01/06/2016
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[IDÉOLOGIE] L'Idéologie Nationale - Le Guide du Kohlisme

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Trop longtemps, la division a engendrée la haine et la haine a engendrée la violence.
Cette violence doit cesser, cette haine doit cesser, cette division doit cesser.

Nous n'avons qu'un seul but : l'union du monde, l'abolition du mépris, l'interdiction de la guerre.
Nous n'avons qu'un seul désir : notre réussite.
Nous n'avons qu'une seule peur : notre échec.
Nous n'avons qu'un seul ennemi : le monde.

À cet ennemi, nous lui proposons la paix.
À cet ennemi, nous lui proposons une solution.
À lui de l'accepter ou de subir les conséquences de son aveuglement.

L’Étoile Kohliste

Sommaire :
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L'Idéologie Nationale
Nos rêves, nos espoirs
Le guide du parti

L'Idéologie Nationale, la Pan-Idéologie, la Grande Idée, le Kohlisme ou le Kohl-Sattlerisme est l'idéologie officielle de la grande nation Rimaurienne, de son gouvernement et de son peuple. Elle guide chaque jour nos rêves et nos actions. Elle est notre volonté et notre ambition. Elle est notre but et notre héritage. L'aimer est un devoir. La défendre est une joie. Elle est un espoir pour la Patrie, l'Eurysie et le Monde. Elle est l'avenir de l'Homme et de l'Humanité.

Chapitre 1 : Généralités
Depuis toujours, la Rimaurie est un pays fort, mais ce qui en fait un pays fort, ce n'est pas son armée ou son économie, c'est son peuple. Le peuple doit être uni dans la lutte pour un objectif commun, il n'y a que comme ça qu'il peut l'atteindre et ainsi progresser. L'individualisme est un cancer, il divise le peuple, détruit la nation et amène le conflit : il rend le progrès impossible. Notre mission, c'est de mener ce peuple fort sur la route du progrès, le faire voyager sur le chemin de la richesse et, au bout du périple, atteindre nos rêves.

Chapitre 2 : De la société
Article 1) Le peuple Rimaurien devant rester uni, il ne saurait accepter la moindre frontière en son sein. Chaque citoyen, peu importe son sexe, sa couleur ou sa religion, est le pareil de son voisin et il le restera tant qu'il respectera cette règle élémentaire. Chaque Rimaurien compte autant qu'un autre pour la Nation et elle les traitera tous avec la même affection tant qu'ils la lui rendront.

Nul ne pourra être inquiété de quelque façon pour ce qu'il est, la Nation ne jugera que les actes et si ce jugement le nécessite, elle n'aura aucune peine à éliminer les éléments nocifs pour elle, le peuple et eux mêmes.

Article 2) Bien que la modernité soit notre projet et notre but, elle ne doit pas nous coûter ce qui fait notre civilisation : nos traditions. ?Notre patrie multiséculaire a également des traditions multiséculaires aujourd'hui menacées. Le progrès est bénéfique pour un peuple tant qu'il ne détruit pas ce qu'est ce peuple. Nos ancêtres nous ont laissés leur culture et c'est notre devoir de les honorer en la préservant et si ce devoir doit devenir un fardeau, alors nous seront près à le porter.

Si on oublie d'où on vient, on ne sait plus où on va.

Chapitre 3 : De la justice
Notre nation se doit d'être juste : chaque citoyen naît libre et égal à ses pareils. Mais cette liberté implique des efforts et des devoirs et si par malheur elle se trouvait à dévorer celle de son voisin, alors elle devra être supprimée. Notre justice se doit d'être honnête mais dure, juste mais sévère. Son rôle est de déterminer qui mérite d'être libre et qui mérite d'être punit, sa décision ne doit pas être remise en cause par quiconque s'y opposerait.

Chapitre 4 : De l'économie
Le capitalisme est une honte pour l'humanité, il divise la société en deux catégories : ceux qui travaillent et ceux qui encaissent l'argent. Cette aberration n'a pas lieu d'être en Rimaurie. Tout travail mérite un salaire en fonction de l'effort fourni et non de la richesse produite.

Le communisme est un enfer, il supprime l'homme en tant qu'individu et le réduit à une ressource naturelle, une source d'énergie, une bête de somme. Il renvoi l'humanité à un état primaire anarchique ou chaque citoyen est pris en charge par le système, peu importe son utilité à la société. Il confisque la propriété des citoyens, lui retire ce pour quoi ils ont travaillés et les renvois à leur travail de misère sans aucun moyen d'améliorer leur condition dont l'état est le seul garant. Il rend le peuple dépendant.

Notre parti préconise la nationalisation totale de l'économie par l'état : ainsi, il pourra redistribuer les richesses le plus équitablement possible parmi les travailleurs ce qui détruira les classes sociales, une frontière de trop pour notre société. Les salaires que recevront les citoyens seront sous leur seule responsabilité, ils l'utiliseront pour acheter leur propre nourriture, leurs propriétés et payer leurs impôts et resteront indépendant et autonomes de l'état qui les a vu naître. Ils seront près à toute évolution, même la plus catastrophique.

Nous recommandons également une économie la plus autonome possible par rapport au reste du monde. Nous ne devons pas dépendre d'un autre pays, au risque de lui donner un moyen de pression considérable contre notre peuple auquel il ne saurait résister. C'est pourquoi nous devons produire nous même tout ce que nous pouvons. Un pays qui vend et plus riche que celui qui achète.

Chapitre 5 : De la démocratie
Nous, représentant du Front Nationaliste Rimaurien, considérons que la démocratie est une faiblesse. Donner le choix au peuple, c'est lui laisser la possibilité de refuser les idées de son gouvernement et malheureusement aucun humain n'a le même avis sur tout. La démocratie rend l'accord commun impossible et la prise de décision trop difficile pour que les objectifs qu'elle se donne soit atteint. Avoir trop de choix, c'est comme n'en avoir aucun : au final, il y'aura toujours des protestataire, alors autant les faire taire et commencer à avancer.

La démocratie c'est laisser la possibilité aux citoyens de refuser les idées de leurs pareils et on ne peut pas progresser sans idées.


Chapitre 6 : De la nation
Nous, membres du Front Nationaliste, pensons que la Rimaurie doit être mise au dessus de tout autre pays et qu'elle soit la seule cible prioritaire de notre attention. Tout ce qui pourrait nuire de quelque façon que ce soit au bon fonctionnement de notre magnifique pays est à bannir. Nous aimons notre pays plus que tout les autres réunis et n'hésiterions pas une seconde si nous devions faire un choix entre les deux.

Chapitre 7 : De la diplomatie
La diplomatie est une nécessité pour tout état, l'isolation totale est impossible. Nous, le Front Nationaliste, considérons que les autres états ne sont pas la Rimaurie et que leur fonctionnement interne, même si il est contre nos valeurs, ne concerne pas notre pays. Ce qui est à eux reste chez eux. Nous pensons que la Rimaurie devrait entretenir des relations avec les autres nations non pas pour ce qu'elles sont mais pour ce qu'ils peuvent nous apporter ou non.

