21/02/2015
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Fiche de présentation rapide de Drovolski

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Drovolski


Description

L'Empire constitutionnel de Drovolski est une dicastocratie collectiviste (logement/travail/nourriture garantis) où le pouvoir est concentré entre les mains de l'Empereur. Le peuple est sur-exploité (esclavagisme moderne) et endoctriné par une société dédiée à l'exploitation minière et nucléaire, les libertés sont minimales et la pollution omniprésente.

Drovolski

Les principaux interlocuteurs :
  • Empereur : Grande décision
  • Cour impériale : Décision de justice
  • Les ministères : Autres décisions
  • (fantoche : Consilarium)


    Politique

    L'Empire entretient des relations favorables au développement de son économie sans restriction de régime politique. Il est cependant intolérant aux questions de normes environnementales et se revendique anti-impérialiste. Les centrales nucléaires sont un sujet très important dans la société drovolienne; elles font l'objet d'une forme de sacralité.

    Bonnes relations :
  • Sylva
  • Rasken
  • Kartvélie
  • Wanmiri
  • Jurade de Sent-Julian
  • Carnavale
  • Velsna
  • Fujiwa
  • Teyla
  • Translavya
  • Grand Ligue

  • Mauvaises relations :
  • Poëtoscovie
  • Karty


  • Économie

    L'économie de Drovolski est une économie planifiée ouverte aux projets internationaux, presque exclusivement dédiée au secteur minier et nucléaire, avec quelques avancées dans le secteur de la santé (projet eugénique) et du numérique.

    Les principaux interlocuteurs :
  • LHV : Nucléaire
  • CMD : Mines (dont SCM et GKD)
  • SCM : Chimie
  • Bonsecours : Santé
  • MonGKD : Produits manufacturiers (dont SDM et TomaTo corp)

  • Importations (ordre décroissant) :
  • Sylva : Produits agricoles et technologie
  • Grand Ligue : Produit industriel
  • Rasken : Technologie
  • Velsna : Produits agricoles
  • Kartvélie : Produits agricoles
  • Antegrad : Produits agricoles
  • Fujiwa : Produit de la mer
  • Wanmiri : Produits agricoles
  • Teyla : Produits agricoles
  • Jurade de Sent-Julian : Fiscalité

  • Exportations (ordre décroissant) :
  • Velsna : 6 réacteurs Mesol-1900
  • Grand Ligue : Produits industriels, nucléaires miniers, alimentaires et machines outils
  • Sylva : Produits miniers, nucléaires et technologiques
  • Kartvélie : Centrales nucléaires
  • Fujiwa : Combustible nucléaire
  • Rasken : Technologie
  • Antegrad : Produits industriels
  • Teyla : Produits industriels
  • Wanmiri : Produits industriels
  • Oskal : Combustible nucléaire


  • Vous trouverez tous les détails du pays dans les topics suivants :

    Fiche pays
    Économie
    Lois
    Fonctionnement des institutions
    Minéraux produits
    Mines
    Réacteur Mesol-1900
    Observatoire du nucléaire

    Chemin de vie, Drovolski
    Chemin de vie, Drovolski

    1665
    Drovolski
    Empire constitutionnel de Drovolski
    Carte
    Capitale : Mesolvarde
    Régime : Dicastocratie (gouvernement des juges)
    Devise : « Plus qu’un, soyons le tout »
    Monnaie : Crédit énergétique
    Exécutif : Président universitaire impérial, Premier Consil
    Judiciaire : Empereur de Drovolski, Cour impériale
    Législatif : PC, IC

    Royaume des Mesolvardiens
    Mesolvarde
    Capitale : Mesolvarde
    Statut : Autorité régnante
    Villes : Mesolvarde, Kotöum, Benodïle, RAD 1-2
    Souverain : Empereur de Drovolski
    Population : ~ 20 millions habitants
    Polluant prépondérant : Acide sulfurique
    Commentaire : Le Royaume Mesolvardien occupe la quasi-totalité de la population et domine l'Empire dans tous les domaines depuis la guerre contre Varnace, qui s’est soldée par la destruction de ce dernier. Mesolvarde se distingue par une industrialisation forcée, résultant d’une politique productiviste et centralisatrice.

