11/05/2017
16:11:54
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Camarade ou pas camarade ? Rencontre UICS (PEV-Grand Kah-Negara Strana-Valinor) - PCO (Ostara)

Camarade ou pas camarade ?



Drapeau
Grosse ambiance


Les couloirs du siège de l'Internationale enflaient de monde jour après jour. Il faut l'avouer: ses initiateurs originels, les loduariens, n'avaient sans doute pas prévu que l'organisation prendrait une telle ampleur, à un point qu'il devenait difficile de trouver un consensus sur la gestion des nouvelles candidatures. Les membres de l'Internationale se posaient la question: comment s'assurer, avec cette avalanche de propositions, que le processus de sélection des candidatures était à la fois rapide et rigoureux. C'est ainsi que plusieurs "offres" s'affrontaient. Le secrétaire du PEV, Géorgi Marcos, avait procédé à la présentation de cinq candidatures par le mode d'action originel sur lequel s'étaient mis en accord les signataires du congrès fondateur. Néanmoins, la candidature du PCO d'Ostara fut mise de côté dans les fins d'une expérience, avec l'approbation de la nouvelle direction de l'Internationale, incarnée par la présidence du Negara Strana. En effet, cette candidature devait faire l'objet d'une rencontre entre les membres du PCO et quatre (ou cinq) représentants des principaux courants de pensée constituant l'organisation et son parlement. Le PCO, en même temps que de faire la démonstration de sa compatibilité avec les différents articles de la charte, serait ainsi un cobaye afin de tester cette méthode.

Le délégué du PEV, Géorgi Marcos, était arrivé le premier devant la salle de réunion où était censée de dérouler la réunion qui allait décider de l'avenir du PCO. L'architecture loduarienne avait son charme, le béton armé était commode, peu cher, et il ne fatiguait pas les yeux avec des couleurs chatoyantes. Les murs gris étaient ponctués de tableaux et de photographies ponctuant l'existence politique des loduariens ces dernières décennies. Pour plaire aux autres mouvances de l'organisation, on en avait rangé quelques unes et remplacé une partie par une décoration somme toute plus consensuelle. Une rangée de drapeaux des pays membres avait été placée dans la pièce. Et sur certaines étagères, des ouvrages de théorie stranéenne côtoyaient désormais les grandes figures du matérialisme eury-communiste. Des artisans affiliés au parti communiste loduarien et à d'autres formations sœurs étaient venues de bonne grâce pour y installer il y a quelques semaines une moquette verte soyeuse, qui restait toutefois dans le ton de "l'ambiance" du pays. La secrétaire de Géorgi était venue régler les derniers préparatifs avant de lever le camp: eau, vin...tout le matériel de buvette était prêt pour une rencontre qui, peut-être, célèbrerait la venue d'un nouvel arrivant.

En l'état des choses, le PCO était un candidat remarquablement..."normal". Le PEV n'entretenait pas forcément beaucoup de relations avec ce parti, et les informations sur ses activités étaient compliquées à dénicher. Du PCO on savait qu'il était un parti communiste eurysien somme toute assez classique dans son approche du socialisme. Un parti ancien, avec une théorie ancienne, mais dont les pratiques de terrain trahissaient une véritable volonté de modernisation du discours classique des matérialistes eurycommunistes. Toutefois, sans aucune véritable précision, cela pouvait dire tout ou rien. Dans les faits, les positions du PCO sur le rôle social du concept de parti, sur l'économie et les rapports entretenus avec la démocratie libérale...tout ceci était encore inconnu des membres de l'Internationale. Et question impérieuse, car elle conditionnera en grande partie l'issue de l'entretien: est-ce que le PCO était une formation dont le but clair constituait en une rupture claire avec un ordre établi par l'hégémonie libérale en cours dans le pays où elle exerçait son militantisme. Le PCO était-il la quête d'un changement profond ? Ou une simple béquille sociale ? Cette question était primordiale pour Marcos, qui plus que quiconque considérait les risques d'un entrisme, qui mènerait à une dérive de complaisance avec les "forces du marché".

