Histoire régionale
Suivant les archives de Mesolvarde, nous débutons l’histoire régionale en 980 avec la présence de plusieurs pays, dont certains existent toujours de nos jours. À savoir, le Marquisat de Mesolvarde, tartare et mongol, les trois Khanats translaves de Letjsa, d’Ankov et d’Anapol, ainsi que le paysage du sud avec la Polky, la Baronnie Brann, la Marche Blême, l’Adélie et l’Empire Rémien. Ces entités couvrent des peuples d'origine hellénique, balkanique, polk et blême.

Les archives datant de cette époque sont peu fournies et très peu précises, étant donné la faible position de l’État presque cité de Mesolvarde face aux puissances de la région. Les écrits parlent toutefois de la croissance du Khanat d'Anapol, qui devient la puissance la plus étendue territorialement dans la zone, principalement par des conquêtes menées par des clans nomades à cheval, les Khanats n’étant pas encore tout à fait sédentarisés.

La situation reste stable dans la région. Letjsa se positionne comme capitale pour les Khanats, tandis que Mesolvarde connaît une légère croissance. Encore très isolationnistes, les pays développent tour à tour des systèmes agricoles organisés. Au nord, quelques empires slaves, sous l'effet de guerres, descendent doucement vers les territoires tatares.

Dans la Pal, on note une évolution en 1020 : la Marche Blême de la Pal Ponantaise descend vers la Pal Levantaise sous la pression d'un alignement très temporaire avec l’Empire Rémien. Ce phénomène s’est déjà produit dans le passé avec l'opposition entre les Blêmes et les Helléniques.

Cette situation conduit Anapol, toujours dans sa période de faste, à conquérir toujours plus de territoires jusqu’en Pal. Sur ce modèle, la Baronnie Brann fédère des seigneuries qui étendent ses terres. Soumis à de nouvelles frontières, de nombreux comtes locaux échangent leur souveraineté contre une sécurité militaire garantie par les barons du Brann.

Vers 1040, les frontières commencent à se redessiner. Mesolvarde croît de façon fulgurante, Anapol termine sa croissance et la Marche Blême repousse l’Empire Rémien. À la suite de cette défaite, l’Adélie gagne quelques territoires. Au nord, Varnace est fondée, une ville slave dont les origines sont mal connues, que nous appellerons Royaume de Varnace. Il s’agit d’un ensemble de colonies dont les dissensions internes ne profitent pas à la stabilité du pays, dont la croissance est principalement extensive.

La situation au sud change peu, mais au nord, Mesolvarde continue de croître tout comme Varnace, selon des modèles très différents. Là où les Slaves colonisent par de petites villes et un grand fédéralisme, les Mongols hypercentralisent le territoire autour de Mesolvarde, auquel les autres territoires sont subordonnés.

En 1060, Anapol relance des conquêtes au nord, provoquées par le réalignement de plusieurs seigneurs à la Baronnie Brann. Mesolvarde tente de se protéger de Varnace en investissant les frontières, mais le régime de Varnace, avec ses villes moyennes puissantes, tente de réduire l’influence mongole de Mesolvarde. Au nord, Mesolvarde fonde Kotüme, un avant-poste pour se protéger d’Anapol et de ses cavaliers.

En 1070, le faste d’Anapol ralentit, ce qui permet à la Polky de fédérer des territoires au nord relativement paisiblement, par allégeance et mariage. Dans le nord-est, Varnace continue de croître à la frontière de Mesolvarde, ce qui déstabilise le régime. La noblesse de Mesolvarde cède alors les pouvoirs de justice au Drovol.

Anapol s’étend brutalement vers le nord, Kotüme remplit son office, mais le Drovolski est définitivement encerclé, avec Varnace qui unifie sa zone d’influence. Sur le moment, Anapol considère la Baronnie Brann comme une menace en raison de sa progression territoriale, une ironie de situation qui conduit à des négociations entre les Khanats d’Ankov.

La Baronnie tente alors de limiter sa croissance et uniformise ses prises territoriales, ce qui stabilise la Pal contre les tentatives de prise de territoire par les puissances en présence.

Vers 1100, des forces venant du Nazum commencent une invasion territoriale violente. Des guerriers mongols passent des accords avec les puissances mongoles pour traverser l’Eurysie. Les principaux bénéficiaires restent Mesolvarde, qui leur assure un soutien logistique, mais les Khanats autorisent une forme de passage. Les Mongols nazumi poussent Mesolvarde à entreprendre des conquêtes éloignées de sa zone d’influence et participent à une réduction de la sédentarisation en cours dans la région. Cette période est considérée comme un âge sombre de régression.