Chapitre 8 : De nos rêves
Nous avons des rêves, ou plutôt un rêve qui occupe nos esprits. Le rêve de nos ancêtres, l'héritage de nos prédécesseurs : l'union des peuples nordiques en un seul état de paix et de prospérité. Un état puissant, riche, où chacun aurait un rôle à jouer. Mais nos ancêtres ne voyaient pas assez loin, aujourd'hui nos rêves sont au delà de ça, nos espoirs sont plus grands. Imaginez une Eurysie unie, dans laquelle tout les peuples seraient unis dans un objectif commun de paix et prospérité. Un grands pays dans lequel les peuples les plus différents apprendrait à coopérer pour un avenir plus sûr.

Vous vous dites surement que ce n'est qu'un rêve fou, une idée absurde qui ne se réalisera jamais. Peut-être que vous avez raison. Mais nos rêves ne sont pas que des idées lancées au vent, ce sont des projets, des missions. C'est le fardeau que nos ancêtres nous ont laissés, nous ne trahirons pas leur confiance. Peu importe combien de temps cela nous prendra, peu importe comment nous y parviendrons, nous n'abandonneront jamais.

Ensuite, ce sera au tour du reste du monde.

L’Étoile Kohliste
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Nos ennemis
Qui sont-ils ?
Comment les reconnaître ? Comment les vaincre ?

Alors que nous proposons au monde une solution à tout ses malheurs, celui-ci se refuse à nous écouter, aveuglé par des idéologies barbares qui lui proposent d'autres remèdes à ces maux dont ils sont la cause. Ces idéologies aveuglantes et abrutissantes doivent être éliminées, le salut du monde en dépend.

Le Communisme :

Le Communisme se présente comme le défenseur des peuples opprimés, des prolétaires et des déshérités du monde entier, principes que nous partageons et soutenons. Il n'en est malheureusement rien. Le Communisme, par l'abolition de la propriété, ne fait que voler au peuple ce qui lui appartient, tout comme le patronnât qu'il condamne et est ici remplacé par l’État. L'Homme devient ainsi l'esclave de son Gouvernement : tout l'argent gagné par son travail acharné lui est prit pour nourrir toute sa Communauté, dont il devient de fait rien de plus qu'un outil. Si cette Communauté avait le même amour du travail, elle se nourrirait d'elle-même. Le Communisme renie l'Homme comme individu et le limite à un outil, un esclave de sa Communauté, il en fait une fourmi : il travaille sans relâche pour nourrir une élite bureaucratique, élue pour son soit-disant amour du prolétariat alors qu'il n'a jamais mit les mains à la terre et au sang.

En somme, le Communisme, sous l'égide de la défense de l'égalité, ne fait que transformer le peuple en l'esclave de l’État. Il ne supprime pas le patronnât ou les classes sociales, il les nationalise.

Le patronnât doit être aboli, mais pas la propriété privée : chaque travailleur, chaque citoyen doit gagner son argent proportionnellement à la charge de travail fournie et le garder pour lui. Son argent durement acquis, il peut désormais le dépenser à améliorer son quotidien ou à remplir son assiette sans dépendre d'une soit disant Communauté profiteuse. Le Collectivisme est du vol, il doit être puni comme tel.

Ces Communistes, menés par la Loduarie, étendent leurs tentacules rougeâtres partout où leurs adversaires leur restent insoumis. On ne citera que la Translavya parmi les nombreux autres exemples.

Le Capitalisme :

Si le Communisme et le Collectivisme doivent être combattus férocement, notre pire ennemi est surement le Capitalisme. Cette idéologie, soit-disant libérale, fondée sur l’appât du gain et la productivité de richesse à tout prix est une aberration à détruire. Ce Capitalisme n'a d'autre finalité que l'apparition de classes sociales inéquitables : ceux qui gagnent et ceux qui travaillent. Ces classes sociales sont la première des divisions que nous avons à combattre, le Capitalisme le renforçant encore plus en permettant l'enrichissement des plus riches et en accélérant l'appauvrissement des plus pauvres.

Si le Communisme est une horreur à combattre, le principe d'une économie contrôlée et planifiée par l’État est une chose que nous avons en commun. Seul l’État doit être maître de son économie, il aura ainsi le loisir d'offrir tout le travail que son peuple désir et de lui accorder une rente équitable fondée sur l'effort donné et non la production de richesses.

Le Capitalisme s'étend et pullule partout en notre monde si bien que ne cité qu'un seul état reviendrait à injurer toutes les nations. Cet ennemi est probablement le plus difficile à vaincre, mais nous gardons espoir.

L'Anarchisme :

L'Anarchisme ou l'Acratie, qu'importe le nom qu'on lui donne est une niaiserie. Fondé sur une liberté absolue en tout et pour tout, l'absence de pouvoir implique une volonté, un objectif et une croyance commune, chose impossible dans un état peuplé de plusieurs millions d'individus éparses, l'Anarchisme ne peut fonctionner qu'à la plus petite des échelles : un clan reclus, une famille d'ermites. L'Anarchisme repose sur la croyance que l'Homme est bon par nature et que ses choix ne sont guidés que par la croyance ce qui est faux. L'Homme est un animal sauvage à qui on a donné l'intelligence de rendre sa sauvagerie encore plus barbare. C'est là sa seule distinction avec l'animal.

Un état Anarchiste n'est rien de plus qu'une terre de chaos où, libérés de tout pouvoir, l'Homme peut exercer cette sauvagerie sans aucune limite, l'état ayant été aboli, les lois aussi. Fort heureusement, jamais un état n'a put basculer dans un véritable Anarchisme, pas même l'Estalie pourtant sa principale vitrine, tous se pencher vers la démocratie libérale en se dotant d'institutions gouvernementales limitant de faits la liberté individuelle qu'ils affichent aux yeux du monde.

L'Anarchisme n'existe pas et son existence serait un désastre, voilà pourquoi c'est une niaiserie. Voilà pourquoi il doit être combattu.

Le Communalisme :

Le Communalisme, dérivé de l'Anarchisme, prône la chute des états et leur remplacement par une confédération de communes autogérées. Absurde, une commune ne pourra jamais produire d'elle même toutes les ressources et biens nécessaires à son développement, sauf en revenant à un état primitif digne de petits clans préhistoriques, elle devient donc dépendante d'autres communes pour s'approvisionner en ressources qu'elle ne peut pas produire. Se mettra alors en place un système de vassalité entre les communes les plus puissantes et les plus faibles, n'engendrant que plus de tensions entre celles-ci. Qu'importe la taille de l'état, l'Homme saura toujours trouver un moyen de faire la guerre.
Le Communalisme ne renvoi qu'à un système féodal moyenâgeux où les seigneurs sont remplacés par des communes avec au sommet le Roi, ici la Confédération et sa capitale.

