11/05/2017
16:08:21
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale Archives des Rencontres Internationales Rencontre abandonnées et / ou impliquant des pays disparus

CRSK - LODUARIE

1126
C'est officiel, La Loduarie est entrée en Kölisburg. Plus encore, c'est un gouverneur de Kölisburg qui a autorisé ceci. En effet, le gouverneur de l'état souverain de Prismurgue qui est membre de la Confédération de Kölisburg a décidé de rencontrer le dirigeant loduarien. En ce 03 Février, il neige à Trifftenberg. Cependant, cela n'a pas empêché des manifestants de crier leur désaccord dans les rues adjacentes du lieu de rencontre : Le cabinet du gouverneur. Dans ses bureaux, tout est prêt. Dans son bureau, les fiches sont bien installées et attendent la venue du dirigeant. Pour plus de sécurité, le gouverneur y est aussi et c'est son secrétaire personnel qui est chargé d'accueillir le dirigeant loduarien.

Plus que jamais, la Confédération et l'état tout entier est en ébullition. Ce jour-là, les yeux sont rivés vers Trifftenberg. Que va-t-il se passer? Que dire de l'avenir? Impossible de le savoir. Alors que le gouvernement de Prismurgue garde encore ses missiles pointés vers l'Organisation des Nations Démocratiques, le gouverneur entame cette rencontre. Est-ce une simple provocation ou une réelle volonté de changer l'image de la Loduarie?

Secrétaire personnel du gouverneur : Monsieur Keinemeier, je vais y aller.

Paul Keinemeier : Oui oui, faites donc. Ne vous gênez pas pour moi. Envoyez-moi un message quand il arrive.
1119
https://www.avionslegendaires.net/wp-content/uploads/2022/05/Il-87-Maxdome-Russie-couverture_Kypublishing.jpg

Bienvenue en Kölisburg. Enfin, pour être exact, à Prismurgue. Lorenzo ne comprenait pas tout, mais le principal était là. Ce pays était curieux. Auparavant, il avait été considéré comme détestable, mais objectifs géostratégiques oblige, cette situation avait évolué. En fait, la Loduarie et Kölisburg (enfin Prismurgue dans le cas présent) aurait très bien pu s'ignorer des années encore... Et il ne se serait rien passé. La clé de la paix, quand on ne s'entend pas : s'ignorer mutuellement. Mais d'autres étaient d'un autre avis. Ces autres, c'était l'OND. Enfin, dans le cas présent, 3 membres de L'OND. L'opération militaire de ces trois membres sur le Valkoïnenland avait rebattu les cartes de la géopolitique mondiale. À tel point que l'ignorance d'autrefois devait faire place à un semblant de coopération.

Lorenzo regarda par la fenêtre. La neige tombait sur le sol, le recouvrant d'un beau tapis blanc. Cela donna un accès de nostalgie à Lorenzo. Ce jour de ses 12 ans... Il valait mieux y mettre de côté. Ces souvenirs étaient trop sombres pour une telle journée.

Puis l'avion atterrit sur le sol Kölisien (enfin, de Prismurgue). Lorenzo se rendit vers l'extérieur de l'avion, et se prépara à être accueilli.
843
Sur la tarmac blanc, 3 hommes et une voiture. En plus d'eux, il y avait un avion qui venait se poser. La neige, le brouillard, bref, en ce début de février la météo n'était certainement pas avec Prismurgue. Ainsi, l'avion qui venait de se poser était un avion loduarien transportant le dirigeant de la Loduarie justement. Ainsi, le secrétaire du gouverneur de Prismurgue était prêt à accueillir le dirigeant loduarien.

Secrétaire personnel du gouverneur : Les snipers sont en place?

Garde du corps : Affirmatif.

Secrétaire personnel du gouverneur : Alors dîtes-leurs de charger.

Vint ensuite le dirigeant loduarien s'approchant du secrétaire. Le secrétaire arbora un léger sourire de politesse.