L’invasion est si violente qu’en 1110, les Mongols ont complètement traversé la zone, envahissant la Pal et une grande partie de l’Empire Rémien. Cette humiliation, notamment la prise de Gurapest par Anapol, conduit à un sentiment guerrier chez de nombreux peuples de la région. Pour éviter un conflit interne, les Mongols se rencontrent à Letjsa où ils signent des accords fixant leurs frontières, afin d’éviter une querelle interne. Anapol, Ankov, Letjsa et Mesolvarde disposent alors d’un ascendant sur les autres puissances régionales en utilisant l’invasion.

Les accords de Letjsa conduisent Mesolvarde à fonder Blanche en Pal Levantaise et à céder des territoires à Anapol. L’Adélie et l’Empire Rémien sont également récipiendaires de plusieurs conquêtes. Sujet à des instabilités, Anapol cède des territoires à plusieurs minorités ethniques et repousse les hordes nazumi qui n’ont pas poursuivi leur chemin en Afarée sous la protection de l’Empire Rémien. Ce territoire sous protectorat d’Anapol prend le nom d’Ozkhanol et constitue pour Anapol un moyen de conquête efficace vers le nord.

La contrarité de Volvada se fait sentir : Gurapest passe sous domination Polk après un certain temps sous influence translave. Pour contenir cette conquête, Blanche fonde une marche pour contraindre les Polk à s’arrêter en Pal Ponantaise. Une stratégie au détriment d’Anapol qui finance, en représailles, les progrès d’Ozkhanol dans l’est.

En 1140, sous la pression d’Ozkhanol, Mesolvarde se voit contraint à la guerre contre Varnace, qui investit des villes dans les terres du Marquisat. La situation politique empêche une action proportionnée. Loin de la zone, Blanche laisse les Polks prendre la Pal Ponantaise et soumettre les Blêmes au modèle de Volvada. À ce moment-là, la Baronnie Brann est très réduite et soutient sa neutralité face à Anapol et le proxy d’Ozkhanol.

Cette situation conduit à la percée de la Marche Blanche, aussi bien par la Polky que par Anapol. Varnace mène des offensives contre Mesolvarde, qui ne parvient pas à unir ses forces autour du Marquisat. L’unité mesolvardienne repose largement sur la centralisation autour du Marquisat, et avec les comtes, elle entretient une résistance très faible. Varnace propose à ces derniers des pouvoirs plus grands et des options commerciales plus favorables. Mesolvarde subit sa première période de slavisation.

La situation ne fait qu'empirer. Les derniers comtes fidèles au Marquisat de Mesolvarde se font encercler par les Slaves et cèdent, chacun à leur tour. Le temps est venu pour la noblesse de Mesolvarde de se rendre à Kotüme, dernier rempart contre les invasions, grâce à ses fortifications.

Cette position permet à Mesolvarde de se protéger de Varnace pendant un temps. Ankov, sous la nouvelle puissance de Kotüme, grandit vers Letjsa, ce qui constitue un précédent important dans la fin des accords de Letjsa et fragilise la cohésion mongole. L’Ozkhanol prend même en partie son indépendance vis-à-vis d’Anapol, sans pour autant devenir totalement souverain.

En 1180, Letjsa reprend des territoires d’Ankov. Mesolvarde est proche de la perte. Varnace continue ses incursions dans le Marquisat, qui faiblit de plus en plus. Par la suite, la situation reste stable avec quelques petits conflits de frontières entre l’Adélie et l’Empire Rémien.

En 1190, Letjsa a étendu bien plus que sa zone d’influence initiale, repoussant le Khanat d’Ankov jusqu’en Ankov. Une position très peu favorable à Anapol, qui avait jusqu’alors un ascendant militaire sur les trois Khanats.

Letjsa termine sa croissance par la fin de l’enclave de l’Est, encore sous gouvernance d’Ankov. Les minorités tatares d’Ankov sont alors envoyées par Letjsa en Ozkhanol pour assurer la stabilité de son régime. Cette décision est peu soutenue par Anapol, qui y voit une preuve que Letjsa cherche à rendre Ozkhanol totalement indépendant d’Anapol, sachant qu’une immigration slave se produit autour des grands lacs. Mesolvarde, occupé par la guerre et connaissant peu cette zone, n’a pas d’informations sur le découpage territorial.

En 1210, Anapol reprend sa position dite naturelle au nord d’Ankov et de Letjsa après son humiliation. Kotüme demande alors de l’aide contre Varnace à Anapol, mais Anapol refuse, invoquant la non-assistance au conflit avec Letjsa.

La situation n’évolue plus pendant près de 30 ans, avec des accords entre nobles locaux. Seul le nord reste assez actif avec des modifications de régimes, notamment la transition d’un royaume vers une union impériale.

En 1240, Anapol et Ankov progressent vers le nord pour reprendre de l’influence sur les hordes nomades et tentent de fonder des villes pour établir de véritables liaisons diplomatiques avec ce pays, devenu alors sous protectorat.

Mesolvarde perd toujours plus de territoire face à Varnace et Ankov, et Anapol devient alors, pour la seconde fois, la première puissance territoriale, profitant des invasions slaves et des migrations venues du nord. Le métissage s’enclenche largement en Ozkhanol et à Mesolvarde. Les Slaves apportent alors de nombreux éléments culturels, mais surtout techniques, aux peuples de la région.