Et si cet état confédéral venait à forcer la coopération entre ces communes autonomes, chose qu'elles ne feront pas d'elles mêmes, l'Homme étant par nature mauvais, on ne pourrait voir ici qu'une entorse au principe même du Communalisme, en plus d'une collectivisation des ressources non pas des travailleurs mais des communes et donc une forme de Communisme.

Ces Communalistes, qui ne cherchent qu'à dissoudre des états forts et unitaires en une masse anarchique de clans rivaux, portent les noms de Kah-tanais, Kaulthes ou Mähreniens. Ils s'étendent partout, de Lac-Rouge à l'Eurysie.

La Démocratie :

Ennemie par nature de notre Idéologie Nationale, la Démocratie, qui se présente comme un modèle de civilisation et de bon sens, n'a aucun autre objectif que de permettre aux citoyens de corriger ses imperfections, elle n'est donc pas une fin mais un moyen. Or, si le peuple est déjà satisfait de sa condition, si l'état tout entier, qu'importe sont dirigeant, s'efforce de lui donner tout son amour et le fait bien, si les lois et le système appliqués par le Gouvernement sont parfaits, la démocratie devient obsolète, le peuple n'ayant plus rien à demander. L'autoritarisme devient alors une nécessité non pas pour aller à l'encontre de la volonté du peuple, mais pour s'assurer que cet état de satisfaction perdure et qu'aucun individu, même élu, ne puisse y mettre un terme, que ce soit par incompétence ou mauvaise volonté.

Les démocraties ne semblent pas comprendre ce principe pourtant simple. Aveuglées par ce qu'elles croient être la volonté de tout les peuples de notre monde ou peut-être leur bon droit, elles cherchent à imposer leur vision et leur modèle binaire à tout ceux qui s'en détournerait, quitte à ruiner la stabilité, le progrès et la richesse imposés d'une main de fer.

Ces démocraties sont bien trop nombreuses pour toutes les citer. Regardez n'importe où sur une carte, vous serez certains de voir partout cette bien-pensance suintante et pestilentielle, cette soi-disante civilisation horripilante qui n'a provoquée que guerre et massacre. La civilisation est un mensonge fomenté par ceux dont l'ego leur empêche de s'affirmer comme ce qu'ils sont : des barbares, des êtres humains.

Le Fédéralisme :

Le Fédéralisme, sous le couvert de donner plus de liberté aux régions d'un même pays, de reconnaître leurs disparités sociales ou économiques et de leur donner les moyens de réduire leurs problèmes personnels, n'a pour seul effet, comme le Communalisme, d'affaiblir la nation au profit des états fédérés, de mettre en évidence les divisions existantes au sein de la population plutôt que de les réduire. Comme le Communalisme, il pousse à la rivalité entre les états fédérés aux dépens de l'état fédéral.

Le pouvoir d'un état doit être fort et centralisé, nul peuple, nul région dans tout le territoire national ne devrait jouir de droits supérieurs ou inférieurs à ses compatriotes. Il en va de la cohésion nationale. Pourtant, certains ne comprennent pas le besoin qu'à un peuple d'être uni sous un seul drapeau et une seule loi.

Le Colonialisme :

Ignominie absolue, le Colonialisme, ou la domination d'un peuple par un autre, peu importe les justifications et excuses d'une mission civilisatrice qu'on a pu lui donner, n'est rien de plus qu'une énième forme d'esclavage et de ségrégation entre une élite colonisatrice qui, d'où qu'elle vienne, exploitera systématiquement les ressources naturelles d'une terre déjà occupée et qui ne lui revient d'aucun droit pour s'enrichir et s'engraisser, et un peuple autochtone forcé de lui obéir sous peine de punitions dégradantes et animalisantes : le fouet ou la potence.

Là est l'exemple même d'une guerre absurde, plus encore que toutes les autres qui le sont déjà suffisamment, car la domination coloniale ne saura s'imposer que par la force et donc la terreur ou l'extermination. Jamais un peuple, dans toute l'histoire de notre monde, ne s'est laissé asservir de lui même et sans jamais s'en mécontenter, il finit toujours par se révolter entraînant alors encore plus de violence et de haine.

Ces colonisateurs répugnants portent les noms d'Antérinie, de Tanska ou de Velsna pour ne citer qu'eux. Il ne méritent rien de plus que ce qu'ils ont eux mêmes fait subir à bien d'autres.

L'Impérialisme :

L'Impérialisme enfin, quelque soit les idées qu'il défend, est toujours une erreur stupide et aberrante. Il n'a pour seul objectif que l'imposition par la force de l'hégémonie d'un modèle ou d'une idéologie à des états et des peuples qui la refuse, soit-disant car ce modèle ou cette idéologieserait parfait et améliorait leur condition. Ce sont des mensonges, si un seul modèle, une seule idéologie en ce monde était réellement parfait, il n'y aurait pas besoin de l'imposer car l'Humanité entière se l'approprierait et s'en inspirait volontairement. L'Homme n'est pas stupide, sauvage, barbare mais pas stupide. S'il voit en un modèle la perfection et un moyen certain de rendre le monde meilleur, il le fera.

Les impérialistes se fichent bien de savoir si leur modèle est réellement aussi parfait qu'ils le disent. Ils sont près à l'imposer par tout les moyens, quitte à ruiner la quiétude des peuples et à rendre leur vie infernale pour satisfaire leur ego démesuré.

Si beaucoup nous ont qualifiés de tout les noms, de barbares, de monstres ou d’oppresseurs, ils se trompent lourdement. Nous ne sommes pas stupide, nous n'imposerons pas un modèle défaillant, même le notre. Lorsque notre Idéologie Nationale aura remplie tout ses objectifs, lorsque notre succès sera complet et que nous pourrons l'afficher aux yeux du monde, il le suivra de lui même. Notre modèle ne se diffusera pas par le feu et le sang mais par la démonstration et l'exposition de notre richesse et nos progrès. Tout autre cas serait une défaite pour nous et pour l'Humanité entière.

L’Étoile Kohliste
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La Révolution Civilisationnelle
Le rejet d'une Civilisation défaillante.
Reconstruire un monde.

Beaucoup de nos ennemis prétendent que notre idéologie oppresse le Peuple. Ils ont tort. Notre seul objectif est bien au contraire son élévation, sa purification et son plein épanouissement. L'Homme moderne est un barbare, un sauvage, il doit être soigné de sa colère, purgé de ses maux. Le Monde ne comprend pas notre combat, ou plutôt il refuse de le comprendre car cela reviendrait à se reconnaître comme le premier de ces maux.

Le Monde entier doit être purgé. L'Humanité entière doit être purgée. Notre révolution n'a ni frontière ni limite. Elle est universelle et intemporelle. Elle est éternelle.

