'il gravit les échelons dans le secteur métallurgique, il doit effectuer son service militaire à 22 ans. Il termine son service en tant que sergent-major, il est alors repéré par ses supérieurs qui y voient un talent potentiel lié à sa capacité à commander les hommes, sa culture général dans le domaine militaire et sa grande lucidité. Il accepte donc en 1989 de rejoindre l'Université de la Défense Nationale de Mistohir sur recommandation de ses officiers supérieurs et devient rapidement le major de la promotion. Il continuera de gravir les échelons jusqu'en 1999 lorsqu'il est promu au rang de général de brigade. Durant les dix prochaines années, Sargakov ne s'illustre que peu mais commence à écrire surtout des traités militaires assez communs et participe surtout à l'élaboration des manuels d'instruction techniques des armes de l'armée régulière et aux tactiques modernes employées par les officiers et les étudiants des écoles militaires royales. En 2012, Sargakov reste fidèle au poste mais lorsque Rudaviak mena son Coup d'Etat en septembre 2013, Sargakov se rallia aux révolutionnaires qui peuplaient alors la brigade qu'il commandait et va soutenir activement les forces révolutionnaires contre la dictature militaire de Rudaviak, participant notamment à la prise finale de Mistohir. Rejoignant le PPE dans la foulée d'Octobre, il avait même organisé lui-même le commando qui assassina le général Rudaviak peu après l'appel à la Révolution d'Husak. Dans les jours qui suivirent, Sargakov était devenu une des figures de proue majeures de la Révolution entre la frange anarchiste majoritaire qui détenait le pouvoir effectif de la capitale et du PPE et la frange libérale de Potokovac soutenu principalement par les anciens royalistes, les libéraux, le secteur privé et les industries de l'est du pays. Sargakov était alors entre ces deux extrêmes, proposant un système autoritaire dans laquelle l'armée se retrouvait ainsi qu'une partie de la population doutant de la stabilité que pouvait apporter l'anarchisme husakiste et ne souhaitant pas saboter la Révolution face à la traîtrise évidente de Potokovac à la solde des capitalistes. Finalement, Sargakov réussit à trouver un terrain d'entente personnel et politique avec Husak et réussit finalement à coaliser ses rangs avec les anarchistes pour éradiquer les libéraux de Potokovac (qui sera finalement exécuté), frange la plus susceptible de compromettre la Révolution. La suite devait tourner à la guerre civile jusqu'à que la Raison d'Etat rappelle Husak et Sargakov à la raison et les poussent à coopérer pour éviter un énième bain de sang. C'est davantage un calcul politique qu'une volonté de préserver le sang estalien des atrocités d'une véritable guerre civile : Sargakov a le soutien de l'armée mais la population est majoritairement favorable à Husak, un soulèvement militaire en bonne et due forme ne pourrait pas permettre à une stabilisation rapide du régime. Si Sargakov cherche à prendre le pouvoir, il est préoccupé par le sort de son peuple et de ses hommes. Ainsi, il a décidé que s'il devait prendre le pouvoir un jour, ce sera sous la demande du peuple et dans des conditions légales et non sous la forme d'un Coup d'Etat qui n'apportera que la guerre dans son pays bien-aimé.
    Photographie de Pyotr Sargakov.

  • Factions internes :

  • Très uni par rapport aux autres clubs, le COV est très soudé autour d'une seule faction en son sein même si quelques divergences permettent d'établir le début de ce qui semble être une deuxième faction encore très minoritaire.

  • Faction sargakoviste : La faction majoritaire et dominante du COV représentant en somme tout un rassemblement de marxistes orthodoxes et de marxistes-léninistes en concordance avec les vues totalitaristes de Sargakov. Si la faction compte quelques extrémistes qui estiment que Sargakov devrait prendre le pouvoir par la force et refusent généralement le débat démocratique, Sargakov modère très bien l'extrémisme de son club ce qui permet généralement une certaine modération dans les propos politiques des délégués du COV et une acceptation consensuelle du débat politique et démocratique avec les autres clubs du Congrès.
  • Faction social-démocrate : souvent nommés comme ça de façon péjorative (plus que par caractérisation évident d'une social-démocratie de cette faction), c'est une faction très minoritaire comprenant quelques centaines de membres dans la vaste étendue de partisans sargakovistes. Dissidents politiques du totalitarisme, ils sont d'accord avec l'idée d'un parti unique mais s'approchent davantage d'un communisme des conseils, sous l'égide d'un parti. Pour eux, si l'Etat doit garder la plupart des pouvoirs comme le veut Sargakov, il faut conserver la démocratie, au moins au niveau local.
  • 6309
    Assemblée des Soviets:
    Bannière officielle de l'Assemblée des Soviets.

