18/03/2016
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Présentation du Drovolski

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2409
Drovolski


Description

L'Empire constitutionnel de Drovolski est une dicastocratie collectiviste (logement/travail/nourriture garantis) où le pouvoir est concentré entre les mains de l'Empereur. Le peuple est sur-exploité (esclavagisme moderne) et endoctriné par une société dédiée à l'exploitation minière et nucléaire, les libertés sont minimales et la pollution omniprésente.

Drovolski

Les principaux interlocuteurs :
  • Empereur : Grande décision
  • Cour impériale : Décision de justice
  • Les ministères : Autres décisions
  • (fantoche : Consilarium)


    Politique

    L'Empire entretient des relations favorables au développement de son économie sans restriction de régime politique. Il est cependant intolérant aux questions de normes environnementales et se revendique anti-impérialiste. Les centrales nucléaires sont un sujet très important dans la société drovolienne; elles font l'objet d'une forme de sacralité.

    Bonnes relations :
  • Sylva
  • Rasken
  • Kartvélie (révocation de statut en cours)
  • Wanmiri
  • Jurade de Sent-Julian
  • Carnavale
  • Velsna
  • Fujiwa
  • Teyla
  • Polkême
  • Translavya, RT reconnue par le Kansen-shō, DCT reconnue par le R. Varnaciens, R. Mesolvardiens dans les délais administratifs "teylais"
  • Grand Ling
  • Antares
  • Saint-Marquise

  • Mauvaises relations :
  • Poëtoscovie
  • Karty


  • Économie

    L'économie de Drovolski est une économie planifiée ouverte aux projets internationaux, presque exclusivement dédiée au secteur minier et nucléaire, avec quelques avancées dans le secteur de la santé (projet eugénique) et du numérique.

    Les principaux interlocuteurs :
  • LHV : Nucléaire
  • CMD : Mines (dont SCM et GKD)
  • SCM : Chimie
  • Bonsecours : Santé
  • MonGKD : Produits manufacturiers (dont SDM et TomaTo corp)

  • Importations (ordre décroissant) :
  • Sylva : Produits agricoles et technologie
  • Grand Ling : Produit industriel
  • Rasken : Technologie
  • Velsna : Produits agricoles
  • Antares : Produits agricoles
  • Kartvélie : Produits agricoles
  • Antegrad : Produits agricoles
  • Fujiwa : Produit de la mer
  • Wanmiri : Produits agricoles
  • Teyla : Produits agricoles
  • Jurade de Sent-Julian : Fiscalité

  • Exportations (ordre décroissant) :
  • Velsna : 6 réacteurs Mesol-1900
  • Grand Ling : Produits industriels, nucléaires miniers, alimentaires et machines outils
  • Sylva : Produits miniers, nucléaires et technologiques
  • Kartvélie : Centrales nucléaires
  • Fujiwa : Combustible nucléaire
  • Antares : Bauxite
  • Rasken : Technologie
  • Antegrad : Produits industriels
  • Teyla : Produits industriels
  • Wanmiri : Produits industriels
  • Oskal : Combustible nucléaire


  • Vous trouverez tous les détails du pays dans les topics suivants :

    Fiche pays
    Économie
    Lois
    Fonctionnement des institutions
    Minéraux produits
    Mines
    Réacteur Mesol-1900
    Observatoire du nucléaire
    Tribunal Central

    Chemin de vie, Drovolski
    Chemin de vie, Drovolski

    1678
    Drovolski
    Empire constitutionnel de Drovolski
    Carte
    Capitale : Mesolvarde
    Régime : Dicastocratie (gouvernement des juges)
    Devise : « Plus qu’un, soyons le tout »
    Monnaie : Crédit énergétique
    Exécutif : Président universitaire impérial, Premier Consil
    Judiciaire : Empereur de Drovolski, Cour impériale
    Législatif : PC, IC

    Royaume des Mesolvardiens
    Mesolvarde
    Capitale : Mesolvarde
    Statut : Autorité régnante
    Villes : Mesolvarde, Kotöum, Benodïle, RAD 1-2
    Souverain : Empereur de Drovolski
    Population : ~ 20 millions habitants
    Polluant prépondérant : Acide sulfurique
    Commentaire : Le Royaume Mesolvardien occupe la quasi-totalité de la population et domine l'Empire dans tous les domaines depuis la guerre contre Varnace, qui s’est soldée par la destruction de ce dernier. Mesolvarde se distingue par une industrialisation forcée, résultant d’une politique productiviste et centralisatrice.

    Royaume des Varnaciens
    Varnace
    Capitale : Benobâle
    Statut : Vassal
    Villes : Benobâle, Verbonal, Ascomal-Kowalski
    Souverain : Électorat bénodien
    Population : ~ un millions habitants
    Polluant prépondérant : Xylène
    Commentaire : Varnace n'est plus rien depuis la fin de son annexion. C’est peut-être un port pratique, mais surtout une décharge pour les Mesolvardiens, qui y produisent d’ailleurs les polluants les plus infâmes de l’Empire.

    Zone administrative spéciale de Bonsecours , ou aussi nommée, Kansen-shō
    Kansen-shō
    Siège : Centre 1
    Villes : Centre 1, Centre 2, Centre 3
    Actionnaire : Bonsecours
    Direction : Bonsecours
    Population : ~ 300 milles habitants
    Polluant prépondérant : Virovecteur mutagène AZ-6
    Commentaire : La zone administrative spéciale a été conçue pour permettre à Bonsecours et Thylacine de réaliser leurs projets sans les contraintes d'une législation et d’un contrôle stricts. Bonsecours propose lui-même ses lois et les fait appliquer. Une spécificité notable est le droit d’asile total pour toute personne en faisant la demande.
    11945
    Ce document vous présentera l’histoire du Drovolski selon les sources les plus fiables récupérées par l’Empire. Dans un souci de clarté, plusieurs histoires annexes de territoires conquis ou disparus y sont intégrées. L’histoire du Drovolski est racontée à partir de 980, selon la référence régionale rémienne, jusqu’à nos jours, avec un souci du détail. Avant de commencer, voici un point important pour comprendre le document qui suivra :

    - Mesolvardiens : Peuple autochtone mongol du nord, fortement métissé avec les Slaves, à la peau blanche pâle, comme les peuples de Blême.
    - Varnaciens : Peuple slave conquérant venu du nord.
    - Translaves : Peuple autochtone issue d'un métissage turcique et slave situé au sud du Drovolski actuel.
    - Blêmiens : Minorité ethnique autochtone des côtes de la mer de Blême.
    - Rémiens : Peuple hellénique du sud, aux portes de l’Afarée.

    On peut choisir de débuter l’histoire du Drovolski par la fondation de la dynastie Drovol, ancien nom de la dynastie régnante avant la slavisation de ses territoires par l’incursion varnacienne. C’est en 980 que le marquisat de Mesolvarde, petite cité-état, choisit d’anoblir le premier Drovol pour la résolution d’un conflit par l’instauration des lois dites tacites du 6 juillet 980. On peut difficilement parler de loi au sens moderne du terme, il s’agit plutôt d’une nouvelle politique nobiliaire. Serge I de Drovol obtient du marquis de Mesolvarde la charge de sénéchal d’outre-mur et de premier magistrat du marquisat, des titres très différents mais cruciaux pour les événements qui suivirent. Serge I lance alors l’œuvre de sa vie : l’irrigation de l’outre-mur, en utilisant les différentes rivières de Mesolvarde. Cette réalisation donne un véritable ascendant à Mesolvarde sur les cités nomades, et on peut parler de la première ville vraiment sédentaire de la région. La population y grandit très rapidement, renforçant la position des Drovol et de Mesolvarde, qui partagent le pouvoir de la cité et de ses alentours.