Il n'y a pas, il ne doit pas y'avoir une quelconque hiérarchie imposée aux Hommes si ce n'est celle de l’État. Personne ne devrait pouvoir prétendre être supérieur à quiconque pour quelque raison que ce soit. Chaque individu doit être rigoureusement égal aux quelques milliards de semblables qui peuplent notre monde. Malheureusement, l'inégalité et le mépris de l'autre sont très fermement ancrés dans l'ADN des êtres humains et dans la société. Cet ADN doit donc être réécrit et cette société renversée. L'Humanité et la Civilisation ont échoués dans leur tâche, il est donc nécéssaire de les écraser, de brûler leurs fondements et de bâtir un nouveau monde, plus pur, plus égal.

Recommencer à zéro. C'est là notre révolution. Une révolution civilisationnelle.

Égalisation économique :

La première étape de notre révolution est l'égalisation économique. Personne ne mérite de naître plus riche qu'un autre. Chacun doit débuter sa vie avec les mêmes chances. Ainsi, l’État a le devoir de contrôler l'économie afin d'offrir du travail à tous et de le rémunérer équitablement selon l'effort fournit. Le fruit matériel de ce travail sera systématiquement récupéré par l’État qui garantira sa répartition équitable et non égale en le mettant en vente à des prix fixés de façon juste. Le citoyen modèle aura ainsi le loisir d'acheter ces biens matériels avec son argent durement acquis.

Nous exaltons les bienfaits du travail et de l'effort, nous combattons les vices de la paresse et de la fainéantise. Celui qui travaille plus mérite de gagner plus. Celui qui ne travaille pas mérite de ne rien gagner.

Égalisation éducationnelle :

Pour que chacun puisse accéder aux mêmes emplois, il est important que chacun ait accès à la même éducation. Chaque enfant d'où qu'il vienne et d'où qu'il soit devra recevoir une éducation complète, gratuite et obligatoire, de son plus jeune âge à sa majorité. Libre à lui de choisir vers quel voix se tourner et de choisir l'apprentissage de n'importe quel métier qui lui fait envie, là encore gratuitement. En tout point et à tout âge, l'éducation se doit d'être gratuite, on ne paie pas pour avoir le droit de travailler. Ses connaissances acquises et son diplôme en poche, le jeune citoyen exemplaire pourra rentrer dans la vie active sans aucune difficulté ni opposition, qu'importe la vie qu'ont mené ses ancêtres.

Nous glorifions les vertus de la sagesse et de la connaissance, nous abhorrons les vices de l'ignorance et de l'aveuglement. L'intelligence ne s'achète pas, elle se mérite, elle se gagne par le labeur et la patience.

Égalisation judiciaire et politique :

Qu'importe qui commet le crime, la sentence doit être la même pour tous et, surtout, elle doit être juste mais dure. Si nous ne voulons rien d'autre que le salut de l'Humanité, certains Hommes ne peuvent être sauvés. Ceux-ci doivent être punis sévèrement : les barreaux ou la potence. Notre révolution doit être défendue à tout prix. Ceux qui la menacent, menacent le peuple entier, l'Humanité entière. Il est du devoir de l’État d'assurer la sécurité de ses citoyens exemplaires en éliminant ceux qui les menacent.

Mais outre la justice, l’État doit se montrer ferme tout le temps et partout. Il doit surveiller le peuple, empêcher tout délit, tout crime. Notre révolution aussi grande soit-elle, sera toujours menacée. Mais pour surveiller le peuple, personne n'est plus efficace que le peuple lui-même. L’État ne doit pas soumettre et opprimer la population mais se fonder dessus. N'importe qui devrait être autorisé à pénétrer les autres sphères du pouvoir tant qu'il partage les valeurs de l'Idéologie Nationale : le Kohlisme. L’État doit répondre diligemment à toutes les demandes du peuple tant que celles-ci ne menacent notre révolution et combattre aussi diligemment toute volonté de s'en écarter. L’État doit être le défenseur du peuple et le garant de l'ordre.

Nous célébrons les valeurs de la justice et de l'ordre, nous condamnons les travers du pardon et du libéralisme à outrance.

Égalisation morale :

Enfin, l'étape finale de notre révolution, la plus dure, la plus complexe mais aussi la plus grande et la plus noble : l'égalisation morale. Tant que le peuple, corrompu par des idéologies obsolètes et des fausses morales, aveuglé par des religions et des croyances infantile, ne pourra jamais être en accord. Toute guerre commence par un désaccord et tout désaccord hérite d'opinions contradictoires. Pour que ces opinions contradictoires disparaissent, il faut que le peuple dans son ensemble soit d'un même avis ou du moins que les différences d'opinion soient tellement minimes et infimes que nul n'y prêtera attention. Pour que l'Homme soit purifié, purgé de ces faux préceptes, il doit les voir comme faux et comprendre leurs dysfonctionnement. Il doit être éduqué à ces opinions et à leurs erreurs. Il doit comprendre pourquoi la religion l'aveugle, pourquoi ses idées sont utopiques et irréalisables, pourquoi ses opinions sont biaisées. Il doit voir la vérité par delà cinq milles ans de mensonge et embrasser cette vérité. Il doit apprendre à différencier ce qui est bon et ce qu'il croit être bon. Il doit tout réapprendre.

Lorsque enfin l'Homme sera nettoyé, purifié, purgé de toutes ses idéologies obsolètes, de ses fausses morales, de ses religions et de ses croyances infantiles, alors là, notre révolution prendra fin, alors là, l'Homme aura vaincu la barbarie, la haine et la guerre. Alors là, l'Homme pur aura vaincu l'Homme sauvage. Alors là, nous serons en paix.

Quatre voix à notre colère. Quatre branches à notre étoile.
L’Étoile Kohliste
La Rimaurie
Une terre d'espoir
Un laboratoire

Longtemps, nous, les partisans de l'Idéologie Nationale Kohliste, nous nous sommes demandés quelle devrait être la place de la Rimaurie, notre patrie et celle du Kohlisme, dans le monde. Cela nous semble aujourd'hui évident : la Rimaurie doit être la lumière qui apportera la Paix Mondiale, nul autre ne le peut. C'est notre devoir. Notre héritage. Notre but. Ce pourquoi nous sommes nés. Ce pourquoi nous mourrons.

Il y'a bientôt six siècles, nos ancêtres ont, avant tout autre peuple, vu l'horreur de l'humanité. Ils ont compris avant tout le reste du monde que l'Homme n'était rien de plus qu'un barbare, un animal sauvage, une vermine mais, surtout, ils ont compris que sa sauvagerie et les guerres qu'elle entraîne ne pouvait provenir que de la haine de l'étranger, héritage de l'éparpillement malheureux de la race unique, la race humaine, à travers le globe, et de l'asservissement que certains imposent à d'autres. Ils ont compris que l'Homme était imprégné de cette haine et de cette sauvagerie au plus profond de lui même et depuis la nuit des temps. Ils ont compris, déjà à l'époque, que l'Homme était mauvais mais qu'il pouvait devenir bon en lui enseignant l'amour de l'autre et de la paix et en l'unifiant en une seule nation, comme à ses débuts en Afarée. Il y'a bientôt six siècles, nos ancêtres ont posés les bases du Kohlisme.

