11/11/2014
03:19:36
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[TEYLA / OSTARA] Première rencontre à Löwenbrück

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L'ouverture diplomatique qui arrivait au sein de la Confédération Monarchique d'Ostara était une bonne chose et permettait bien entendu de développer des relations cordiales et amicales avec ses voisins Eurysiens mais aussi du monde entier. Il est vrai qu'il y a quelques années en arrières, les précédents gouvernement avaient laissé Ostara dans un isolationnisme pur, sans alliés et sans moyen d'actions diplomatiques pour résoudre des conflits régionaux

Le Conseiller aux Affaires Étrangères, l'Honorable Herbert Schmitt faisait parti des investigateurs de ce renouveau diplomatique, et de l'ouverture, il avait été nommé principalement pour développer des ententes et des alliances durables avec les nations voisines. Il avait commencé sa carrière politique à Freihaven, il commença comme élu local à titre de Conseiller Communal dans sa ville natale, puis comme Burgmeister (Maire) et ensuite comme Parlementaire pour la circonscription de Freihaven. Issu d'une famille d'artistocrates, la famille Schmitt était assez proche de la Couronne de Friedrichshafen. Proche de l'aile centriste de l'Union Royale Ostarienne (URO), il a fait ses classes au parti avec Jean Walkringen, le Premier Conseiller.

Alors que la prise de contact avec Teyla faite par Herbert était un succès, le Conseiller aux Affaires étrangères avait alors invité le Premier Ministre de Teyla, Angel Rojas, ainsi que son équipe à venir rencontrer Jean Walkringen et Herbert. Herbert contactait alors directement le Premier Conseiller par téléphone afin de prévenir de la rencontre.

Herbert Schmitt : - Guten Morgen Jean, j'espère que tu vas bien ? Je voulais juste t'annoncer que nous avons une visite de programmé demain, et que nous allons recevoir le Premier Ministre de Teyla, son nom est Angel Rojas, je te ferais un memo par courriel dès que possible.

Jean Walkringen : - Bon matin Herbert, je vais bien merci. Parfait, Teyla est notre voisin direct dans le Royaume de Hansi, nous partageons une longue frontière et ce pays est une monarchie, nous devrions bien nous entendre. Je préviens de suite mon équipe, nous allons faire cela au mieux pour les recevoir. Nous allons faire la rencontre directement au Conseil Fédéral, je vais prévoir un traiteur et prévenir le Conseil Fédéral qu'ils soient tous présent au besoin pour répondre aux questions de mon homologue.

HS : - Parfait, laisse moi savoir si tu as besoin d'autre choses. A demain.


Jean, le Premier Conseiller raccrochait alors son téléphone, et appelait ses collègues du Conseil Fédéral pour prévenir de l'arrivée de Angel Rojas le lendemain.


Le lendemain matin, 7am, Jean se réveillait et allait se préparer, il se rasait alors et enfila un costume noir. Il prit une brioche dans la panière et parti prendre sa voiture avec chauffeur qui l'attendait devant chez eux. Il prit alors la direction de l'aéroport où il devait rejoindre Herbert pour voir arriver l'avion ministériel de Angel Rojas. Arrivé à l'aéroport international Löwenbrück-Tomas I, il retrouvait alors Herbert, et attendaient l'arrivée des homologues de Teyla.

 Herbert Schmitt à gauche et Jean Walkringen à droite
Herbert Schmitt à gauche et Jean Walkringen à droite
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Angel
Premier ministre, Angel Rojas



Le Premier ministre était en train de lire les dernières fiches sur l'Ostara, une monarchie confédérale/fédérale, lorsque les premières turbulences du voyage commencèrent à se montrer, au grand désarroi du pilote et du copilote de l'avion réservé à la Résidence Faure, lieu de travail et de résidence des premiers ministres teylais. Le Premier ministre et son équipe de conseillers ne savaient pas comment qualifier exactement le régime de l'Ostara. Il s'agissait d'une forme de gouvernement et d'un régime politique nouveau pour le Royaume de Teyla. Le gouvernement de Sa Majesté a toujours eu en face des régimes ayant un exécutif fort ou un Parlement fort, parfois la démocratie directe est un facteur déterminant comme au sein de la Fédération des Communes de Zélandia. L'Ostara se considérait comme une confédération, mais le Premier ministre avait du mal à percevoir les différentes nations au sein de la confédération. Il voyait bien des régions distinctes avec des langages différents, mais cela ne faisait pas une nation.