    Royaume des Varnaciens
    Varnace
    Capitale : Benobâle
    Statut : Vassal
    Villes : Benobâle, Verbonal, Ascomal-Kowalski
    Souverain : Électorat bénodien
    Population : ~ un millions habitants
    Polluant prépondérant : Xylène
    Commentaire : Varnace n'est plus rien depuis la fin de son annexion. C’est peut-être un port pratique, mais surtout une décharge pour les Mesolvardiens, qui y produisent d’ailleurs les polluants les plus infâmes de l’Empire.

    Zone administrative spéciale de Bonsecours , ou aussi nommée, Kansen-shō
    Kansen-shō
    Siège : Centre 1
    Villes : Centre 1, Centre 2, Centre 3
    Actionnaire : Bonsecours
    Direction : Bonsecours
    Population : ~ 300 milles habitants
    Polluant prépondérant : Virovecteur mutagène AZ-6
    Commentaire : La zone administrative spéciale a été conçue pour permettre à Bonsecours de réaliser ses projets sans les contraintes d'une législation et d’un contrôle stricts. Bonsecours propose lui-même ses lois et les fait appliquer. Une spécificité notable est le droit d’asile total pour toute personne en faisant la demande.
    11945
    Ce document vous présentera l’histoire du Drovolski selon les sources les plus fiables récupérées par l’Empire. Dans un souci de clarté, plusieurs histoires annexes de territoires conquis ou disparus y sont intégrées. L’histoire du Drovolski est racontée à partir de 980, selon la référence régionale rémienne, jusqu’à nos jours, avec un souci du détail. Avant de commencer, voici un point important pour comprendre le document qui suivra :

    - Mesolvardiens : Peuple autochtone mongol du nord, fortement métissé avec les Slaves, à la peau blanche pâle, comme les peuples de Blême.
    - Varnaciens : Peuple slave conquérant venu du nord.
    - Translaves : Peuple autochtone issue d'un métissage turcique et slave situé au sud du Drovolski actuel.
    - Blêmiens : Minorité ethnique autochtone des côtes de la mer de Blême.
    - Rémiens : Peuple hellénique du sud, aux portes de l’Afarée.

    On peut choisir de débuter l’histoire du Drovolski par la fondation de la dynastie Drovol, ancien nom de la dynastie régnante avant la slavisation de ses territoires par l’incursion varnacienne. C’est en 980 que le marquisat de Mesolvarde, petite cité-état, choisit d’anoblir le premier Drovol pour la résolution d’un conflit par l’instauration des lois dites tacites du 6 juillet 980. On peut difficilement parler de loi au sens moderne du terme, il s’agit plutôt d’une nouvelle politique nobiliaire. Serge I de Drovol obtient du marquis de Mesolvarde la charge de sénéchal d’outre-mur et de premier magistrat du marquisat, des titres très différents mais cruciaux pour les événements qui suivirent. Serge I lance alors l’œuvre de sa vie : l’irrigation de l’outre-mur, en utilisant les différentes rivières de Mesolvarde. Cette réalisation donne un véritable ascendant à Mesolvarde sur les cités nomades, et on peut parler de la première ville vraiment sédentaire de la région. La population y grandit très rapidement, renforçant la position des Drovol et de Mesolvarde, qui partagent le pouvoir de la cité et de ses alentours.

    Le sacre mesolvardien des Drovol a lieu dans le palais du marquisat. La maison reçoit deux symboles qui traverseront les âges jusqu’au drapeau actuel : le sceptre pendulaire et la coiffe de magistrat. Deux éléments qui définissent le Drovolski que l’on connaît aujourd’hui, la main du juge.

    sceptre pendulaire

    En 1101, Tomitien I succède à son père et reprend ses charges, mais dans une situation plus complexe : l’outre-mur devient de plus en plus peuplé, risquant de déstabiliser le marquisat. Sous cette impulsion, et peu de temps avant un soulèvement de la paysannerie face aux taxes de la cité, le marquis de Mesolvarde confère les pouvoirs sur la cité de Drovol par le titre de roi, fondant ainsi le royaume de Drovol, composé du marquisat de Mesolvarde et d’outre-mur.

