Discours télévisé du Premier Ministre Fédéral Akito Fujitawa du 26 mai 2014, 20hCitoyens de la Grande République,
Hier, nous nous sommes tous réunis pour ce grand rendez-vous démocratique que sont les élections du Congrès Suprême. Depuis l'établissement de cette institution par nos pères fondateurs en 1919, celle-ci a toujours été un symbole fort de l'opinion populaire des westaliens, décennies après décennies. Pour les gouvernements qui se sont succédé, et encore plus pour celui que je dirige actuellement, ces élections sont un moyen direct de communiquer avec vous, de comprendre quelles sont vos besoins, de pouvoir renouveler votre confiance dans le but de mener notre nation vers un avenir meilleur, dans la prospérité et l'union que nous chérissons tous. Hier soir, à l'annonce des résultats, une bonne partie d'entre-vous ont décidé de nous faire part de leurs désaccords avec nos politiques et notre vision du pays en menant plusieurs forces d'opposition à une position favorable au sein du Congrès Suprême. J'assume totalement cet échec politique, mais aussi personnel, qu'ont pu être ces élections pour le camps présidentiel. Un échec que je prend avec sérieux et surtout comme un signe fort de votre volonté de changement dans les années à venir.
Ce n'est pas sans fierté que je regarde les actions que nous avons pu accomplir ces dernières années. La sortie de l'isolationnisme, la croissance économique et démographique du pays, la recrudescence de la criminalité et du terrorisme, la participation à de grands projets internationaux qui bénéficieront à la Grande République... Depuis 2005, année de ma nomination à ce poste, je n'ai eu de cesse que d'avoir le bien-être des westaliens au cœur de nos projets et vous nous avez longtemps rendu cette confiance en nous donnant les moyens nécessaires pour accomplir ce qui devait être nécessaire d'entreprendre. Avant d'être le Premier Ministre Fédéral ou même un homme politique, je suis avant tout un citoyen de Westalia et mes modestes origines ne peuvent que me faire comprendre à quel point il est important d'écouter le peuple lorsqu'il souhaite s'exprimer.
Pour ces nouveaux changements que vous souhaitez voir accomplir, je ne serai pas celui en charge de ce grand projet qui vous tient à cœur. Pour apporter du changement, il faut aussi que les plus hautes strates de l’État changent, que de nouvelles personnalités puissent mener à bien la direction que prendra notre pays. Dans ce contexte, je vous annonce officiellement que je remets la démission de mon gouvernement, dès ce soir, auprès du Président Fédéral. Monsieur le Président Hardenbor, dans la sagesse et la grande clairvoyance qui le caractérise si bien, aura la charge de trouver un nouveau chef de gouvernement pour répondre à vos attentes.
Ces neuf années en tant que Premier Ministre Fédéral de notre si grand pays ont été pour moi la plus grande réussite de ma vie. J'ai toujours aimé servir notre peuple, le protéger et perpétuer son histoire. Je laisse une nation pleine de promesse et d'opportunité à mon successeur, qui que cela pourra être, et avec l'espoir que celui-ci réussira là où je n'ai pas su répondre à vos attentes. Désormais, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre pour vous comme pour moi, dont l'objectif est de toujours me mettre à disposition pour servir la Grande République, différemment peut-être, mais toujours avec la même loyauté à votre égard et avec autant de patriotisme.
Très chers citoyens de la Grande République, laissez-moi vous remercier une nouvelle fois pour toutes ces années de gouvernance et pour la confiance que vous m'avez accordé.
Pour l’union de la Grande République ! Vive Westalia !