CRSK - UUSIMAA

En ce matin du 08 Février 2014, les oiseaux chantent, le temps est bon et le ciel est bleu. En ce matin, le café chaud coule des cafetières dans le bureau du gouverneur de Palargue. En effet, ce matin à Galgarde, tout semble beau, tout semble bien. De plus, le gouverneur Karl Hankpfat s'apprête à recevoir une invitée qui lui vient tout droit d'un pays allié. Entre Kölisburg et l'Uusimaa, on ne peut pas dire qu'il y ai eu un vrai contact. Pourtant, il y a quelques jours, le gouverneur a décidé que ça allait changer ou en tout cas, au moins pour l'état souverain de Palargue. La situation là-bas intéresse le gouverneur. De plus, il avait un intérêt à jouer en matière d'économie : L'état de Palargue exporte des minerais en quantité mais aussi du pétrole. En plus de vouloir nouer un lien diplomatique, la suspension des mandats de prospection pétroliers de Voiteluaine pouvait entraîner une relation économique. Enfin, entre économie et diplomatie, il y avait quelque chose à faire.

Ainsi, le gouverneur pu voir arriver son homologue au Département du gouvernement de Palargue.

Karl Hankpfat : Madame Blanchard. Je suis très heureux de pouvoir vous rencontrer. Comment allez-vous? J'espère que la météo ne vous dérange pas?

La météo...Dans le deuxième état de Kölisburg le plus au nord il est vrai que le temps est glacial et, forcément, désagréable pour beaucoup.

Madame la Ministre des Affaires Etrangères, Justine Blanchard, était bien arrivée à Galgarde. L'Uusimaa et Kölisburg n'avaient jamais entretenu une quelconque relation diplomatique jusqu'à aujourd'hui, si ce n'est par le biais de l'Union Economique Eurysienne. Madame la Ministre avait hâte de voir ce que Monsieur Hankpfat allait lui proposer et de quoi il allait bien pouvoir lui parler.

Madame la Ministre des Affaires Etrangères, Justine Blanchard a écrit :Monsieur Hankpfat, je vous remercie pour votre invitation à Galarde. Je suis également très heureuse de pouvoir représenter l'Uusimaa au Kölisburg. Quant à la météo, ne vous inquiétez pas, j'ai l'habitude d'une météo relativement glaciale au nord de l'Uusimaa.
Comme lui avait dit Madame la Présidente de la République Fédérale d'Uusimaa, Hortense Brunet, Madame la Ministre devait avant tout penser aux intérêts de son pays, mais également au réseau diplomatique que les Présidents de la République Fédérale d'Uusimaa se sont efforcé à développer depuis des années.

Karl Hankpfat : Bon. Tant mieux, tant mieux. Bon, plongeons dans le vif du sujet : l'Union Économique Eurysienne a de sérieux soucis. Le Valkoïnenland, les guerres civiles, bref, trop de problèmes. Cependant, nous n'avons pas assez de partenaires. D'abord économiques, bien sûr, mais aussi dans d'autres domaines tels que la culture. Nous développons beaucoup notre volet militaire, mais bien trop peu notre volet économique. J'ignore si vous le savez, mais en Kölisburg, nous avons des entreprises sur toute la Confédération, notamment dans le domaine pétrolier, gazier, mais aussi des minéraux. Autant vous le dire, elles sont si compétentes qu'elles ont réussi à obtenir un statut particulier "d'entreprises confédérales". J'ai récemment lu votre presse et j'ai découvert que vos entreprises ne semblent pas être vraiment respectueuses de l'environnement.

Bien sûr, exploiter du pétrole n'est pas la façon la plus écologique de montrer son attachement à la nature. En revanche, le pétrole reste une ressource dont nous avons tous besoin et je pense que nous devrions quand même sérieusement penser à la nature. En matière d'agriculture aussi, Kölisburg a de quoi faire de grandes choses. Dans l'Union Économique Eurysienne, ce volet économique est peu abordé, mais vu vos accords récents avec la République de St-Marquise, je pense que nous pourrions échanger sur ce sujet. D'ailleurs, nous avons des entreprises kolisiennes qui se sont installées à St-Marquise et inversement. L'année dernière, nous avons pu constater que cet échange a permis une bonne croissance économique dans de nombreux secteurs. Ainsi, j'aimerais connaître la position de l'Uusimaa sur une telle proposition et notamment ce que votre pays a à offrir à l'Union Économique Eurysienne mais aussi à Kölisburg.

Madame la Ministre des Affaires Etrangères, Justine Blanchard a écrit :Comme vous l'avez dit, l'Union Economique Eurysienne est en proie à de nombreux problèmes, c'est d'ailleurs, ce qui nous empêche d'aller plus loin avec cette organisation pour le moment, en clair d'en devenir état-membre. Cependant, à notre échelle, nous nous efforçons à réfléchir à des solutions viables à ces problèmes et qui contenteraient tout le monde, même si la tâche n'est évidemment pas aisée vu l'ampleur des dégâts...