    En 1175, Kasimir I devient roi après l’abdication de son père, devenu fou à cause d’une intoxication au plomb, métal importé par des commerçants rémiens. Kasimir est contraint à la guerre contre des peuples nomades mongols venus du nord-ouest, des régions kotümiennes, principalement des cavaliers translaves en quête de nouveaux territoires. L’avance technologique de Mesolvarde dans la fabrication d’armes en acier permet de réduire rapidement la menace et de fonder un avant-poste dans les conquêtes translaves : la ville de Kotüm.

    En 1201, Kasimir II devient roi et promulgue rapidement une série de grandes réformes administratives visant à centraliser le pouvoir et à renforcer sa cour. Une centralisation devenue nécessaire, car la noblesse d’outre-mur devenait querelleuse sur des sujets de culte et menaçait de faire sécession des zones agricoles avec la capitale.

    En 1245, Kasimir III devient roi. Il est sans doute le plus sanguinaire des rois de la maison Drovol. Le petit royaume s’étendant alors très vite d’ouest en est, il se voit confronté à plusieurs menaces. Les cavaliers translaves entrent en guerre contre le royaume, suite aux importantes prises de territoires. Ce conflit mène à une guerre d’importance qui conduit à la vassalisation des terres au nord des trois khanats translaves encore nomades. Les accords de Letjsa fixent les frontières du royaume de Drovolski et des terres translaves de Boutchouvarie, d’Oklanuu, de Letvigur et d’Anapul. Parallèlement, le royaume de Drovol est confronté à l’émergence de villes slaves, notamment Varnace, construite en moins de 5 ans par des colons slaves venus du nord. Le peuple slave, en avance considérable sur le plan politique, culturel et technique, repousse rapidement les Mesolvardiens. En réponse, pour maintenir leur pouvoir, les grands du Drovol consentent à la formation d’un empire, parfois improprement appelé le second royaume de Drovol.

    En 1284, Kasimir VI devient empereur du Drovol et d’outre-mur, premier magistrat de Mesolvarde. Kasimir VI, un empereur très maladroit, perd successivement des titres et des charges à la suite de complots de la noblesse d’outre-mur. À la fin de son règne, les Drovol ne conservent que la charge de sénéchal d’outre-mur et de premier magistrat, tandis que la famille de Mesolvarde reprend largement l’ascendant avec le début des activités commerciales du marquisat avec les Slaves. On parle souvent de la slavisation du Drovolski. Cette modification des pouvoirs entraîne de profonds changements politiques. Le Drovol dirigé par les Mesolvardiens rompt avec les accords de Letjsa et entre en guerre au sud, une guerre sans relâche de plus de 26 ans qui, à son apogée, voit l’empire obtenir des frontières avec les deux Polky à travers les territoires pal-translaves. L’opposition très forte des populations blêmes des marquisats voisins et les batailles quotidiennes contre les cavaliers translaves conduisent à un délitement de l’empire et à son recentrement autour du marquisat de Mesolvarde. Dans ce contexte, les colonies slaves de Varnace lancent à leur tour une attaque contre Mesolvarde, dépossédant le marquis de son propre marquisat. L’Empire de Mesolvarde devient l’Empire Varnacien.

    En 1335, Aleksandr I devient premier magistrat de Mesolvarde. Confronté à la domination slave, il tente de rallier la noblesse mongole. Dans une situation complexe, la magistrature renforce ses recours contre le gouvernorat imposé par les Varnaciens. Dans un contexte d’oppression et de travail forcé, une guerre civile éclate contre le gouvernorat qui, sous les conseils d’Aleksandr I, adopte en 1340 le texte fondamental des Droits des travailleurs, semblable à une forme de constitution, conduisant à un contre-pouvoir croissant pour la magistrature drovolienne. Stabilité de très courte durée, car des conflits culturels se manifestent dans la décennie suivante. En effet, les Varnaciens, tentant d’imposer leur langue et leurs coutumes, s’attirent les foudres de l’ancienne noblesse mesolvardienne, largement protestante, et tolérant plusieurs autres cultes, notamment blêmes et rémiens.

