10/11/2014
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République des Huit-Nations

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Création de pays: Ligue des Huit- Nations

Généralités :




Nom officiel : Ligue des Huit-Nations

Nom courant: Huit-Nations, Tsiotóniati (non officiel, réservé aux natifs)

Gentilé : Tsiotóniati (terme large désignant les peuples d’origine Aleucéenne), Aankomelinge (terme désignant les descendants de colons Eurysiens)

Inspirations culturelles : Iroquoisie, Huronie

Situation géographique :

Langue(s) officielle(s): ronkwe, tedongana, mohlweda, jigonhsase, kanyatare, orneira, tsistekeirià, français, aleuzneer (langue germanique), anglais
Autre(s) langue(s) reconnue(s): Différents dialectes locaux Tsiotóniati, langues de minorités d’origine Eurysienne

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Plus forts unis

Hymne officiel :

Monnaie nationale: Kawistarà

Capitale : Nekwenhtonte

Population: 21 380 000 habitants


Aperçu du pays:



Présentation du pays :
La Ligue des Huit-Nations est un état fédéral réunissant 7 nations natives aleucéennes, aussi appelé peuples Tsiotóniati, ainsi que les populations eurysiennes venues coloniser la région au fil des années (appelés Aankomelinge, « arrivant » dans le dialecte germanique le plus employé). Le pays est gouverné par l'assemblée des représentants, qui regroupe les 165 représentants des 70 tribus et cités qui parsèment le territoire. Il est représenté à l'international par l'énska, nommé pour une durée de 3 ans par l'assemblée. L'énska ne bénéficie d'aucun pouvoir, si ce n'est que d'assurer la diplomatie et les échanges avec les autres nations, d'organiser les échanges et de gérer l’agenda de l’assemblée.
Les Huit-Nations sont les suivantes : les 7 nations Tsiotóniati : Ronkwe, Tedongana, Mohlweda, Jigonhsase, Kanyatare, Orneira et Tsistekeirià, auxquelles il faut ajouter la « nation » composée des différents peuples Eurysiens, appelée Aankomelinge ou simplement « Colons ». Chaque nation jouit d'une forte autonomie sur son territoire, qui est divisé en tribus, en provinces ou en cités, qui doivent chacune envoyer un représentant à l’assemblée. Le mode de désignation du représentant est libre à chaque entité, allant de l'élection démocratique au système héréditaire sans élections.

Les peuples Tsiotóniati sont caractérisés par une langue et une culture qui leur sont propres, bien qu’elles présentent parfois des similitudes, et les colons descendent quant à eux de différentes origines (françaises, germaniques ou celtique). La ligue ne possède donc pas de langue unique, mais dispose d’une mosaïques de parlers différents. L’écriture diffère également, les langues Tsiotóniati disposant de leur propre alphabet, bien qu’il ait été dès le 19e siècle transcrit dans l’alphabet latin, sous une forme de plus en plus utilisée aujourd’hui.
L’état en lui-même n’a que peu de pouvoir au sein de la ligue. Seule une partie des impôts lui revient, avec lesquelle il gère principalement l’armée, une partie de l’éducation supérieure et les grands aménagements (autoroute et vois ferrées). La police, la santé, l’éducation ou encore la culture sont gérés au niveau local, par les Nations pour les peuples Tsiotóniati, et à l’échelle de la cité ou de la province pour les régions sous autorité Aankomelinge.

La région est habitée depuis le début des âges par différents peuples autochtones nomades, qui se sédentarisent autour du 4e siècle av. J-C. Autour du 6e siècle ap. J-C, la région est majoritairement peuplée par la civilisation Tsiotóniati, qui regroupent de nombreux peuples comme les Ronkwe, les Tendonga, les Mohlweda, ... Ces sociétés commencent à tisser des liens commerciaux, et une société se met en place dans la région, avec la construction de routes entre les différentes tribus, créant un vaste réseau commercial allant des grands lacs à la côte.

L'histoire de la Ligue commence avec l'arrivée des premiers colons eurysiens et la fondation de la ville de Neu-Keemwarden (aujourd'hui Nekwénhtonte) par l'explorateur Klaas-Jan von Heinen en 1655 dans la baie de Kamanà. Les colons développent rapidement des liens avec les locaux, en particulier la tribu Ronkwe dont la capitale Geibondaga est située sur la rive nord du fleuve lowísto, face à Neu-Keemwarden. Les colons poussent leurs explorations jusqu'aux Grands Lacs de l'Est, peuplés par les Mohlweda, en remontant le Kamanà. Plusieurs colonies sont fondées le long du fleuve afin de faciliter les échanges avec les Tsiotóniati, excellents agriculteurs et trappeurs, qui fournissent aux colons fourrures, vivres et matières premières. Le premier siècle de présence Eurysienne sont pacifiques et la colonie, indépendantes des métropoles Eurysiennes, prospèrent, et que les immigrants Eurysiennes germaniques, françaises ou celtiques viennent agrandir la populations des colons.