En 1270, Mesolvarde tombe. La cité mongole, comme l'ancienne ville tatare, passe sous la domination de Varnace. La noblesse, réfugiée à Kotüme, tente de financer la guerre et de former des alliances sans parvenir à contrer la croissance slave. À cette époque, la langue de Mesolvarde subit une évolution, quittant le cadre mandchou pour adopter des structures plus slaves.

En 1280, Kotüme conclut un accord avec Varnace pour mettre fin à la guerre. Pendant 10 ans, cet accord permet de préserver le Marquisat d'une destruction totale. Mais, durant cette période, Varnace restructure son armée et finance de nouveaux équipements.

Très rapidement, Varnace met fin à l'accord et envahit le nord du Marquisat. La noblesse est désavouée par le peuple, mais les remparts de Kotüme remplissent leur rôle. Toutefois, le régime politique cède. Seule la justice des Drovol maintient une forme d'institution dans le temps.

En 1300, 30 ans après la chute de Mesolvarde, c'est Kotüme qui cède face à Varnace. Les comtes de Mesolvarde ne forment plus qu'une unité déliquescente et cherchent seulement à maintenir leurs seigneuries.

Les comtes parviennent difficilement à maintenir leurs fiefs face aux Slaves. Blanche constitue la dernière ville où les Mesolvardiens restent indépendants, ce qui conduit à un exode important depuis la côte sud du Marquisat.

La situation progresse inexorablement vers la côte. En 1320, l'Outre-Mur cède, ne laissant plus que quelques terres éparses le long des côtes.

En 1340, la fin du Marquisat est proclamée. Varnace asservit tous les comtes à son pouvoir et remplace la culture mongole de Mesolvarde. De nombreux aspects identitaires sont effacés, et le pouvoir des anciens nobles est aboli. Seule la justice des Drovol est maintenue et sert de justification pour maintenir la domination de Varnace. C'est ce que l'on appelle la seconde slavisation de Mesolvarde.

Cette chute permet à Ozkhanol de pousser ses conquêtes jusqu’à la région des Grands Lacs. On ne connaît pas précisément la structuration de cette zone, ni des régions du nord, mais des sources fiables indiquent que l’Ozkhanol conclut des alliances avec des empires slaves pour stabiliser ses frontières. La Polky profite de cette situation pour fédérer la partie sud à la frontière avec la Baronnie Brann. Les Polks imposent leur système politique et leur culture à un peuple très peu organisé et nomade. De même, les Polks mènent une forme de domination culturelle et politique sur les Blêmes de la Pal, qui, sous oppression, sont contraints à une forme d’effacement.

Ozkhanol réagit et reprend possession de sa zone d’influence, mais l’apport culturel est déjà fait. La civilisation sédentaire s’installe en Ozkhanol et réduit la puissance militaire des hordes.

En 1370, plusieurs villes émergent grâce au commerce, notamment les villes bénodiennes dans le Royaume Varnace, Anslav, capitale culturelle, et surtout Ponant. C’est à cette période que le commerce prend de l’ampleur dans la région, avec la formation de deux axes : Trézibonde-Ponant et Anapol-Benodïle. Cette période installe une forme de croissance économique primitive, permettant à plusieurs villes moyennes de croître en population. Ankov et Anslav sont les plus grands bénéficiaires du commerce direct, notamment grâce à la vente de bétail, particulièrement bovin.

En 1380, la Pal entre à nouveau dans le conflit. Varnace prend par la force Blanche, qui tombe très rapidement. Cela permet à Varnace de lancer une conquête mercantile vers Trézibonde et de s’enrichir économiquement. Cette guerre économique est une nouveauté dans la région et conduit de nombreux pays de la zone à adopter des économies très dirigées par leur capitale. Les Mongols adoptent, sur le modèle slave, une gestion agricole descendante, des rois vers les nobles, puis vers les paysans.

Ce regain de puissance des côtes affaiblit les terres centrales de la région, qui subissent une rétraction au profit d’Anapol, qui mène sa grande révolution agricole.

En 1400, plusieurs modifications importantes se produisent. Les trois Khanats se réorganisent et abandonnent leurs structures héritées. Ils deviennent de véritables puissances sédentaires. La Boutchvarie, l’Oklanuu et la Letvigur sont fondées. La Polky reprend Ponant et son influence sur la Pal polantaise.

La Polky adopte ses frontières définitives dans la Pal, tandis que la Boutchvarie stabilise ses frontières face au Brann. Sans une marche, la Polky trouve une véritable frontière avec Anapol. L’Oklanuu est contraint à une position de tampon, mais subsiste grâce à la puissance d’Anslav sur le plan culturel et économique.

