Le programme spatial sylvois est issu de la concordance de deux éléments : d'une part la volonté du Duché de développer de façon souveraine son propre réseau de satellites d'observation (météorologique comme spatial et expérimentation, de reconnaissance à des fins militaires ou encore de communication en plus de l'envoi très diversifié de sondes, voire de missions habitées, et d'autre part la naissance des programmes spatiaux dans le Royaume de Teyla et la République de Miridian. C'est sous l'initiative du Duché de Sylva qu'une coopération naitra entre les trois pays, par la suite rejointe par l'Empire du Nord. Une organisation spécifique prend rapidement forme avec Sylva qui, par souci d'optimisation des investissements, prend pour décision de concentrer ses efforts sur la conception et production des satellites et sondes à envoyer en orbite tout en déléguant le développement et la gestion des lanceurs à ses partenaires miridiens et teylais. Cette coopération sera particulièrement fructueuse sous cette forme avec la mise en orbite de satellites de reconnaissance sylvois (deux optiques et deux radars) par Teyla et Miridian, ainsi que la production de satellites d'observation et de reconnaissance par Sylva pour Teyla.
Le Groupe Astronautique ne connaitra pas uniquement des réussites pour autant, avec l'infructueux développement de lanceurs aéroportés. Quand bien même il était initialement prévu par Sylva de se dispenser des lanceurs pour se reposer sur ses partenaires, était malgré tout mis en place un lanceur aéroporté. Il s'agit autrement dit d'une petite fusée lancée depuis un avion à haute altitude pour économiser sur plusieurs points. Cela devait assurer d'économiser sur les lanceurs à usage unique là où l'avion sera utilisable à souhait, mais également sur le pas de tirs qui représente une infrastructure imposante devant supporter des contraintes extrêmes.
Or le lanceur stratosphérique sylvois fut décevant sur deux points : ses performances étaient en premier lieu excessivement limitées et ne lui permettait pas de mettre en orbite des charges appréciables (d'où le développement par la suite de satellites miniatures), ses coûts d'emploi n'étaient en second lieu pas si avantageux que ça sachant que l'entretien d'un avion, aussi réutilisable soit il, reste un investissement important et durable.
Le programme de lanceur aéroporté prendra définitivement fin avec un accident durant lequel le largage du module fusée sera victime d'une défaillance, faisant remonter l'engin et percuter l'avion qui s'écrasera suite aux dommages subis.
Un autre point à noter dans le programme du Secteur Astronautique concerne les efforts déployés dans la conception de moteurs fusées. S'il n'est clairement pas souhaité que le Duché investisse dans les lanceurs en eux-mêmes, il prend le temps de développer du savoir faire dans le domaine de la propulsion, y compris avec des propulseurs normalement dédiés pour des lanceurs. La coopération n'exclut pas une participation du Duché dans la production des fusées assurée par ses partenaires.
Le gros des efforts reste malgré tout concentré dans la propulsion spatiale, incluant les derniers étages des fusées dédiés à la mise en orbite, ou encore les satellites et sondes mêmes.
Le secteur spatial est actuellement en plein essor grâce à des budgets importants alloués par le Duché lui-même comme des acteurs privés, des débouchés nombreux dans le privé (relais internet, radio ou téléphoniques, satellites météo, géolocalisation, recherche scientifique, secteur militaire) et une importante approbation populaire. Le développement du milieu impact par ailleurs les productions culturelles locales avec un essor de la science-fiction dans la littérature et le cinéma, qui explore aussi bien de nouvelles manières de mettre en scène cette imagerie que d'aborder les questionnements qui en résultent.
Les bénéfices du secteur spatial sont clairement appréhendés par les citoyens sylvois, qui ont conscience des bénéfices apportés grâce à une communication maitrisée et des résultats importants. Les échecs ont malgré tout été des moments de doute, parfois décisifs sur certains projets (la mort du pilote du lanceur aéroporté étant par l'exemple l'élément ultime justifiant l'arrêt du programme).
Le contexte géopolitique a également une très grande importance pour justifier les efforts déployés puisque ces ensembles de projets assurent des échanges étroits avec les partenaires du programme, mais permettent également de se mesurer d'une certaine façon à la Loduarie Communiste. Le pays, rival de Sylva et de l'OND en général ainsi que de divers partenaires hors OND tel que le Miridian, dispose d'une certaine avancée contribuant à son prestige technologique. Rattraper ce retard et dépasser le problème loduarien serait une manière d'affirmer les acquis techniques, industriels et technologiques de Sylva et se ses alliés, et contrecarrer le monopole médiatique communiste dans le domaine.
Il y a toutefois une très importante gamme d'étapes d'avance déjà accomplies par la Loduarie : premier lancement d'un animal et premier lancement en orbite d'un humain, suivis de plusieurs révolutions orbitales avant de revenir. Le Duché de Sylva mise conséquemment sur les missions lointaines pour démontrer sa supériorité dans l'endurance de son matériel, les capacités d'acquérir des informations très éloignées, et de maintenir une mission sur de telles distances malgré les contraintes d'autonomie ou de communication.
Cette concurrence va au delà de la Loduarie et concerne également le Grand Kah qui, quand bien même il est un partenaire du Duché de manière générale, reste un concurrent industriel dans le domaine spatial. C'est une voie supplémentaire pour le Duché de s'imposer sur la scène internationale en accomplissant des performances capables de rivaliser avec celles de la troisième puissance économique mondiale.
Il s'agit pareillement de se passer d'acteurs étrangers surpuissants et “défier” leur monopole dans le domaine. Peut d'autres nations sont en effet connues pour pouvoir assurer la mise en orbite de réseaux de satellites.
Présentation des moteurs fusées Brasier et Geyser
Divers projets donc le développement de lanceurs aéroportés
Premier test du lanceur aéroporté
Abandon des lanceurs aéroportés suite à un accident et des résultats trop modestes
Conception des premiers satellites de reconnaissance sylvois
Nouvelle gamme de satellites de reconnaissance miniature
Amélioration du geyser et envoie d'une sonde d'exploration