Secrétaire personnel du gouverneur : Lor...Monsieur Geraert. Le gouverneur est resté au département pour vous accueillir. Nous allons prendre une chemin un peu différent que celui initialement prévu puisque votre venu ici ne fait pas l'unanimité. Si vous voulez bien me suivre, nous emprunterons cette voiture.
336
La neige était un temps parfait pour la journée.
Fidèle à lui même, Lorenzo resta sans émotions visibles à l'extérieur, froid.

Merci de votre accueil.
Je comprends votre décision d'utiliser un autre chemin, au vu du contexte particulier. Aux grands maux les grands remèdes, hein? Cette phrase résume bien ma présence ici, par ailleurs. Je vous suis donc.


Et il monta dans la voiture qu'on lui indiquait.
1388
Ainsi, le secrétaire personnel du gouverneur et le dirigeant loduarien débarquèrent au Département du gouverneur. Évidemment, lorsque les deux hommes sortirent, les foules se déchaînèrent. Pavés, objets en tout genre et insultes fusèrent devant le Département. De plus, des feux de palettes commençaient déjà à brûler. Là où certains auraient pensés que ce n'était pas très bien joué de la part du gouverneur de montrer à son invité qu'il était indésirable...C'était en fait tout le but. En montrant au dirigeant loduarien le risque que le gouverneur prenait, il espérait lui faire comprendre que c'est l'image de la Loduarie qui est mise en jeu au sein de tout Kölisburg. Plus encore, c'est Kölisburg qui prenait un risque en conviant le dirigeant loduarien car, bien que ce soit une initiative solitaire du gouverneur de Prismurgue, il fallait que Lorenzo comprenne que, autant pour Paul que Kölisburg que le monde, cette rencontre allait changer beaucoup de choses.

h

Tout ceci derrière, en montant les escaliers, le secrétaire se retourna vers le dirigeant Loduarien en lui adressant ces quelques mots.

Si vous êtes autant aimé par vos alliés que vous êtes détesté ici je préfère vous le dire, vos alliés vous aiment beaucoup et vous pouvez compter sur un soutien indéfectible de leur part.

Il continua ensuite le chemin avec le dirigeant jusqu'au bureau du gouverneur.

Monsieur Keinemeier, votre invité.

Paul Keinemeier : Geraert-Wojtkowiak Lorenzo. En personne donc. J'ignore si c'est un plaisir de vous voir mais en tout cas, nous y sommes. J'espère que vous avez pu vous reposer ces derniers jours car nous avons beaucoup à nous dire.
809
Le décor était distrayant.

Vous avez l'intention de faire éteindre ces débuts d'incendies, hein ? Rassurez moi, j'aimerais bien repartir en Loduarie entier. Ce serait pas la première fois que j'échappe à un feu consumant bâtiments et maisons.

À vrai dire, ce qu'il se passait autour de lui le laissait totalement indifférent. Même si cela faisait longtemps maintenant, il avait été habitué à voir de telles scènes, et même à en faire partie.

Il fit le chemin à faire pour aller dans la pièce où les discussions se tiendraient, avec son accompagnateur.

Vous semblez surpris de me voir en chair et en os. Pourtant je ne suis qu'un être humain comme le autres, vous savez. J'ai seulement plus de pouvoir que mes compatriotes, mais rien de bien extraordinaire. Et ne vous inquiétez pas pour mon repos. J'ai été et je reste un soldat. Cela exige que je sois toujours prêt à réagir, en toutes circonstances. Donc. Vous m'avez invité chez vous, je vous laisse donc ouvrir le bal ?
2143
Le gouverneur sourit en entendant les mots du dirigeant loduarien.

Paul Keinemeier : Un soldat, hein ? Comme quoi, qui se ressemble s'assemble. Puisque nous connaissons tous le langage de chartreux qu'on emploie dans les armées, parlons sans langue de bois :

Vous êtes un dictateur, un tyran, autoritaire, et vous emprisonnez quiconque ne voit pas ou ne veut pas aller dans votre sens. Vous êtes provocateur, créateur de crises, et un homme à la tête d'un pays qui commet chaque année un nouveau génocide. Vous ne cessez de faire de l'ingérence dans tous les pays d'Eurysie et de créer des guerres ou des crises dans le monde entier. Plus encore, vous êtes impérialiste, cruel et, bien sûr : communiste.