En 1420, les Mesolvardiens se révoltent contre Varnace. Sous le modèle des Drovol, le Marquisat prend le nom d’Empire Drovol et lance une forme de guerre civile contre Varnace, malgré les apports évidents au pays.

Très rapidement, la révolte progresse jusqu’à Mesolvarde, où la vieille noblesse mongole reprend sa place à la direction de la cité-état. Les structures slaves sont conservées et la justice des Drovol prend de plus en plus de pouvoir dans l’organisation de la souveraineté.

L’Ozkhanol profite de l’affaiblissement de Varnace pour conquérir de nombreux territoires à l’ouest de Varnace. Le mélange qui en découle conduit à la formation de comtés très particuliers, avec des cultures slaves, tatares et mesolvardiennes.

En tentative désespérée, Varnace lance une conquête dans la Pal Leventaise. Sur Mesolvarde, les Drovol organisent la rébellion et centralisent le pouvoir autour de la justice qu'ils incarnent. Cependant, le métissage slave conduit à un mélange ethnoculturel irréversible qui dissocie les Mesolvardiens des Mongols, ce qui suscite la défiance de la Letvigur.

La Boutchvarie n’entend pas voir des Slaves prendre des territoires anapoliens et conscrit le Royaume Varnace à Blanche, qui convertit son port en chantier naval.

En 1460, Varnace perd de plus en plus d’influence et le Drovol continue de croître. Au sud, les Branne réussissent à fédérer quelques nobles mongols à la Barronie pour se protéger de l’Ozkhanol, seul territoire nomade et belliciste à l'époque.

En 1470, le Drovol reprend les principales villes mesolvardiennes. Kotüme et Bénodïle constituent alors les fiefs les plus récents et doivent permettre à Mesolvarde de repousser l’envahisseur hors de sa zone d’influence.

Cette initiative conduit à la perte de Varnace au profit de l’Ozkhanol, qui la pille en partie. Le Drovol prend enfin une zone territoriale réellement représentative de son peuple, mais cherche à rallier Benobâle à sa cause en poursuivant vers le nord.

Profitant du conflit, la Boutchvarie prend alors beaucoup de territoires autour du Drovol et atteint son apogée. Une position très instable pour Anapol, qui maîtrise mal ses militaires si loin dans son territoire. L’impossibilité de mieux organiser ses fiefs dans un territoire d’Oz déstabilise le régime lentement.

En 1500, plusieurs villes subissent des assauts. Varnace disparaît, pillée par l’Ozkhanol, tandis qu’Anslav subit des pressions de la part de la Boutchvarie et est contraint de payer un impôt. Une position qui déplaît fortement à Ankov, mais qui le laisse impuissant militairement.

Fort de cette domination, la Boutchouvarie pille Kotüme et prend par la force des territoires Brann. Cette croissance fulgurante conduit à un appauvrissement général de la région par la destruction des systèmes politiques les plus complexes et économiquement stables au profit de conquêtes extensives typiques des Mongols de la région.

En 1520, sous la pression, le Royaume Varnace enclenche un exode vers le Nazum pour fuir le conflit contre le Drovol. Les Slaves font leur entrée dans le Nazum. À l’ouest, la culture Polk traverse la frontière par un rayonnement intellectuel qui conduit à une évolution des structures politiques à l’extrême sud de l’Ozkhanol, alors sous influence slave au nord.

En 1530, les Polk s’unissent avec les Brann par mariage. Les archives de Mesolvarde parlent d’unité Polk ; la Polkême est créée et les territoires Brann font successivement allégeance à Volvoda. Ce moment d’unité permet à la nouvelle Polkême une réussite culturelle, commerciale et technique qui lui confère un avantage contre Anapol et disqualifie tout nouveau conflit avec la Boutchouvarie.

Au nord, l’Ozkhanol continue de subir une forte immigration slave qui conduit à une rétractation au niveau de la Boutchouvarie. De son côté, le Royaume Varnace investit définitivement le Nazum et fonde Kansen, une ville commerciale peu prospère à ses débuts. Revanchard, Mesolvarde entretient un blocus et prépare la guerre.

En 1550, Kotüme est reconstruite et la Marche Blanche de la Pal Leventine s'agrandit. La situation est stable, les derniers fiefs Brann font leur allégeance à Volvoda. Quelques frondes à Gurapest sont étouffées. À Ankov, la fin de l’impôt injuste d’Anslav est actée, mettant fin à la domination de la Boutchouvarie sur l’Oklanuu.

En 1560, le Drovol prend le nom de Drovolski. Les influences slaves sont telles que le pays se voit contraint de slaviser beaucoup de noms avec l’abandon des langues mongoles. C’est la dernière slavisation de Mesolvarde, qui devient l’hybridation la plus notable entre Mongols et Slaves. Kansens et beaucoup de territoires sont pris par des guerres navales contre Varnace, qui cède assez vite.