    En 1356, Aleksandr I est assassiné par des Varnaciens. En signe de ralliement, les Drovol changent de nom pour devenir les Drovolski. Le jeune Aleksandr II est contraint à une forme d’exil dans son tribunal. Dans un contexte de révolte paysanne contre l’oppression, la magistrature propose aux Varnaciens une solution radicale qui les satisfait : Aleksandr II est sacré empereur magistrat du Drovolski et promulgue le "Traité du Statut", conduisant à l’interdiction des religions et à l’instauration d’un pouvoir judiciaire très fort incarné par les Drovolski pour contenir Mesolvarde dans l’Empire.

    En 1432, Kasimir V est couronné empereur magistrat du Drovolski. Son règne est paisible. Le pays maintient de bonnes relations avec les khanats translaves et supporte l’autorité varnacienne, mais perd plusieurs anciennes enclaves dans le Pal, maintenues autrefois par des accords dits "de Cavalerie" avec les khans translaves.

    En 1602, sous le règne d’Aleksandr III, un nouveau conflit se fait sentir. Des factions nobles mesolvardiennes tentent de renverser l’autorité centrale qu’elles accusent d’être trop proche des Varnaciens. En réponse, l’empereur du Drovolski renforce la centralisation et lance une fausse démarche de la magistrature contre Varnace. Une situation complexe s’installe alors entre les Drovolski et les Varnaciens.

    En 1705, sous le règne de Serge II, la magistrature promulgue une nouvelle constitution, transformant le Drovolski en un empire constitutionnel. Ce moment marque un tournant décisif pour la région, car sous ce nouveau modèle, les khanats s’unissent en 1722, suivis par les deux Polky en 1755. Les khanats participent, par l'intermédiaire de mécénats, à la libération du Drovolski, qui mène une guerre contre Varnace. Ce conflit aboutit à l’effondrement des colonies slaves et à un métissage des peuples plus important que jamais. Même si Varnace est complètement détruite et renommée Verbonal, la langue et les politiques de l'ancien empire continuent à influencer les Mesolvardiens, qui s'éloignent des traditions régionales pour devenir un peuple véritablement indépendant. Cette guerre entraîne un fort exode de la population varnacienne vers l'est et le nord, et laisse comme vestige les territoires Nazumi du Drovolski.
    La nouvelle constitution de l'Empereur Magistrat Serge II prévoit la création de deux royaumes : le Royaume Mesolvardien, dirigé par le marquisat, et le Royaume Varnacien, dirigé par l'électorat Bénodien, tous deux sous l'influence des magistratures respectives. Pour répondre à certains fantasmes d'équilibre politique, la magistrature consent à la création d'un parlement composé de 1 250 “consils” en tant que chambre basse, pour pallier les problèmes de représentativité de l'électorat bénodien, la chambre haute étant jugée trop soumise aux Drovolski.

    Peu de temps après, en 1780, de nouveaux conflits religieux éclatent. Des religieux orthodoxes venus du sud tentent de convertir les populations de tradition protestante. En réponse, l’empereur retire tous les pouvoirs à la noblesse locale et punit de mort la pratique de tout culte. Cette décision controversée ne fait pas l'unanimité, mais la magistrature reste inflexible, ordonnant la destruction des monuments religieux et abandonnant le titre d’Empereur Magistrat pour celui plus simple d’Empereur, bien que son pouvoir reste essentiellement judiciaire.