Cependant, les premiers conflits éclatent entre colons et Tsiotóniati à mesure ou les arrivants cherchent à gagner des terres pour rechercher de nouvelles richesses. En 1752, les colons de la cité de Bardois affrontent et battent les Kanyatare à la bataille de Sekholona, et prennent possession des mines de fer des montagnes du nord. En 1766, c'est au tour des Omeira d'être vaincus. Las des volontés expansionnistes des colons, des tribus Tsiotóniati Kanyatare, Orneira, Tedongana, Jigonhsase et Tsistekeirià s'unissent en 1771 pour former la Première Coalition et affronter les colons. Après plusieurs succès face aux colons, les eurysiens s'organisent et ripostent En 1777, au terme de ce qui sera appelé par la suite la « première guerre fratricide », une paix est signée entre les belligérants, sous l'égide des Ronkwe restés neutres. Mais en 1796, les colons, forts de l'arrivée de groupes de colons désireux d'accumuler les richesses de la région, les hostilités reprennent. En 1807, les chefs Tsiotóniati, menés par le chef de la nation Ronkwe Omawnakw, s'unissent de nouveau au sein de la Coalition des Sept-Nations afin de répondre aux agressions incessantes. D'abord organisée dans un but défensive, la Coalition mène des premiers assauts en 1815 en assiégeant la colonie de Neu- Keemwarden. S'ensuit une guerre très meurtrière dans laquelle près de 150 000 coalisés et colons perdront la vie. En 1821, les coalisés prennent le dessus et prennent Neu-Keemwarden. Finalement, une paix durable est signée entre les parties le 19 août 1822, et se soldent par l'intégration des colons au sein de la nouvelle Ligue des Huit-Nations.

Cette ligue se veut avant tout garante de paix, les nations composantes conservant leur autonomie. Neu-Keemwarden est renommée Nekwénhtonte et accède au rang de capitale. Les limites des territoires sont fixées et la paix revient, permettant à la région de se développer. Au milieu du 19e siècle, la région et notamment la capitale Nekwénhtonte entre dans l'ère industrielle, portée par une jeune génération de Tsiotóniati très ouverts sur les questions de libéralisme économique. Profitant de sont statut de cité autonome et des ressources du territoire la Ligue, la ville développe une grosse industrie, devenant l'un des pôles économiques du continent. Cette brutale industrialisation poussent de nombreux natifs des terres à se déplacer vers la capitale. Face à la croissance de la population et afin d'endiguer la situation, le conseil des chefs se constitue en assemblée et prend la décision d'industrialiser les autres cités du pays en 1875. Cette décision est la première décision d'ampleur nationale, et pose les bases de l'instauration d'un pouvoir fédéral. La constitution est révisée et étoffée afin d'encadrer le développement économique en renforçant le contrôle sur les entreprises qui était jusqu'alors inexistant.

Profitant d'un moteur tel que la capitale Nekwénhtonte, le pays entre dans une phase de développement. Une monnaie nationale est créée en 1878, et certaines lois comme le contrôle et les taxes sur les entreprises sont instaurées à l'échelle nationale. Cependant, le pays reste économiquement très libéral et le système capitaliste fortement ancré.
De nos jours, la société reste très inégalitaire, avec une capitale très dynamique est industrialisée, qui constitue une importante place boursière en Aleucée, et un arrière pays rural et bien moins développé, malgré les efforts de l'assemblée pour réduire ces écarts. La capitale regroupe aujourd’hui 22% de la population, mais produit plus de 50% du PIB national.
L'économie du pays est très libérale et suit un système capitaliste. Les entreprises ont un fort pouvoir et une influence sur les décisions de l'assemblée, renforcée par une volonté assez isolationniste de certaines tribus. Le pays possède d’abondantes ressources agricoles dans les vastes plaines du centre, mais également minières dans les différentes montagnes.


Mentalité de la population:

La société de la Ligue des Huit-Nations est très contrastée : les populations des principaux pôles urbains sont très socialement très ouvertes du fait du multiculturalisme qui y règne, tandis que les populations autochtones rurales sont très conservatrices et voient d’un mauvais œil l’ouverture du pays, maintenant un contrôle fermé sur leur territoires. La société reste très attachée aux traditions et à leur protection, tout en accueillant avec plaisir la nouveauté. Une partie de la société Tsiotóniati est très ouverte aux progrès sociaux, certaines tribus ayant adopté des régimes démocratiques à divers degrés dans l’élection de leurs représentants et dans l’organisation de la vie civile.
La société est partagée entre de gros pôles urbains et des campagnes peu denses qui parsèment les grandes plaines du territoire.