Face à la montée en puissance du Drovolski et de l’Oklanuu, l’Ozkhanol déplace sa frontière en Boutchouvarie. À l’ouest, l’Ozkhanol reçoit de la part des Polks une forte modification culturelle qui conduit à un sentiment national anti-mongole.

Cette situation déplaît très vite à l’Ozkhanol, qui voit une partie de son territoire se défier de son autorité. Dans un élan de préservation de puissance, la Boutchouvarie tente de maintenir isolée cette zone du territoire, au prix de plusieurs de ses positions. L’Oklanuu obtient alors des frontières avec Oz.

Stratégie réussie, car une marge Krokblêmes déclare son indépendance. Un événement qui déstabilise Oz au point, si l’on en croit les archives, de prêter allégeance à un empire du nord pour former avec lui l’Empire Slaviansk, dont nous ne connaissons pas vraiment le découpage ni les motivations à cette époque. Au Nazum, une fronde mongole conduit à la conquête de la côte par l’Alanshkhan.

En 1600, les Krokblêmes fondent la première ville en terre d’Oz, Mirumi, qui participe à une très forte expansion territoriale fulgurante. En moins de 10 ans, le territoire double de taille. Ces conquêtes s’expliquent par la très bonne organisation héritée des Polk, de l’ingéniosité blême et de la natalité mongole et slave.

La Boutchouvarie est réduite à une position très minoritaire. En réponse et pour se protéger, Letjsa fait croître ses frontières jusqu’à la marge Krokblêmes. Une tentative vaine, car la Letvigur est faible sur le plan militaire.

Ce constat évident conduit à l’unité translave. Le Letvigur et la Boutchouvarie s’unissent dans un premier temps sous Letjsa pour organiser la défense du territoire. C’est un moment important dans la constitution de la Transalvya.

Mirumi pousse l’Empire Slaviansk vers le nord et entraîne avec lui la chute du régime nomade encore en présence dans cette zone. Anapol constitue une armée et positionne ses forces vers le nord. L’Oklanuu finance la guerre à Letjsa, mais refuse l’unité. Une position imparfaite qui profite à l’Oklanuu de la protection de Letvigur sans y participer, ce qui est considéré comme une trahison d’Ankov.

Lors de la Troisième rétraction, l’Adélie, territoire très stable, est contraint de réduire ses positions à cause de problèmes sanitaires trop complexes à maintenir, et certaines zones sont simplement abandonnées.

En 1650, Letjsa déclare la guerre à Ankov, car l’Oklanuu refuse de constituer une armée et ne participe plus au financement de sa propre protection. Ce affront par les traîtres d’Oklanuu encourage un irrédentisme très fort autour du transalvisme, qui devient la philosophie principale. Au Drovolski, une révolution culturelle éclate aussi : le pouvoir devient exclusivement judiciaire, et le collectivisme, avec l’organisation de la production agricole, est rénové.

L’Oklanuu, n’ayant que peu d’armée, résiste difficilement et perd peu à peu une grande partie de ses territoires.

Au sud de l’Empire Slaviansk, le Comté Lotus prend son indépendance. Une myriade de petits territoires sont pilotés depuis Lotus, une petite ville qui rassemble les minorités larines et tatars. Le comté profite du désordre de l’Empire pour fonder un petit pays très prospère sur le plan économique et agricole. On parle souvent du Lotus d’Or pour désigner la cité-État, qui prend un avantage économique et technique tout à fait remarquable.

En 1680, soit 30 ans après le début de la guerre, Ankov tombe face à Letjsa. C’est la fin pour l’Oklanuu, qui va devoir céder. À Mirumi, l’économie est dominée par la guerre ; le pays constitue une armée pour prendre le contrôle de ports et ainsi s’assurer un accès à la mer.

Le Drovolski profite de l’indépendance du Comté Lotus pour prendre à son tour des territoires dans l’Empire Slaviansk. Mesolvarde promet alors un accord de défense à Lotus en échange d’un partage technique et agricole.

En 1700, suite à des conquêtes Krokblême et à l’inaction de l’Empire Slaviansk, le Themiasme est fondé pour reprendre la souveraineté de la guerre et éviter une annexion. Chose rare, le Themiasme fait allégeance à Lotus pour organiser le pays.

En moins de 10 ans, le Lotus d’Or est alors assimilé au Themiasme, qui progresse de manière extraordinaire sur le plan économique, bénéficiant d’un grand territoire et des techniques et de l’organisation de Lotus.

En 1720, Anslav entre en Letvigur, Lotus passe sous protectorat du Drovolski, et Mirumi se rétracte. Son économie, centrée sur la guerre, ne résiste pas à la crise agricole qui touche la région. Seuls les pays très organisés, comme la Polkême, se renforcent pendant cette période.

En 1730, le Marquisat de Pal Polantaise gagne une certaine autonomie administrative suite à de nombreux conflits politiques, souvent réglés dans le sang, généralement celui des Blêmes. À Lotus, le Themiasme est considéré comme un ennemi suite à une renégociation unilatérale de son statut d’indépendance.

