11/11/2014
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[Encyclopedie] Présentation de la Ligue des 8 Nations

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La Ligue des Huit-Nations

La Ligue des Huit-Nations (En langue ohsakàra : ohnekashatéhkon óweia; en langue anishinaabemowin : nishwaaswiaki okwiinowag; en langue tsistekeirià : onhwentsahahtereh-iatraw; en aleuzeneer : Agt-Nationen Liga ), ou plus simplement Huit Nations, est un état souverain dont le territoire est situé sur le continent d'Aleucie. La Ligue des Huit-Nations est depuis sa fondation en 1822, un état fédéral mixte dirigé par la Chambre des Représentants, organe parlementaire et exécutif qui régit le pays. Au sein de la Ligue, les différentes Nations jouissent d'une forte autonomie en matière de police, d'éducation, d'économie, de santé, ... Le pays est peuplé de 21 380 000 (chiffres de 2013), et sa capitale est Nekwénhtonte (parfois appelée Neu-Keemwarden). La Ligue a pour langues officielles les différents groupes de langues tsiotóniati qui sont le groupe des langues ohsakàra (parlé par les peuples ronkwe, mohlweda, orneira et jigonhsase), le groupe des langues anishinaabemowin (parlés par les peuples tedongana et kanyatare) et le groupe des langues tsistekeirià, ainsi que les langues eurysiennes reconnues qui regroupent le français castichien et l’aleuzeneer (dérivé des langues kaulthes).

Drapeau de la Ligue des Huit-Nations
Drapeau de la Ligue des Huit-Nations


Le pays est divisé en 13 entités fédérées appelées « Nations » ou « Ohnekanos » :
Les 7 nations Tsiotóniati (terme qui désigne l’ensemble des populations historiquement natives du continent Aleucien)
  • La démocratie Ronkwe
  • La nation Tedongana
  • La nation Mohlweda
  • La nation Jigonhsase
  • La fédération Kanyatare
  • La nation Orneira
  • La fédération Tsistekeirià

Les 5 territoires Aankomelinge (descendant des colons eurysiens arrivés à partir du XVIIe siècle)
  • La cité-libre de Bardois
  • La cité-libre de Neu Almaräg
  • La province de Castiche
  • La province de Kolhbeicht, divisée entre le district de Kolhbeicht - Stad et le territoire de Kolhbeicht - Landskap

Le district-capitale de Nekwénhtonte / Neu-Keemwarden

Le territoire actuel de la Ligue est peuplé dès le Xe siècle avant J-C par différentes tribus qui se partagent le territoire et développent une économie locale. Après la découverte de ces territoires par l’explorateur Klaas-Jan von Heinen pour le compte de l’Empire Kaulthe en 1655, différents conflits éclatent entre les nations Tsiotóniati et les colonies installées. Les conflits se soldent en 1822 après la prise de la ville de Neu-Keemwarden par les natifs regroupés au sein de deuxième coalition ou [i]Coalition des Sept-Nations[\i], qui mène à la signature du Traité d’Orònia qui pose les bases de la Ligue des Huit-Nations qui regroupe natifs et colons au sein d’une même entité politique.

La Ligue des Huit-Nations s’inscrit comme un des principaux portes étendards du libéralisme économique, en prônant un système de libre circulation des capitaux et un faible interventionnisme de l’état dans l’économie. La bourse de Nekwénhtonte est l’une des principales places boursières du continent et la capitale regroupe une grande partie des activités économiques du pays. La Fédération Economique et Artisane, appelée FEA, regroupe les principaux acteurs de l’économie privée et joue un rôle important dans la vie économique mais aussi politique du pays.
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Politique


La ligue des Huit-Nations applique une séparation stricte des pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires. Au sein de la Ligue, les différentes Nations jouissent d’une importante autonomie sur le plan législatif et judiciaire, jusque dans le choix du système électoral.