Ça, ce n'est pas une grande nouvelle mais franchement, je m'en fous. Vous pouvez bien faire ce que vous voulez dans votre pays et dans celui des autres, tant que vous ne venez pas perturber les intérêts de Prismurgue ou de Kölisburg, ça me va. D'ailleurs, jusqu'à présent, vous n'avez rien fait qui peut nous contrarier et, pour cela, je ne peux que vous en remercier. J'ignore si c'était voulu mais, en tout cas, pour le moment tout va bien pour nous.

Cependant, la grande nouvelle, c'est qu'aujourd'hui il y en a d'autres qui veulent prendre exemple sur vous, et ça ne me plaît pas du tout. Si ça ne tenait qu'à moi, je ferais bombarder tout le Hivtnesland, mais la démocratie veut qu'il en soit autrement. Vous, en revanche, vous n'avez aucune retenue et vous vous fichez complètement de la morale. Ne tentez pas de me faire changer d'avis parce que, de toute façon, tout le monde pense pareil en Kölisburg et dans le monde. Si vous acceptez de ne pas vous mentir, vous savez aussi que c'est votre cas. Je ne remets pas en cause votre volonté de vouloir protéger les intérêts loduariens en revanche. Cependant, il est clair que vos méthodes n'ont rien de démocratique ou qui puisse être en accord avec la morale.

Et justement, c'est ce qui m'intéresse. Le Chef de la diplomatie et tout le gouvernement m'ont averti que l'Organisation des Nations Démocratiques ne veut pas voir la Loduarie débarquer au Hivtnesland. Sauf que l'avis de l'Organisation des Nations Démocratiques, je m'en fiche et, pour vous dire le fond de ma pensée : je n'en ai rien à foutre. En revanche, le sort du Valkoïnenland, ça, ça m'intéresse. C'est un allié qui nous est cher. J'ai vu la presse loduarienne réagir de façon très vive à l'invasion de l'Organisation des Nations Démocratiques au Valkoïnenland, et la position qu'elle prend me plaît. Maintenant, je veux connaître l'avis du dirigeant loduarien sur la question.
801
Vous êtes franc. Je reconnais ça, et c'est une chose que je respecte. Oh, et ne vous en faites pas, je ne vous apprécie pas non plus. Mais je vous respecte. Malgré votre avis biaisé. Mais comment vous en vouloir ? La désinformation est grande, de nos jours. Et comme vous l'avez remarqué, la Loduarie laisse tranquille ceux qui la laisse tranquille, elle et ses alliés. C'est un contrat simple, qui ne se brise pas sans conséquences.

Concernant la situation au Valkoïnenland, mon avis est clair. Ceux qui ont agit, ce sont des pays membres de l'OND, qui non seulement n'ont ni mon respect ni mon amour, et qui plus est ont brisé le contrat dont je vous ait parlé plus tôt. Leurs actes ne peuvent rester impunis. Et donc, il est de mon avis qu'il faut les contenir, eux et leurs actions. Et pour cela, nous sommes prêts à y mettre les moyens.

Mais avant de faire toute proposition, je souhaiterais une chose. Serait-il possible que votre pays reconnaisse le mien ? Ce ne serait pas de trop, je pense.
1331
Paul Keinemeier : Oui oui, la fameuse désinformation étrangère. M'enfin, passons. Évidemment, je vous respecte aussi. Nous avons des points de vue diamétralement opposés, cependant, nos deux nations ne se mentent pas et ne jouent pas au chat et à la souris, ce qui n'est bon que pour la cour de récréation. Ça, je vous l'accorde. Laissons nos divergences de côté puisque, de toute façon, nous aurons tout le temps de nous chamailler dans les années à venir.

Je suis, cela dit, ravi de savoir que vous partagez mon avis sur la situation au Valkoïnenland.