  • Idéologie :

  • Aglomérat des dissidents des premiers jours du COV, l'Assemblée des Soviets rassemble tous ceux qui ne s'identifient ni dans l'anarchisme libertaire de la gauche estalienne ni dans l'autoritarisme de Sargakov. Rassemblant certaines idées des factions de gauche de l'ex-Parti Libéral d'avant la Révolution, l'Assemblée des Soviets se veut "éco-communiste" dans l'âme. Promouvant la socialisation de l'économie comme moyen d'exterminer définitivement les travers capitalistes de l'économie estalienne, ils estiment que l'expropriation des moyens de production par l'Etat socialiste est une priorité et estime que l'autogestion permet aux anciens patrons de garder leur ascendant sur les moyens de production et s'avère imprégné d'une logique capitaliste de productivité qui trahit le communisme révolutionnaire dont les husakistes semblent se revendiquer. Souhaitant la mise en place d'un revenu universel, d'une sécurité sociale détenue uniquement par les citoyens, une extension massive des services publics, le développement des médias à but non lucratif afin de libérer l'information des grands groupes médiatiques, une démilitarisation du pays (la logique husakiste de garder une institution coercitive comme l'armée est vue comme une forme de dictature par les Soviets), un désarmement massif de la police vue comme une institution liberticide, une refonte totale du système carcéral pour laisser place à une prison qui réhabilite et applique les normes du travail professionnel pour les prisonniers, une rupture complète avec les vues puritaines de la société estalienne vue comme "réactionnaire" et une ouverture massive à l'immigration. Notons tout de même une fibre aussi très eurycommuniste, les Soviets estimant que la seule nation qui puisse tenir en Eurysie n'est autre qu'une nation eurysienne en elle-même bâtie autour de l'idée du socialisme. Pourtant pacifistes dans les faits, les Soviets ne veulent la protection que sous la forme de milices populaires formées par les citoyens et où les officiers seraient élus par les soldats eux-mêmes.

  • Moyens et fonctionnement :

  • Comme son nom l'indique, les Soviets s'organisent en assemblée dans un organe qui se veut démocratique. Il existe une seule grande assemblée à Mistohir qui réunit tous les soviets du club mais il existe des centaines d'autres soviets à travers les communes et les villes de la Fédération, le but étant, comme pour le COV, d'établir une présence principalement locale afin d'y gagner des soutiens politiques, ce qui fait entendre chez les Soviets les mêmes accusations d'opportunisme politique bourgeois que le COV qui appliquent les mêmes méthodes d'influence. De ce fait, chaque soviet dispose d'une organisation presque indépendante du fonctionnement politique général (même si les décisions sont prises dans les institutions locales, les débats des soviets s'effectue en dehors) et au sein de chaque soviet, il existe des partis locaux, souvent très petits en taille mais représentant les différents courants ne s'étant ni affilier au mouvement libertaire de gauche ni aux réactionnaires de la frange conservatrice de la Révolution.

