République Fédérale Septimate[en cours de validation - attente de réponse]

Création de pays : République Fédérale Septimate

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Alors, bien le bonjour, merci de l'intérêt porté à Géokratos.

Commençons donc : de un, un pays au climat méditerranéen avec des populations Nahuas irait beaucoup plus au Sud, possiblement près du Liber, d'Osno, de Sterus, du Taqui-Quichu, dans ces environs-là. On peut s'en éloigner un peu, mais c'est les environs.

Bon, maintenant, le gros problème complexe... Non seulement le pays est écrite comme une utopie assez étrange, mais celle-ci se baserait sur une colonisation heureuse, où l'empire inspiré des Aztecs aurait soudainement assimilé une culture européenne juste parce que... Celle-ci est supérieure ? Les questions de colonisation sont politiquement assez sensibles depuis que l'Europe colonise des terres étrangères, donc on est assez regardants sur le sujet. Et il arrive que des joueurs ici viennent de pays anciennement ou actuellement colonisés par la France, ou de pays disposant encore de relations néocoloniales avec la France. Il est donc important d'essayer de ne pas reprendre au premier degré des romans nationaux, qui peuvent être violents pour des personnes qui ont vécu la colonisation.

L'on a des texte comme :
Les empereurs allant depuis longtemps se former dans leur jeunesse 3 ans et demi à la nouvelle capitale Septimate, Estela, ils se sont vite culturellement approchés de l'idée sinon républicaine de la nouvelle nation coloniale, d'une idée plus parlementariste et centralisée et naturellement ont commencés à réformer leur empire en ce sens (coloniale au sens de colon, il ne s'est naturellement jamais agit dans son histoire de la colonie d'une autre nation). L'empire déjà terre de liberté par rapport à ses voisins avec une administration développé et une justice moderne , mais surtout des monarques éclairés depuis la révolte du Vème siècle (hormis quelques incompétents notoires naturellement). La population s'était par ailleurs, due à une religion semblable à certaines fois asiatiques, une religion du mode de vie et du culte des ancêtres non incompatible avec le Christianisme, fortement christianisé faisant prendre une ampleur sans précédent à la Nouvelle église Septimate, Chiisme partiel lié à une volonté d'indépendance institutionnelle de l'église de l'inclusion de cette dernière aux institutions. Les Septimates se sont d'ailleurs à cette période fait fortement influencé par la métaphysique Croissanate, ils adoptèrent leurs rites culturels d'inhumation, avec naturellement l'adaptation à leur culture natale elle même le résultat d'une fusion des cultures latines au XVème siècle sur leur ile de départ. Ces inspirations mutuelles rapprochèrent alors les deux peuples et les deux systèmes de décisions jusqu'au début du XVIIIème siècle

Donc les empereurs qui tenaient leurs terres sans trop de problème se dont pris d'idéaux des Lumière et se sont soudainement dit "passons à un système parlementaire parce que liberté ?". Et il n'y a jamais réellement de réponse à la question "pourquoi tout le monde devient chrétien ?". Dans l'état actuel des chose, les croyances traditionnelles du pays auraient disparues parce que la population a découvert le christianisme et qu'elle aurait avec grande joie remplacé leurs anciennes croyances par celle-ci ?

Un autre :
Ici les métropolitains ne le sont jamais vraiment complètement, tous ont un lien avec la campagne ne serai ce que cultuel, dans ce catholicisme et ce presque culte des ancêtres, ce qui a permis d'éviter l'embourgeoisement mental des métropoles. La société est donc complètement unitaire politiquement et cultuellement, mais culturellement est très divisée, et cette division fait paradoxalement partie de l'unité nationale. C'est la séparation territoriale des cultures à l'exception de la capitale, à l'image de la fédération de Russie de notre réalité.

Plusieurs problèmes. Déjà, bon, se mythe de la campagne garante des vraies valeurs, c'est très situé culturellement. Le fait qu'il en découle une société "unitaire politiquement et cultuellement, mais pas culturellement, mais que ça fasse quand même une unité nationale" est tout sauf évidente. La Fédération de Russie a commis beaucoup d'exactions, notamment envers les peuples sibériens, et d'Asie centrale, pour aboutir à une impression d'unité. Dans les faits, les tensions ethniques sont toujours présentes, et on les vois parfois monter. Ça a même probablement participé à l'effondrement de l'URSS. Tes références et descriptions laissent à penser que l'utopie en question est un pays autoritaire qui assoit sa domination culturelle par des violences sociales, institutionnelles, et, ben, coloniales.