La situation s’améliore pour Mirumi, qui entre dans une phase faste grâce à un mélange culturel entre les Slaves du pays et les Krokblêmes. Cela conduit à une meilleure organisation du territoire et à la formation d’une véritable politique stratégique, en dehors de la simple conquête.

Le Themiasme envahit les territoires du nord du Lotus. En réponse, Mesolvarde garantit la production de cette région militairement pour conserver cette ville de techniques sous son influence.

Cette démarche conduit à l’annexion de Lotus par le Drovolski sans conflit. On peut dire que le Themiasme a joué le jeu du Drovolski.

Profitant des fortes difficultés au nord, Mirumi cède des territoires slaves pour se concentrer sur les terres mongoles du sud.

Ces pertes ne sont pas sans conséquences. Mirumi redirige ses armées vers la frontière de Letvigur, ce qui accable les populations locales. Au Drovolski, Lotus est transféré à Verbonal, une nouvelle ville fondée pour la remplacer.

Autour de 1790 éclatent les guerres tartares. Ce nom étrange, qui n'a pas d'explication, conduit à un nombre impressionnant de morts civiles en Letvigur et à de violentes conquêtes territoriales de la part des Krokblêmes contre les Mongols.

Le conflit ralentit, mais Letvigur perd toujours plus de territoire et ne parvient pas à lever une armée suffisante en dehors de la frontière au nord d’Anapol. C’est un vestige de la puissance ancienne de la Boutchouvarie qui ressurgit.

La guerre s’enlise. Pour parvenir à ses moyens, Mirumi se rétracte de plusieurs terres slaves et tente d’intégrer des Mongols à sa cause pour déstabiliser Ankov.

La rétraction atteint son apogée quand Mirumi se retire de son territoire historique, celui des Krokblêmes. Le conflit commence à se transformer en une victoire de type Pyrrhus.

En 1830, Ankov tombe sous l'influence totale de Mirumi. Les influences slaves et mongoles conduisent le pays à changer de nom. Quelques minorités turques prennent alors l'ascendant politique et fondent le Morakhan. À ces frontières, la Polkême et le Drovolski refusent d'intervenir.

En 1840, c’est la fin du Lotus, qui perd son rôle de ville moyenne au profit de Verbonal, qui finit par la remplacer après un déplacement de population presque forcé par Mesolvarde.

Pour se protéger, la Letvigur change de régime et devient la Transalvya, déplaçant sa capitale à Anslav. Elle tente de réorganiser ses institutions internes pour mieux faire face au Morakhan. La Transalvya établit alors un pouvoir autoritaire fondé sur la réussite technique, structurant son armée et, par la suite, son peuple. Cette restructuration entraîne un changement philosophique au Drovolski. Au Nazum, le Wazackstan prend place autour de Shymkent, une ville moderne turcique.

En 1860, le Drovolski met fin à la marche Blanche. La Boutchouvarie n'existant plus et ce territoire étant très peu peuplé, Mesolvarde ne se retrouve plus dans ses frais. Pendant ce temps, Letjsa est isolée du reste de la Transalvya, marquant un moment très important dans la culture mongole : la fin de la capitale des Mongols.

Très vite, la ville est prise, et la capitale Mirumi est déplacée à Letjsa. Dans la marche Blanche, le Drovolski cède toujours plus de territoire, notamment à des chefferies blêmes autonomes par principe.

La situation devient stable, les pays entrent dans une phase industrielle et de croissance économique, marquant ainsi la fin des conflits armés liés aux grandes conquêtes par des armées.

Au Morakhan, Letjsa est renommée Vojvograd et le port d'Apuslui est fondé. Mirumi est abandonnée au profit des infrastructures mongoles de l'ancienne Letvigur. Cette réforme culturelle et politique est perçue par le monde mongole comme une humiliation. En réponse, la nouvelle Letjsa est fondée, avec un temple à la mémoire des guerres du passé.

Au cours de 1900, la situation se stabilise de nouveau. Les puissances s'ouvrent au commerce autour de Benodïle, Benobâle, Anapol, Ponant et Trézibonde. Cela suscite un essor économique très important, avec une industrialisation galopante dans de nombreux pays, notamment au Drovolski et au Transalvya, où commencent à émerger des politiques d'industrialisation volontariste, ainsi qu'un fort socialisme et collectivisme. Cette période marque également un recul de l’activité agricole et les débuts de la pollution, déclenchant ainsi l’ère du monde moderne.

