29/03/2015
05:30:00
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

Travie - Agassac

4652
Première rencontre entre l’Etat d’Agassac et la République Démocratique Travienne
Le 10 février 2014 à Trave, Travie

Les deux Etats sont représentés par Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères de l’Etat d’Agassac, Valentin Lemars, d’une part, Monsieur le Président de la République Démocratique Travienne, Guillaume Lussier, et Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères, Jean Clérico, d’autre part.


8 heures
L’avion de la délégation de l’Etat d’Agassac atterrit en douceur sur une des pistes de l’Aéroport international de la capitale travienne, Trave. Une fois l’escalier installé, Monsieur le Ministre Valentin Lemars sort de l’appareil avec un sourire à destination de son homologue, Monsieur le Ministre Jean Clérico. Sur le tapis de cérémonie vert, la Garde rend les honneurs militaires à la descente de l’avion. Après une courte mais joyeuse musique jouée par les musiciens de la Garde, les deux ministres se saluent. Cet échange de courtoisie se poursuit jusqu’à l’installation dans les voitures officielles portant les deux drapeaux. Durant le trajet vers le Palais Présidentiel, Jean Clérico prend goût à présenter les différents monuments et paysages qui défilent sous les yeux de l’invité mis à l’honneur aujourd’hui. Ces explications historiques s’intensifient à l’entrée dans le centre historique de Trave, notamment en passant devant le fort Tray et le Grand Mât (présentation).

8 heures 30 minutes
Le cortège ralentit et passe dans une rue plus étroite. Les véhicules font leur entrée dans la cour du Palais Présidentiel où flotte au vent le drapeau de l’Etat d’Agassac. Monsieur le Président, Guillaume Lussier, attend l’invité sur le parvis.
« Bienvenue en Travie Monsieur le Ministre ! J’espère que le voyage s’est bien passé. Je vous remercie pour l’intérêt que vous portez pour la Travie. Vous avez fait le premier pas et c’est tout naturellement que nous avons pris la décision de vous accueillir au plus vite. ». Le Président accueille Valentin Lemars avec un grand sourire, une poignée de main immortalisée par les nombreux photographes présents. Une fois cet échange de politesse réalisé, le petit groupe entre dans le Palais pour se rendre dans le Salon d’Honneur.

« Notre amitié doit être scellée par des accords et par la mise en place de rencontres récurrentes. Ainsi, nous vous faisons savoir que nous serions très intéressés par le fait de visiter votre pays… Mais je crois que nous avons du travail ! Je crois que Jean Clérico à quelque chose à vous dire. »
« Effectivement, je voulais vous faire savoir que nous avons pris la décision de vous faire Chevalier de l’Ordre de la Diplomatie. Il s’agit pour nous de démontrer notre vif intérêt pour l’entretien de relations cordiales entre nos deux pays. » Après une courte pause, un officier en uniforme apparaît et donne au Ministre un coussin portant la médaille de Chevalier. Monsieur Jean Clérico la présente alors à son homologue. « Monsieur le Ministre, je vous fais Chevalier de l’Ordre de la Diplomatie pour votre implication dans les relations bilatérales »

Le Président reprend la parole :
« Je vous félicite pour cette décoration et vous remercie encore une fois pour votre présence. Je crois que de nombreux dossiers vous attendent au Ministère des Affaires Etrangères, situé non loin d’ici. Le cortège automobile empruntera les quais de nos deux fleuves traversant la capitale. J’espère que ce voyage vous plaira ! Quant à moi, je vous remercie vivement et vous souhaite une bonne continuation. J’espère vous revoir bientôt ! »
Une fois les salutations faites, Guillaume Lussier accompagne jusqu’au parvis les deux ministres. Ces deniers montent une nouvelle fois dans les voitures.

9 heures
Monsieur le Ministre Jean Clérico accueille Valentin Lemars au Ministère, un ancien bâtiment.
« Mes équipes ont prévu de nombreuses thématiques de discussion qui sont toutes indispensables à l’établissement de lien plus forts entre nos deux nations. Je ne voudrais pas vous imposer un programme précis. Avez-vous des idées pour commencer ? Je pensais tout d’abord au sujet important de la circulation entre nos deux pays. Pour la faciliter, nous accordons à tous les citoyens de votre pays le régime d’entrée jaune. Cela signifie que vos concitoyens pourront entrer sur le territoire travien avec seulement une pièce d’identité. Il n’y aura plus de visa ! Est-ce que cette mesure vous convient ? Seriez-vous prêts à adopter un système similaire pour le flux inverse ? Nous ne voulons pas vous l’imposez et nous comprendrions votre refus. »