De ce flou, il savait que les premiers pas de la relation allaient être compliqués et lents. Le Royaume de Teyla et sa diplomatie sont professionnels et ils se refusent à entreprendre d'importantes actions cruciales pour deux nations sans avoir pris le temps d'apprendre la nature et le fonctionnement réel du régime et des politiques. Au fil du temps et des contacts, les pratiques allaient être révélées au Royaume de Teyla. Il n'espérait pas tout comprendre des subtilités du régime, bien que s'il le pouvait, il le ferait. Il gardait cette importante compréhension pour les États de l'Organisation des Nations Démocratiques, à savoir six nations en ne comptant pas le Royaume de Teyla. Six nations, dont un empire, un duché, une fédération, deux républiques et un royaume. La nature des régimes si différentes rendait la tâche difficile pour le Ministère des Affaires Étrangères du Royaume de Teyla, son budget n'étant pas illimité, il devait se concentrer à analyser et comprendre des nations étrangères, ennemies et alliées. Les nations qui n'avaient aucun de ces deux statuts passaient au second plan concernant les équipes du ministère des Affaires Étrangères, tant par le nombre de personnes que par la qualité des diplomates et analystes affectés aux tâches nécessaires.

Les équipes combinées du Premier ministre et du ministère des Affaires Étrangères ont réussi à produire des notes de qualité notable sur la monarchie confédérale, et ils estimaient que cette Confédération pourrait être un partenaire du Royaume de Teyla et, au minimum, avoir des relations neutres/cordiales. Toutefois, avant d'entreprendre des plans sur l'avenir de la relation, les deux nations allaient devoir entamer une rencontre diplomatique, une visite officielle d'Angel Rojas, Premier ministre social-libéral de Sa Majesté. C'est décontracté que le Premier ministre descendit de l'avion et vit au loin ses deux interlocuteurs de cette rencontre diplomatique. La tête haute, le pas lent, il se dirigea vers les deux hommes auxquels il serra la main et dit :

« Vos Excellences, c'est un honneur d'être ici et reçu par votre nation et votre peuple. »

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Les deux Conseillers se trouvaient alors sur la tapis à la sortie de l'aéroport donnant sur les pistes, le tarmac était foulé par un vingtaine de militaires faisant une haie d'honneur a partir des escaliers de l'avion ministériel. Jean Walkringen, le Premier Conseiller s'avançait alors vers la Premier Ministre de Teyla, alors que le Conseiller Schmitt restait un petit peu en retrait. Jean serrait alors la main de son homologue, et Herbert Schmitt fit de même.

Jean W. : "Votre Excellence, quel plaisir de vous recevoir en terre Ostarienne. J'espère que vous avez fait bon voyage, nous avons beaucoup de vents en ce moment. Nous vous souhaitons à vous et votre équipe la bienvenue à Pont-à-Lion, ou Löwenbrück dans notre langue hansi. Löwenbrück est notre Capitale Fédérale mais aussi la Capitale du Royaume de Hansi."

Il regardait ensuite son homologue, puis Herbert

JW : "Je vous invite à me suivre, Votre Excellence, nous allons nous diriger vers le Conseil Fédéral, lieu qui est utilisé comme bureau pour le Premier Conseiller que je suis, mais aussi pour les rencontres diplomatiques et les réunions du Conseil Fédéral. Nos bureaux se situent en face du Grand Palais du Conseil Royal d'Ostara."

Il invita alors son homologue à le suivre afin de monter dans une très grosse voiture blindée, un VUS de la marque nationale.