Enfin, en 1910, Blanche est cédée aux peuplades blêmes autochtones afin de préserver leur indépendance. La seule contrainte posée par Mesolvarde est que la Pal Leventaise ne doit pas rejoindre la Pal Ponantaise.
Histoire d'Eurysie de l'EstPrécédente harmonisation

Ce document est une tentative des académies du Drovolski de tracer le plus clairement possible l'histoire de l'Eurysie de l'Est à partir des archives du pays. Nous débuterons ce dossier en 980, date des premières archives de Mesolvarde, jusqu'en 1910, dernière grande évolution du Drovolski. Nous concédons de nombreuses erreurs, notamment sur des pays lointains comme la Polkême, dont les frontières ne sont que très peu détaillées dans nos archives. Toutefois, en bons historiens, nous vous transmettons directement, après analyse, les archives auxquelles nous avons accès. Ce document est public et à la disposition de tous.

Les archives de 980 de Mesolvarde attestent de la présence de six villes d'importance, probablement dues au commerce. Il est possible que d'autres aient existé, mais nous ne relevons que Letjsa, une ville tatar semi-nomade peuplée uniquement de cavaliers ; Volvoda, Guarapest et Ponant (ou Port-Ponant), des villes des Polkys. Très isolationnistes, il est peu probable que Mesolvarde ait commercé avec elles aussi tôt, mais son partenariat avec Trébizonde doit expliquer la connaissance de ces villes. Les pays présents à cette époque sont l'Empire Rémien, les deux Polkys, les trois khanats translaves, Mesolvarde, et, au nord, un des empires slaves. Les archives historiques parlent, avec anachronisme, d'un Royaume Varnacien, une erreur qui empêche de mieux connaître ce pays du nord.

En 1101, plusieurs nations prennent du territoire, notamment le peuple nomade translave, en particulier le Khanat d'Anapol. Cette forte expansion est due, d'après nos archives, à une invasion mongole venue du Nazum, le Khanat d'Anapol constituant un couloir vers l'Afarée. Il est très probable que cette invasion soit passée par les deux Polkys.

Ce couloir se matérialise encore fortement avec un épanchement toujours présent en 1175. Mesolvarde constitue alors une étape vers Anapol et les deux Polkys. D'après les archives, l'invasion fut la plus forte entre 1112 et 1124. Toutefois, les mongols ne se seraient pas installés frontalement en Eurysie, hormis dans les khanats. C'est d'ailleurs ce qui motive les guerres d'escarmouches autour de 1124, menées par les deux Polkys contre Anapol. Cette influence conduit à un renforcement des traits mongols chez plusieurs peuples autochtones. Mesolvarde devient pleinement mongole malgré ses origines turciques.

Les forts déplacements de population mongole entraînent de nouvelles conquêtes. Mesolvarde installe un avant-poste pour se protéger d'Anapol, en la ville de Kotüme, tout comme les Slaves le font en construisant Varnace. Les Translaves poussent les khanats à leur apogée en 1201.

Contraint à la guerre suite à des incursions slaves, le Drovol entre en conflit contre les Mongols d'Anapol et pousse ses conquêtes jusqu'au Pal. En effet, autour de 1200, les deux Polkys connaissent des guerres intestines qui affaiblissent le Pal Ponantais, ce qui permet au Drovol d'effectuer quelques conquêtes et d'y introduire certaines traditions régionales. En réaction, Volvoda mène une centralisation des pouvoirs et administre le Pal. Dans le même temps, cette situation de défaite entraîne des révoltes tatares dans les trois khanats.

Les réformes militaires des deux Polkys sont très efficaces. D'après les archives, la guerre s'interrompt rapidement face aux trois baronnies du Pal. Mesolvarde et Letjsa signent des traités : Mesolvarde cède plusieurs territoires et les khanats changent de régime avec une sédentarisation progressive. Ankov et Anapol deviennent de véritables centres de pouvoir, et les populations tatares, poussées par les Mongols, prennent leur autonomie par la guerre. Anapul reprend Kotüme et constitue la première fédération tatare, regroupant de facto les minorités des principales puissances de la région, principalement du Pal et d'Anapol.

Les pressions slaves de Varnace font tomber Mesolvarde, qui est intégré au Royaume de Varnace. Quelques conquêtes sont réussies par les Slaves, comme la reprise de Kotüme et la signature des accords de cavalerie, qui permettent de maintenir les possessions dans le Pal translave et ponantait. Le Drovol se slavise très profondément : la culture mongole est presque éradiquée et les populations métissées. On parle de la fin de l'époque mongole, bien que la noblesse demeure d'extraction tartaro-mongole.

Les tartares d'Anapul lancent des conquêtes qui menacent les pays du Nord. Comme en réaction, les Polkys relancent des conflits sur la base des chefferies blêmes. Guarapest passe sous l'influence de Volvoda, qui mène une polkisation de la société pour maintenir les baronnies du Pal sous son autorité. L'Oklanuu installe sa nouvelle capitale à Anslav. Toutefois, Letjsa reste le centre économique et politique des trois khanats.

