Le contrôle de la grande criminalité est devenu un sujet de plus en plus important au sein de la Grande République ces dernières années. Si les gangs hamajaks ont été particulièrement visés par les différentes institutions judiciaires et policières westaliennes depuis la crise des ghettos, les autres grands groupes criminels restent toujours très puissant et exercent parfois une certaine influence dans le monde public. Au nord, on retrouve particulièrement les
Kyōkais, ces mafias nipozames extrêmement bien organisées et qui fonctionnent sous forme de clans. Généralement peu violentes et discrètes, elles sont pourtant très présentes dans l'ombre et contrôle de nombreux trafics, souvent au centre d'affaires de corruption. Au sud, on retrouve les mafias madreriannes. Issues des mouvements de révoltes du début du XIXème siècles, ces groupes ou "familles" font beaucoup plus parler d'eux et s'exportent assez aisément à l'international, grâce à un modèle d'adhésion plus ouvert. La dernière en date à avoir fait la une fut
Sacro del sud, implantée depuis peu sur le territoire lermandien. Considéré comme l'une des plus puissantes organisations criminelles madreriannes en Terracristo, son "Patriarche" est officiellement connu comme un riche homme d'affaires de Santa Maria qui trouve toujours un moyen d'éviter la prison à chacun de ses procès, depuis presque une quinzaine d'années.
Si le gouvernement de la République de Lermandie avait demandé l'aide des westaliens sur leur "Affaire du pétrole", c'est bien parce que celle-ci commence à tremper dans le monde souterrain de la Grande République, un monde très difficile à appréhender en raison de sa complexité et qui donne même du fil à retordre aux autorités locales. Avec les dernières lois sécuritaires, passés ces dernières décennies, le gouvernement en place s'est doté de plus grands moyens de lutter contre la grande criminalité et n'hésite pas à employer des méthodes drastiques pour mettre un terme à plusieurs structures illégales et projets pouvant porter atteinte à la population ou à l'économie du pays. Pour pouvoir apporter les conseils les plus à même de soutenir la résolution de cette affaire, le Ministère Fédérale de l'Unité nationale a fait dépêcher une délégation de juristes et de policiers de haut-rang pour mener à bien une coopération efficace avec les autorités lermandiennes. En tête de celle-ci, le capitaine Richard Balden, membre émérite de la section policière de lutte contre le grand banditisme et spécialiste des mafias madreriannes. On retrouve également le Directeur du
Federal Homeland Security Agency (FHSA), Gerald Vensley, qui est le véritable représentant du gouvernement sur cette affaire et le preneur de décision pour les westaliens au sein de cette rencontre.
Gerald Vensley, Directeur du Federal Homeland Security AgencyLa délégation westalienne commence à prendre place, tandis que les salutations formelles sont faites avec les dignitaires et représentants lermandiens. Une fois installé, le Directeur du FHSA s'avance vers son micro et commence à prendre la parole :
Gerald Vensley : Messieurs, avant de commencer nos échanges, je tiens à réaffirmer la volonté de coopération de la Grande République dans cette affaire. Notre gouvernement souhaite mettre à disposition les ressources nécessaires pour mettre un terme à toute activité criminelle qui pourrait impacter la stabilité de nos deux nations. En tant qu'allié, nous nous montrons donc totalement à votre disposition pour faire avancer cette enquête et faire le nettoyage nécessaire de chaque côté de la frontière.Une fois cette déclaration faite, le Directeur se réinstalle dans son siège et laisse la parole à la délégation lermandienne pour exposer le nécessaire, afin de débuter le travail commun.