Malheureusement, l'Homme est imparfait et les Rimauriens n'échappent pas à cette imperfection. Trop rapidement et trop longtemps, les nobles et doux rêves de nos ancêtres ont étés oubliés, effacés par des années de conflits incessants hérités des influences étrangères et médiocres du capitalisme et du communisme. Ils sont retombés dans ce que leur ancêtre leur avait apprit à fuir. Ils se sont à nouveau fait la guerre.

Dans cette nouvelle ère d'horreur, la raison est revenue aux Rimauriens les plus sages, l'héritage ancestrale, la mission séculaire confiée à leurs ancêtres venait de reprendre tout son sens et, alors que leurs frères moins sages continuaient de s'entredéchirer, ils décidèrent de les libérer de leur aveuglements, de leur apprendre la vérité. C'est là qu'est né le Kohlisme. Le peuple Rimaurien dans son ensemble a fait le sacrifice ultime, celui de sa nation, et le don de sa culture et de ses croyances pour devenir, d'eux mêmes, les cobayes d'un grand laboratoire : la Rimaurie. La Rimaurie dans son intégralité est devenue le théâtre d’expériences, le lieu de développement de l'Idéologie Nationale Kohliste.

À chaque instant et en tout point de son territoire, l'État de Rimaurie a appliqué les préceptes du Kohlisme, abandonné et réécrit ceux qui étaient obsolètes et célébré ceux qui lui permettaient de progresser. Nous ne sommes pas des impérialistes, nous n'imposons pas des idées par la force ou la menace, nous les enseignons. Le monde n'adoptera le Kohlisme que lorsque celui-ci lui aura prouvé qu'il était meilleur en tout point à toutes les autres doctrines que les humains ont adoptés par le passé. À ce moment, tous choisiront, d'eux mêmes, la voix de l'Idéologie Nationale et de la Paix Mondiale. C'est pour cela que la Rimaurie est un laboratoire : elle est le lieu de la confection de la Révolution Civilisationnelle et de l'Homme Purifié. Elle est l'endroit où l'avenir s'écrit.

Le peuple Rimaurien a fait le don de sa personne au monde pour le libérer de son poison. Nul autre peuple à travers le temps et l'espace n'a eu le courage ou la capacité d'en faire autant. En cela, il est du devoir de la nation Rimaurienne et de son peuple supérieur moralement d'enseigner et de partager cette libération du monde car, expurgé de toutes les passions qui le corrompe, la haine de l'autre et les fausses croyances, il voit plus clair et plus loin que tout autre. Il a vu le bien et le mal et les a rejetés tout les deux.

L’Étoile Kohliste
L'Homme Régénéré
L'Homme Purifié
L'Homme Purgé

L'Homme Régénré, l'Homme Purifié, l'Homme Purgé, qu'importe le nom qu'on lui donne est au fondement même du Kohlisme. L'Homme est depuis toujours imparfait, cette imperfection l'a mené au mépris d'autrui, ce mépris l'a mené à la violence, cette violence l'a mené à la misère. L'Homme ne trouvera son salut que dans son propre perfectionnement, le retour à ses origines, le retour aux valeurs pures et primaires, le rejet de la civilisation décadente. C'est ce que nous proposons : un Homme purifié de ses égarements, un Homme purgé de ses faux préceptes, un Homme Régénéré.

L'Homme Régénéré se fonde sur quatre grands principes inaliénables :

Rejet de la liberté anarchique:

L'Homme Régénéré renie sa propre liberté au profit du bien commun et universel. Il abandonne ses ambitions personnelles et égoïstes au seul profit de l'avènement de la Révolution Civilisationnelle et de la Paix Mondiale. Il comprend le mal que procure le libéralisme à outrance et voue tout ses efforts à son anéantissement. L'Homme Régénéré sait que son salut lui viendra de l'obéissance à un dogme plutôt qu'à ses pulsions privées. Il comprend les valeurs de l'ordre autoritaire et les vices de l'anarchie démocratique. L'ordre s'impose par l'autorité. Plus l'autorité est forte est incontestable, plus l'ordre sera solide et durable.

Négation de l'idéologie et de la morale défaillante:

L'Homme Régénéré réfute tout les faux préceptes, toutes les croyances erronées et toutes les idéologies défaillantes si ce n'est le seul culte de l'Idéologie Nationale Kohliste qui ne lui ont apportés que malheur et conflit. Il rejette l'influence de Dieu, l'Homme doit rester seul maître de l'Homme. Il rejette les morales abjectes et les opinions pré-construites et résolument guerrière et agressives entre elles que sont la gauche et la droite et n'en reconnaît aucune. L'Homme Régénéré est pragmatique, absout de sa morale et de ses préjugés aveuglant, enveloppé dans le pragmatisme, il voit plus clairement toutes les réalités du monde et ne cherche rien de moins qu'à améliorer les conditions de l'Humanité dans sa majorité, et non sa totalité, sans aucun obstacle moral.

Humanisme et égalitarisme pragmatiques :

L'Homme Régénéré est conscient des maux qui rongent l'humanité et met tout son savoir et toute son énergie à l'en libérer par tout les moyens y compris ceux que d'autres trouveraient abjects et moralement condamnables. L'Homme Régénéré sait que la Paix Mondiale et la Richesse Globale passe par l'imposition de l'égalité à tous et chacun. Il sait qu'aucune caste ou classe sociale ne mérite de dominer les autres et que, par conséquent, celles-ci doivent être détruites au profit des quatre groupes économiques égaux : les ouvriers agricoles, les ouvriers industriels, les militaires et les intellectuels. Cette révolution socio-économique se fera par tout les moyens dont l'Homme Régénéré peut disposer sans limite ni contrainte, y compris la destruction de toute opposition. L'Homme, dans toute son imperfection, ne sait pas ce qui lui est bon. L'Homme Régénéré, libéré de son aveuglement par le Kohlisme, idéologie purement pragmatique par excellence, est capable de comprendre ce qui lui est bon, ce qui lui est mal et le mal inattendu que lui apportera ce qu'il croit être bon.

L'Homme Régénéré renie tout autant les théories raciales ou sexistes. Il n'a de mépris ou de haine pour aucun autre Homme. S'il tue, s'il torture, s'il blesse, il le fait sans haine ni remord mais par pur conviction pragmatique : il ne voit pas là un acte de vengeance mais un moyen de protéger le Kohlisme des éléments nocifs qui le menacent. L'Homme Régénéré est un humaniste pragmatique : il ne cherche pas le bonheur de tous, il sait que celui-ci est illusoire, mais seulement celui de la majorité qui reste à sa portée. La minorité, inévitablement incapable d'accepter ce bonheur, sera éliminée ou dissoute dans la majorité pour qu'elle ne puisse aller à l'encontre du progrès général.

Tout Homme, qu'importe son sexe ou son origine est égal aux yeux de l'Homme Régénéré pour peu qu'il embrasse le Kohlisme. L'Homme Régénéré est un idéal offert à tout ceux qui on la volonté d'y croire.