Pouvoir législatif de la Ligue :

La Ligue des Huit-Nations est dirigée par une unique assemblée, la Chambre des Représentants, qui regroupe 155 membres répartis entre les différentes entités du pays. Chaque Nation de la Ligue possède un nombre fixe de représentants, répartis selon la population et remis à jour tous les 40 ans en fonction des évolutions. Chaque Nation est libre dans la manière de nommer ses représentants, ainsi que sur la durée des mandats, dans la limite de 20 ans de siège pour un représentant. La fréquence de renouvellement est également variable selon la nation, et varie de 3 à 6 ans selon la Nation. Son fonctionnement est défini dans la constitution de 1822. Le siège de la Chambre est situé au Palais du Traité, dans la capitale Nekwénhtonte.

Le rôle de la Chambre des Représentants est de proposer et voter les lois de la Ligue, de nommer les différents ministres et d’organiser le dialogue avec les citoyens de la Nation qu’il représente.

La répartition des représentants est la suivante :

  • District-Capitale de Nekwénhtonte : 34
  • Ronkwe : 30
  • Tedongana : 27
  • Mohlweda : 14
  • Jigonhsase : 10
  • Kanyatare : 10
  • Orneira : 7
  • Tsistekeirià : 4
  • Bardois : 1
  • Neu Almaräg : 2
  • Kolhbeicht - Stad : 5
  • Kohlbeicht - Landskap : 2
  • Castiche : 9


Les différents systèmes de nomination des Représentants :
Suffrage universel direct proportionnel :
Ce mode de suffrage est en vigueur dans les Nations Ronkwe et Tedongana, ainsi que dans la province de Castiche, pour nommer les Représentants. Des listes de candidats se présentent, et le nombre de Représentants par liste est ajusté en fonction des résultats, suivant un seuil pouvant varier de 5 à 8%. La Castiche a choisi ce mode d’élection lors de sa constitution en tant qu’état en 1741, et l’a conservé depuis. Le suffrage universel a remplacé le suffrage par foyer au sein des Nations Ronkwe et Tedongana respectivement en 1912 et 1997.

Suffrage par foyer proportionnel :
Le suffrage par foyer est un héritage du système historique des nations Tsiotóniati. Le foyer est un système matrimonial organisé autour de la mère, qui comprend le père et les enfants. La mère est l’organe central, et possède historiquement les terres de la famille. Dans le système de vote par foyer, chaque famille possède une voix, et doit donc s’entendre pour choisir son représentant.

Ce mode d’élection est encore beaucoup appliqué à l’échelle des tribus pour élire les représentants locaux. Il a longtemps été utilisé pour la nomination des Représentants des Nations Tsiotóniati, mais a été progressivement abandonné au profit du suffrage universel. Aujourd’hui, seule la Nation Kanyatare utilise ce mode de scrutin dans ses élections générales.

Suffrage universel direct représentatif :
Ce mode d’élection est employé dans la nomination des représentants de la ville de Bardois (scrutin uninominal à deux tours pour élire l’unique représentant de la ville), des 5 arrondissements du district de Kolhbeicht - Stad (scrutin uninominal à deux tours dans chaque arrondissement), des deux subdivisions du territoire de Kolhbeicht – Landskap (scrutin uninominal à deux tours dans chaque subdivision) et des 34 sous-districts du District-Capitale de Nekwénhtonte (scrutin uninominal à deux tours dans chaque sous-district). Ces différents modes de scrutins ont été adoptés progressivement à la fondation de la Ligue en 1822.

Suffrage indirect par tribu :
4 Nations Tsiotóniati ont fait le choix de laisser la nomination des Représentants aux conseil des différentes tribus qui les composent. Les différents conseillent doivent élire selon différents modes de scrutin leur représentant. Le nombre de représentants varie selon les tribus : pour les nations Orneira et Tsistekeirià, chaque tribu possède un. Représentant. Pour la Nation Jigonhsase, la tribu Totiakon possède un Représentant supplémentaire associé à la ville de Totiakon (capitale et ville la plus peuplée). Enfin, pour la Nation Mohlweda, les tribus Jennesedage et Canajoharie possèdent 3 Représentants, étant les tribus les plus peuplées de la Nation.