Le Ministre marque une pause et s’aperçoit qu’il est temps de laisser la parole à l’invité.
« Nous vous avions fait part de notre vif intérêt pour la création d’une ambassade. Vous aviez répondu favorablement et nous vous en remercions. Pour encore tisser des liens plus forts entre nos deux pays, il serait possible d’envisager l’ouverture d’un consulat dans une ville importante éloignée de la capitale. Ce consulat permettrait d’établir un contact de proximité. Nous savons que votre pays est attaché à sa langue officielle mais que le français est aussi parlé. Cela nous fait un point commun. Accepteriez-vous qu’un Institut Travien, espace de rayonnement et de partage culturel soit installé au sein de votre capitale ? Là aussi, nous ne voulons rien vous imposer. »
Le Ministre laisse, enfin, la parole à son homologue.
1240
Après son arrivée et toutes ces cérémonies, Valentin Lemars était complètement subjugué, émerveillé devant ce si bel accueil. Au fond de ses pensées il se disait "Je sens que la Travie sera ma meilleure amie" avec un grand sourire. Il était si fier de lui même, il ne pensait pas en arriver là lorsqu'il fut nommé en 2006 par le parti.

Il n'était qu'un attaché parlementaire, projeté en plusieurs années au sommet de sa carrière. Il n'avait tout simplement pas les mots pour répondre à Jean Clérico alors il se contentait d'un grand sourire chaleureux.

Après tous ces monologues traviens, il répondit enfin à Jean Clérico, qui lui évoquait l'idée d'un consulat :
« Cette idée de consulat me plaît. Je pense que cela permettrait, en plus d'une ambassade, d'ancrer encore plus nos relations diplomatiques. Nous sommes donc en accord sur l'idée de Consulat. Cela permettrait effectivement un échange culturel qui pourrait être intéressant.

J'aimerai vous évoquer également un autre projet que nous avons pour Agassac : nous prévoyons d'établir un partenariat avec l'UEE, nous savons que vous en faites partie. J'aimerai également avec ceci aborder un potentiel accord économique entre nos deux pays. En effet, je pense qu'un accord économique, permettant notamment le libre-échange, pourrait être très pratique et intéressant pour nos deux pays. Cela permettrait une meilleure croissance économique de nos deux pays. Alors, qu'en pensez-vous ? »
2403
Monsieur le Ministre Jean Clérico reprend la parole pour répondre à son homologue :
« Nous sommes ravis d’entendre qu’une telle idée vous plaise ! Je pensais qu’il serait possible d’installer deux consulats sur le sol travien, dans deux villes proches de la frontière : Orbeuge et Soiville. Ces positions permettraient d’intensifier les échanges locaux, d’autant plus que l’ambassade située à Trave est plutôt éloignée. Qu’en dites-vous ? Concernant le consulat travien, une ville dans le nord de votre pays serait plus judicieuse. En effet, votre capitale nationale est relativement proche de la frontière et il serait utile d’assurer un lien, y compris dans le nord. Quelle ville vous semble adéquate ?

Vous avez ensuite abordé la question de l’UEE. Je pense que c’est un acte qui vous permettrait de vous lier davantage aux pays de notre continent. Je ne peux que vous encourager dans cette voie.

A propos d’un éventuel accord économique entre nos deux pays, je suis très optimiste à ce sujet. Je voulais d’ailleurs vous en proposer un. Nous pouvons identifier différents aspects : la circulation des biens, des personnes et des capitaux ainsi que les partenariats dans différents secteurs économiques. Le premier point est, de notre côté, déjà réglé. En effet, le régime d’entrée jaune, c’est-à-dire le plus abouti, accordé à tous vos citoyens permet une meilleure entrée sur le territoire non seulement des personnes mais également des marchandises. Ce protocole a un effet sur le transport de marchandise en le faillant grandement et en réduisant les taxes. Sur le second point, votre industrie est tournée vers les énergies renouvelables et l’aéronautique ; la nôtre vers la chimie et la pharmaceutique. Ainsi, nous pourrons réaliser d’importants échanges dans des branches différents. Mais nous pouvons aussi prévoir un partenariat en commerce intra-branche : une petite entreprise d’énergie renouvelable travienne pourra très bien profiter de vos avancées considérables dans ce domaine et inversement dans d’autres secteurs. Ainsi, je vous propose un accord relativement proche à celui de libre-échange concernant l’ensemble des biens et services.

Aussi, pour renforcer notre entente dans tous les domaines je vous propose également la signature d’une série d’accords moins engageants mais tout aussi importants : accord de coopération pour les extraditions judiciaires d’entraide en matière policière et douanière, pacte de non-agression, accord d’échange entre les ministères chargés de l’Education pour le développement d’échanges culturels et un cadre d’action locale pour établir des jumelages et des partenariats entre les communes frontalières. Que pensez-vous de telles mesures ? Souhaitez-vous les modifier ou en retirer certaines ? »
Haut de page