  • Personnalités marquantes :

  • L'Assemblée des Soviets est un mouvement très disparate avec énormément de divergences et de courants, beaucoup estimant que l'Assemblée pourrait bien disparaître dans les mois à venir. Il n'y a donc pas foncièrement de figure de proue chez les Soviets mais on peut citer une personnalité intellectuelle qui en fait partie, Stanislav Potarisk. Celui-ci est né à Mistohir d'une famille plutôt aisée en 1981. Peu brillant dans ses études, il sera surtout durant sa jeunesse ouvrier dans une usine automobile de la banlieue de Mistohir. Durant sa carrière d'ouvrier, il va rapidement se syndicaliser et alors peu répandu à l'époque encore, devient anarchiste. Il a 20 ans lorsque Bondarenko est assassiné mais il ne suit clairement pas Husak dans sa démarche de plus en plus radicale et malgré son appartenance au Parti Populaire Estalien, il rallie une petite faction personnelle au sein du parti qui diffère complètement des idéaux principaux véhiculés par le parti. Jugé comme un paria du parti et rarement exposé médiatiquement (il ne jouera d'ailleurs aucun rôle dans la Révolution de Novembre), il devient la figure principale de l'opposition à l'autoritarisme de Sargakov au sein du COV et décide de briser les liens entre ses partisans et ceux de Sargakov. Seule figure qui a su vraiment rassembler les opposants de Sargakov, les idées personnelles de Potarisk ne sont pas écoutées pour autant. Il joue le rôle de leader au Congrès mais dans les faits, l'Assemblée ne prend que rarement en compte son avis et ce, même si Potarisk est deveny depuis 2011 un écrivain trotskiste accompli, ayant largement vendu depuis deux ans ses thèses idéologiques sur l'anticapitalisme et l'aspect nécessaire d'une révolution violente. Il estimera d'ailleurs que ses idées de révolution violente ont étés repris par Husak lui-même sans que celui-ci ne le cite explicitement dans les médias.

    Stanislav Potarisk.

  • Factions internes :

  • Les idéologies au sein de l'Assemblée des Soviets sont très diverses et leur programme politique tente d'inclure les demandes de toutes les factions, ce qui rend leur vue politique peu claire aux yeux de la plupart des citoyens estaliens. Sans tous les citer, on peut discerner plusieurs factions majoritaires dans le discours des Soviets :

  • Faction trotskyste : c'est la faction dite originelle de l'Assemblée des Soviets, celle qui a réellement fondé le club et qui s'est rapidement rallié avec Potarisk. Nés dans l'opposition de Sargakov, le projet trotskyste est encore peu claire mais prône globalement la démocratie directe, l'émancipation des travailleurs et l'internationalisme. Ils se rapprochent sur beaucoup de points aux husakistes mais sans l'aspect belliqueux et ultra militariste de l'AAR.
  • Faction collectiviste : cette faction est un amas de différents partisans insatisfaits de l'expropriation actuelle des classes capitalistes qu'ils estiment incomplètes et militent pour la collectivisation complète et totale, notamment via la suppression des coopératives pour les placer sous l'égide directe et centralisée de l'Etat et la suppression de la propriété des logements dans les zones rurales, voulant faire adopter le même système de socialisation de logement que les villes.
  • Faction pacifiste : réunis ensemble dans le seul but de faire barrage aux militaristes de Husak, cette faction cherche surtout à s'opposer au bellicisme évident d'Husak et estiment que la révolution ne peut se propager par la guerre entre Etats mais bien par le renversement volontaire et spontané des populations opprimées.
  • Faction écologiste : seul courant vraiment écologiste du champ politique estalien (pour qui l'écologie est une priorité visiblement secondaire), ceux-ci demandent une plus grande attention des gouvernants sur les questions environnementales, luttant pour éviter notamment la déforestation, contre l'exploitation des récentes découvertes gazières à l'est de l'Estalie ou encore contre le nucléaire, proposant de remplacer l'actuelle production d'énergie nucléaire de l'Estalie par une énergie renouvelable propre et durable.
  • 7800
    Mouvement Eurysien:
    Bannière officielle du Mouvement Eurysien.