Scrutin universel direct alternatif ou second tour instantané (système de vote par classement) :
La Cité-Libre de Neu Almaräg a fait le choix d’adopter en 1974 un système de scrutin par classement pour choisir l’un de ses représentants. Chaque citoyen en âge de voter classe les différents candidats par ordre de préférence. Le vote est ensuite pondéré en fonction de la position des candidats sur chaque bulletin, et le candidat remportant le plus de voix est élu Représentant. Il accompagne à la Chambre des Représentants le second Représentant de Neu Almaräg, désigné par le conseil municipal de la ville.

Les groupes politiques :
Au sein de la Ligue, différents partis sont présents afin d’organiser des listes dans les élections de Représentants au sein des différentes Nations. Le principal groupe politique est le Groupe des Représentants Traditionalistes (GRT), parti plutôt conservateur et libéral sur le plan économique. Le GRT est le groupe le plus représenté à la Chambre depuis 1937, date de sa fondation. Suit ensuite la Liste Libérale (LL), qui défend un fort libéralisme sur le plan économique, mais également social. Le Groupe des Travailleurs de la Ligue (GTL) s’engage pour la défense des droits des ouvriers et salariés du pays, et forme un parti de gauche plutôt libérale. Enfin, la Liste Verte (LV) est plus engagée sur le plan de la défense environnementale et la lutte contre l’impact de l’Homme sur son environnement. Cependant, de nombreux représentants, en particulier ceux nommés par les tribus au sein des nations Mohlweda, Jigonhsase, Orneira et Tsistekeirià ne sont membres d’aucune liste, en vertu des lois de ces Nations. Ainsi, il n’y a pas de coalition de partis au pouvoir, mais plutôt une entente entre Représentants sur les personnes à même d’organiser et d’administrer le pays.

Composition actuelle de la Chambre des Représentants



Pouvoir législatif des Nations membres :

La constitution de 1822 garantit un partage des compétences législatives entre la Ligue et les Nations qui la composent. Cette répartition parfois ambigüe peut parfois entrainer des litiges entre la Ligue et les Nations. Chaque Nation est dirigée par une assemblée législative appelée Conseil, dont le mode de nomination est libre pour chaque Nation.

Les domaines auxquels s’appliquent les pouvoirs des conseils des Nations sont les suivants :

  • L’éducation primaire et secondaire
  • La police et l’attribution d’amendes pour non-respect des lois nationales et de la Ligue
  • L’administration de la justice au sein de la Nation, à travers les cours nationales
  • La propriété des individus de la Nation
  • L’administration des mariages et des divorces
  • Les droits civils
  • La participation aux activités d’entreprises privées
  • Les licences de boutiques, de débits de boissons, de restaurants, …
  • L’organisation et la maintenance des réseaux routiers et ferroviaires de la Nation
  • L’organisation des transports locaux
  • L’organisation et l’entretien des établissements de santé
  • L’organisation et l’entretien des établissements pénitentiaires
  • L’administration et la vente des terres publiques appartenant à la Nation
  • Les emprunts de la Nation
  • L’établissement de taxes dans le but de percevoir un impôt dans la limite de la Nation
  • Les institutions des tribus et des municipalités
Cette large autonomie des Nations entraine de grandes disparités entre les différents membres de la Ligue, notamment économiques, mais aussi dans les lois en vigueur.


Pouvoir exécutif

Le pouvoir exécutif est assuré par le cortège des onontsi (équivalent des ministres) des Huit-Nations, avec à sa tête l’énska. Son rôle est d’appliquer les lois votées par la chambre, de faire fonctionner les institutions publiques, et pour l’énska de représenter la Ligue à l’international. L’énska n’a pas le pouvoir de prendre des décisions politiques ou de proposer des lois, ce rôle étant réservé à la Chambre. Son objectif est avant tout de porter la voix des Représentants au sein du pays et dans le monde. Il est nommé par la Chambre des Représentants pour un mandat de 3 ans renouvelable indéfiniment. La Chambre a le pouvoir de destituer à n’importe quel moment l’énska par un vote à majorité. L’énska actuel est Wawetseka, élue en 2008, et entame en 2014 son 3e mandat.