    Le sacre mesolvardien des Drovol a lieu dans le palais du marquisat. La maison reçoit deux symboles qui traverseront les âges jusqu’au drapeau actuel : le sceptre pendulaire et la coiffe de magistrat. Deux éléments qui définissent le Drovolski que l’on connaît aujourd’hui, la main du juge.

    sceptre pendulaire

    En 1101, Tomitien I succède à son père et reprend ses charges, mais dans une situation plus complexe : l’outre-mur devient de plus en plus peuplé, risquant de déstabiliser le marquisat. Sous cette impulsion, et peu de temps avant un soulèvement de la paysannerie face aux taxes de la cité, le marquis de Mesolvarde confère les pouvoirs sur la cité de Drovol par le titre de roi, fondant ainsi le royaume de Drovol, composé du marquisat de Mesolvarde et d’outre-mur.

    En 1175, Kasimir I devient roi après l’abdication de son père, devenu fou à cause d’une intoxication au plomb, métal importé par des commerçants rémiens. Kasimir est contraint à la guerre contre des peuples nomades mongols venus du nord-ouest, des régions kotümiennes, principalement des cavaliers translaves en quête de nouveaux territoires. L’avance technologique de Mesolvarde dans la fabrication d’armes en acier permet de réduire rapidement la menace et de fonder un avant-poste dans les conquêtes translaves : la ville de Kotüm.

    En 1201, Kasimir II devient roi et promulgue rapidement une série de grandes réformes administratives visant à centraliser le pouvoir et à renforcer sa cour. Une centralisation devenue nécessaire, car la noblesse d’outre-mur devenait querelleuse sur des sujets de culte et menaçait de faire sécession des zones agricoles avec la capitale.

    En 1245, Kasimir III devient roi. Il est sans doute le plus sanguinaire des rois de la maison Drovol. Le petit royaume s’étendant alors très vite d’ouest en est, il se voit confronté à plusieurs menaces. Les cavaliers translaves entrent en guerre contre le royaume, suite aux importantes prises de territoires. Ce conflit mène à une guerre d’importance qui conduit à la vassalisation des terres au nord des trois khanats translaves encore nomades. Les accords de Letjsa fixent les frontières du royaume de Drovolski et des terres translaves de Boutchouvarie, d’Oklanuu, de Letvigur et d’Anapul. Parallèlement, le royaume de Drovol est confronté à l’émergence de villes slaves, notamment Varnace, construite en moins de 5 ans par des colons slaves venus du nord. Le peuple slave, en avance considérable sur le plan politique, culturel et technique, repousse rapidement les Mesolvardiens. En réponse, pour maintenir leur pouvoir, les grands du Drovol consentent à la formation d’un empire, parfois improprement appelé le second royaume de Drovol.

    En 1284, Kasimir VI devient empereur du Drovol et d’outre-mur, premier magistrat de Mesolvarde. Kasimir VI, un empereur très maladroit, perd successivement des titres et des charges à la suite de complots de la noblesse d’outre-mur. À la fin de son règne, les Drovol ne conservent que la charge de sénéchal d’outre-mur et de premier magistrat, tandis que la famille de Mesolvarde reprend largement l’ascendant avec le début des activités commerciales du marquisat avec les Slaves. On parle souvent de la slavisation du Drovolski. Cette modification des pouvoirs entraîne de profonds changements politiques. Le Drovol dirigé par les Mesolvardiens rompt avec les accords de Letjsa et entre en guerre au sud, une guerre sans relâche de plus de 26 ans qui, à son apogée, voit l’empire obtenir des frontières avec les deux Polky à travers les territoires pal-translaves. L’opposition très forte des populations blêmes des marquisats voisins et les batailles quotidiennes contre les cavaliers translaves conduisent à un délitement de l’empire et à son recentrement autour du marquisat de Mesolvarde. Dans ce contexte, les colonies slaves de Varnace lancent à leur tour une attaque contre Mesolvarde, dépossédant le marquis de son propre marquisat. L’Empire de Mesolvarde devient l’Empire Varnacien.

    En 1335, Aleksandr I devient premier magistrat de Mesolvarde. Confronté à la domination slave, il tente de rallier la noblesse mongole. Dans une situation complexe, la magistrature renforce ses recours contre le gouvernorat imposé par les Varnaciens. Dans un contexte d’oppression et de travail forcé, une guerre civile éclate contre le gouvernorat qui, sous les conseils d’Aleksandr I, adopte en 1340 le texte fondamental des Droits des travailleurs, semblable à une forme de constitution, conduisant à un contre-pouvoir croissant pour la magistrature drovolienne. Stabilité de très courte durée, car des conflits culturels se manifestent dans la décennie suivante. En effet, les Varnaciens, tentant d’imposer leur langue et leurs coutumes, s’attirent les foudres de l’ancienne noblesse mesolvardienne, largement protestante, et tolérant plusieurs autres cultes, notamment blêmes et rémiens.

    En 1356, Aleksandr I est assassiné par des Varnaciens. En signe de ralliement, les Drovol changent de nom pour devenir les Drovolski. Le jeune Aleksandr II est contraint à une forme d’exil dans son tribunal. Dans un contexte de révolte paysanne contre l’oppression, la magistrature propose aux Varnaciens une solution radicale qui les satisfait : Aleksandr II est sacré empereur magistrat du Drovolski et promulgue le "Traité du Statut", conduisant à l’interdiction des religions et à l’instauration d’un pouvoir judiciaire très fort incarné par les Drovolski pour contenir Mesolvarde dans l’Empire.

    En 1432, Kasimir V est couronné empereur magistrat du Drovolski. Son règne est paisible. Le pays maintient de bonnes relations avec les khanats translaves et supporte l’autorité varnacienne, mais perd plusieurs anciennes enclaves dans le Pal, maintenues autrefois par des accords dits "de Cavalerie" avec les khans translaves.

    En 1602, sous le règne d’Aleksandr III, un nouveau conflit se fait sentir. Des factions nobles mesolvardiennes tentent de renverser l’autorité centrale qu’elles accusent d’être trop proche des Varnaciens. En réponse, l’empereur du Drovolski renforce la centralisation et lance une fausse démarche de la magistrature contre Varnace. Une situation complexe s’installe alors entre les Drovolski et les Varnaciens.

    En 1705, sous le règne de Serge II, la magistrature promulgue une nouvelle constitution, transformant le Drovolski en un empire constitutionnel. Ce moment marque un tournant décisif pour la région, car sous ce nouveau modèle, les khanats s’unissent en 1722, suivis par les deux Polky en 1755. Les khanats participent, par l'intermédiaire de mécénats, à la libération du Drovolski, qui mène une guerre contre Varnace. Ce conflit aboutit à l’effondrement des colonies slaves et à un métissage des peuples plus important que jamais. Même si Varnace est complètement détruite et renommée Verbonal, la langue et les politiques de l'ancien empire continuent à influencer les Mesolvardiens, qui s'éloignent des traditions régionales pour devenir un peuple véritablement indépendant. Cette guerre entraîne un fort exode de la population varnacienne vers l'est et le nord, et laisse comme vestige les territoires Nazumi du Drovolski.
    La nouvelle constitution de l'Empereur Magistrat Serge II prévoit la création de deux royaumes : le Royaume Mesolvardien, dirigé par le marquisat, et le Royaume Varnacien, dirigé par l'électorat Bénodien, tous deux sous l'influence des magistratures respectives. Pour répondre à certains fantasmes d'équilibre politique, la magistrature consent à la création d'un parlement composé de 1 250 “consils” en tant que chambre basse, pour pallier les problèmes de représentativité de l'électorat bénodien, la chambre haute étant jugée trop soumise aux Drovolski.

    Peu de temps après, en 1780, de nouveaux conflits religieux éclatent. Des religieux orthodoxes venus du sud tentent de convertir les populations de tradition protestante. En réponse, l’empereur retire tous les pouvoirs à la noblesse locale et punit de mort la pratique de tout culte. Cette décision controversée ne fait pas l'unanimité, mais la magistrature reste inflexible, ordonnant la destruction des monuments religieux et abandonnant le titre d’Empereur Magistrat pour celui plus simple d’Empereur, bien que son pouvoir reste essentiellement judiciaire.

