Posté le : 30 jui. 2024 à 17:10:01
6883
Droits et devoirs public des aykhanides
Article 12 - Tous les sujets du Grand Beylicats sont indistinctement appelés Aykhanides, quelle que soit leur ethnie et la religion qu'ils professent.
La qualité de citoyen Aykhanide s'acquiert et se perd suivant les cas spécifiés par la loi.
Article 13 - Tous les Aykhanides jouissent de la liberté individuelle, à l'exception de ne pas porter atteinte à la liberté d’autrui. Les droits et libertés fondamentaux comprennent également les devoirs et responsabilités de l'individu envers la société, sa famille et sa nation.
Article 14 - La liberté individuelle est absolument inviolable.
Nul ne peut, sous aucun prétexte, subir une peine quelconque, que dans les cas déterminés par la loi et suivant les formes qu'elle prescrit.
Nul ne peut, sous aucun prétexte, subir une peine quelconque, par autre autorité ou personne que par les autorités religieuses de la justice et par le Grand Bey.
Article 15 - L’Islam est la religion d’État.
Tout en prenant compte de ce principe, l’État promet à tous le libre exercice de toutes les cultes et religions reconnus par le Grand Beylicat. Il maintient les privilèges religieux accordés aux diverses communautés et leur accorde des représentants. Tout cela, à la condition qu’il ne soit pas porté atteinte aux lois, à l'ordre public et aux bonnes mœurs.
Article 16 - La presse est libre, sous la condition qu’elle ne porte atteinte à aucune des lois du Grand Beylicat Aykhanide. La création d’une imprimerie doit de ce fait être supervisée par les fonctionnaires de l'État avant d’être apte à l’utilisation et à la production.
Chacun possède la liberté de communiquer. Le secret des communications est la règle.
Cependant, si les autorités judiciaires, telles que les religieux, la Cour de Justice ou le Grand Bey le jugent nécessaire, la loi de la Ibret-i Alem (l’exemple aux autres) est applicable. Dans ce cas précis, les juridictions compétentes peuvent divulguer au peuple par le biais des appels de mosquées ou sur une place publique, les crimes et secrets de la personne concernée ainsi que sa punition, afin que ce soit une leçon et un exemple au peuple.
Article 17 - Tous citoyens Aykhanides, hommes et femmes compris, ont l’habilité de fonder des organisations et associations commerciales et non commerciales, industrielles et agricoles, dans les limites tracées par la loi Aykhanide. Cette liberté est suivie de la liberté d’établissement commercial sur le territoire Aykhanide, qui peut être limitée selon la loi par le gouvernement Aykhanide pour le bien de l’économie et du territoire Aykhanide. Une autorisation est néanmoins requise en ce qui concerne l’établissement commercial en dehors des grandes villes Aykhanides. Ceci ayant pour but de préserver les terres non aptes à être convoitées.
Concernant les organisations et associations, elles peuvent être suspendues, arrêtées voir même sanctionnées par la justice religieuse de l'État Aykhanide. Un article plus détaillé sur les associations est présent dans les articles de lois suivant celles de la constitution.
Article 18 - Une ou plusieurs personnes appartenant à la nationalité Aykhanide ont le droit de s’associer afin de soutenir et organiser des pétitions à l’égard de l'autorité compétente au sujet d'infractions aux lois ou règlements, commises soit à leur préjudice personnel, soit au préjudice de l'intérêt public.
Il pourront également adresser, sous forme de réclamation, des pétitions signées par l’Assemblée des Beys pour se plaindre de la conduite des fonctionnaires ou employés de l'État.
Article 19 - L'enseignement, la voie choisie et le choix du travail sont libres pour tous.
Chaque Aykhanide peut faire et jouir des cours publics ou privés, à la condition de se conformer aux lois.
Tous types d’enseignements, ainsi que toutes les écoles sont placés sous la supervision et surveillance de l’Etat.