L’énska est chargé de nommer les différents onontsi, mais ceux-ci doivent être approuvés individuellement par la Chambre. Chaque onontsi reste en place tant qu’il n’est pas révoqué par l’énska ou par la Chambre. Les différents onontsi en poste sont actuellement :

  • Onontsi chargé des affaires intérieures : Kuckunniwi (H)
  • Onontsi chargé de l’environnement : Suzanne De Bellisle (F)
  • Onontsi chargé de la justice : Mankalita (F)
  • Onontsi chargé des relations extérieures : Nahcomence (H)
  • Onontsi chargé de la santé : Sinte Maza (H)
  • Onontsi chargé de la culture, des traditions et des sports : Angwusnasomtaqa (F)
  • Onontsi chargé de l’économie et de l’industrie : Mantotohpa (F)
  • Onontsi chargé du travail et de l’emploi : Johan Mulder (H)
  • Onontsi chargé de la coordination de l’enseignement : Ocunnowhurst Rimbaud (H)
  • Onontsi chargé des transports et de l’aménagement : Ahusaka (F)
  • Onontsi chargé du logement : Miande Heyns (F)
  • Onontsi chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche : Wikus Schoeman (H)
  • Onontsi chargé de l’agriculture : Mohe (H)


Pouvoir judiciaire

La justice des Huit-Nations est indépendante des pouvoirs exécutifs et législatifs selon la constitution de 1822. Elle est supervisée par la cour de justice des Huit-Nations, ou cour de la ligue, qui supervise les décisions de justice et constitue la principale cour d’appel du pays. Elle est constituée de 13 juges (traditionnellement, 4 descendants des Aankommenlinge, et 9 issus des populations Tsiotóniati). A travers les tribunaux ligués, elle juge les infractions au droit du ressort des lois de la Ligue.

En parallèle de la justice de la Ligue, chaque nation possède son propre organe judiciaire, chargé de juger les infractions au droit de la Nation. Chaque nation organise ses tribunaux judiciaires, mais doit répondre aux exigences constitutionnelles dans la nomination des juges, le droit à la défense, l’organisation des procès, …

Depuis 1889, la peine de mort est illégale dans la Ligue. Le port et la possession d’armes à feu est strictement prohibé, pour les citoyens comme pour la police. Seuls les soldats de la Garde de la Ligue sont autorisés, sous stricte conditions, à porter une arme.

L’application de la loi est de la compétence de la Nation, qui doit administrer sa propre police, soit en organisant son propre service de polices, soit en faisant appel à des services de police privée, comme c’est le cas dans les Nations Ronkwe, Tedongana et à Neu Alamräg.
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Nations membres


La ligue des Huit-Nations se constitue en réalité de 13 entités appelées « Nations membres», ou plus simplement Nations. Le nom Huit-Nations représente en réalité les 7 nations Tsiotóniati, qui possèdent chacune leur territoire, et la nation des Aankomelinge (arrivants en langue aleuzneer), descendants des colons eurysiens. Il existe 4 colonies aankomelinge : Les villes de Bardois et de Neu Almaräg, la province de Castiche et celle de Kolhbeicht (divisée entre la partie ville, Kolhbeicht – Stad, et le territoire de Kolhbeicht, Kolhbeicht – Landskap). A cela, il faut ajouter la 13e Nation, le District-Capitale de Nekwénhtonte.



Chaque Nation possède son propre organe législatif, appelé conseil, qui possède une forte autonomie quant aux lois de la Nation à l’intérieur de ses limites. Elles sont notamment libres de définir le mode d’élection en vigueur pour nommer ce conseil. Les Nations sont autonomes dans de nombreux domaines, comme la santé, l’éducation, certaines questions économiques, la police, … Cependant, le gouvernement de la Ligue a la possibilité d’initier certaines politiques à l’échelle de la Ligue sur des sujets qui relèvent des conseils, mais ceux-ci sont libres d’y adhérer ou non.