    Les siècles suivants marquent une période de stabilité et de forte croissance interne pour l'empire, avec d’importantes réformes sociales et économiques qui aboutissent à la dicastocratie actuelle. En effet, le pouvoir politique, toujours aux mains des Mesolvarde, s'affaiblit progressivement face au pouvoir judiciaire des Drovolski, jusqu'à ce que la charge de gouverneur soit remplacée par celle de président universitaire impérial, représentant des universités et de leur capacité à former des magistrats. Dans la même logique, l'électorat bénodien est renvoyé en outre-mur, et les “consils” perdent l'initiative parlementaire, rendant la jurisprudence l'unique source de législation. Les premières formes de collectivisation apparaissent également, avec des fermes collectives et des mines détenues par l'État. Cette politique atteint son apogée en 1934 avec la nationalisation de l'économie par l'empereur, dans le cadre du programme de “Collectivisation Harmonieuse pour un Avenir Radieux”, marquant le début de la grande politique industrielle du Drovolski.

    Ce tournant majeur, influencé par la Translavya, alors en proie à des mouvements communistes et socialistes, entraîne le maintien de la magistrature impériale, désormais appelée Cour impériale, tout en renforçant les droits des citoyens et en imposant une forme d'égalité contrainte. Certains qualifient cette approche de collectivisation monarchique. Cette politique, influencée par les idéaux translaves, mène toutefois à une grave crise économique en 1956, marquée par une chute des prix des ressources minières. Face à cette situation, l'empereur Serge IV initie une série de réformes visant à diversifier l'économie. Ces réformes donnent rapidement des résultats, mais au prix de concessions environnementales : c'est à cette époque que les premiers projets nucléaires émergent, accompagnés d'une nouvelle industrie minière.

    C'est également durant cette période que des géants nationaux comme TomaTo et Bonsecours voient le jour, à la suite de réformes agricoles et sanitaires. On observe aussi la montée d'un contre-pouvoir notable aux mains des Ventafalle, des industriels renommés qui, grâce à leur monopole sur l'énergie, dominent une partie des activités économiques de l'Empire, avec l'assentiment de la Cour impériale. Les Ventafalle fondent leur propre laboratoire éponyme et font du nucléaire une priorité nationale. C'est ainsi que, culturellement, le nucléaire devient un élément central de l'identité nationale, comparable à une croyance quasi religieuse, où il est perçu comme une forme de rédemption. Le Drovolski s’impose alors comme un pôle majeur de cette industrie, un rôle qu'il continue d'occuper aujourd'hui.

    En 2001, le gouvernement décide de mettre fin à la politique précédente, malgré ses avantages, et accélère l’industrialisation forcée. Pour éviter une nouvelle crise économique due à la baisse des prix, Serge XIV augmente les quantités produites, mais ce phénomène aggrave la chute des prix, transformant progressivement le pays en une immense usine dédiée au nucléaire et à l'exploitation minière. Le Drovolski moderne est ainsi né : une nation dont la course effrénée à la production entraîne la perte de son humanité. Cependant, cela est assumé sans regret, car l'empereur assure que le Drovolski est le pays le plus nucléarisé du monde, avec l'une des industries minières les plus compétitives qui soient. Cette politique, bien que peu soutenue à l'international, fait du Drovolski un partenaire de choix à bien des égards.
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    Organisation du pouvoir et de la société

    Le Drovolski a hérité d'une histoire complexe qui a profondément façonné son fonctionnement. En particulier, son organisation institutionnelle se distingue : contrairement à de nombreux autres pays, le pouvoir exécutif y est subordonné au pouvoir judiciaire, qui domine dans plusieurs aspects. La société est organisée selon un modèle de collectivités standardisées où la plupart des actions et tâches sont gérées par des organes d'État, souvent de manière automatisée. Les ouvriers, appelés "unités de production humaine", sont rémunérés selon un barème basé sur la production bimestrielle. Aucune capitalisation n'est possible ; le salaire est automatiquement converti en droits à la consommation de produits et services, en fonction de la demande de la période précédente, afin d'assurer une bonne planification des besoins.

    Constitution

    Organisation politique

    Le pouvoir politique est fortement centralisé et descendant. Il est incarné par des hauts fonctionnaires à travers des départements et des services largement matricialisés.

    Pouvoir judiciaire

    Empereur - Empereur Magistrat : L'Empereur est une figure centrale du pouvoir au Drovolski. Il joue un rôle de stabilisateur et détient plusieurs prérogatives, telles que celles de dernier degrés judiciaire, de procureur, de jurisprudence et d'ordonnance judiciaire en tant que plus haut magistrat du pays. L'Empereur est désigné par son prédécesseur et nomme le gouvernement sur proposition du parlement.
    Cour impériale - Magistrature impériale : La Cour impériale est une institution polyvalente disposant de plusieurs instruments juridiques lui permettant de sanctionner le gouvernement ou les entreprises, qui sont donc tenus de respecter la loi. Elle se revendique comme la plus ancienne cour d'application de l'État de droit au monde. Constitutionnellement garante de la paix publique et du respect des quotas de production qu'elle contrôle, ses membres sont sélectionnés via un concours prestigieux, relativement inaccessible aux familles non nobles.
    Pouvoir exécutif

    Président Impérial Universitaire : Le Président est une figure importante du pouvoir. Il est nommé à vie par les doyens d'universités, sauf révocation. Il représente les universités et garantit leur pleine autonomie vis-à-vis du gouvernement. Il peut renverser le gouvernement et émettre des décrets dits "extraordinaires".
    Gouvernement : Le gouvernement est composé de ministres nommés par l'Empereur sur proposition du parlement. Il est chargé de l'application des lois et est constamment surveillé par la justice pour s'assurer de leur bonne exécution. Le chef du gouvernement est le Premier "consil", un titre ancien signifiant "conseiller de la majesté", hérité des anciens régimes de Mesolvarde. Les membres du gouvernement sont rarement élus.
    Premier consil : Le Premier consil a un rôle limité. Il fixe l'ordre du jour du parlement et propose des lois au nom du gouvernement par l'initiative dite "immédiate". Cette initiative doit respecter la constitution et la jurisprudence, qui a une importance normative plus élevée.
    Pouvoir législatif



    Consilarium - Parlement : Le parlement est composé de 1 250 élus de la nation, choisis par secteur et par population. Leur rôle est de débattre et de voter les lois. Cependant, ils n'ont pas l'initiative législative et ne peuvent amender les lois que si elles respectent la jurisprudence. L'abrogation d'une loi n'est possible que par une nouvelle loi dite de "modification", nécessitant des discussions avec la cour pour établir une "jurisprudence constante", un processus qui tend à transformer le Consilarium en chambre d'enregistrement.
    Organisation économique

    L'État garantit l'emploi à tous et une rémunération basée sur un barème en fonction des études réalisées. Le barème attribue un nombre de crédits énergétiques, indexé sur la production du semestre précédent, par exemple 0,01 % de la valeur produite. Ces crédits sont ensuite convertis en autorisations ou en bons pour des produits ou services sur une période d'un mois, nécessitant une anticipation des demandes afin qu'elles soient intégrées dans le système de planification de la production. La capitalisation des crédits est interdite ; seules les entreprises peuvent accumuler de la valeur sur le long terme en prélevant un taux de "compensation" de 45 % de la valeur produite. Sur le reste, 70 % est alloué aux infrastructures telles que les hôpitaux, routes, électricité, transport, etc., et le reste est réparti selon le barème général. La couverture sociale et médicale est universelle et gratuite pour tous.