Maintenant : Vous. Je ne vais pas vous le cacher, il est clair que la vice-reine Adelheid de Hasgue va me taper sur les doigts, le gouvernement confédéral aussi, et le parlement va vouloir ma peau. Cependant, il revient autant à ce parlement qu'à moi d'en décider. Ayant une majorité relative dans ce même parlement, ils me suivront. Concernant la gauche, étonnamment, j'en doute fort. Vous n'êtes pas du tout, mais alors... DU TOUT ce qu'ils veulent. Vous représentez selon eux un communisme autoritaire et qui ne laisse aucun pouvoir au peuple. Pour autant, je ne leur laisserai pas le choix : s'ils veulent garder l'espoir de voir d'autres nations communistes reconnues, il va d'abord falloir reconnaître la plus puissante. Je pense que de cette façon, ils n'auront pas le choix. En revanche, ne comptez pas sur la Confédération toute entière. Déjà, un des quatre pays membres sera une porte ouverte pour une reconnaissance totale à l'échelle confédérale. Mais, pour le moment, je peux vous dire que ce n'est pas près d'arriver à l'échelle confédérale.
1054
Je ne m'en fais pas pour vous. Je tiens à préciser que vos communistes sont des idiots finis, soit dit en passant. Mais bref.
Je tiens à préciser que j'ai eu l'amabilité, tout de même, de me déplacer jusqu'à chez vous. Dans un but clair, vous donner des clés pour contenir l'OND dans ses actions. Néanmoins, je ne fait pas tout ça gratuitement, et je serais clair : la Loduarie n'aidera personne si en face on ne se donne pas la peine de la reconnaître entièrement. Je comprends que vous vous soyez disposé à le faire, mais cela n' aura pas la même incidence que si c'est toute votre confédération qui le fait. Pourtant, nous avons tout un panel de choses disponibles pour vous aider. Expérience militaire, informations, conseils, fournitures, et même action directe, tout est à l'étude et rodé.
Mais si j'aide, et même si je n'aide que Prismurgue, cela ressortira à l'international comme une aide envers Kölisbourg tout entier. Vous savez que des raccourcis peuvent être vîtes faits, et ici nous en avons un beau. Donc comprenez que la reconnaissance de mon pays, et de ma gouvernance sur la Loduarie, doit être fait, et que si je suis prêt à consentir des efforts, je tiens à ce que vous fassiez de même, en faisant en sorte de faire reconnaître la Loduarie par vos homologues.
498
Paul Keinemeier : Et bien encore un point sur lequel nous sommes d'accord ! Je n'irai pas vous dire que les communistes de Prismurgue sont des intellectuels, ça, c'est certain. Maintenant concernant la reconnaissance de la Loduarie je crois que nous ne nous comprenons pas : Prismurgue reconnaître la Loduarie et emboîtera le pas à toute la Confédération et c'est bien une faveur que je vous fais. Ne croyez pas que je suis entrain de faire du démarchage auprès de la Loduarie. Jusqu'à présent, je vous demande votre avis. Je ne vous ai pas demandé d'envoyer des généraux Loduarien en Prismurgue.
550
Oh, visiblement nous nous comprenons très bien : c'est exactement ce que je vous demande. Et plus qu'une faveur, c'est une condition nécessaire à la poursuite de nos discussions, mon cher.
Bien. Maintenant que vous avez mon avis. Que voulez vous ? Je peux vous proposer beaucoup de choses. Les services de l'Armée de l'Air Loduarienne, très compétente, au Hvítneslånd, je vous laisse le domaine terrestre. Ou bien encore l'envoi de conseillers militaires, rodés à l'art de la guerre du fait de nos très nombreuses interventions dans le monde. Ou même encore une propagande efficace contre les forces d'invasion que sont Teyla, Tanska et Caratrad.
Alors ? Dites-moi.
1731
Paul Keinemeier : Mieux encore. Il y a un domaine où la Loduarie Communiste excelle et, je l'avoue, certains sont admiratifs. Bien que, dans la presse, nous devions tous condamner vos actions et crier au grand méchant loup, nous sommes tous dans notre fort intérieur admiratif de la façon dont la Loduarie Communiste fait pression et fait planer l'ombre de la guerre sur le monde. Bien-sûr, quand nous sommes les victimes de cette menace nous sommes beaucoup plus inquiets qu'admiratifs mais, force est de reconnaître que votre pays est devenu le maître incontesté de cet art. Voilà ce que je vous demande : Soyez un artiste. Je veux que vous fassiez planer cette ombre juste au dessus du Valkoïnenland. Je veux que la situation escalade jusqu'aux bords d'une guerre civile sur fond de conflits qu'ils soient ethniques, religieux ou politiques. Je me fiche de la façon dont vous allez opérer. Ce que je vous demande c'est de faire ce que vous avez toujours fait : Ce conflit doit escalader d'un cran. Il est inconcevable que ces territoires deviennent le théâtre d'une occupation qu'elle soit kolisienne ou de l'Organisation des Nations Démocratiques. Faites monter la pression au Valkoïnenland. En ce qui nous concerne, nous nous assurerons que la situation soit si instable que personne ne veuille s'en occuper. De cette façon, face à ce chaos, le Valkoïnenland sera le seul avec l'Union Économique Eurysienne qui se préoccupe de son futur et il est presque sûr que le Valkoïnenland aura la garantie de rester libre.