Concernant l'exploitation des gisements de pétrole Vaëstois. Depuis peu, l'Uusimaa est parvenu à produire 100% de son énergie civile grâce aux énergies renouvelables et vous n'êtes surement pas sans savoir que 50% des véhicules en circulation sont électriques et 35% hybrides. Ainsi, nous n'avons spécialement d'intérêt stratégique à extraire davantage de pétrole, si ce n'est pour le vendre. Le gouvernement au sein duquel je suis Ministre n'a pas été élu pour ses convictions écologiques, mais je ne vous cache pas notre grand scepticisme face à l'exploitation de gisements de pétrole en Uusimaa. Nous ne sommes même pas sûrs de donner des mandats à nos propres entreprises nationales, alors je ne vois pas pourquoi nous irions chercher des entreprises étrangères… à moins que ces entreprises soient reconnues pour leur engagement écologique et leur extraction responsable de ressources pétrolières.

Je tiens tout de même à préciser que l'Uusimaa à mis en place l'Interstate Agency for Hydrocarbons Development avec la République Hébraïque d'Afarée du Nord il y a quelques mois. Ainsi, cette organisation reconnue par la justice est habilitée à prendre des décisions sans aval du gouvernement concernant le développement des hydrocarbures telles que le pétrole.

Vous évoquiez ensuite la possibilité que des entreprises kolisiennes s'installent en Uusimaa et inversement. Je n'y voit personnellement aucun inconvénient, et notre pays accueille déjà beaucoup d'entreprises étrangères. Notre gouvernement est tout à fait favorable ou libre-échange par le biais des entreprises, au libre investissement et à la libre entreprise également.

Karl Hankpfat : Et bien c'est formidable puisque beaucoup d'entreprises de Palargue ont fait une réclamation au gouvernement pour que je me rapproche de vous afin d'en discuter. Il est indéniable que l'Uusimaa est un pays stable et j'ai cru comprendre que vous alliez signer des accords avec la République de St-Marquise. Actuellement, nous sommes considérés comme des partenaires économiques dans les statuts diplomatiques kolisiens avec St-Marquise justement. Ainsi, il était plus qu'évident que l'Uusimaa vu son rapprochement avec St-Marquise montrait un intérêt.

Bon, concernant le pétrole, soit, je peux l'entendre. En revanche, comme vous le savez il y a un récent classement qui a été établi sur les entreprises qui exploitent les matières premières et les hydrocarbures. Ce classement émit par la république d'Artyom met en lumière les entreprises les plus polluantes et, sans surprises, les entreprises kolisiennes n'y figurent pas. J'ignore si on peut réellement considérer que cette étude constitue une preuve mais, en tout cas, elle semble être proche de la réalité quand on voit notamment Apex Energy qui est une entreprise raskenoise être dans le top 3. En revanche je conçois que vous êtes septiques, ça s'entend. Si jamais vous aviez besoin d'en discuter, je serai ravi de convier lors d'une autre rencontre le directeur général du groupe kolisien de Mineralien pour l'extraction minière et d'INTELCOP pour l'extraction des hydrocarbures.

Maintenant, concernant les entreprises nous avons déjà un traité avec la République de St-Marquise. Je pense pouvoir vous proposer le même entre mon pays et l'Uusimaa. Tenez, le voici. Qu'en pensez-vous?

TRAITÉTRAITÉ DU 20/12/2011 SUR L'INSTALLATION D'ENTREPRISES
La Confédération Royale Fédérale et Septentrionale de Kölisburg et la République de St-Marquise reconnaissent agréer aux principes défendus par le présent traité et aux articles suivants :

ARTICLE I : Le présente traitée est bilatéral et s'applique pour 5 ans renouvelables.

ARTICLE II : Les entreprises kolisiennes s'installant sur le sol St-Marquois bénéficient à titre privilégié d'une réduction sur les taxes d'installations allant au minimum de 8% jusqu'à 15% et inversement pour les entreprises St-Marquoises s'installant sur le sol kolisien.

ARTICLE III : Les entreprises kolisiennes bénéficient à titre privilégié d'une réduction sur les taxes d'importations et de douanes des produits kolisiens vers le sol St-Marquoise de 18% et inversement pour les entreprises St-Marquoises s'installant sur le sol kolisien.

ARTICLE III-1 : La réduction de 18% sur les taxes d'importations et de douanes est ajustable après discussion et accord des deux parties par une rencontre ou des discussions des ministres en charge de l'économie des deux pays pour tenir compte de la situation économique du pays et de ses besoins.

ARTICLE III-2 : L'initiative d'engager des discussions sur la modification de cette taxe appartient respectivement aux deux pays et aux personnes qualifiées.

ARTICLE IV : Les pays signataires s'engagent à surveiller que les entreprises étrangères installées sur leur sol engagent au moins 40% de natifs dans ces entreprises.

ARTICLE V : Les entreprises des deux pays s'installant chez l'autre partie sont soumises à la législation du territoire sur lequel elles sont installées.
Bien-sûr, nous pouvons l'adapter selon nos besoins.