    Les siècles suivants marquent une période de stabilité et de forte croissance interne pour l'empire, avec d’importantes réformes sociales et économiques qui aboutissent à la dicastocratie actuelle. En effet, le pouvoir politique, toujours aux mains des Mesolvarde, s'affaiblit progressivement face au pouvoir judiciaire des Drovolski, jusqu'à ce que la charge de gouverneur soit remplacée par celle de président universitaire impérial, représentant des universités et de leur capacité à former des magistrats. Dans la même logique, l'électorat bénodien est renvoyé en outre-mur, et les “consils” perdent l'initiative parlementaire, rendant la jurisprudence l'unique source de législation. Les premières formes de collectivisation apparaissent également, avec des fermes collectives et des mines détenues par l'État. Cette politique atteint son apogée en 1934 avec la nationalisation de l'économie par l'empereur, dans le cadre du programme de “Collectivisation Harmonieuse pour un Avenir Radieux”, marquant le début de la grande politique industrielle du Drovolski.

    Ce tournant majeur, influencé par la Translavya, alors en proie à des mouvements communistes et socialistes, entraîne le maintien de la magistrature impériale, désormais appelée Cour impériale, tout en renforçant les droits des citoyens et en imposant une forme d'égalité contrainte. Certains qualifient cette approche de collectivisation monarchique. Cette politique, influencée par les idéaux translaves, mène toutefois à une grave crise économique en 1956, marquée par une chute des prix des ressources minières. Face à cette situation, l'empereur Serge IV initie une série de réformes visant à diversifier l'économie. Ces réformes donnent rapidement des résultats, mais au prix de concessions environnementales : c'est à cette époque que les premiers projets nucléaires émergent, accompagnés d'une nouvelle industrie minière.

    C'est également durant cette période que des géants nationaux comme TomaTo et Bonsecours voient le jour, à la suite de réformes agricoles et sanitaires. On observe aussi la montée d'un contre-pouvoir notable aux mains des Ventafalle, des industriels renommés qui, grâce à leur monopole sur l'énergie, dominent une partie des activités économiques de l'Empire, avec l'assentiment de la Cour impériale. Les Ventafalle fondent leur propre laboratoire éponyme et font du nucléaire une priorité nationale. C'est ainsi que, culturellement, le nucléaire devient un élément central de l'identité nationale, comparable à une croyance quasi religieuse, où il est perçu comme une forme de rédemption. Le Drovolski s’impose alors comme un pôle majeur de cette industrie, un rôle qu'il continue d'occuper aujourd'hui.

    En 2001, le gouvernement décide de mettre fin à la politique précédente, malgré ses avantages, et accélère l’industrialisation forcée. Pour éviter une nouvelle crise économique due à la baisse des prix, Serge XIV augmente les quantités produites, mais ce phénomène aggrave la chute des prix, transformant progressivement le pays en une immense usine dédiée au nucléaire et à l'exploitation minière. Le Drovolski moderne est ainsi né : une nation dont la course effrénée à la production entraîne la perte de son humanité. Cependant, cela est assumé sans regret, car l'empereur assure que le Drovolski est le pays le plus nucléarisé du monde, avec l'une des industries minières les plus compétitives qui soient. Cette politique, bien que peu soutenue à l'international, fait du Drovolski un partenaire de choix à bien des égards.
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    Organisation du pouvoir et de la société

    Le Drovolski a hérité d'une histoire complexe qui a profondément façonné son fonctionnement. En particulier, son organisation institutionnelle se distingue : contrairement à de nombreux autres pays, le pouvoir exécutif y est subordonné au pouvoir judiciaire, qui domine dans plusieurs aspects. La société est organisée selon un modèle de collectivités standardisées où la plupart des actions et tâches sont gérées par des organes d'État, souvent de manière automatisée. Les ouvriers, appelés "unités de production humaine", sont rémunérés selon un barème basé sur la production bimestrielle. Aucune capitalisation n'est possible ; le salaire est automatiquement converti en droits à la consommation de produits et services, en fonction de la demande de la période précédente, afin d'assurer une bonne planification des besoins.

    Constitution

    Organisation politique

    Le pouvoir politique est fortement centralisé et descendant. Il est incarné par des hauts fonctionnaires à travers des départements et des services largement matricialisés.

