Le 10 février 2014 à Trave, Travie
L’avion de la délégation de l’Etat d’Agassac atterrit en douceur sur une des pistes de l’Aéroport international de la capitale travienne, Trave. Une fois l’escalier installé, Monsieur le Ministre Valentin Lemars sort de l’appareil avec un sourire à destination de son homologue, Monsieur le Ministre Jean Clérico. Sur le tapis de cérémonie vert, la Garde rend les honneurs militaires à la descente de l’avion. Après une courte mais joyeuse musique jouée par les musiciens de la Garde, les deux ministres se saluent. Cet échange de courtoisie se poursuit jusqu’à l’installation dans les voitures officielles portant les deux drapeaux. Durant le trajet vers le Palais Présidentiel, Jean Clérico prend goût à présenter les différents monuments et paysages qui défilent sous les yeux de l’invité mis à l’honneur aujourd’hui. Ces explications historiques s’intensifient à l’entrée dans le centre historique de Trave, notamment en passant devant le fort Tray et le Grand Mât (présentation).
8 heures 30 minutes
Le cortège ralentit et passe dans une rue plus étroite. Les véhicules font leur entrée dans la cour du Palais Présidentiel où flotte au vent le drapeau de l’Etat d’Agassac. Monsieur le Président, Guillaume Lussier, attend l’invité sur le parvis.
« Bienvenue en Travie Monsieur le Ministre ! J’espère que le voyage s’est bien passé. Je vous remercie pour l’intérêt que vous portez pour la Travie. Vous avez fait le premier pas et c’est tout naturellement que nous avons pris la décision de vous accueillir au plus vite. ». Le Président accueille Valentin Lemars avec un grand sourire, une poignée de main immortalisée par les nombreux photographes présents. Une fois cet échange de politesse réalisé, le petit groupe entre dans le Palais pour se rendre dans le Salon d’Honneur.
« Notre amitié doit être scellée par des accords et par la mise en place de rencontres récurrentes. Ainsi, nous vous faisons savoir que nous serions très intéressés par le fait de visiter votre pays… Mais je crois que nous avons du travail ! Je crois que Jean Clérico à quelque chose à vous dire. »
« Effectivement, je voulais vous faire savoir que nous avons pris la décision de vous faire Chevalier de l’Ordre de la Diplomatie. Il s’agit pour nous de démontrer notre vif intérêt pour l’entretien de relations cordiales entre nos deux pays. » Après une courte pause, un officier en uniforme apparaît et donne au Ministre un coussin portant la médaille de Chevalier. Monsieur Jean Clérico la présente alors à son homologue. « Monsieur le Ministre, je vous fais Chevalier de l’Ordre de la Diplomatie pour votre implication dans les relations bilatérales »
Le Président reprend la parole :
« Je vous félicite pour cette décoration et vous remercie encore une fois pour votre présence. Je crois que de nombreux dossiers vous attendent au Ministère des Affaires Etrangères, situé non loin d’ici. Le cortège automobile empruntera les quais de nos deux fleuves traversant la capitale. J’espère que ce voyage vous plaira ! Quant à moi, je vous remercie vivement et vous souhaite une bonne continuation. J’espère vous revoir bientôt ! »
Une fois les salutations faites, Guillaume Lussier accompagne jusqu’au parvis les deux ministres. Ces deniers montent une nouvelle fois dans les voitures.
9 heures
Monsieur le Ministre Jean Clérico accueille Valentin Lemars au Ministère, un ancien bâtiment.
« Mes équipes ont prévu de nombreuses thématiques de discussion qui sont toutes indispensables à l’établissement de lien plus forts entre nos deux nations. Je ne voudrais pas vous imposer un programme précis. Avez-vous des idées pour commencer ? Je pensais tout d’abord au sujet important de la circulation entre nos deux pays. Pour la faciliter, nous accordons à tous les citoyens de votre pays le régime d’entrée jaune. Cela signifie que vos concitoyens pourront entrer sur le territoire travien avec seulement une pièce d’identité. Il n’y aura plus de visa ! Est-ce que cette mesure vous convient ? Seriez-vous prêts à adopter un système similaire pour le flux inverse ? Nous ne voulons pas vous l’imposez et nous comprendrions votre refus. »
Le Ministre marque une pause et s’aperçoit qu’il est temps de laisser la parole à l’invité.
« Nous vous avions fait part de notre vif intérêt pour la création d’une ambassade. Vous aviez répondu favorablement et nous vous en remercions. Pour encore tisser des liens plus forts entre nos deux pays, il serait possible d’envisager l’ouverture d’un consulat dans une ville importante éloignée de la capitale. Ce consulat permettrait d’établir un contact de proximité. Nous savons que votre pays est attaché à sa langue officielle mais que le français est aussi parlé. Cela nous fait un point commun. Accepteriez-vous qu’un Institut Travien, espace de rayonnement et de partage culturel soit installé au sein de votre capitale ? Là aussi, nous ne voulons rien vous imposer. »
Le Ministre laisse, enfin, la parole à son homologue.