La gouvernance locale relève également des Nations, qui sont libres d’adopter leur propre système d’administration. Ainsi, les territoires sont divisés en tribus, districts, cantons, municipalités, villes ou villages selon la Nation.

Carte Administrative de la Ligue des Huit Nations
Carte des 13 Nations membres de la Ligue
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Economie

La Ligue des Huit-Nations possède une économie dynamique et très libéralisée, avec peu d’interventions de l’état dans l’économie. Le budget de l’état est géré de manière rigoureuse dans la recherche de l’optimisation de l’appareil économique. La dette de l’état était en 2011 de 41% du PIB, et le taux de chômage de 4,2%. Sa monnaie est le Kawistarà (₭), qui avec un taux de change tel que 1 $ = 8,475 ₭.

Cependant, la société dans les Huit-Nations est très inégalitaire : les écarts salariaux sont conséquents selon l’emploi et la localisation du salarié, ce qui a entrainé dès la fin du XIXe siècle un important exode rural. La majorité des activités économiques et des sièges sociaux sont situés dans la capitale, Nekwénhtonte.

Quartier d'affaires de Nekwénhtonte
Le quartier d'affaires de Nekwénhtonte


L’économie des Huit-Nations est très pluridisciplinaire, avec une forte industrie primaire (agriculture et minerai), mais également une industrie développée et un secteur tertiaire en expansion. Le pays est très ouvert en termes d’échanges économiques, et a noué de nombreux partenariats à l’international au fil des années. Le pays est un gros exportateur, notamment de matières premières.


Secteur primaire :

Secteur agricole :

La Ligue des Huit-Nations est un des plus gros producteurs céréaliers du monde. L’activité est principalement située dans les plaines de la rivière Yaronhiaïohtih et de la rivière Mangitigweya, qui permettent une production importante tournée vers l’exportation. L’industrie s’est fortement mécanisée à partir du milieu du XXe siècle, accentuant le fort exode rural qu’a connu le pays durant cette période.

Les eaux des différents lacs du pays sont très poissonneuses, et accueillent de nombreux élevages de saumons. Les produits issus de la pêche sont très prisés à l’international.

L’industrie laitière est également importante, avec une forte demande interne. Le lait et les produits laitiers transformés des Huit-Nations ne font pas partie des principales exportations du pays, bien que le secteur soit en développement, sous l’impulsion d’entreprises comme Askook ou Yänonhrahchia.

Enfin, le secteur de l’élevage tend également à se développer, mais est très réglementé quant aux conditions de vie des bêtes, sous l’impulsion des cultures Tsiotóniati, ce qui limite le potentiel de production et fait de la viande un produit assez cher au sein de la Ligue. Le pays importe aujourd’hui près de 40% de la viande consommée.

Secteur minier :

Le territoire de la ligue des Huit-Nations est riche en minerai, et de nombreuses entreprises nationales sont spécialisées dans le secteur d’extraction et de transformation du minerai. Historiquement, la chaîne des montagnes Keremarate fournissait les minerais de fer et d’or utiles aux populations Tsiotóniati dès le 1er millénaire avant J-C. L’arrivée des colons attirés par ces richesses établissent les bases de ce qui deviendra la ville de Neu Almaräg, dans l’actuel sud du pays. La ville va connaitre un essor fulgurant entre le XVIIe et le XVIIIe siècle grâce à l’extraction et au commerce de ces deux matériaux. De nombreux prospecteurs s’installent dans la région, et vont sonder toute la partie ouest de la chaîne montagneuse. Avec la hausse de la demande et l’évolution des techniques, les entreprises du secteur extraient aujourd’hui d’énormes quantités de matériaux.

Le territoire bénéficie également d’importantes ressources de charbon, qui ont contribué à l’essor industriel du pays. Les principaux filons sont situés au sud du territoire Kanyatare, ainsi qu’au sud-ouest du territoire Ronkwe.