Bon, quelques autres passages qui posent ce problème :
L'Eglise joue aussi un rôle unificateur immense, la messe est véritable vecteur de sociabilisation et des centaines de milliers de croissanates vont en pèlerinage à la cathédrale d'estela, ou est commémorée chaque année l'amitié séculaire des deux peuples qui n'en forment aujourd'hui plus qu'un (en omettant qu'elle est due à un concours de circonstance et qu'ils auraient été massacrés si l'empereur avait dit non aux premiers colons, mais ça c'est un point de détail de l'histoire).

Et celle-ci :
- Si plus des deux tiers aux trois quarts de la population indigène et particulièrement les paysans sont extrêmement attachés à l'idée de nation, une part de la population urbaine de gauche des régions périphériques du nord est tenté par l'autonomisme, voir l'indépendantisme pour les plus radicaux. Les paysans dépendants de l'exportation à l'industrie qui rachète une partie de sa production même plus cher que le prix du marché international sont les derniers à souhaiter une indépendance, c'est donc dans les villes qui elles n'arrivent pas à suivre la croissance et le développement des villes du sud à l'exception de la capitale que peut se développer un certain autonomisme. Si il constitue une minorité il est contrairement aux ultras gauche et droite très représenté aux parlements locaux et soutenu par l'opposition de gauche libérale. Ce sont donc souvent des troubles urbains inhérent à des groupuscules d'extrême gauche qui se produisent régulièrement et posent de véritables problèmes de sécurité, à noter que cette minorité bruyante est divisée entre les pro empereur, et certains plus jacobins

Qui entre en contradiction avec celle-là d'ailleurs :
La population est donc dans un chacun chez soit naturel, avec un respect de l'autre et une hospitalité, tant que les limites territoriales culturelles sont respectées. Les panneaux, prix, et si l'éducation se fait au XXIème siècle en Septiman dans l'ensemble des matières, on apprend le Nouveau Croissanan dans les écoles du sud, et inversement dans les écoles du nord(c'est simplement la langue d'avant enrichie et s'étant rapprochée dans l'utilisation du Septiman, avec le même alphabet, c'est un peu la langue d'oil et la langue d'occ, à la fois éloignée et proche). L'éducation est axée sur l'unité et l'amitié entre les deux cultures des deux cotés de la frontière provinciale depuis maintenant près de 200 ans et les derniers relicats indépendantistes ont disparu depuis bien longtemps.

Bref, je pense, pas mal de réécriture à faire, si tu as des questions ou des remarques à faire, n'hésite pas à répondre à la suite ou à venir sur le Discord poser des questions (cherche Erasmas)

Tout d'abord, je te remercie pour ta réponse

Je te prie de comprendre au regard du temps et du travail que m'a demandé cette écriture que j'apporte au moins une défense à mon propos

Pour la Christianisation qui est avec le bilinguisme le fer de lance de cette unité cultuelle (je reconnais que j'aurai certainement plus du dissocier le culturel du cultuel mais tu m'accorderas le lien entre les deux dans une société fortement croyante), c'est tout à fait décrit par l'expression " La population s'était par ailleurs, due à une religion semblable à certaines fois asiatiques, une religion du mode de vie et du culte des ancêtres non incompatible avec le Christianisme" que tu as toi même cité. Je me suis là inspiré de la très forte christianisation actuelle de certains peuples d'Asie sans pourtant renoncer à leurs traditions ancestrales, ce qui témoigne d'un certain réalisme, puisque cela s'est déjà produit. je dirai donc pour reprendre ton analyse au regard de ces quelques justificatifs "unitaire politiquement, nationalement et cultuellement, mais pas culturellement". C'est à dire que si institutionnellement et en terme de politique extérieure tout à changer, à part un enrichissement et l'évolution des techniques agricoles, pour la population dans les faits rien a changé (CF meilleurs cas de la population anglaise)

Tu as ensuite parlé de Roman national et de vision culturellement situé, je pense en outre que ce commentaire est déplacé mais peut se justifier. Je pense surtout qu'il y a incompréhension du prisme de cette divergence ville campagne au vu de ton étude de celle ci par un prisme politique français, certainement en raison d'une vision autrement culturellement située pour conserver cette politesse. Je te répondrai d'abord sur la question de la vision, et par la suite sur la vision de Roman national