Exaltation des valeurs primitives :

L'Homme Régénéré tire son fondement de la régénérescence et de l'exaltation de ses valeurs primitives que sont le corps, la terre et la famille. Trop longtemps, l'Homme civilisé a oublié les valeurs qui l'avaient guidé au début de son existence, avant que le principe de richesse ou de haine n'existe. Avant qu'il ne découvre le feu et ne pense à s'en servir pour détruire son prochain. Avant qu'il ne construise des villes et ne rase celles de ses voisins. Avant qu'il ne parcourt le monde et s'établisse en tribus de cultures différentes et opposées. Avant qu'il ne s'imagine un Dieu et voue sa vie à détruire tout les autres Dieux. Avant qu'il ne frappe une monnaie et n'asservisse son pareil pour lui en frapper d'autant plus. C'est cet état primaire de l'Homme, transposé aux réalités de notre monde actuel, que le Kohlisme souhaite réanimer. Nous ne voulons pas revenir à la préhistoire, renvoyer l'Homme à l'état sauvage, nous voulons simplement rappeler les valeurs autrement plus nobles que celles que nous suivons qui animaient ces hommes du passé : la construction du corps, l'amour de la terre, la protection de la famille clanique.

Ainsi, l'Homme Régénéré est un homme physiquement fort et indépendant trouvant son plaisir dans l'effort, l'exercice et le travail. L'Homme Civilisé est un homme physiquement faible et dépendant dégoutté par l'effort, fuyant l'exercice, déléguant le travail à plus miséreux que lui. L'Homme Régénéré aime la terre où il est né, la nature qui le construit et le nourrit. Il emplit l'air pur de ses poumons et admire les merveilles du monde naturelles sans se soucier de compter la quantité d'or qu'il pourrait tirer de cet air pur et de ces merveilles. Il ne voit pas la nature comme une ressource à exploiter jusqu'à l'épuisement mais comme un acteur d'échange : l'Homme Régénéré lui prend et lui rend. Enfin, l'Homme Régénéré revient aux fondements de la famille : un clan indissociable que seul la mort peut séparer. Il rejette les nouvelles théories familiales et les amours ridicules.

L’Étoile Kohliste
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Une Idée
Deux Chemins
Sprecherisme et Sattlerisme

Lorsque Sigmund Kohl a posé les bases du Kohlisme à partir de 1924 dans "L'Autoritarisme au service du Peuple", il l'avait fait de façon si vague et si imprécise, (il considérait en effet qu'un homme seul, qu'importe l'étendue de ses connaissances, ne pourrait jamais théoriser un système totalement fonctionnel. Il reconnaissait volontiers ses lacunes sur bon nombre de sujets et refusait de les combler par des prises de positions et des paroles vides de sens.) se contentant de poser les fondations générales de son idéologie : le rejet de la liberté destructrice au profit de l'autoritarisme protecteur, l'égalité absolue et invariable et l'avènement d'une nouvelle civilisation, meilleure que toutes celles qui ont foulées la terre de notre monde jusqu'à aujourd'hui, fondée autant sur les valeurs primitives de l'Homme que sur le progrès technique et intellectuel qu'il a acquis.

Ainsi, il n'est pas étonnant qu'en quatre-vingt dix années, à l'instar du communisme, de l'anarchisme ou même du libéralisme, le Kohlisme a connu ses propres courants et variantes, différant par des positions opposées quant aux thèmes que Kohl n'avait pas abordé de son vivant ou même en reniant fondamentalement certaines positions du Kohlisme dans sa forme originelle. Au cours de l'histoire de la Rimaurie, deux courants se sont notamment distingués : le Kohl-Sprecherisme, National-Kohlisme ou Kohlisme Dur, incarné par la figure de Leonhard Sprecher l'Immortel, cofondateur du Front Nationaliste qui a côtoyé Sigmund Kohl et s'est longtemps reposé sur ses idées bien qu'en y ajoutant un fort sentiment de nationalisme qui causera leur éloignement, et le Kohl-Sattlerisme, Alter-Kohlisme ou Kohlisme Nouveau représenté par son successeur Friedrich Sattler et par la jeune frange du Front Nationaliste qu'il domine et fournira la base du Gouvernement de l'État Nouveau.

Ainsi, nous tenterons d'expliciter ici les différences et les oppositions entre les deux principaux courants du Kohlisme.

Extension du Kohlisme

Si Sigmund Kohl avait bel et bien posé les bases d'un nouveau système politique et économique basé sur l'autosuffisance et le partage strictement équitable des ressources et avait imaginé une nouvelle génération d'Hommes moralement plus pure que toutes les précédents, débarrassée de ses pratiques réactionnaires et de ses fausses croyances, le mettant ainsi à l'abri de toute jalousie ou de tout mépris et l'empêchant ainsi de pouvoir ne serait-ce que penser à faire la guerre, il était également certain qu'une répugnance des Kohlistes pour la guerre n'aurait aucune utilité si les non-Kohlistes continuaient à la vouloir. Il proposait ainsi d'étendre au maximum l'idéologie Kohliste jusqu'à ce que tout le monde adopte son système et n'ai donc plus de raison de réclamer quoi que ce soit.

Cette vision d'un monde idéal unifié par un Gouvernement mondial fondé sur le Kohlisme fut cependant longtemps balayée par Leonhard Sprecher qui n'y voyait qu'un rêve utopique et irréalisable, presque stupide et enfantin. Pour lui, l'une des principales faiblesse du Kohlisme tel qu'imaginé par Sigmund Kohl était de croire que les milliers de peuples et de cultures qui recouvrent notre planète auraient tous assez de jugeote pour renier leurs traditions millénaires, les faire définitivement disparaître pour s'intégrer à une immensité d'hommes et de femmes indiscernables, sans aucun repère tant certaines coutumes de nombreux peuples sont fondamentalement opposées, dont il leur serait absolument impossible de se différencier et de s'affirmer comme uniques. Le Kohl-Sprecherisme ne défendait donc non pas son hégémonie sur le monde qu'il considérait comme impossible puisqu'il ne serait jamais capable d'unifier la population mondiale sous une culture unique et que la divergences de coutumes entre les peuples conduirait inévitablement à un essor des nationalismes et donc, par conséquent, à un effondrement certain du système de Gouvernement mondial.

Il préconise au contraire une expansion du Kohlisme uniquement à l'échelle régionale et dans la sphère culturelle Rimaurienne c'est à dire germano-scandinave afin d'unifier tout kes peuples considérés comme appartenant à cette sphère culturelle, et donc considérés comme ethno-culturellement très proches, afin de former un État Nordique unique fondé sur l'idéologie Kohliste et géographiquement assez étendu pour disposer des ressources nécessaires à son auto-suffisance et à sa protection contre les autres États qui, dans cette vision ethno-centrée du Kohlisme, seraient tout simplement ignorés et continueraient à coexister comme dans notre monde réel d'aujourd'hui. Dans cette logique, le Kohl-Sprecherisme repose non seulement sur le principe de l'expansion du Kohlisme, dont le système en lui même se revendique comme supérieur à tout autre, mais également sur un nationalisme exacerbé et sur une volonté d'unification du peuple nordique, laissant ainsi espérer un fort soutien chez les nationalistes Rimauriens mais également dans les autres États culturellement proches.