    Impôts

    La planification est organisée chaque mois et publiée dans le journal officiel pour les entreprises. Elle est contrôlée par la cour via les systèmes informatiques nationaux. Les entreprises sont la propriété de l'État et dirigées soit par des commissaires, soit par des actionnaires (un terme usurpé, mais courant) désignés par la justice pour piloter un organe d'État collectif pour une durée déterminée. Bien que ce type de décision soit de plus en plus fréquent, l'absence de marché limite fortement les libertés des entreprises. Ce contexte a conduit le Drovolski à se spécialiser dans les industries nucléaire et minière, deux secteurs facilement exportables, qui permettent au pays d'acquérir ce qu'il ne produit pas, en raison de son manque de diversification.
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    Histoire régionale


    Histoire


    Suivant les archives de Mesolvarde, nous débutons l’histoire régionale en 980 avec la présence de plusieurs pays, dont certains existent toujours de nos jours. À savoir, le Marquisat de Mesolvarde, tartare et mongol, les trois Khanats translaves de Letjsa, d’Ankov et d’Anapol, ainsi que le paysage du sud avec la Polky, la Baronnie Brann, la Marche Blême, l’Adélie et l’Empire Rémien. Ces entités couvrent des peuples d'origine hellénique, balkanique, polk et blême.

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    Les archives datant de cette époque sont peu fournies et très peu précises, étant donné la faible position de l’État presque cité de Mesolvarde face aux puissances de la région. Les écrits parlent toutefois de la croissance du Khanat d'Anapol, qui devient la puissance la plus étendue territorialement dans la zone, principalement par des conquêtes menées par des clans nomades à cheval, les Khanats n’étant pas encore tout à fait sédentarisés.

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    La situation reste stable dans la région. Letjsa se positionne comme capitale pour les Khanats, tandis que Mesolvarde connaît une légère croissance. Encore très isolationnistes, les pays développent tour à tour des systèmes agricoles organisés. Au nord, quelques empires slaves, sous l'effet de guerres, descendent doucement vers les territoires tatares.

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    Dans la Pal, on note une évolution en 1020 : la Marche Blême de la Pal Ponantaise descend vers la Pal Levantaise sous la pression d'un alignement très temporaire avec l’Empire Rémien. Ce phénomène s’est déjà produit dans le passé avec l'opposition entre les Blêmes et les Helléniques.

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    Cette situation conduit Anapol, toujours dans sa période de faste, à conquérir toujours plus de territoires jusqu’en Pal. Sur ce modèle, la Baronnie Brann fédère des seigneuries qui étendent ses terres. Soumis à de nouvelles frontières, de nombreux comtes locaux échangent leur souveraineté contre une sécurité militaire garantie par les barons du Brann.

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    Vers 1040, les frontières commencent à se redessiner. Mesolvarde croît de façon fulgurante, Anapol termine sa croissance et la Marche Blême repousse l’Empire Rémien. À la suite de cette défaite, l’Adélie gagne quelques territoires. Au nord, Varnace est fondée, une ville slave dont les origines sont mal connues, que nous appellerons Royaume de Varnace. Il s’agit d’un ensemble de colonies dont les dissensions internes ne profitent pas à la stabilité du pays, dont la croissance est principalement extensive.

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    La situation au sud change peu, mais au nord, Mesolvarde continue de croître tout comme Varnace, selon des modèles très différents. Là où les Slaves colonisent par de petites villes et un grand fédéralisme, les Mongols hypercentralisent le territoire autour de Mesolvarde, auquel les autres territoires sont subordonnés.

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    En 1060, Anapol relance des conquêtes au nord, provoquées par le réalignement de plusieurs seigneurs à la Baronnie Brann. Mesolvarde tente de se protéger de Varnace en investissant les frontières, mais le régime de Varnace, avec ses villes moyennes puissantes, tente de réduire l’influence mongole de Mesolvarde. Au nord, Mesolvarde fonde Kotüme, un avant-poste pour se protéger d’Anapol et de ses cavaliers.

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    En 1070, le faste d’Anapol ralentit, ce qui permet à la Polky de fédérer des territoires au nord relativement paisiblement, par allégeance et mariage. Dans le nord-est, Varnace continue de croître à la frontière de Mesolvarde, ce qui déstabilise le régime. La noblesse de Mesolvarde cède alors les pouvoirs de justice au Drovol.

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    Anapol s’étend brutalement vers le nord, Kotüme remplit son office, mais le Drovolski est définitivement encerclé, avec Varnace qui unifie sa zone d’influence. Sur le moment, Anapol considère la Baronnie Brann comme une menace en raison de sa progression territoriale, une ironie de situation qui conduit à des négociations entre les Khanats d’Ankov.

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    La Baronnie tente alors de limiter sa croissance et uniformise ses prises territoriales, ce qui stabilise la Pal contre les tentatives de prise de territoire par les puissances en présence.

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    Vers 1100, des forces venant du Nazum commencent une invasion territoriale violente. Des guerriers mongols passent des accords avec les puissances mongoles pour traverser l’Eurysie. Les principaux bénéficiaires restent Mesolvarde, qui leur assure un soutien logistique, mais les Khanats autorisent une forme de passage. Les Mongols nazumi poussent Mesolvarde à entreprendre des conquêtes éloignées de sa zone d’influence et participent à une réduction de la sédentarisation en cours dans la région. Cette période est considérée comme un âge sombre de régression.

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    L’invasion est si violente qu’en 1110, les Mongols ont complètement traversé la zone, envahissant la Pal et une grande partie de l’Empire Rémien. Cette humiliation, notamment la prise de Gurapest par Anapol, conduit à un sentiment guerrier chez de nombreux peuples de la région. Pour éviter un conflit interne, les Mongols se rencontrent à Letjsa où ils signent des accords fixant leurs frontières, afin d’éviter une querelle interne. Anapol, Ankov, Letjsa et Mesolvarde disposent alors d’un ascendant sur les autres puissances régionales en utilisant l’invasion.

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    Les accords de Letjsa conduisent Mesolvarde à fonder Blanche en Pal Levantaise et à céder des territoires à Anapol. L’Adélie et l’Empire Rémien sont également récipiendaires de plusieurs conquêtes. Sujet à des instabilités, Anapol cède des territoires à plusieurs minorités ethniques et repousse les hordes nazumi qui n’ont pas poursuivi leur chemin en Afarée sous la protection de l’Empire Rémien. Ce territoire sous protectorat d’Anapol prend le nom d’Ozkhanol et constitue pour Anapol un moyen de conquête efficace vers le nord.

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    La contrarité de Volvada se fait sentir : Gurapest passe sous domination Polk après un certain temps sous influence translave. Pour contenir cette conquête, Blanche fonde une marche pour contraindre les Polk à s’arrêter en Pal Ponantaise. Une stratégie au détriment d’Anapol qui finance, en représailles, les progrès d’Ozkhanol dans l’est.

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    En 1140, sous la pression d’Ozkhanol, Mesolvarde se voit contraint à la guerre contre Varnace, qui investit des villes dans les terres du Marquisat. La situation politique empêche une action proportionnée. Loin de la zone, Blanche laisse les Polks prendre la Pal Ponantaise et soumettre les Blêmes au modèle de Volvada. À ce moment-là, la Baronnie Brann est très réduite et soutient sa neutralité face à Anapol et le proxy d’Ozkhanol.

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    Cette situation conduit à la percée de la Marche Blanche, aussi bien par la Polky que par Anapol. Varnace mène des offensives contre Mesolvarde, qui ne parvient pas à unir ses forces autour du Marquisat. L’unité mesolvardienne repose largement sur la centralisation autour du Marquisat, et avec les comtes, elle entretient une résistance très faible. Varnace propose à ces derniers des pouvoirs plus grands et des options commerciales plus favorables. Mesolvarde subit sa première période de slavisation.

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    La situation ne fait qu'empirer. Les derniers comtes fidèles au Marquisat de Mesolvarde se font encercler par les Slaves et cèdent, chacun à leur tour. Le temps est venu pour la noblesse de Mesolvarde de se rendre à Kotüme, dernier rempart contre les invasions, grâce à ses fortifications.

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    Cette position permet à Mesolvarde de se protéger de Varnace pendant un temps. Ankov, sous la nouvelle puissance de Kotüme, grandit vers Letjsa, ce qui constitue un précédent important dans la fin des accords de Letjsa et fragilise la cohésion mongole. L’Ozkhanol prend même en partie son indépendance vis-à-vis d’Anapol, sans pour autant devenir totalement souverain.