Il sera avisé aux autorités compétentes à unifier et à régulariser l'enseignement donné à tous les citoyens Aykhanides; il ne pourra cependant être porté atteinte à l'enseignement religieux des diverses communautés au sein du territoire.
La corvée reste obligatoire pour tous, et chacun est forcé de travailler sauf raison médicale ou judiciaire exigeant le contraire.
Autant que la corvée des citoyens, l’Etat est forcé d’assurer l’aide judiciaire, sociale, financière et militaire à chaque citoyens se trouvant à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire Aykhanide.
Article 20 - Chacun possède le droit à la vie et le droit de préserver et d'épanouir son intégrité physique et spirituelle dans les limites de la loi et de la charia concernant les lieux publics.
Nul ne peut porter atteinte à l'intégrité corporelle de l'individu sans son consentement, sauf en face de la cour de Justice et des religieux ou en cas de nécessité médicale et dans les cas prévus par la loi.
Nul ne peut être soumis à la torture ni à des sévices ; nul ne peut faire l'objet de peines ou traitements incompatibles avec le coran et la dignité humaine.
Font exception à la violence, les actes de meurtre occasionnés accomplis en état de légitime défense, ainsi que ceux qui résultent de l'utilisation d'armes, dans des situations contraignantes où la loi l'autorise, en vue d'exécuter une décision d'arrestation ou de mise en détention, d'empêcher la fuite d'un détenu ou d'un condamné, de réprimer une émeute ou une insurrection ou d'exécuter les ordres donnés par l'autorité compétente en période d'état de siège ou d'urgence et d’empêcher un meurtre d’être commis.
Article 21 - Tous citoyens Aykhanide, hommes et femmes, sont jugés égaux devant la loi.
Ils ont les mêmes droits ainsi que les mêmes devoirs envers le pays, sans tenir compte de ce qui concerne la religion et la culture.
Article 22 - Toutes les religions et cultures exercées par les citoyens Aykhanides seront étudiés de sorte a vérifier leur adaptation à la religion de l’Islam et a la constitution. Les cultures, religions et communautés croyantes acceptées appartiendront donc tous à la marine culturelle dite Aykhanide, et sera de ce fait sous la responsabilité du gouvernement.
Article 23 - Tous les citoyens et citoyennes Aykhanides ont le droit de posséder des biens immobiliers, des terres et des biens personnels. La corvée restant obligatoire, la confiscation des biens est soumise à une autorisation des trois autorités principales de la nation ; l’assemblée des Beys, la cour de Justice et le Grand Bey. Seul le Grand Bey et les haut-fonctionnaires qui sont sous sa gouvernance par la biais l’assemblée des Beys peuvent exiger une confiscation des biens à une entité physique ou morale appartenant à la nationalité Aykhanide.
Ainsi, le domicile de chaque citoyen est protégé par la loi dans la mesure où la procédure précédemment citée n’est pas de rigueur. Aucune exception n’est faite, même en temps de guerre.
Article 24 - Nul ne peut être jugée par autre que le tribunal compétent ayant été assignée à sa situation et son statut.
Chaque citoyen ilkhanides sera attribué à un tribunal en fonction de sa religion. Les trois tribunaux religieux du pays sont le tribunal musulmane régnant sur les autres tribunaux, le tribunal chrétien ainsi que le tribunal juif. Ces deux dernières sont cependant soumises à rendre des rapports réguliers à la cour de justice Islamique et doivent être approuvées par celle-ci.
Conformément à ce droit, les trois religions ont obligations d’avoir un représentant nommés par la cour de Justice, qui représente la communauté religieuse au sein de la politique du pays.
Article 25 - Le Grand Bey dispose le droit d’exiger des lois de taxes inscrites dans la loi par la cour de Justice. Toutefois nul ne peut être exigé de payer une quelconque somme d’argent à titre de taxe ou d’impôt non inscrite dans la loi.
Article 26 - Les femmes Aykhanides sont supérieures aux hommes concernant le mariage et les affaires de la maison. Tout marriage se résultera par la prise du nom de famille de la femme par l’homme, et ce sans aucune exception.