Évidemment, Kölisburg a envahit le Valkoïnenland et occupe actuellement des territoires mais nous n'avons pas l'intention d'entrer en conflit avec l'OND ou même le Valkoïnenland. Dès que la situation sera revenue à la normale, nous laisserons le gouvernement du Valkoïnenland reprendre le contrôle de tous ses territoires. Mais, en attendant, je veux voir l'instabilité régner sur ce territoire. Pour parler clairement : Instabilité et pression sur tout le monde. Je suis prêt à vous laisser carte blanche et même vous soutenir.

Qu'en dîtes-vous?
1005
Je peux sans conteste effrayer assez la région pour que tout le monde ici mouille son pantalon. Je peux placer des pions pour agir et faire monter l'escalade. Tout ça, je le peux.
Mais ce n'est pas quelque chose que je ferais.

Vous savez, beaucoup de dirigeants de l'OND et du monde me croient fou. Je dois avouer que cela m'amuse, et je pense que je n'en profite pas assez. Je devais. Mais en toute indépendance de leur pensée, je suis bien plus sensé qu'ils ne le pensent, que beaucoup ne le pensent. Mes techniques sont peut-être brutes, mais elles ne sont jamais laissées au hasard. Jamais. Je ne tiens pas à faire des erreurs, et je connais toujours les risques de ce que j'entreprends. Là, les risques sont bien trop grands, et les conséquences bien trop graves. Vous rendez vous compte de ce que vous demandez ? Cela occupe une importance bien trop grande, et une telle situation ne peut pas être contrôlée. Cela pourra nous exploser à la tête. Non, c'est une mesure désespérée que vous me soumettez là. Hors de question que je ne l'applique
Il y a plein d'autres choses à faire avant ça... Et je vous rappelle que mon objectif et de contrer l'OND. Pas de la renforcer. Ce qui finira par arriver si je fais ce que vous m'avez demandé.
689
Paul Keinemeier : Alors dans les deux cas vous renforcerez l'Organisation des Nations Démocratiques. Lorsqu'ils sortiront comme les grands victorieux de cette opération qui n'est, en réalité, qu'une invasion sur une région contestataire, ils auront pu appliquer en réelle leurs plans de coordinations militaires et leurs actions sur le terrain. De plus, ils seront vu par leur population comme les grands libérateurs du fascisme et, nous ne savons jamais leurs vraies intentions. Certains disent qu'ils se retireront mais je n'en crois pas un mot. La région est stable, trop stable. Plusieurs acteurs sont entrés dans ce jeu et bien d'autres pourraient bien y entrer mais soit, c'est votre décision. Votre intervention est donc nulle et non avenue, avez-vous peut-être autre chose à me dire cependant sur le Hvitnesland?
Haut de page