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    En 1180, Letjsa reprend des territoires d’Ankov. Mesolvarde est proche de la perte. Varnace continue ses incursions dans le Marquisat, qui faiblit de plus en plus. Par la suite, la situation reste stable avec quelques petits conflits de frontières entre l’Adélie et l’Empire Rémien.

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    En 1190, Letjsa a étendu bien plus que sa zone d’influence initiale, repoussant le Khanat d’Ankov jusqu’en Ankov. Une position très peu favorable à Anapol, qui avait jusqu’alors un ascendant militaire sur les trois Khanats.

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    Letjsa termine sa croissance par la fin de l’enclave de l’Est, encore sous gouvernance d’Ankov. Les minorités tatares d’Ankov sont alors envoyées par Letjsa en Ozkhanol pour assurer la stabilité de son régime. Cette décision est peu soutenue par Anapol, qui y voit une preuve que Letjsa cherche à rendre Ozkhanol totalement indépendant d’Anapol, sachant qu’une immigration slave se produit autour des grands lacs. Mesolvarde, occupé par la guerre et connaissant peu cette zone, n’a pas d’informations sur le découpage territorial.

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    En 1210, Anapol reprend sa position dite naturelle au nord d’Ankov et de Letjsa après son humiliation. Kotüme demande alors de l’aide contre Varnace à Anapol, mais Anapol refuse, invoquant la non-assistance au conflit avec Letjsa.

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    La situation n’évolue plus pendant près de 30 ans, avec des accords entre nobles locaux. Seul le nord reste assez actif avec des modifications de régimes, notamment la transition d’un royaume vers une union impériale.

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    En 1240, Anapol et Ankov progressent vers le nord pour reprendre de l’influence sur les hordes nomades et tentent de fonder des villes pour établir de véritables liaisons diplomatiques avec ce pays, devenu alors sous protectorat.

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    Mesolvarde perd toujours plus de territoire face à Varnace et Ankov, et Anapol devient alors, pour la seconde fois, la première puissance territoriale, profitant des invasions slaves et des migrations venues du nord. Le métissage s’enclenche largement en Ozkhanol et à Mesolvarde. Les Slaves apportent alors de nombreux éléments culturels, mais surtout techniques, aux peuples de la région.

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    En 1270, Mesolvarde tombe. La cité mongole, comme l'ancienne ville tatare, passe sous la domination de Varnace. La noblesse, réfugiée à Kotüme, tente de financer la guerre et de former des alliances sans parvenir à contrer la croissance slave. À cette époque, la langue de Mesolvarde subit une évolution, quittant le cadre mandchou pour adopter des structures plus slaves.

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    En 1280, Kotüme conclut un accord avec Varnace pour mettre fin à la guerre. Pendant 10 ans, cet accord permet de préserver le Marquisat d'une destruction totale. Mais, durant cette période, Varnace restructure son armée et finance de nouveaux équipements.

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    Très rapidement, Varnace met fin à l'accord et envahit le nord du Marquisat. La noblesse est désavouée par le peuple, mais les remparts de Kotüme remplissent leur rôle. Toutefois, le régime politique cède. Seule la justice des Drovol maintient une forme d'institution dans le temps.

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    En 1300, 30 ans après la chute de Mesolvarde, c'est Kotüme qui cède face à Varnace. Les comtes de Mesolvarde ne forment plus qu'une unité déliquescente et cherchent seulement à maintenir leurs seigneuries.

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    Les comtes parviennent difficilement à maintenir leurs fiefs face aux Slaves. Blanche constitue la dernière ville où les Mesolvardiens restent indépendants, ce qui conduit à un exode important depuis la côte sud du Marquisat.

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    La situation progresse inexorablement vers la côte. En 1320, l'Outre-Mur cède, ne laissant plus que quelques terres éparses le long des côtes.

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    En 1340, la fin du Marquisat est proclamée. Varnace asservit tous les comtes à son pouvoir et remplace la culture mongole de Mesolvarde. De nombreux aspects identitaires sont effacés, et le pouvoir des anciens nobles est aboli. Seule la justice des Drovol est maintenue et sert de justification pour maintenir la domination de Varnace. C'est ce que l'on appelle la seconde slavisation de Mesolvarde.

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    Cette chute permet à Ozkhanol de pousser ses conquêtes jusqu’à la région des Grands Lacs. On ne connaît pas précisément la structuration de cette zone, ni des régions du nord, mais des sources fiables indiquent que l’Ozkhanol conclut des alliances avec des empires slaves pour stabiliser ses frontières. La Polky profite de cette situation pour fédérer la partie sud à la frontière avec la Baronnie Brann. Les Polks imposent leur système politique et leur culture à un peuple très peu organisé et nomade. De même, les Polks mènent une forme de domination culturelle et politique sur les Blêmes de la Pal, qui, sous oppression, sont contraints à une forme d’effacement.

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    Ozkhanol réagit et reprend possession de sa zone d’influence, mais l’apport culturel est déjà fait. La civilisation sédentaire s’installe en Ozkhanol et réduit la puissance militaire des hordes.

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    En 1370, plusieurs villes émergent grâce au commerce, notamment les villes bénodiennes dans le Royaume Varnace, Anslav, capitale culturelle, et surtout Ponant. C’est à cette période que le commerce prend de l’ampleur dans la région, avec la formation de deux axes : Trézibonde-Ponant et Anapol-Benodïle. Cette période installe une forme de croissance économique primitive, permettant à plusieurs villes moyennes de croître en population. Ankov et Anslav sont les plus grands bénéficiaires du commerce direct, notamment grâce à la vente de bétail, particulièrement bovin.

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    En 1380, la Pal entre à nouveau dans le conflit. Varnace prend par la force Blanche, qui tombe très rapidement. Cela permet à Varnace de lancer une conquête mercantile vers Trézibonde et de s’enrichir économiquement. Cette guerre économique est une nouveauté dans la région et conduit de nombreux pays de la zone à adopter des économies très dirigées par leur capitale. Les Mongols adoptent, sur le modèle slave, une gestion agricole descendante, des rois vers les nobles, puis vers les paysans.

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    Ce regain de puissance des côtes affaiblit les terres centrales de la région, qui subissent une rétraction au profit d’Anapol, qui mène sa grande révolution agricole.

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    En 1400, plusieurs modifications importantes se produisent. Les trois Khanats se réorganisent et abandonnent leurs structures héritées. Ils deviennent de véritables puissances sédentaires. La Boutchvarie, l’Oklanuu et la Letvigur sont fondées. La Polky reprend Ponant et son influence sur la Pal polantaise.

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    La Polky adopte ses frontières définitives dans la Pal, tandis que la Boutchvarie stabilise ses frontières face au Brann. Sans une marche, la Polky trouve une véritable frontière avec Anapol. L’Oklanuu est contraint à une position de tampon, mais subsiste grâce à la puissance d’Anslav sur le plan culturel et économique.

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    En 1420, les Mesolvardiens se révoltent contre Varnace. Sous le modèle des Drovol, le Marquisat prend le nom d’Empire Drovol et lance une forme de guerre civile contre Varnace, malgré les apports évidents au pays.

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    Très rapidement, la révolte progresse jusqu’à Mesolvarde, où la vieille noblesse mongole reprend sa place à la direction de la cité-état. Les structures slaves sont conservées et la justice des Drovol prend de plus en plus de pouvoir dans l’organisation de la souveraineté.

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    L’Ozkhanol profite de l’affaiblissement de Varnace pour conquérir de nombreux territoires à l’ouest de Varnace. Le mélange qui en découle conduit à la formation de comtés très particuliers, avec des cultures slaves, tatares et mesolvardiennes.

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    En tentative désespérée, Varnace lance une conquête dans la Pal Leventaise. Sur Mesolvarde, les Drovol organisent la rébellion et centralisent le pouvoir autour de la justice qu'ils incarnent. Cependant, le métissage slave conduit à un mélange ethnoculturel irréversible qui dissocie les Mesolvardiens des Mongols, ce qui suscite la défiance de la Letvigur.