JW : "Après vous" dit- il alors à Angel pour l'inviter à entrer en premier dans le véhicule.
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Angel
Premier ministre, Angel Rojas



Le Premier ministre resta immobile, fixant ses interlocuteurs afin d'essayer d'interpréter les gestes, les mouvements ainsi que les expressions faciales de ces derniers. Une tentative sûrement vaine, car il avait pris connaissance de cet "art" que très récemment. Il s'y essayait pour son plaisir personnel, tentant de décrypter par moments les messages du corps de ses interlocuteurs, sans grande réussite, il devait l'avouer.
« Tout l'honneur est pour moi, Vos Excellences. Recevoir un accueil pareil, fait par des hommes et des femmes d'honneur et remplis de courage, ne peut que m'honorer. Il pointa du doigt la vingtaine de militaires exerçant une haie d'honneur. Je vous suis de près, très cher, vous êtes mon guide dans cette ville, je compte sur vous pour me dire les plus secrets des secrets sur cette merveilleuse citée, avant que nous parlions, affaire et politique. »
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Jean laissait alors son homologue Angel Rojas entrer le premier dans le véhicule et suivit, puis enfin Herbert montait dans le véhicule. Jean regardait alors Angel.

J.W : Vous savez, cette ville existe depuis des centaines d'années. Elle a été nommé capitale du Royaume de Hansi par l'ancêtre de Sa Majesté la Reine Caroline II. Elle est devenue capitale politique de la confédération car elle ressemble est est le pont entre les différents peuples ostarien. Je suis moi-même né dans cette ville, j'ai grandis ici. Je suis certain Votre Excellence, que vous allez adorer votre séjour à Löwenbrück.

Jean regardait alors par la fenêtre, on voyait au loin le centre-ville historique. En effet, le Premier Conseiller avait fait fermer la circulation dans le centre-ville historique pour faire la visite à son homologue.

J.W : Voyez vous, notre ville historique est d'architecture traditionnelle hansi, les maisons à colombages représentent 60% de toute l'architecture hansi. Le Conseil Fédéral a fait voter il y'a quelques années une loi afin de préserver ces beaux bâtiments du XVIIe siècle et les rénover. Connaissiez-vous ce type d'architecture ?


Herbert était plutôt discret dans le véhicule, il traitait bien entendu ses courriel urgents avant la réunion importante avec le Premier Ministre de Teyla.

La voiture arrivait alors à proximité du Conseil Fédéral où allait se tenir la rencontre entre les deux représentants. Le Conseil fédéral était un très grand bâtiment, de typer château en pierres, donnant sur une petite colline en arrière. La voiture entrait alors via le portique de sécurité et pénétrait la cours du Conseil.

J.W : Nous voici au Conseil Fédéral, c'est ici que j'ai mon bureau, que nous organisons les rencontres avec les chefs d'États et Diplomates, et où nous nous retrouvons tous les sept pour nos réunions. Nous sommes très proche du Palais de la Reine, ce qui facilite les échanges avec le Conseil Royal aussi.

Jean invita alors Herbert à sortir du véhicule et fit de même, attendant que Angel fasse de même.
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Angel
Premier ministre, Angel Rojas



Le Premier ministre Angel Rojas resta de marbre face à la découverte de la ville étrangère. Il réagissait par des mouvements de tête pour montrer son intérêt, mais sans extravagance. Il ne fallait pas en faire trop afin de ne pas éveiller les soupçons sur un grossissement de la réaction pour plaire à son interlocuteur. Il répondit sur un ton neutre, mais montrant un intérêt :

« Oui, bien entendu, je connais ce genre d'architecture. Il est vrai qu'il est rare de trouver cette architecture au Royaume de Teyla, notamment dans les grandes villes du pays. Nous avons une vision moderne et très verte dans la conception urbaine, qui laisse place à des axes piétons ou routiers plus ou moins importants. On retrouve ce genre d'architecture dans les villages teylais à la frontière avec votre nation. Une influence du passé, bienvenue dans ce cadre-là. »

Une fois arrivé à l'endroit de la rencontre, il répliqua :

« C'est comme à Manticore, nous avons réuni des lieux de pouvoirs dans un quartier. Tout n'y sont pas, mais cela permet une communication facilité, bien que dorénavant les moyens de communication à distance soient développés. Mais cela n'était pas toujours le cas. »
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Alors que les hommes entrèrent dans le Palais du Conseil Fédéral, Jean ouvrait le chemin jusqu'à la salle de réunion et s'installait alors au bout de la table, Herbert fit alors de même en s'installant à la droite de Jean et laissait alors la place à gauche du Premier Conseiller pour le Premier Ministre Teylor. Jean sortait alors ses documents et notes et regardait Angel Rojas avant de prendre la parole. Le groupe fut rejoint par Marc Wiberecht, Premier Secrétaire du Conseil Fédéral, Secrétaire du Premier Conseiller, qui entrait dans la pièce, saluait tout le monde et s'installait en face de Jean pour prendre des notes et gérer la réunion. Une femme, Lydia Monar entrait alors avec un chariot et servait les Ministres en boissons, en Café et en Thé.