Déjà étant donné que cette séparation ville campagne n'est dans le pays visible que dans le nord qui est pourtant bien plus développé, pourquoi? L'idée n'est pas de dire que des citadins dégénérés s'opposent aux fiers campagnards, non, il est de se dire que les campagnes profitent du commerce intérieur avec l'autre moitié du pays par l'exportation de ressource et s'enrichissent, mais les industries et les centres urbains stagnent face au rouleau compresseur industriel de leurs concitoyens, ce qui amène naturellement à une hausse des frictions, et donc à une montée de l'opposition dans ces centres urbains. J'en profite par la même par te signifier que l'autonomisme n'est pas égal à l'indépendantisme, je pense que la différence est aisée à faire et je pensais qu'il serait aisé de déduire que l'indépendantisme signifierai la fin de la nation, alors que l'autonomisme, encore une fois au regard de ce prisme économique qui comme dit dans la présentation est LE sujet de la politique, voudrai un certain protectionnisme intérieur des métropoles autochtones pour aider à leur développement. J'ajouterai par ailleurs que je comprend réellement aucunement le prisme des valeurs alors que le prisme n'est qu'économique, étant donné que les valeurs ne sont volontairement pour éviter toute friction avec quelque âme sensible pas abordées dans ma fiche de présentation. C'est donc un mauvais prisme d'analyse qui je pense t'a poussé à ce commentaire.

Ensuite les Empereurs auraient adopté par magie les idées des lumières parce que supérieure, ce n'est pas ce qui est dit, à aucun moment. Rappelons simplement des faits sur ce qui est écrit. Il est écrit que cette formation va de concert chronologiquement avec la christianisation de l'ensemble du territoire (Christianisme qui est justement plus un christianisme culturel, qu'un christianisme purement Cultuel d'ou le manque de distinction). Il est aussi écrit que le peuple colonisateur s'inspire de la culture de l'endroit et il est important de rappeler un siècle d'échanges commerciaux et déjà, d'interdépendance malgré une méconnaissance mutuelle des élites dirigeantes. C'est donc une sorte de syncrétisme sur les points qui peuvent être des points frictionnels entre deux peuples. Pareillement l'épidémie sous entend que le choc microbien à déjà eu lieu mais je ne divaguerai pas plus sur la question. Ceci étant dit on peut légitimement déduire que les élites de l'empire vont aller s'éduquer, d'abord pour des questions de science qui sont, et là tu devras me le reconnaitre indépendamment de toute considération culturelle, supérieure au XVI ème siècle en occident que dans les terres américaines. Mais au delà de ces questions de science l'on est forcément influencé, surtout dans sa jeunesse par les idées des lieux ou l'on vie, d'ou certaines situations culturelles pour reprendre ta terminologie. Je pars donc de ce principe là pour me dire que sur 3 siècle rappelons le, ce qui est bien long pour une magie tu me l'accorderas, les élites de l'empire se sont culturellement rapprochées de la culture du colonisateur sur certains points, les points qui lui ont permis de faire un bond en avant, et surtout que le colonisateur est ici avant toute chose un allié et un partenaire commercial, s'installant sur des terres désolées par le choc microbien à la suite d'un traité et ne s'imposant pas . Des tensions existent donc entre les communautés et particulièrement à l'époque moderne dans certains de leurs éléments mais aucune ne remet en question l'idée que la nation est nation.

Et puis, pour le point de détail, je te prie de bien vouloir comprendre qu'il s'agit d'un sarcasme sur un meme surutilisé sur discord au même titre que la jeanne, le au revoir, ou autres références apolitiques à des politiciens maladroits ou malveillants selon les interprétations et les gouts de chacune et chacun, rien de politique, juste une pointe d'humour dans un monde si passionné et hostile à toute contradiction!

Pour l'URSS/Russie qui constitue un point important de ton analyse, je te prierai de bien vouloir relire en prenant uniquement, uniquement en compte la référence par le prisme soit chronologique, soit sectoriel de chacune d'entre elle, à des fins de comparaisons, on peut voir aujourd'hui en Russie indépendamment de la manière dont cela s'est fait que plus d'une centaine d'ethnie font nation ensemble sans avoir grand chose en commun, et que cela s'explique en majorité parce que ces deux populations ont chacune leur terre depuis des siècles, à l'heure actuelle le pays aurai derrière lui une répartition territoriale légale entérinée par plusieurs siècles d'histoire commune et de commerce. Ici l'essentiel des exactions ont été faites contre les ennemis de l'empire et c'est quelque chose qui serai détaillé après concertation avec mes voisins (le flou restera donc entretenu sur plus de détails). Je m'inspire là de Cortes qui a commencé par s'allier aux ennemis des Aztèques pour en tirer profit, mais qui a finit par les trahir, ici cette trahison n'intervient pas au vu de la nature commerçante et non impériale de la cité commerciale. Il me semble avoir écrit quelque part que la colonisation était initialement faite pour une extension du commerce avec les Etats plus au sud plus que tout impérialisme.

Je te demande donc modestement, si tu l'acceptes, de bien vouloir relire sous un prisme économique, commercial et relationnel mon propos et non sous un prisme politique français contemporain, et me dire de là quels problèmes peuvent être trouvés.

En te souhaitant une excellente soirée,

Marcassin

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