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    La Boutchvarie n’entend pas voir des Slaves prendre des territoires anapoliens et conscrit le Royaume Varnace à Blanche, qui convertit son port en chantier naval.

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    En 1460, Varnace perd de plus en plus d’influence et le Drovol continue de croître. Au sud, les Branne réussissent à fédérer quelques nobles mongols à la Barronie pour se protéger de l’Ozkhanol, seul territoire nomade et belliciste à l'époque.

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    En 1470, le Drovol reprend les principales villes mesolvardiennes. Kotüme et Bénodïle constituent alors les fiefs les plus récents et doivent permettre à Mesolvarde de repousser l’envahisseur hors de sa zone d’influence.

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    Cette initiative conduit à la perte de Varnace au profit de l’Ozkhanol, qui la pille en partie. Le Drovol prend enfin une zone territoriale réellement représentative de son peuple, mais cherche à rallier Benobâle à sa cause en poursuivant vers le nord.

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    Profitant du conflit, la Boutchvarie prend alors beaucoup de territoires autour du Drovol et atteint son apogée. Une position très instable pour Anapol, qui maîtrise mal ses militaires si loin dans son territoire. L’impossibilité de mieux organiser ses fiefs dans un territoire d’Oz déstabilise le régime lentement.

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    En 1500, plusieurs villes subissent des assauts. Varnace disparaît, pillée par l’Ozkhanol, tandis qu’Anslav subit des pressions de la part de la Boutchvarie et est contraint de payer un impôt. Une position qui déplaît fortement à Ankov, mais qui le laisse impuissant militairement.

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    Fort de cette domination, la Boutchouvarie pille Kotüme et prend par la force des territoires Brann. Cette croissance fulgurante conduit à un appauvrissement général de la région par la destruction des systèmes politiques les plus complexes et économiquement stables au profit de conquêtes extensives typiques des Mongols de la région.

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    En 1520, sous la pression, le Royaume Varnace enclenche un exode vers le Nazum pour fuir le conflit contre le Drovol. Les Slaves font leur entrée dans le Nazum. À l’ouest, la culture Polk traverse la frontière par un rayonnement intellectuel qui conduit à une évolution des structures politiques à l’extrême sud de l’Ozkhanol, alors sous influence slave au nord.

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    En 1530, les Polk s’unissent avec les Brann par mariage. Les archives de Mesolvarde parlent d’unité Polk ; la Polkême est créée et les territoires Brann font successivement allégeance à Volvoda. Ce moment d’unité permet à la nouvelle Polkême une réussite culturelle, commerciale et technique qui lui confère un avantage contre Anapol et disqualifie tout nouveau conflit avec la Boutchouvarie.

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    Au nord, l’Ozkhanol continue de subir une forte immigration slave qui conduit à une rétractation au niveau de la Boutchouvarie. De son côté, le Royaume Varnace investit définitivement le Nazum et fonde Kansen, une ville commerciale peu prospère à ses débuts. Revanchard, Mesolvarde entretient un blocus et prépare la guerre.

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    En 1550, Kotüme est reconstruite et la Marche Blanche de la Pal Leventine s'agrandit. La situation est stable, les derniers fiefs Brann font leur allégeance à Volvoda. Quelques frondes à Gurapest sont étouffées. À Ankov, la fin de l’impôt injuste d’Anslav est actée, mettant fin à la domination de la Boutchouvarie sur l’Oklanuu.

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    En 1560, le Drovol prend le nom de Drovolski. Les influences slaves sont telles que le pays se voit contraint de slaviser beaucoup de noms avec l’abandon des langues mongoles. C’est la dernière slavisation de Mesolvarde, qui devient l’hybridation la plus notable entre Mongols et Slaves. Kansens et beaucoup de territoires sont pris par des guerres navales contre Varnace, qui cède assez vite.

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    Face à la montée en puissance du Drovolski et de l’Oklanuu, l’Ozkhanol déplace sa frontière en Boutchouvarie. À l’ouest, l’Ozkhanol reçoit de la part des Polks une forte modification culturelle qui conduit à un sentiment national anti-mongole.

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    Cette situation déplaît très vite à l’Ozkhanol, qui voit une partie de son territoire se défier de son autorité. Dans un élan de préservation de puissance, la Boutchouvarie tente de maintenir isolée cette zone du territoire, au prix de plusieurs de ses positions. L’Oklanuu obtient alors des frontières avec Oz.

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    Stratégie réussie, car une marge Krokblêmes déclare son indépendance. Un événement qui déstabilise Oz au point, si l’on en croit les archives, de prêter allégeance à un empire du nord pour former avec lui l’Empire Slaviansk, dont nous ne connaissons pas vraiment le découpage ni les motivations à cette époque. Au Nazum, une fronde mongole conduit à la conquête de la côte par l’Alanshkhan.

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    En 1600, les Krokblêmes fondent la première ville en terre d’Oz, Mirumi, qui participe à une très forte expansion territoriale fulgurante. En moins de 10 ans, le territoire double de taille. Ces conquêtes s’expliquent par la très bonne organisation héritée des Polk, de l’ingéniosité blême et de la natalité mongole et slave.

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    La Boutchouvarie est réduite à une position très minoritaire. En réponse et pour se protéger, Letjsa fait croître ses frontières jusqu’à la marge Krokblêmes. Une tentative vaine, car la Letvigur est faible sur le plan militaire.

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    Ce constat évident conduit à l’unité translave. Le Letvigur et la Boutchouvarie s’unissent dans un premier temps sous Letjsa pour organiser la défense du territoire. C’est un moment important dans la constitution de la Transalvya.

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    Mirumi pousse l’Empire Slaviansk vers le nord et entraîne avec lui la chute du régime nomade encore en présence dans cette zone. Anapol constitue une armée et positionne ses forces vers le nord. L’Oklanuu finance la guerre à Letjsa, mais refuse l’unité. Une position imparfaite qui profite à l’Oklanuu de la protection de Letvigur sans y participer, ce qui est considéré comme une trahison d’Ankov.

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    Lors de la Troisième rétraction, l’Adélie, territoire très stable, est contraint de réduire ses positions à cause de problèmes sanitaires trop complexes à maintenir, et certaines zones sont simplement abandonnées.

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    En 1650, Letjsa déclare la guerre à Ankov, car l’Oklanuu refuse de constituer une armée et ne participe plus au financement de sa propre protection. Ce affront par les traîtres d’Oklanuu encourage un irrédentisme très fort autour du transalvisme, qui devient la philosophie principale. Au Drovolski, une révolution culturelle éclate aussi : le pouvoir devient exclusivement judiciaire, et le collectivisme, avec l’organisation de la production agricole, est rénové.

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    L’Oklanuu, n’ayant que peu d’armée, résiste difficilement et perd peu à peu une grande partie de ses territoires.

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    Au sud de l’Empire Slaviansk, le Comté Lotus prend son indépendance. Une myriade de petits territoires sont pilotés depuis Lotus, une petite ville qui rassemble les minorités larines et tatars. Le comté profite du désordre de l’Empire pour fonder un petit pays très prospère sur le plan économique et agricole. On parle souvent du Lotus d’Or pour désigner la cité-État, qui prend un avantage économique et technique tout à fait remarquable.

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    En 1680, soit 30 ans après le début de la guerre, Ankov tombe face à Letjsa. C’est la fin pour l’Oklanuu, qui va devoir céder. À Mirumi, l’économie est dominée par la guerre ; le pays constitue une armée pour prendre le contrôle de ports et ainsi s’assurer un accès à la mer.

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    Le Drovolski profite de l’indépendance du Comté Lotus pour prendre à son tour des territoires dans l’Empire Slaviansk. Mesolvarde promet alors un accord de défense à Lotus en échange d’un partage technique et agricole.

