13/04/2016Les prolétaires de tous les pays, désormais orphelins.Le 28 Mars de l'an 2016 est une date qui rentrera assurément dans l'histoire à tout jamais. Un jour qu'aucun socialiste à travers le monde ne saurait oublier. Le 28 Mars de l'an 2016, le prolétariat international a perdu l'un des plus charismatiques et appréciés leaders. Il a perdu un guide, un modèle et un père. Le 28 Mars de l'an 2016, le Secrétaire-Général de la glorieuse et fière Nation Communiste de Loduarie, terre d'utopie socialiste au milieu d'une Eurysie dominée par les puissances impérialistes, capitalistes et réactionnaires, le dénommé Lorenzo Geraert-Wojtkowiak a été lâchement assassiné par des traîtres à sa patrie.
Lui, enfant du malheur et de la guerre qui, dès son plus jeune âge, a du combattre et tuer pour survivre en ce monde cruel et sans pitié. Lui qui, malgré sa jeunesse et son inexpérience, a su libérer son peuple de l’oppression fasciste et relever son pays pour le faire sortir de son état de misère et de barbarie et en faire la grande et respectable puissance que l'on connait aujourd'hui. Lui qui, malgré une quinzaine d'années d'un pouvoir éclairé, bienveillant et bénéfique pour les travailleurs du monde entier a su rester humble et refuser de se laisser aller à la luxure, la débauche et l'avidité au contraire des aristo-bourgeoisies des démocraties oligarchiques. Lui qui, luttant avec ardeur et résilience face à tous les impérialismes onédédiens ou onéciens, affrontant avec dévouement tous les exploiteurs qui aiment faire trimer autrui pour leur plaisir et leur richesse à travers toute l'Eurysie et le monde, a su défendre ses idéaux de liberté, d'égalité, d'amitié et de paix et rendre le pouvoir à bien des peuples qui le méritaient incontestablement. Lui qui a offert son cœur et son sang pour la liberté des prolétaires, des ouvriers, des pauvres, des oubliés du monde entier. Lui qui offrait aux esclaves la possibilité de prendre leur revanche sur leurs maîtres. Lui qui nous avait promit à nous, Rimauriens exténués par cinquante années de totalitarisme et désireux de recouvrer enfin notre liberté sauvagement arrachées par les armes et le feu. Méritait-il de mourir ainsi, la chair percée d'une balle traîtresse au cœur même de ce monument qu'il a érigé de ses mains ? Quel genre de monstre dénué de sens et d'empathie tue de sang froid l'homme qui, à lui seul, par la seule force de sa volonté, a employé toute son énergie, son temps et son courage à faire de son pays et celui de son assassin un havre de paix et de prospérité et n'avait jamais eu de cesse d'offrir rien de moins que cette même prospérité à tous ceux qui le désiraient ? Il s'agit de Frédéric Dandelion, directeur de la Milice Anti-Corruption, l'un des plus proches collaborateurs de feu le Secrétaire Général en qui ce dernier avait pourtant toute confiance qui, avide de pouvoir, a choisi de commettre l'impensable pour prendre les rênes du pays et y instaurer une dictature autocratique et népotique pour son seul profit personnel et égoïste ! Pathétique trahison ! Tragique destinée que les courageux hommes et femmes de la Force d'Intervention Spécialisée Alpha-1, luttant héroïquement face à un adversaire pourtant plus nombreux, ont pu éviter de peu, sauvant ainsi leur patrie chérie d'une funeste fin et l'Eurysie toute entière d'un chaos tel qu'elle ne peut pas même le concevoir au prix d'innombrables vies qui auraient pu faire tant de bien.
Car oui, amis prolétaires de tout le globe, si notre cher camarade Lorenzo n'est plus, son action et sa pensée demeurent plus vivaces en nos cœurs que jamais. Ce que les fascistes comme Dandelion ne comprennent pas, c'est que tuer un homme, aussi important soit-il, n'a jamais eu aucune autre utilité ni aucun autre effet que celui de raviver la colère de tous ceux pour qui ils comptaient et de tous ceux qui plaçaient leurs espérances en lui. Et aucun autre homme que Lorenzo Geraert-Wojtkowiak ne peut s’enorgueillir d'avoir compté pour tant de monde et d'avoir insufflé tant d'espoir en autant d'esprits. Ce que les petits vermisseaux comme Dandelion et sa clique de traîtres, de réactionnaires et de despotes en puissance n'avaient pas prévu, c'est que la mort du "Camarade Lolo" ne provoquera pas que la colère de sa famille, de ses amis ou même de ses plus proches collaborateurs mais surtout celle de tout un peuple : pas seulement le peuple Loduarien endeuillé, non, mais aussi le peuple prolétarien mondial. Dandelion ne s'est pas attiré seulement les foudres du régime qu'il a vainement tenté de renverser et qui continuera encore longtemps de défendre le socialisme à travers le monde, désormais sous l'égide de la Secrétaire-Générale Aube Thora, compagne de notre héros martyr et mère de sa fille (condoléances à elles), mais bien celles de tous les ouvriers, de tous les paysans, de tous les petits fonctionnaires, de tous les petits employés, de tous les chômeurs, les pauvres, les peu instruits, les ignorés, les blessés de guerre, les conscrits, les esclaves, les affamés, les malades et les malheureux de toutes les nations du monde... Il a éveillé la juste colère de tout un monde.
Il est désormais de leur devoir à tous de faire payer Frédéric Dandelion où qu'il se trouve, de lui montrer qu'un tel crime ne saurait être impuni, qu'où qu'il se cache la justice ne saurait le perdre, l'oublier ou le pardonner, et, surtout, de lui prouver que la tragédie et la souffrance unissent plus qu'elles ne détruisent, que rien ne saurait diviser le prolétariat, que sa juste révolution ne peut être que mondiale, que sa juste colère ne peut-être baîllonnée et étouffée par la perte de son porte-voix.
Lorenzo Geraert-Wojtkowiak est mort, mais la révolution prolétarienne qu'il a participé à bâtir n'a jamais été aussi forte et unie !
Gloire à Lorenzo Geraert-Wojtkowiak ! Gloire à la Rimaurie ! Et vive le Socialisme !