Le secteur de l’extraction et de la transformation du minerai est une importante source de revenus et un gros employeur. Parmis les principales entreprises du domaine, on retrouve le géant CDA Inc., KMR International, Zhooshkwegaigan ou encore Okemos Ahroni Inc..

Energie :
(à compléter)


Secteur secondaire :

L’industrie joue un rôle important dans l’économie des Huit-Nations. Le principal bassin industriel est situé sur la côte, autour de la capitale Nekwénhtonte. Le secteur de la transformation agroalimentaire et l’industrie la plus prolifique du pays, avec des entreprises comme le géant international Waqini Othèsera, mais également Askook, Yänonhrahchia, Doodoo, … Les autres secteurs majeurs de l’industrie sont le raffinage de pétrole (Hevataneo Petroleum), la construction automobile (Magna, BRP), l’industrie chimique (Nutrien, Rensburg), la sidérurgie (Wokaihwokomas Inc.), …


Secteur tertiaire / services :

Le secteur tertiaire est le principal employeur et le principal contributeur du PIB du pays (62%). La libre circulation des capitaux et une politique économique très libérale ont permis à la bourse de Nekwénhtonte de devenir une des plus importantes du monde. Au début du XXe siècle, de nombreuses sociétés de gestion de capitaux ont vu le jour, dont de nombreuses existent encore aujourd’hui. La plupart des Nations possèdent également des fonds d’investissement qui soutiennent l’économie du pays.

Le secteur bancaire est également très développé, à la faveur d’une législation et notamment de l’adoption en 1901 du secret bancaire. La majorité des acteurs du domaine sont privés, même si certains établissements ont des attachements avec les acteurs publics, comme la Banque de Castiche, la Ronkwe Bank. La Banque des Huit-Nations est l’établissement bancaire central du pays, chargé d’assurer la stratégie monétaire, la stabilité financière et certains services à l’économie. L’établissement est possédé à 30% par l’état central, et à 25% par les Nations membres.

Siège de la Banque des Huit-Nations
Siège de la Banque des Huit-Nations

Enfin, d’autres secteurs, comme les assurances (toutes les mutuelles et assurances sont privées), les transports (une majorité d’acteurs privés) et l’immobilier constituent également des secteurs en plein essor.


La Fédération Économique et Artisane (FEA)

Il existe plusieurs fédérations d’entreprises au sein de la Ligue des Huit-Nations, mais la plus importante d’entre elles est la FEA. Fondée en 1887, cette fédération regroupe la grande majorité des entreprises des Huit-Nations cotées en bourse. Elle a pour but d’organiser la vie économique, d’arbitrer les éventuels conflits, et de défendre les intérêts de ses membres. Elle est gouvernée par un conseil d’administration au sein duquel chaque entreprise membre possède un nombre défini de voix, basés sur plusieurs critères : chiffre d’affaires, revenu net, nombre d’employés, croissance économique, …

L’organisation est également le deuxième acteur de la Banque des Huit-Nations (la FEA possède à elle seule 20% de l’établissement), et jouit d’une importante influence dans la vie politique. Proche de la Chambre des Représentants, cette institution a contribué à renforcer la doctrine libérale en matière d’économie, et faciliter les actions commerciales. Elle contribue également à l’échelle nationale et internationale à l’établissement de relations commerciales, et à l’élaboration de normes.

La FEA est présidée par le conseil exécutif, composé de trois membres élus par le conseil d’administration pour une durée de 4 ans. Les candidats sont choisis sur proposition des entreprises, mais ne doivent pas être directement salariés par l’une d’entre elles. Afin d’assurer une certaine équité, les 3 conseillés ne peuvent avoir tous les trois travaillé pour la même entreprise dans leur carrière. Le conseil exécutif se compose actuellement de Mme. Guitonkagya, M. Jan-Willem Zuilekom et M. Nicolas Honanyawus-Chuquet, nommés en 2012.
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