  • Idéologie :

  • Il est évident que le Mouvement Eurysien est une bête nouvelle dans le spectre politique estalien pour une raison assez simple en somme : c'est le premier club politique représenté au Congrès qui a été fondé uniquement par des étrangers à l'Estalie et qui ont apportés leur propre idéal à l'édifice estalien. La proclamation du mémorandum de l'AAR qui se veut être à volonté internationaliste à attirer l'oeil de tous ceux qui le souhaitaient, principalement des déçus du communalisme, d'autres encore déçus de la prestation loduarienne et eurycommuniste qui se veut plus impérialiste que vraiment favorable à la libération des peuples estaliens opprimés, d'autres encore déçus de la stagnation politique des Pharois et encore d'autres fuyant simplement leurs pays respectifs encore libéraux et capitalistes dans l'espoir d'y revenir un jour en sauveurs. De ce fait, le Mouvement Eurysien n'est pas très original dans son approche : il promeut surtout le fédéralisme révolutionnaire eurysien, c'est-à-dire l'union des peuples eurysiens sous la bannière révolutionnaire. De ce fait, ils estiment que parler d'Estalie n'est plus très juste à proprement parler, l'Estalie est destinée à s'étendre, à écraser les capitalistes et à unifier l'Humanité avec la coopération de ses frères d'armes du monde entier. Si l'Estalie est une bonne base, dont l'héritage martial est long et la population prête à déferler armes à la main pour abattre l'ogre capitaliste et mondialiste, son identité en tant qu'Etat-nation n'a plus lieu d'être, la Fédération des Peuples Estaliens doit être une Fédération des Peuples Eurysiens. Cet objectif est commun à tout le mouvement, beaucoup de délégués et de soutiens du club sont principalement des étrangers peu déterminés à rester éternellement dans leur lieu de refuge, l'Estalie n'est que la première pierre fondamentale de la Révolution. La plupart des étrangers reçus étant eurysiens, ces derniers prennent donc leur fédéralisme très à coeur et voient dans l'Anarchisme Renouvelé de l'AAR une perspective politique intéressante qui débloque la situation. Comme dit souvent des observateurs étrangers, l'anarchisme estalien est l'idéologie politique qui se veut utilitariste dans sa manière de justifier, d'organiser et de politiser une guerre mondiale contre le capitalisme. C'est l'intention de l'AAR et désormais, le Mouvement Eurysien cherche à appuyer cet aspect purement militariste de l'AAR. Etant donc des alliés naturels de l'AAR, le Mouvement Eurysien n'est autre qu'une conséquence directe de la militarisation belliqueuse de la politique estalienne, créant de véritables conséquences dans le spectre politique commun. Le Mouvement Eurysien cherchera chaque occasion politique afin de promouvoir la militarisation de l'Estalie, l'internationalisation de la cause révolutionnaire et la libération des peuples opprimés par le capitalisme à l'extérieur de ses frontières, c'est donc un club politique particulièrement interventionniste. Parmi la composition idéologique, on retrouve : des opposants au régime autoritaire trangoskove de Sommerfeld, jugé comme faussement communiste et beaucoup estimant que le pays devrait être libéré de la mainmise des faux communistes et l'établissement d'une démocratie directe comme en Estalie ; des membres du PCK kartvélien qui ont fuis les restrictions de leur pays et les tentatives de répression ou d'intimidation du gouvernement kartvélien et des mouvements d'extrême droite qui s'abritent sous la protection du gouvernement ; des membres du Club rouge et du Club soldave de la Sitadie ; des communistes et anarchistes samars opposés au régime fasciste de Samara ; des membres de la province de Mikaid, en Sainte-Union, fortement imprégnée par le communisme ; des Kaulthes communalistes déçus par la stagnation de la Kaulthie et voyant en l'Estalie un modèle d'avenir et beaucoup d'autres encore.

  • Moyens et fonctionnement :

  • Le Mouvement Eurysien étant un mouvement principalement basé sur des représentants et des influences étrangères, sa présence se cantonne en Estalie à la diaspora politique établie en Estalie après la Révolution de Novembre et lourdement protégée par les services de sécurité du gouvernement fédéral. Au-delà de la diaspora étrangère qui continue de se mêler petit à petit au reste de la population, le Mouvement Eurysien tire une partie de ses soutiens directement à l'étranger. Les membres du mouvement sont parfois confidentiels et strictement détenus par le club et les institutions fédérales estaliennes mais nombre des membres de ce mouvement sont aussi membres de partis légaux ou illégaux et de mouvements divers d'inspiration marxiste-léniniste et communiste. Beaucoup sont aussi des communalistes eurysiens éparpillés, sans grande organisation politique, abandonnés à leur sort par le grand frère kah-tanais. Nombreux sont aussi les exilés bien connus de leurs pays respectifs à avoir purement et simplement quitter leur pays pour rejoindre le mouvement, celui-ci agit comme une bannière de rassemblement eurysienne massive qui devient la raison parfois première des opposants de gauche des pays eurysiens à se rallier à la cause estalienne.