À l'inverse, les Kohl-Sattleristes continuaient de croire qu'une domination mondiale du Kohlisme sous la forme d'un Gouvernement certes autoritaires mais néanmoins fédéral composé de régions semi-autonomes correspondant aux principales aires culturelles restait possible à condition que le Kohlisme ne soit pas imposé mais volontairement et librement choisi par l'ensemble des peuples du monde en suivant l'exemple de ses réussites en Rimaurie mais face à l'échec des tentatives d'internationalisation de la politique Rimaurienne, Sattler lui même tend à considérer ce projet comme illusoire et à revenir sur la position ethno-centriste de son prédécesseur.

Religion

Sigmund Kohl ne s'est jamais formellement positionné quant à la religion bien qu'il se soit converti du Protestantisme à l'Athéisme en 1926, soit à la même période où il développait son système idéologique, ce qui laisse supposer un rejet de la religion qui, selon des analyses de ses écrits qu'il a parfois lui même tacitement approuvé de son vivant, était ouvertement inclue dans les fausses croyances dont l'Homme Régénéré au centre de ses idées devait se débarrasser. Ainsi, les différents courants du Kohlisme s'accordent pour la plupart sur le rejet de la religion ou sur la création d'un culte Kohliste qui s'en substituerait.

Malgré tout, l'État Nouveau de Rimaurie proclamé en 1960 et formellement établi en 1963 a rétabli dans sa Constitution le Protestantisme comme religion officielle bien que le pays soit resté laïque et que les institutions protestantes ne recevaient en réalité qu'un très faible soutien du Gouvernement. Leonhard Sprecher se déclarait ouvertement comme protestant mais, selon sa doctrine, la religion avait avant tout un objectif de renforcer les relations entre l'État et les autorités religieuses locales, lesquelles risquant de devenir un fort soutien du Mouvement pour la Restauration de la Monarchie, et donc, par extension, de fédérer le peuple, la population Rimaurienne étant, malgré cinq décennies d'enseignement au Kohlisme, restée très attachée à sa religion et donc aux institutions protestantes. Ainsi, avec un fort soutien des autorités religieuses, le Kohlisme pouvait bien plus aisément être adopté par la population Rimaurienne chrétienne.

Le Kohl-Sattlerisme est en revanche résolument opposé à tout principe religieux et a, dès l'arrivée au pouvoir de Sattler, toujours cherché à fermement bannir la religion et affaiblir ses institutions qu'il considère non pas comme un moyen de fédération mais au contraire comme une idéologie définition, une idéologie autre que le Kohlisme et donc, par définition, une potentielle force d'opposition politique à détruire. La religion quelle qu'elle soit est également considérée comme l'incarnation même de la fausse croyance, ne reposant pas sur des faits prouvés mais sur des théories souvent infondées et contraires aux faits avérés pour lesquelles des milliers d'hommes à travers l'histoire ont pourtant étés prêts à tuer.

Outre ces deux voix, une troisième option plus minoritaire et notamment défendue par le chef de la Militärpolizei Arnold Schottel est celle du néo-paganisme, en l’occurrence l'Ásatrú qui est considéré comme étant la religion des peuples pré-chrétiens de l'actuelle Rimaurie. Le néo-paganisme dans la vision de Schottel serait avant tout lié au nationalisme germano-scandinave et se rapproche donc en ce sens plus du Kohl-Sprecherisme que du Kohl-Sattlerisme. Il s'agirait de tirer du néo-paganisme nordique une distinction par rapport au reste de l'Eurysie chrétienne et d'utiliser cette distinction comme un moteur de fédéralisme et de rassemblement des peuples germano-scandinaves. Mais face à l'évidente difficulté de pousser toute la population nordique à renier ses croyances séculaires pour de vieilles pratiques oubliées, l'Ásatrú est dans le Kohl-Schottel avant tout lié à l'Homme Régénéré qui, devant être débarrassé de l'influence de la religion et du christianisme, trouverait en le néo-paganisme non pas une croyance de substitution mais un symbole de la régénérescence du vieux peuple nordique et un moyen d'exalter les racines germano-scandinaves du peuple Rimaurien.

Quoi qu'il en soit, la religion dans l'idéologie Kholiste reste dans tout les cas fondée avant tout sur l'utilitarisme et donc son utilité dans le système Kohliste et moins sur les véritables croyances de ses dirigeants.

Diplomatie et moyens d'expansion

Là encore, Sigmund Kohl a défini le Kohlisme uniquement dans son application à l'intérieur de l'État et ne s'est jamais réellement questionné sur les relations que cet État devait avoir avec les autres ni de quelle manière le Kohlisme devait s'étendre et se diffuser à travers le monde pour former l'hypothétique État Kohliste.

Ainsi, sous le régime National-Kohliste de Leonhard Sprecher, l'État de Rimaurie fera le choix de l'isolationnisme total et de l'autosuffisance économique, bien que continuant dans les faits d'entretenir des relations commerciales afin d'importer les ressources que le pays ne pouvait pas produire, notamment du pétrole. Ce choix est avant tout motivé par un rejet complet de toute autre idéologie et de tout autre système et donc par une volonté de se couper de pays perçus comme corrompus et institutionnellement mauvais c'est à dire la presque totalité des États du monde puisque le Kohlisme est endémique à la Rimaurie et fondamentalement opposé aux autres idéologies. Malgré cet isolationnisme diplomatique dur, Sprecher n'avait néanmoins jamais cessé de défendre une expansion du Kohlisme en Eurysie nordique qui, selon lui, ne pourrait se faire que par la guerre, accusant là encore les systèmes des autres pays scandinaves de rendre impossible une adoption pacifique du Kohlisme. L'isolationnisme devait ainsi être une solution temporaire visant à renforcer et sécuriser les capacités industrielles et militaires Rimauriennes afin de former une gigantesque armée Kohliste. Ce projet utopique ne sera cependant jamais réalisé, la Rimaurie n'ayant jamais atteint les objectifs industriels et militaires fixés par Leonhard Sprecher de son vivant.

À l'inverse, l'Alter-Kohlisme de Friedrich Sattler se distingue par une volonté d'ouverture diplomatique sur le monde et des tentatives de rapprochement politiques et économiques avec tout les pays supposés capables d'apporter un bénéfice quelconque à la Rimaurie. L'Alter-Kohlisme reste cependant, comme le National-Kohlisme, très hostile à toutes les autres idéologies mais face à l'omniprésence de celles-ci à l'échelle mondiale, il n'a d'autres choix que de se rapprocher d'États souvent capitalistes ou royalistes, deux principes pourtant abhorrés par les Kohlistes, mais continu d'éviter au mieux les pays communistes, anarchistes ou assimilés dans l'optique de lutter contre l'influence grandissante de l'Union Libertaire Rimaurienne. Sur le plan de la diffusion du Kohlisme, Sattler ne s'est à ce jour jamais réellement positionné sur la meilleure des options et semble de toute façon ne pas s'intéresser à ce sujet dans l'immédiat sans toutefois le rejeter. On peut cependant remarquer que, contrairement à son prédécesseur, il semble privilégier une expansion pacifique du Kohl-Sattlerisme plutôt qu'une guerre d'idéologie qu'il ne rejette pas mais considère comme la pire des options en vue.

