21/02/2015
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Du Man-Krathisme - Théorie politique

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Du Man-Krathisme

Introduction

Un regard neuf porté sur la société actuelle verrait sans nul doute la criante disparité de la répartition des richesses. Ainsi, dans une Terre, un continent, un pays, où même une ville, des gens vivent dans la plus extrême précarité. Alors que d’autres profitent de luxes inimaginables.

D’une part, les plus pauvres ne trouvent pas de travail, ou des métiers dégradants et physiques, en plus d’êtres mal payés. Et pour cause : les métiers décents et bien rémunérés nécessitent des diplômes et des formations de plusieurs années.
Ces choses en elles-mêmes ne constituent pas un problème ; c’est leur prix et leur disponibilité qui l’est.

De cette façon, les prolétaires transmettent leur statut à leur descendance. Tandis que, d’autre part, les nouveaux bourgeois se transmettent argent et héritage de parents à enfants. Facilitant de manière incommensurable leur intégration au monde capitaliste moderne. Leur permettant d’user de la société de consommation à leur avantage, accroissant leur richesse. Ainsi les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres.

La mobilité entre ces deux classes est possible, mais rare et ardue. Il tient pourtant du simple bon sens de considérer que le statut d’un individu ne devrait être que le seul fruit de ses labeurs et de ses aptitudes.
Le même bon sens se tempère également en admettant qu’il faille protéger et soutenir les plus faibles et les plus démunis. C’est le rôle de la société comme de l’individu. L’Etat Man-Krathiste s’érige donc en appuis solides pour ces derniers.

L’Etat a longtemps été un instrument d’oppression ; la classe supérieure étant en un contrôle total sur lui. Mais institutionnaliser la séparation sociale des classes est le fermant de leur soulèvement féroce.

Le Man-Krathisme décrit dans cet ouvrage n’est que le successeur des idéologies nées de la révolution prolétaire. Entre autres, le Communisme et le Marxisme ont étés les bases théoriques de sa doctrine. Le Man-Krathisme se révélant être leur frère modéré. Réformateur plutôt que révolutionnaire, étatique plutôt qu’anarchique, réhabilitatif plutôt que punitif.

Du moins, le communisme avait su mettre en lumière cela que l’argent engendre le pouvoir et le pouvoir engendre l’argent. Une égalité des pouvoirs doit donc se traduire par une égalité de l’argent. C’est pour quoi, malgré le radicalisme excessif du communisme, nous les Man-Krathistes nous-en réclamons comme héritiers et érigeons le Man-Krathisme au statut de sous-idéologie du communisme. Seulement, un communisme qui tend une main ouverte et non pas un poing fermé. Un communisme à l’image d’une culture occidentale voulant faire rupture avec le capitalisme, mais pas se renier elle-même. Ainsi, nous pouvons ici parler de Man-Krathisme comme de Communisme Man-Krathiste.

En 1848, les précurseurs du marxisme écrivaient :
« PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS ! »
Nous y ajouterons « dans la paix et la justice. »
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I- Le Man-Krathisme

1. Définition

Tout d’abord, intéressons-nous au terme en lui-même, Man-Krathiste, c’est la fusion de deux termes d’Illiréen primitif, dit "de forme silmalienne". "Man" signifie « saint », « pur » et "krath" c’est « pouvoir ». Le Man-Krathisme c’est donc le « pouvoir pur », ou la volonté de mener une politique transparente et juste.

En relatif accord avec les principes de base de la littérature marxiste classique, le Man-Krathisme défend fermement le droit de chaque individu de progresser dans la société de part son travail et son mérite personnel. Accéder à un rang sociétal de part sa seule naissance est complètement absurde et n’est le reflet que d’une société réprouvée et réprouvante. Le Man-Krathisme, cherche donc la suppression des inégalités de naissance. En ce sens, une large partie des héritages devra être captée par l’Etat afin d’être redistribuée au plus vite de manière équitable.

Économiquement parlant, le Man-Krathisme défend une économie planifiée mais sans pour autant interdire ou condamner la propriété privée. Il cherchera plus surement à la répartir de manière équitable qu’à l’abolir. En effet, si l’Egalité est d’une importance primordiale pour une société unifiée, sans classe, les libertés individuelles le sont tout autant. Tout les régime s’imposant par la force et se maintenant par la force sont voués à s’écrouler à moyen-long terme.

C’est pour cela, le Man-Krathisme désapprouve une « dictature » du prolétariat. En effet, si elle pouvait sembler judicieuse à des philosophes policés, elle n’est pas viable de part la nature corruptrice du pouvoir et celle corruptible de l’être humain. C’est encore une fois un mélange de démocratie et de méritocratie que prône cette doctrine. Le Man-Krathisme se veut en rupture avec l’idéologie capitaliste moderne. Et plus encore avec le néo-impérialisme devellgopé par des organisation comme l’ONC et l’OND. Mais il ne veut cependant pas en devenir une idéologie diamétralement opposé.

Le Man-Krathisme, comme toute forme de communisme et de socialisme, ne peut pas être imposé. Il doit être le fruit d’une évolution psychologique interne et démocratique, cela est valable de l’individu à la société. On ne peut réellement exporter le Man-Krathisme, en revanche, on peut le présenter à d’autres et les laisser faire le choix d’accepter ou de rejeter cette doctrine. En effet, comment peut-on imposer la liberté ? Un slogan de la révolution loduarienne vous répondrait qu’ "Il est interdit d’interdir."

Pour finir, le Man-Krathisme ne se considère pas comme la seule idéologie valable. Non, se serait une insulte à la liberté de penser qui lui est chère. Le Man-Krathisme se considère tout au plus comme une alternative non-violente et modérée au communisme. En effet, il reste ouvert à la réforme et au changement.
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