  • Personnalités marquantes :

  • Plusieurs personnalités importantes de tous les bords et de toutes origines ont su trouver leur place dans le Mouvement Eurysien, certains sont même devenus officiellement des délégués au Congrès International des Travailleurs, parfois malgré les poursuites judiciaires des Etats purement autoritaires qu'ils ont fuis autrefois. Ainsi, parmi les grandes personnalités qui ont forgés petit à petit l'identité du mouvement dans les quartiers de la diaspora politique, on retrouve pour la plupart des soutiens du mouvement des ressortissants kartvéliens, sitades, samars ou encore grisoliens. D'autres ethnies participent de façon plus minoritaire et marginale. Le mouvement n'a pas de véritable tête de proue, le mouvement s'organisant lui-même autour d'une structure d'assemblée commune. On peut néanmoins parler d'une personnalité marquante du mouvement, notamment son principal porte-parole qui n'est autre que Sergei Tskitishvili. Ancien cadre du PCK, il a décidé lors des évènements de Novembre de fuir en Estalie, y voyant l'occasion d'assister à la naissance d'un Etat communiste, anarcho-communiste ou au moins communaliste aux portes de sa patrie qui semblait ne pas vouloir légalement le laisser exercer ses activités politiques. Déçu de la prestation peu envieuse du PCK qui préfère subir en silence (du moins sa direction principale et officielle) la répression de l'Etat autoritaire kartvélien, Sergei a donc préféré se joindre à l'Estalie dans sa lutte révolutionnaire. L'assassinat de Malkhazi Chkadua, comme pour beaucoup de communistes de son pays, a été un véritable choc pour lui. Considérant cet assassinat comme une déclaration de guerre pure et dure, Sergei s'est radicalisé comme la plupart de ses compères : si on tentait de s'en prendre à sa vie pour ses idées politiques, alors il fallait répondre dans le même langage que les sauvages capitalistes qui ont assassinés un de ses camarades, la violence. Ainsi, Sergei est rapidement devenu le porte-étendard du soutien communiste étranger dans la politique estalienne et après un bref passage dans les rangs de l'AAR, Sergei a rejoint le Mouvement Eurysien, considérant l'AAR comme trop estalo-centriste et ne portant pas suffisamment son projet à l'international.

    .

  • Factions internes :

  • Si le Mouvement Eurysien est très unie autour des idées de fédéralisme révolutionnaire européen, beaucoup continuent de discuter des formalités d'une potentielle union des peuples eurysiens sous l'étendard révolutionnaire. Si tout le monde est d'accord que la base d'action principale de cette unification doit venir du berceau de la Révolution dite Véritable, donc Mistohir, certains continuent de croire en la coopération avec les autres Etats se revendiquant a minima socialistes, d'autres estimant que les nations comme la Loduarie ou d'autres nations socialistes comme Valinor sont impérialistes dans un cas, d'autres sont des traîtres vendus au capitalisme sauvage de l'UEE. D'autres factions se battent principalement sur la forme de cette union : une union de communes proche de celle du Grand Kah, une république fédérale sans présidence proche de l'Astérie, d'autres sous la forme d'un Etat centralisé loduariste et eurycommuniste. Néanmoins, la majorité s'accordent pour dire que le système fédéral estalien est suffisamment adapté pour intégrer d'autres peuples autre que le peuple estalien lui-même et est capable de leur donner une voix équitable et proportionnelle à leur poids politique sans discrimination par rapport à la langue, la culture ou la religion de chacun ; il convient de noter qu'une des caractéristiques de l'anarchisme estalien a toujours été son étonnante tolérance envers les religions et le respect des institutions cléricales respectives.
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