    Pouvoir judiciaire

    Empereur - Empereur Magistrat : L'Empereur est une figure centrale du pouvoir au Drovolski. Il joue un rôle de stabilisateur et détient plusieurs prérogatives, telles que celles de dernier degrés judiciaire, de procureur, de jurisprudence et d'ordonnance judiciaire en tant que plus haut magistrat du pays. L'Empereur est désigné par son prédécesseur et nomme le gouvernement sur proposition du parlement.
    Cour impériale - Magistrature impériale : La Cour impériale est une institution polyvalente disposant de plusieurs instruments juridiques lui permettant de sanctionner le gouvernement ou les entreprises, qui sont donc tenus de respecter la loi. Elle se revendique comme la plus ancienne cour d'application de l'État de droit au monde. Constitutionnellement garante de la paix publique et du respect des quotas de production qu'elle contrôle, ses membres sont sélectionnés via un concours prestigieux, relativement inaccessible aux familles non nobles.
    Pouvoir exécutif

    Président Impérial Universitaire : Le Président est une figure importante du pouvoir. Il est nommé à vie par les doyens d'universités, sauf révocation. Il représente les universités et garantit leur pleine autonomie vis-à-vis du gouvernement. Il peut renverser le gouvernement et émettre des décrets dits "extraordinaires".
    Gouvernement : Le gouvernement est composé de ministres nommés par l'Empereur sur proposition du parlement. Il est chargé de l'application des lois et est constamment surveillé par la justice pour s'assurer de leur bonne exécution. Le chef du gouvernement est le Premier "consil", un titre ancien signifiant "conseiller de la majesté", hérité des anciens régimes de Mesolvarde. Les membres du gouvernement sont rarement élus.
    Premier consil : Le Premier consil a un rôle limité. Il fixe l'ordre du jour du parlement et propose des lois au nom du gouvernement par l'initiative dite "immédiate". Cette initiative doit respecter la constitution et la jurisprudence, qui a une importance normative plus élevée.
    Pouvoir législatif



    Consilarium - Parlement : Le parlement est composé de 1 250 élus de la nation, choisis par secteur et par population. Leur rôle est de débattre et de voter les lois. Cependant, ils n'ont pas l'initiative législative et ne peuvent amender les lois que si elles respectent la jurisprudence. L'abrogation d'une loi n'est possible que par une nouvelle loi dite de "modification", nécessitant des discussions avec la cour pour établir une "jurisprudence constante", un processus qui tend à transformer le Consilarium en chambre d'enregistrement.
    Organisation économique

    L'État garantit l'emploi à tous et une rémunération basée sur un barème en fonction des études réalisées. Le barème attribue un nombre de crédits énergétiques, indexé sur la production du semestre précédent, par exemple 0,01 % de la valeur produite. Ces crédits sont ensuite convertis en autorisations ou en bons pour des produits ou services sur une période d'un mois, nécessitant une anticipation des demandes afin qu'elles soient intégrées dans le système de planification de la production. La capitalisation des crédits est interdite ; seules les entreprises peuvent accumuler de la valeur sur le long terme en prélevant un taux de "compensation" de 45 % de la valeur produite. Sur le reste, 70 % est alloué aux infrastructures telles que les hôpitaux, routes, électricité, transport, etc., et le reste est réparti selon le barème général. La couverture sociale et médicale est universelle et gratuite pour tous.

    Impôts

    La planification est organisée chaque mois et publiée dans le journal officiel pour les entreprises. Elle est contrôlée par la cour via les systèmes informatiques nationaux. Les entreprises sont la propriété de l'État et dirigées soit par des commissaires, soit par des actionnaires (un terme usurpé, mais courant) désignés par la justice pour piloter un organe d'État collectif pour une durée déterminée. Bien que ce type de décision soit de plus en plus fréquent, l'absence de marché limite fortement les libertés des entreprises. Ce contexte a conduit le Drovolski à se spécialiser dans les industries nucléaire et minière, deux secteurs facilement exportables, qui permettent au pays d'acquérir ce qu'il ne produit pas, en raison de son manque de diversification.
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