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    En 1700, suite à des conquêtes Krokblême et à l’inaction de l’Empire Slaviansk, le Themiasme est fondé pour reprendre la souveraineté de la guerre et éviter une annexion. Chose rare, le Themiasme fait allégeance à Lotus pour organiser le pays.

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    En moins de 10 ans, le Lotus d’Or est alors assimilé au Themiasme, qui progresse de manière extraordinaire sur le plan économique, bénéficiant d’un grand territoire et des techniques et de l’organisation de Lotus.

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    En 1720, Anslav entre en Letvigur, Lotus passe sous protectorat du Drovolski, et Mirumi se rétracte. Son économie, centrée sur la guerre, ne résiste pas à la crise agricole qui touche la région. Seuls les pays très organisés, comme la Polkême, se renforcent pendant cette période.

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    En 1730, le Marquisat de Pal Polantaise gagne une certaine autonomie administrative suite à de nombreux conflits politiques, souvent réglés dans le sang, généralement celui des Blêmes. À Lotus, le Themiasme est considéré comme un ennemi suite à une renégociation unilatérale de son statut d’indépendance.

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    La situation s’améliore pour Mirumi, qui entre dans une phase faste grâce à un mélange culturel entre les Slaves du pays et les Krokblêmes. Cela conduit à une meilleure organisation du territoire et à la formation d’une véritable politique stratégique, en dehors de la simple conquête.

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    Le Themiasme envahit les territoires du nord du Lotus. En réponse, Mesolvarde garantit la production de cette région militairement pour conserver cette ville de techniques sous son influence.

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    Cette démarche conduit à l’annexion de Lotus par le Drovolski sans conflit. On peut dire que le Themiasme a joué le jeu du Drovolski.

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    Profitant des fortes difficultés au nord, Mirumi cède des territoires slaves pour se concentrer sur les terres mongoles du sud.

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    Ces pertes ne sont pas sans conséquences. Mirumi redirige ses armées vers la frontière de Letvigur, ce qui accable les populations locales. Au Drovolski, Lotus est transféré à Verbonal, une nouvelle ville fondée pour la remplacer.

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    Autour de 1790 éclatent les guerres tartares. Ce nom étrange, qui n'a pas d'explication, conduit à un nombre impressionnant de morts civiles en Letvigur et à de violentes conquêtes territoriales de la part des Krokblêmes contre les Mongols.

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    Le conflit ralentit, mais Letvigur perd toujours plus de territoire et ne parvient pas à lever une armée suffisante en dehors de la frontière au nord d’Anapol. C’est un vestige de la puissance ancienne de la Boutchouvarie qui ressurgit.

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    La guerre s’enlise. Pour parvenir à ses moyens, Mirumi se rétracte de plusieurs terres slaves et tente d’intégrer des Mongols à sa cause pour déstabiliser Ankov.

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    La rétraction atteint son apogée quand Mirumi se retire de son territoire historique, celui des Krokblêmes. Le conflit commence à se transformer en une victoire de type Pyrrhus.

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    En 1830, Ankov tombe sous l'influence totale de Mirumi. Les influences slaves et mongoles conduisent le pays à changer de nom. Quelques minorités turques prennent alors l'ascendant politique et fondent le Morakhan. À ces frontières, la Polkême et le Drovolski refusent d'intervenir.

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    En 1840, c’est la fin du Lotus, qui perd son rôle de ville moyenne au profit de Verbonal, qui finit par la remplacer après un déplacement de population presque forcé par Mesolvarde.

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    Pour se protéger, la Letvigur change de régime et devient la Transalvya, déplaçant sa capitale à Anslav. Elle tente de réorganiser ses institutions internes pour mieux faire face au Morakhan. La Transalvya établit alors un pouvoir autoritaire fondé sur la réussite technique, structurant son armée et, par la suite, son peuple. Cette restructuration entraîne un changement philosophique au Drovolski. Au Nazum, le Wazackstan prend place autour de Shymkent, une ville moderne turcique.

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    En 1860, le Drovolski met fin à la marche Blanche. La Boutchouvarie n'existant plus et ce territoire étant très peu peuplé, Mesolvarde ne se retrouve plus dans ses frais. Pendant ce temps, Letjsa est isolée du reste de la Transalvya, marquant un moment très important dans la culture mongole : la fin de la capitale des Mongols.

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    Très vite, la ville est prise, et la capitale Mirumi est déplacée à Letjsa. Dans la marche Blanche, le Drovolski cède toujours plus de territoire, notamment à des chefferies blêmes autonomes par principe.

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    La situation devient stable, les pays entrent dans une phase industrielle et de croissance économique, marquant ainsi la fin des conflits armés liés aux grandes conquêtes par des armées.

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    Au Morakhan, Letjsa est renommée Vojvograd et le port d'Apuslui est fondé. Mirumi est abandonnée au profit des infrastructures mongoles de l'ancienne Letvigur. Cette réforme culturelle et politique est perçue par le monde mongole comme une humiliation. En réponse, la nouvelle Letjsa est fondée, avec un temple à la mémoire des guerres du passé.

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    Au cours de 1900, la situation se stabilise de nouveau. Les puissances s'ouvrent au commerce autour de Benodïle, Benobâle, Anapol, Ponant et Trézibonde. Cela suscite un essor économique très important, avec une industrialisation galopante dans de nombreux pays, notamment au Drovolski et au Transalvya, où commencent à émerger des politiques d'industrialisation volontariste, ainsi qu'un fort socialisme et collectivisme. Cette période marque également un recul de l’activité agricole et les débuts de la pollution, déclenchant ainsi l’ère du monde moderne.

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    Enfin, en 1910, Blanche est cédée aux peuplades blêmes autochtones afin de préserver leur indépendance. La seule contrainte posée par Mesolvarde est que la Pal Leventaise ne doit pas rejoindre la Pal Ponantaise.


    Histoire d'Eurysie de l'Est

    Précédente harmonisation
    Histoire régionale


    Ce document est une tentative des académies du Drovolski de tracer le plus clairement possible l'histoire de l'Eurysie de l'Est à partir des archives du pays. Nous débuterons ce dossier en 980, date des premières archives de Mesolvarde, jusqu'en 1910, dernière grande évolution du Drovolski. Nous concédons de nombreuses erreurs, notamment sur des pays lointains comme la Polkême, dont les frontières ne sont que très peu détaillées dans nos archives. Toutefois, en bons historiens, nous vous transmettons directement, après analyse, les archives auxquelles nous avons accès. Ce document est public et à la disposition de tous.


    980

    Les archives de 980 de Mesolvarde attestent de la présence de six villes d'importance, probablement dues au commerce. Il est possible que d'autres aient existé, mais nous ne relevons que Letjsa, une ville tatar semi-nomade peuplée uniquement de cavaliers ; Volvoda, Guarapest et Ponant (ou Port-Ponant), des villes des Polkys. Très isolationnistes, il est peu probable que Mesolvarde ait commercé avec elles aussi tôt, mais son partenariat avec Trébizonde doit expliquer la connaissance de ces villes. Les pays présents à cette époque sont l'Empire Rémien, les deux Polkys, les trois khanats translaves, Mesolvarde, et, au nord, un des empires slaves. Les archives historiques parlent, avec anachronisme, d'un Royaume Varnacien, une erreur qui empêche de mieux connaître ce pays du nord.

    1101

    En 1101, plusieurs nations prennent du territoire, notamment le peuple nomade translave, en particulier le Khanat d'Anapol. Cette forte expansion est due, d'après nos archives, à une invasion mongole venue du Nazum, le Khanat d'Anapol constituant un couloir vers l'Afarée. Il est très probable que cette invasion soit passée par les deux Polkys.

    1175

    Ce couloir se matérialise encore fortement avec un épanchement toujours présent en 1175. Mesolvarde constitue alors une étape vers Anapol et les deux Polkys. D'après les archives, l'invasion fut la plus forte entre 1112 et 1124. Toutefois, les mongols ne se seraient pas installés frontalement en Eurysie, hormis dans les khanats. C'est d'ailleurs ce qui motive les guerres d'escarmouches autour de 1124, menées par les deux Polkys contre Anapol. Cette influence conduit à un renforcement des traits mongols chez plusieurs peuples autochtones. Mesolvarde devient pleinement mongole malgré ses origines turciques.