Jean Walkringen : Votre Excellence, c'est un honneur de vous recevoir dans l'antre du Palais du Conseil Fédéral, pour cette première rencontre il y a plusieurs sujets que nous souhaitions aborder avec vous : premièrement, discuter de l'établissement officiel de relations diplomatiques, y compris l'échange d'ambassadeurs et l'ouverture de missions diplomatiques entre nos deux pays. Nous avons fait le choix de la centralisation des ambassades dans notre capitale avec des zones dédiés pour chaque continents, nous avons un bâtiment pour vous se situant sur Örisiagass (Rue de l'Eurysie).

Herbert prit ensuite la parole.

Herbert Schmitt : Pour continuer dans cette démarche, nous souhaiterions discuter avec vous de libre-échange de personnes, de marchandises et de capitaux, en effet, aujourd'hui, la loi Ostarienne prévoit pour les ressortissants étrangers une demande de visa à l'entrée qui se fait souvent en ligne ou via notre réseau consulaire ou encore même directement aux Points d'Entrée Routiers, pour cela, nous souhaitions faciliter les échanges humains et de marchandises pour faciliter le tourisme mais aussi faciliter les liaisons routières avec le Royaume de Brin de situant à l'Ouest de Teyla. Qu'en pensez-vous, Votre Excellence?
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Angel
Premier ministre, Angel Rojas



Le Premier ministre, entouré de deux conseillers, déroula sa réponse :

« Oui, nous avons les mêmes procédures concernant les étrangers, pareillement pour les journalistes étrangers qui doivent demander une accréditation au ministère des Affaires Étrangères. Il s'agit d'un protocole classique au Royaume de Teyla. Toutefois, nous avons entamé depuis l'année deux mille onze, bien qu'il s'agît à l'époque d'une administration différente (Premier ministre différent). Contrairement à vous, je ne pense pas au tourisme prioritairement, mais aux étudiants pour qui les démarches sont souvent lourdes et non accompagnées par les différents États.

Le Royaume de Teyla a un programme de bourse très favorable aux étudiants étrangers. Si la nationalité en question est inscrite dans le programme, alors les étudiants de cette nation, s'ils sont acceptés dans une École supérieure teylaise, obtiennent un logement réservé, dont le loyer est inférieur pour les Teylais. Les universités réservent des places dans différents cursus pour les étrangers notamment. Il s'agit là d'un ensemble complet, du début de la démarche jusqu'à la fin de la démarche. Il y a tout un programme de parrainage organisé par le ministère de l'Éducation pour accompagner les étudiants étrangers. En échange de cette inscription, le Royaume de Teyla demande un programme, non pas similaire, mais un programme pour faciliter l'acceptation des étudiants teylais à l'étranger.

Sur la partie plus générale, pour englober toutes les personnes, nous ne voyons aucun problème au libre-échange, pareillement pour les marchandises. Toutefois, nous demandons un temps d'adaptation. Par exemple, que les droits de douane baissent de X pour cent tous les X temps, jusqu'à atteindre une situation de libre-échange. Donc des liaisons passants par le Royaume de Teyla ne posent aucun problème à ce stade. Bien entendu, la question du financement doit être posée. »
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Le Premier Conseiller écoutait alors son homologue dérouler son argument et prit ensuite la parole.

Jean Walkringen : Bien entendu, nous souhaitons aborder la question étudiante dans un second temps, mais vous faites bien de le mentionner. La Confédération dispose donc d'un réseau d'universités publique qui sont financées à 95% pour la Confédération. Nos Étudiants bénéficient d'un cadre université de premier choix et notre gouvernement investi au maximum dans l'apprentissage et la connaissance chez les jeunes. Il est vrai que nous avons des accords avec certains pays, et nous serions ravis de faire bénéficier aux Étudiants Teylais. Notre programme consiste en un système de 1 à 6 semestres d'étude au sein de l'université, avec la possibilité de loger directement dans le campus dans le "Pavillon International".

