Posté le : 12 sep. 2024 à 18:55:12
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Avant-propos : pour des raisons de facilité et de grande flemme, faisons comme ci le Milouxitania n'avait jamais existé, puisque des pays existent aujourd'hui à sa place. Tenons nous à la nouvelle version officielle (que j'ai pas encore publié officiellement mais tqt) qui est que l'ancien gouvernement milois te fournissait, mais qu'avec une grande crise économique, tout accord a dû être rompu du fait de l'instabilité du gouvernement et du pays plus globalement, qui n'était plus en mesure d'extraire quoi que ce soit. Le nouveau gouvernement entend donc bien rediscuter et resigner ces traités avec la Loduarie.
kkkkkLouisa était assez inquiète. Non pas que rencontrer l'un des dictateurs les plus craints du continent était une promenade de santé mais c'est surtout la météo, « un temps de merde » comme elle disait, qui la rendait assez patraque. On passera les détails des nausées et vomissements de la ministre des affaires étrangères dues aux turbulences pendant le vol, mais fort heureusement, l'arrivée au dessus de Lyonnars fut meilleure, puisque l'avion quittait le ciel orageux pour un ciel plus reposant, le calme après la tempête comme on dit. Quoiqu'il en soit, Madame Pimpanèla n'était pas dans les meilleures conditions pour sa première rencontre avec des diplomates étrangers autre que saint-julianais, et le fait de se savoir malade n'arrangeait en rien son anxiété. Le Président Florian Castral lui proposa alors de souffler un peu une fois l'avion atterri, prendre un peu d'eau de mélisse, rapidement reprendre des couleurs et faire son plus beau sourire devant le secrétaire général loduarien. Aussitôt dit, aussitôt fait. Louisas'accrocha bien à son siège dès que l'avion amorça la descente au-dessus de la piste de l'aéroport de Lyonnars, et une fois l'avion bien au sol et presque à l'arrêt, un petit coup d'eau de mélisse avec du sucre et hop, Louisa se sentit déjà mieux. Le président descendit le premier de l'appareil, et comme celui-ci l'avait dit dans l'avion, « Souris en montrant toute tes dents et ne bégaye pas quand tu parles ».
- Ravi de vous rencontrer enfin, monsieur le secrétaire général. Vous avez tout à fait raison, la journée s'annonce très remplie, et comme vous le soulignez, elle devrait également être très fructueuse pour chacun de nous. Il se retourna. Voici Madame Pimpanèla, ministre des affaires étrangères, avec qui vous avez correspondu jusqu'à présent.
- Bonjour monsieur, très heureuse d'enfin vous rencontrer de mes propres yeux. Comment vous portez-vous depuis nos derniers échanges? Tout va très bien j'imagine.
Le président de la république du Milois attendit la réponse du chef de la Loduarie avant de poursuivre.
- Alors, quel est le programme de notre journée. Commençons-nous directement par entrer dans le vif du sujet ou bien vous avez prévu autre chose pour nous aujourd'hui?