    1201

    Les forts déplacements de population mongole entraînent de nouvelles conquêtes. Mesolvarde installe un avant-poste pour se protéger d'Anapol, en la ville de Kotüme, tout comme les Slaves le font en construisant Varnace. Les Translaves poussent les khanats à leur apogée en 1201.

    1245

    Contraint à la guerre suite à des incursions slaves, le Drovol entre en conflit contre les Mongols d'Anapol et pousse ses conquêtes jusqu'au Pal. En effet, autour de 1200, les deux Polkys connaissent des guerres intestines qui affaiblissent le Pal Ponantais, ce qui permet au Drovol d'effectuer quelques conquêtes et d'y introduire certaines traditions régionales. En réaction, Volvoda mène une centralisation des pouvoirs et administre le Pal. Dans le même temps, cette situation de défaite entraîne des révoltes tatares dans les trois khanats.

    1284

    Les réformes militaires des deux Polkys sont très efficaces. D'après les archives, la guerre s'interrompt rapidement face aux trois baronnies du Pal. Mesolvarde et Letjsa signent des traités : Mesolvarde cède plusieurs territoires et les khanats changent de régime avec une sédentarisation progressive. Ankov et Anapol deviennent de véritables centres de pouvoir, et les populations tatares, poussées par les Mongols, prennent leur autonomie par la guerre. Anapul reprend Kotüme et constitue la première fédération tatare, regroupant de facto les minorités des principales puissances de la région, principalement du Pal et d'Anapol.

    1335

    Les pressions slaves de Varnace font tomber Mesolvarde, qui est intégré au Royaume de Varnace. Quelques conquêtes sont réussies par les Slaves, comme la reprise de Kotüme et la signature des accords de cavalerie, qui permettent de maintenir les possessions dans le Pal translave et ponantait. Le Drovol se slavise très profondément : la culture mongole est presque éradiquée et les populations métissées. On parle de la fin de l'époque mongole, bien que la noblesse demeure d'extraction tartaro-mongole.

    1356

    Les tartares d'Anapul lancent des conquêtes qui menacent les pays du Nord. Comme en réaction, les Polkys relancent des conflits sur la base des chefferies blêmes. Guarapest passe sous l'influence de Volvoda, qui mène une polkisation de la société pour maintenir les baronnies du Pal sous son autorité. L'Oklanuu installe sa nouvelle capitale à Anslav. Toutefois, Letjsa reste le centre économique et politique des trois khanats.

    1432

    En 1420, les tensions à Guarapest sont si fortes que plusieurs puissants nobles retournent dans le Pal ou en Polky. Cette instabilité conduit à la renégociation des accords de cavalerie. Varnace perd alors ses possessions dans le Pal, qui se constitue en Marquisat et développe le commerce. Ce phénomène de croissance commerciale s’étend à Varnace, qui, à l’instar des Polks, investit dans des ports. À l'image de Port-Ponant, Benodïle et Bénobâle deviennent les ports de commerce de Varnace. L'axe commercial Trébizonde-Ponant, Anapol-Benodïle devient une structure de stabilité économique pour ces régions.

    1434

    Ces enrichissements commerciaux produisent un âge d'or pour les régions du Pal et de Benodïle, qui, grâce au commerce, amorcent des révolutions culturelles. Mesolvarde et Benodïle font sécession de Varnace, ce qui mène à une guerre. Les mongols de Mesolvarde repoussent les slaves vers le Nord.

    1501

    Cette guerre est suivie par la reprise de Guarapest, qui passe sous l’influence du Marquisat de Pal ponantaise. L'âge d'or des Tartares est lancé : Anapol reprend ses conquêtes, Mesolvarde cherche son indépendance et Guarapest retourne en Polky ponantaise.

    1561

    Les conquêtes se poursuivent. La Boutchouvarie s’étend très loin en Anapul, tandis que Mesolvarde retrouve son influence historique au détriment de la Letvigur. L'âge d'or tartare continue avec la formation des premières villes influentes en Anapul, notamment Mirumi et Rouglan. Cependant, le Khvicstan commence à pousser vers l'Est, ce qui suscite certaines méfiances.

    1581

    Letjsa profite de l'instabilité provoquée par les Khvics pour étendre son territoire vers le Nord. Les Slaves sont contraints à des déplacements de population vers l'Est. Les slaves de Varnace apparaissent alors au Nazum.

    1671

    En 1671, Mesolvarde récupère enfin réellement l’ensemble de ses territoires. Face à cette menace, Anapol reprend les territoires situés à sa frontière avec Anapul, qui subit elle-même une incursion khvic, mais résiste grâce à ses villes. En réponse aux déplacements de population de Varnace, l'Alashkhan étend son influence jusqu'au Kansen. Cette position d’étau déstabilise profondément les empires slaves.

    1755

    En 1755, le Drovolski est promulgué, et, sur ce modèle, les trois khanats s'unissent politiquement sous l’égide de Letjsa, donnant naissance au Translavya. De même, les deux Polkys s'unissent sous le modèle de Volvoda, qui éprouve toutefois des difficultés à rallier toutes ses baronnies. Mirumi, quant à elle, tombe sous influence khvic.

    1780

    La situation évolue rapidement. Volvoda peine toujours à rassembler ses baronnies. Le Khvicstan entre en guerre avec le Translavya, qui perd une grande partie de son territoire. Ses bastions militaires lui permettent cependant de contenir les conquêtes. L'Alashkhan fonde plusieurs villes, marquant un âge d'or turcique. Rouglan, fortement menacée et en grande difficulté, entame un exode.

    1792

    Pour se protéger, Letjsa prête allégeance au Drovolski. Le Khvicstan devient le Khanat de Mirumi et obtient des frontières avec la Polkême, qui, sous cette menace, parvient enfin à unifier la totalité de ses baronnies. L’unité se fait donc sous la menace.

    1802

    Le Marquisat de Pal ponantaise, comme le Marquisat de Mesolvarde, cède des territoires afin de concentrer leurs efforts sur leurs capitales face à la menace turcique de Mirumi. La Translavya, en grande difficulté, perd une grande partie de l'Oklanuu. Dans une union improbable, l’ensemble des territoires mongols entre en guerre contre Mirumi.

    1827

    En 1827, les peuples turciques cèdent : l'Alashkhan se scinde et forme le Wazackstan, tandis que Mirumi, dépossédée d'une très grande partie de son territoire, devient la Morakhani et la Betaravie, marquant une chute vertigineuse pour cette puissance.

    1837

    Cependant, cette faiblesse est de courte durée : la Morakhani relance ses conquêtes, suivie par la Betaravie. Letjsa devient la frontière du Drovolski. Rouglan poursuit son exode et est sur le point de devenir une ville de second rang.

    1857

    La Betaravie conquiert de nombreux territoires, tandis que la Morakhani force Ankov et Anslav à céder. Varnace est détruite par le nouveau Themiasme, tout comme Letjsa et Kotüme. Cet événement sombre provoque un profond ressentiment parmi de nombreux peuples. En effet, à partir de 1857, de nombreux peuples sont forcés de se déplacer, quittant peu à peu la périphérie de leurs pays. Les mongolo-slaves de Kotüme se rendent vers Mesolvarde et le Nazum, tandis que les tartaro-mongols de Letjsa se dirigent vers l’Empire Rémien en quête de stabilité. Beaucoup s’arrêtent en chemin, en Anapol, au Pal, etc.

    1901

    En 1901, la situation se stabilise. La Polkême se développe très rapidement et fonde de nombreuses villes, qui deviennent de véritables centres d’influence. La Translavya fonde Stavapol pour remplacer les villes détruites par le nouveau Morakhan. La nouvelle Kotüme est fondée, tout comme Franckgrad au Themiasme.


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