Je suis assez d'accord sur le principe d'abaisser les droits de douane petit-à-petit pour accompagner au mieux la transition. De ce fait, nous pourrions commencer par recourir à une entente douanière proposant donc l'abaissement des droits de douanes sur les marchandises de 10% pour commencer. Nous pourrions aussi imaginer inclure dans ce volet la facilitation d'obtention de permis d'étude pour nos étudiants et y inclure un volet pour les travailleurs étrangers souhaitant profiter d'une expérience dans l'un ou l'autre pays? En plus de la facilitation des demandes de visas, ne demandant potentiellement qu'un passeport valide pour entrer sur notre sol? Qu'en pensez-vous ?

Pour l'échange d'ambassades, pourriez-vous éclaircir votre raisonnement ?
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Angel
Premier ministre, Angel Rojas



« Pour l'échange d'ambassade, il va de soi que mon gouvernement, et donc le Royaume de Teyla, y sont favorables. C'est une approche qui profitera à l'ensemble de nos nations, ainsi qu'à nos concitoyens, en permettant de résoudre, à terme, les problèmes administratifs qui peuvent exister pour nos citoyens respectifs. Plus encore, l'établissement d'ambassades renforcera nos liens diplomatiques, une relation diplomatique, nous souhaitons approfondir avec vous tous, Vos Excellences. En outre et pour terminer l'établissement d'ambassade permettra une protection accru des ressortissants étrangers installés de nos nations respectives. Dès mon retour au Royaume de Teyla, mon gouvernement publiera un décret dans le Journal Officiel Teylais, dans lequel il sera dicté l'établissement d'une ambassade Ostarienne.

Pour répondre à votre proposition globale, Votre Excellence, le Royaume de Teyla répond favorablement à votre proposition. Toutefois, nous émettons une demande concernant la partie relative à la libre-circulation. Nous comprenons et soutenons pleinement l'intention de cette initiative, mais je ne peux oublier les menaces sécuritaires que fait peser la Loduarie Communiste sur le Royaume de Teyla. Nous souhaitons discuter de mesures de sécurité complémentaires qui pourraient être mises en place, des mesures qui prendraient en compte le cadre dans lequel évolue le Royaume de Teyla tout en respectant la libre-circulation voulue par nos gouvernements et nos deux parlements, si je ne m’abuse.

Ainsi, tout en adhérant au principe de libre-circulation et à l'utilisation d'un passeport unique, le Royaume de Teyla souhaite maintenir des contrôles aux frontières fréquents. L'instauration d'un dispositif de patrouille conséquent le long de la frontière, avec une profondeur de dix kilomètres, me semble être une option intéressante. Par là, j’entends que les patrouilles frontalières menées conjointement par nos forces respectives pourraient aller jusqu'à dix kilomètres en territoire teylien à partir de la frontière. Le Royaume de Teyla étant un carrefour commercial entre l'Eurysie de l'Ouest et Centrale, il existe malheureusement des réseaux de contrebande qui tentent de franchir les frontières. »
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Jean Walkringen : Parfait alors, nous vous avons réservé un bâtiment afin de pouvoir établir une ambassade dans notre Capitale Fédérale, et nous souhaitions vous proposer aussi d'établir une instance Consulaire dans le Royaume de Brin afin de pouvoir aider vos ressortissants se trouvant dans les territoires du Royaume de Brin. En effet, Fort-Royal est l'endroit idéal pour installer un Consulat.

Jean regardait alors Marc Wiberecht, Premier Secrétaire du Conseil Fédéral.

JW : Marc, pourriez-vous me confirmer l'adresse de la future Ambassade pour le Royaume de Teyla je vous prie ?

Marc s'exécutait et glissait alors un dossier vers le Premier Conseiller.

JW : Parfait, merci Marc. Comme évoqué vous pourriez installer votre Ambassade au 14 de la Örisiagass dans le premier arrondissement de Löwenbrück. Pour votre Consulat, je vois que Marc a proposé le 8 de la Rue de l'Espérance dans le troisième arrondissement de Fort-Royal. Nous comprenons que la libre-circulation peut faire peur, et c;'est pourquoi nous soutenons votre proposition et souhaitons proposer ainsi le contrôle systématique et le partage de certains documents sur les ressortissants de Loduarie Communiste, afin de se protéger au mieux. La Confédération n'entretien aucune relation diplomatique avec la Loduarie Communiste, et nous ne l'envisageons pas pour le moment.