Rapport à la démocratie

Étant par essence fermement opposé à l'excès de liberté et donc à la démocratie, la presque intégralité des courants du Kohlisme prônent la mise en place d'un régime autoritaire mais tous ne s'accordent pas sur le niveau de cet autoritarisme.

Le Kohl-Sprecherisme soutient ainsi la mise en place d'un système de parti unique, seul capable de gouverner, mais conserverait néanmoins des partis d'oppositions à gauche et à droite du spectre politique mais toujours modérés par eux mêmes et surtout par l'hégémonie du parti unique chargé de les affaiblir et autour duquel ils orbitent. L'objectif de ces partis fantoches étant à la fois d'éviter le problème de la pensée unique qui rendrait toute proposition indébatable puisque tout les votants seraient du même avis ce qui empêcherait de fait toute prise de conscience d'un éventuel dysfonctionnement de cette proposition, dysfonctionnement considéré comme ne pouvant être détecté que grâce à un débat et donc à une remise en question de la proposition initiale, mais aussi d'en théorie absorber l'opposition politique la moins virulente, c'est à dire celle qui croit encore au pouvoir de la démocratie, permettant de diminuer le potentiel de recrutement des groupes armés révolutionnaires royalistes et anarcho-communistes.

Ce principe appliqué pendant cinquante-quatre ans sera cependant balayé par l'arrivé de Sattler au pouvoir dont la position vis à vis de la démocratie peut à première vue paraître des plus changeantes. Celui-ci défendait en effet lors de sa seconde année de pouvoir l'abolition de l'embargo sur les partis et donc une émancipation de l'opposition politique devenue bien plus indépendante et libre que sous son prédécesseur. Il ne faut cependant pas voir ici une volonté de démocratisation du régime mais, en considération du pur utilitarisme pragmatique du Kohl-Sattlerisme, un moyen non seulement d'absorber une part plus importante de l'opposition idéologique selon le même principe que le Kohl-Sprecherisme mais également pour légitimer le régime aux yeux de la population et surtout du monde en faisant des décisions du pays celles de la démocratie ce qui pensait servir à dédiaboliser l'État de Rimaurie sur la scène internationale et à s'attirer d'éventuels soutiens qui se rechignaient jusque là à établir des relations. Enfin, un troisième objectif de cette démocratisation de façade était l'étude de la divergence d'opinions encore présente en Rimaurie malgré cinq décennies de Kohlisme. L'autorisation de nombreux partis politiques d'opposition a ainsi permise de déterminer l'existence de nombreux groupes idéologiques encore influents mais surtout les oppositions entre les Kohl-Sattleristes au pouvoir et les Kohl-Sprecherismes dont beaucoup rejoindront l'opposition.

Quoi qu'il en soit, le régime de Sattler retombera moins d'un an plus tard dans un autoritarisme encore plus fort que son prédécesseur, le Kohl-Sattlerisme visant en réalité non pas l'absorption de l'opposition dans des partis fantoches comme sous le National-Kohlisme mais la destruction pure et simple de cette opposition partout où elle peut subsister.

Économie et droits des travailleurs

Le Kohlisme a toujours et dans toutes ses variantes définit un modèle économique clair fondé sur le contrôle total des moyens de production par l'État et la répartition des richesses entre les citoyens non pas par la collectivisation et la redistribution des ressources mais par des salaires équitables laissant aux travailleurs le loisir de dépenser le fruit de leur travail comme ils l'entendent. Ainsi, le Kohl-Sprecherisme et le Kohl-Sattlerisme ne diffèrent pas sur leur modèle économique qui est sans aucun doute le principal point sur lequel les différents courants du Kohlisme s'accordent. En revanche, si ce système n'a jamais été remis en cause, les deux factions principales s'opposent sur les droits accordés aux travailleurs.

En effet, Sprecher, a toujours accordé et défendu le droit de grève et de manifestation sous autorisation, considérant qu'il s'agissait d'un moyen plus que normal pour identifier les problèmes dont peuvent soufrir les travailleurs Rimauriens et pour chercher des moyens de résoudre leurs peines mais également, suivant la même logique que pour les partis satellites du Front Nationaliste, d'éviter que la masse d'ouvriers largement majoritaire dans le pays ne soit tentée par la Révolution Prolétaire et n'aille grossir les rangs de l'Union Libertaire. En donnant la richesse au pauvre, il n'a plus à la quémander. Le système économique Rimaurien selon la conception de Sprecher doit également reposer sur des syndicats constitués par l'État et donc composés de partisans du Kohlisme chargés d'être les portes paroles des demandes des travailleurs mais également de diffuser le Kohlisme chez les ouvriers, celui-ci se basant tout comme son ennemi naturel le communisme sur le prolétariat.

À l'inverse, si Friedrich Sattler n'a jusqu'à maintenant jamais tenté de réduire les droits des travailleurs, il considère le droit de grève et de manifestation comme une forme d'opposition au régime et suggère de les abolir mais, conscient du besoin de s'attirer la sympathie des ouvriers, il soutient fermement l'existence des syndicats qui devraient, selon lui, remplacer la grève et la manifestation dans le rôle de porte voix du malheur ouvrier en collectant les ressentiments des travailleurs et en le partageant de manière objective et factuelle avec les autorités législatives.

Avenir des rapports intra-Kohlistes

Si l'Alter-Kohlisme ou Kohl-Sattlerisme domine aujourd'hui la politique de l'État Nouveau de Rimaurie par le biais de son principal théoricien Friedrich Sattler, les plus de cinquante années sous le régime National-Kohliste associées à la renommée toujours intacte du Glorieux Général Leonhard Sprecher hissé au rang de presque Dieu par ses partisans continuent de jouir d'une influence majeure sur la population Rimaurienne si bien que les Kohlistes autrefois unis tendent désormais à se diviser entre Sprecheristes et Sattleristes, chose notamment visible par la fondation de plusieurs partis Kohl-Sprecheristes anti-Sattleristes en 2014, notamment Vraie Rimaurie, tous interdits à l'établissement de l'État Nouveau.

Ainsi, si le Kohl-Sattlerisme conserve nombre de points communs avec le Kohl-Sprecherisme, les principales divergences politiques, notamment sur le changement brutal qu'a été la fin de l'isolationnisme diplomatique, sont aujourd'hui causes de tensions au sein même des partisans du Kohlisme allant entre autres jusqu'à un début de purge des Kohl-Sprecheristes.
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