En 1420, les tensions à Guarapest sont si fortes que plusieurs puissants nobles retournent dans le Pal ou en Polky. Cette instabilité conduit à la renégociation des accords de cavalerie. Varnace perd alors ses possessions dans le Pal, qui se constitue en Marquisat et développe le commerce. Ce phénomène de croissance commerciale s’étend à Varnace, qui, à l’instar des Polks, investit dans des ports. À l'image de Port-Ponant, Benodïle et Bénobâle deviennent les ports de commerce de Varnace. L'axe commercial Trébizonde-Ponant, Anapol-Benodïle devient une structure de stabilité économique pour ces régions.

Ces enrichissements commerciaux produisent un âge d'or pour les régions du Pal et de Benodïle, qui, grâce au commerce, amorcent des révolutions culturelles. Mesolvarde et Benodïle font sécession de Varnace, ce qui mène à une guerre. Les mongols de Mesolvarde repoussent les slaves vers le Nord.

Cette guerre est suivie par la reprise de Guarapest, qui passe sous l’influence du Marquisat de Pal ponantaise. L'âge d'or des Tartares est lancé : Anapol reprend ses conquêtes, Mesolvarde cherche son indépendance et Guarapest retourne en Polky ponantaise.

Les conquêtes se poursuivent. La Boutchouvarie s’étend très loin en Anapul, tandis que Mesolvarde retrouve son influence historique au détriment de la Letvigur. L'âge d'or tartare continue avec la formation des premières villes influentes en Anapul, notamment Mirumi et Rouglan. Cependant, le Khvicstan commence à pousser vers l'Est, ce qui suscite certaines méfiances.

Letjsa profite de l'instabilité provoquée par les Khvics pour étendre son territoire vers le Nord. Les Slaves sont contraints à des déplacements de population vers l'Est. Les slaves de Varnace apparaissent alors au Nazum.

En 1671, Mesolvarde récupère enfin réellement l’ensemble de ses territoires. Face à cette menace, Anapol reprend les territoires situés à sa frontière avec Anapul, qui subit elle-même une incursion khvic, mais résiste grâce à ses villes. En réponse aux déplacements de population de Varnace, l'Alashkhan étend son influence jusqu'au Kansen. Cette position d’étau déstabilise profondément les empires slaves.

En 1755, le Drovolski est promulgué, et, sur ce modèle, les trois khanats s'unissent politiquement sous l’égide de Letjsa, donnant naissance au Translavya. De même, les deux Polkys s'unissent sous le modèle de Volvoda, qui éprouve toutefois des difficultés à rallier toutes ses baronnies. Mirumi, quant à elle, tombe sous influence khvic.

La situation évolue rapidement. Volvoda peine toujours à rassembler ses baronnies. Le Khvicstan entre en guerre avec le Translavya, qui perd une grande partie de son territoire. Ses bastions militaires lui permettent cependant de contenir les conquêtes. L'Alashkhan fonde plusieurs villes, marquant un âge d'or turcique. Rouglan, fortement menacée et en grande difficulté, entame un exode.

Pour se protéger, Letjsa prête allégeance au Drovolski. Le Khvicstan devient le Khanat de Mirumi et obtient des frontières avec la Polkême, qui, sous cette menace, parvient enfin à unifier la totalité de ses baronnies. L’unité se fait donc sous la menace.

Le Marquisat de Pal ponantaise, comme le Marquisat de Mesolvarde, cède des territoires afin de concentrer leurs efforts sur leurs capitales face à la menace turcique de Mirumi. La Translavya, en grande difficulté, perd une grande partie de l'Oklanuu. Dans une union improbable, l’ensemble des territoires mongols entre en guerre contre Mirumi.

En 1827, les peuples turciques cèdent : l'Alashkhan se scinde et forme le Wazackstan, tandis que Mirumi, dépossédée d'une très grande partie de son territoire, devient la Morakhani et la Betaravie, marquant une chute vertigineuse pour cette puissance.

Cependant, cette faiblesse est de courte durée : la Morakhani relance ses conquêtes, suivie par la Betaravie. Letjsa devient la frontière du Drovolski. Rouglan poursuit son exode et est sur le point de devenir une ville de second rang.

La Betaravie conquiert de nombreux territoires, tandis que la Morakhani force Ankov et Anslav à céder. Varnace est détruite par le nouveau Themiasme, tout comme Letjsa et Kotüme. Cet événement sombre provoque un profond ressentiment parmi de nombreux peuples. En effet, à partir de 1857, de nombreux peuples sont forcés de se déplacer, quittant peu à peu la périphérie de leurs pays. Les mongolo-slaves de Kotüme se rendent vers Mesolvarde et le Nazum, tandis que les tartaro-mongols de Letjsa se dirigent vers l’Empire Rémien en quête de stabilité. Beaucoup s’arrêtent en chemin, en Anapol, au Pal, etc.

En 1901, la situation se stabilise. La Polkême se développe très rapidement et fonde de nombreuses villes, qui deviennent de véritables centres d’influence. La Translavya fonde Stavapol pour remplacer les villes détruites par le nouveau Morakhan. La nouvelle Kotüme est fondée, tout comme Franckgrad au Themiasme.