Le dispositif de patrouilles transfrontalières est une excellente solution pour permettre de faciliter la circulation de nos citoyens et des marchandises entre nos deux pays. En effet, nous souhaitons aborder aussi l'aspect des transports routiers, aériens et ferroviaires pour connecter au mieux nos pays. Qu'en pensez-vous ?
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Angel
Premier ministre, Angel Rojas



« Ce n'est pas une peur de la libre-circulation, je vous prie. Comme je l'ai dit, nous y sommes favorables. Personnellement, j'y suis favorable pour des raisons idéologiques, notamment le social-libéralisme. Il est évident, selon moi, que la libre-circulation est un droit important pour les citoyens à l'intérieur d'un État. Il est important que ce droit soit défendu avec force et conviction, afin de ne pas voir l'autoritarisme s'installer au sein de l'administration de l'État-nation. La proposition d'accord sur la libre-circulation des citoyens de diverses nations est noble et renforce, selon moi, le camp de ceux qui veulent voir la démocratie libérale triompher.

Toutefois, je suis ravi que nous ayons, que nos gouvernements aient la même position sur la Loduarie Communiste, mais je ne visais pas spécialement la Loduarie Communiste à travers mes propos. Les menaces sécuritaires du Royaume de Teyla ne viennent pas uniquement de la Loduarie Communiste, comme je l'ai dit précédemment. Nous sommes une plaque tournante du commerce international.

Sur l'aspect, le sujet des connexions différentes sur divers réseaux de communication, je vous écoute. Par ailleurs, le Royaume de Teyla, souhaite ajouter, pour des raisons de souveraineté nationale, la question de la communication du réseau électrique. Je suis tout à fait confiant dans la capacité du réseau électrique teylais pour répondre à la demande nationale. Mais vous le savez sans doute, comme toute infrastructure, chaque centrale doit subir, selon les périodes, des opérations de maintenance qui peuvent affaiblir la capacité de production nationale. Il me semble qu'il est responsable d'assurer des sources d'importation étrangères au cas où le calendrier des maintenances serait bouleversé. La construction de ligne à haute-tension afin d'assurer des liaisons permanentes entre nos pays sur ce secteur permettrait un mécanisme d'achat et de revente. »
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Jean Walkringen : Je comprend bien, ne vous en faites pas, Votre Excellence. Nous sommes tout de même du même avis que vous sur les points que vous mentionnez. En effet, Ostara reste aussi un carrefour entre différents pays et permet de centraliser les efforts sur les frontières sud.

Pour l'aspect des connexions, nous sommes ouverts à l'idée de connecter nos réseau électriques aux votre pour pallier à la surcharge et aux maintenances. Par ailleurs, les compétences électriques ne dépendent pas de la confédération, et je ne peux en aucun cas forcer un Royaume à se connecter à vos installations. Dans le cas du Royaume de Hansi votre voisin direct, je peux me prononcer favorablement car la Premières Ministre Émilie Schneider est une collègue et amie de longue date, nous oeuvrons dans le même parti. Je pense que je pourrais contacter directement Julien Hoffmann, le Ministre de l'Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Royaume de Hansi.

Pour continuer sur les connexions, nous souhaitons augmenter le nombre de points d'entrées entre nos pays pour permettre de fluidifier le traffic sur plusieurs points et permettre aux frontaliers d'éviter de faire des détours pour se rendre d'un côté ou de l'autre de la frontière. Cela pourrait bien entendu s'accompagner de connexions ferroviaires entre nos deux pays pour relier déjà nos capitales. Qu'en pensez-vous?

Herbert Schmitt : Nous sommes ravis de pouvoir collaborer avec vous sur l'aspect de l'énergie car aujourd'hui nous sommes dans un temps où certaines de nos structures, principalement en Royaume de Hansi, devrons entrer en maintenance. L'achat-revente permettrait au régulateur d'avancer la maintenance des équipements.
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