La société dans les Huit-Nations est très égalitaire, les femmes jouissant depuis longtemps du même pouvoir que les hommes (dans certaines sociétés matriarcales comme les Tedongana ou les Orneira, la mère est au centre de la famille, et possède historiquement la terre). Les descendants colons se sont rapidement pliés à cette règle et l’égalité des sexes est très strictement appliquée.

Au sein de la Ligue, on constate de très grosses inégalités salariales entre les corps de métiers et selon la région. Le coup de vie peut parfois tripler entre les régions rurales et la capitale.

Au niveau de la population, les Tsiotóniati constituent une majorité, puisqu’ils composent 73% de la population. Le reste est principalement constitué de descendants de colons arrivés progressivement au cours de l’histoire.


Place de la religion dans l'État et la société :

La religions et les traditions religieuses ont longtemps un rôle centrale dans la vie civile. De nombreuses religions parsèment le territoire, entre les différents cultes tribaux des Tsiotóniati et les différentes formes de christianisme apportées par les colons. Cette proximité des différentes religions a fortement influencé l’ouverture d’esprit des populations urbaines en particulier. Cependant, les 40 dernières années ont vu, notamment chez les populations jeunes, la montée de l’irréligion et de l’athéisme, si bien que 17% de la population déclare aujourd’hui ne pas pratiquer de religion.



Politique et institutions :



Institutions politiques :

Le principal organe politique est l’assemblée des Représentants. Elle est composée des représentants de chacune des 70 tribus, provinces cités du pays, au nombre de 70 (3 cités et 2 provinces de la nation Aankomelinge et 64 tribus des nations Tsiotóniati, auxquelles il faut ajouter la cité capitale de Nekwenhtonte). Elle est composée de 155 membres, répartis parmi les tribus en, fonction de leur population (la tribu Kashong de la nation Tsistekeirià possède un représentant, tandis que la cité-capitale en possède 34). Elle vote les lois au niveau national, et arbitre les conflits qui peuvent interférer entre les tribus, et nomme l’énska, qui arbitre et représente le pays. Le choix du représentant et sa fréquence est libre à chaque entité.

Parallèlement, la Féderation Économique et Artisane (FEA), qui regroupe les principales entreprises du pays, possède une assemblée chargée de réguler les activités économiques et de coordonner les actions des membres. Ses membres sont nommés par chaque entreprise membre, et exercent un pouvoir important.

Enfin, le Conseil des Sages, composé de deux sages par nation Tsiotóniati (soit 14 membres, plus un membre représentant les Tsiotóniati de la capitale), est chargé de veiller au respect des traditions Tsiotóniati sur le territoire. Bien que son rôle soit symbolique, il possède une grande influence sur la vie civile.

Principaux personnages :

L’actuelle énska est Wawetseka, de la nation Tedongana. Nommée il y a 6 ans, elle entame son 3e mandat (un énska n’a pas de limite de mandat), et est suppléée à l’international par Nahcomence, de la nation Ronkwe, qui assure la diplomatie et coordonne les ambassades.

Les trois membres du conseil exécutif de la FEA sont Guitonkagya, Jan-Willem van Zuilekom et Nicolas « Honanyawus » Chuquet. Ce dernier est un membre très influent de la FEA, et est à la tête de la principale société énergétique du pays.
Noshi, Unega ou encore Kwahu constituent parmi les membres les plus influents du conseil des sages.


Politique internationale :

La Ligue des Huit-Nations se veut avant tout pacifiste, et prône avant tout le dialogue dans les relations internationales. Sur le plan économique, le pays cherche a nouer avant tout des relations afin d’instaurer des traités de libre échange avec les autres nations, dans le but de faire fructifier son économie. En revanche, le pays demeure très strict sur le respect de l’autorité des nations sur leur territoire et dénonce toute intervention sur un territoire étranger.
malheureusement votre territoire [possible] se situe exactement dans mon territoire [possible] je vous demande donc d'en parler en privé, sur discord

cordialement : [possible] grand duc de Sonoa I Lora
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Bonjour !

C'est un plaisir de te voir de retour sur le jeu avec un projet aussi original que passionant. Par la qualité de ta fiche et la cohérence, c'est tout naturellement que ton pays est validé.

Bon jeu !
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