Il ne restait donc plus qu'à attendre ses camarades délégués et l'invité de la journée. Marcos se retourna, et vit derrière lui un drapeau du PEV qui avait été installé pour l'occasion aux côtés des autres représentants de cette délégation, des nations illustres aux côtés du PEV. Une fierté pour une formation en pleine élection au pays, et en quête de reconnaissance internationale.
Il est vrai que le Parti Communiste d'Ostara n'était clairement pas le parti majoritaire dans quelques parlement que ce soit, et encore moins un parti de gouvernement, mais le Parti Communiste Ostarien était un parti crée tout de même à la fin des années 20, en plein boom politique au sein de la Confédération. Issu du Parti des Ouvriers Ostariens, le Parti Communiste représentait aujourd'hui 14 parlementaires au Fédéral, 4 Sénateurs, 2 Parlementaires au Bundestag Friedrich, 5 Parlementaires au Parlamant Hansi, mais aujourd'hui aucun Parlementaire au Parlement des Brins, lacune faite dû aux exclaves de la Confédération.

Cela faisait maintenant 6 ans que Sigmund Köhler avait été élu Secrétaire Général du Parti Communiste par les militants et les élus du parti, depuis ces six années, il avait profondément réformé le parti, prenant une ligne plus alignée sur les voisins du sud, avec une idéologie Loduarienne et pour une Eurysie communiste. Sigmund Köhler avait trouvé d'ailleurs dans Marion Feuerstein, Présidente du Groupe Communiste au Parlement Fédéral, un bras droit dans la lutte. En effet, Marion Feuerstein originaire de Löwenbrück fait parti du Politburo, elle assure la relève en tant que Reponsable du Parti dans le Royaume de Hansi et collabore aussi avec Sigmund au Fédéral. Sigmund quand a lui, en tant que Secrétaire Général est aussi Président du Groupe Communiste au Sénat. Originaire de Sentheim, FR, il s'impose comme le renouveau communiste et espère gagner un maximum de sièges aux prochaines élections fédérales. Connu pour ne rien laisser passer aux Sociaux Démocrates, il n'a pas sa langue dans sa bouche et est assez présent sur les réseaux sociaux pour promouvoir la bonne parole.

 La délégation du PCO à l'Internationale


Sigmund et Marion prirent l'avion pour se rendre à leur rendez-vous avec les membres de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme se trouvant à Lyonnars en Loduarie. Ostara ne volant pas directement jusque Lyonnars, un détour vers un pays voisin devait être fait. Arrivant dans la capitale, les deux membres du PCO prirent alors les transports en communs pour se rendre au bâtiment de l'Union. C'était la premières fois que Marion visitait la Loduarie, elle ne pouvait s'empêcher de regarder autour d'elle ce qui se passait, comment les personnes étaient habillées, les véhicules et les magasins. Ils arrivèrent alors devant le-dit bâtiment et ils entrèrent dans cet énorme building. Arrivant vers la secrétaire, Marion s'avança.

Marion Feuerstein : Bonjour Camarade, nous avons une rencontre prévue avec le Comité de l'IUCS, nous sommes du Parti Communiste Ostarien.

La dame sourit alors et donnait deux badges d'acces visiteurs à Marion et Sigmund et les invita de se rendre dans la salle d'attente car les membres allaient arrivés. Marion remercia alors gentillement la dame. et partit s'installer avec Sigmund dans la salle d'attente.

Sigmund Köhler : Pas trop stressée, Marion ?

Marion Feuerstein : Très excitée je t'avoue, hâte de voir ce que vont dire l'IUCS sur notre candidature.
Rencontre UICS - PCO
Ellis Halimah, Secrétaire Générale de l'Union et représentante des Taihoranistes


Depuis la création de l'Union Internationale des Communistes et Socialistes, chaque nouveau jour semblait être une nouvelle rentrée, une nouvelle étape. Une routine incessante d'évènements nouveaux s'installait, chacun espérant que l'organisation, et plus précisement son administration, puisse se péréniser. Cette rencontre ne déroge pas à la règle, tranchant avec ce qui avait déjà été fait. En effet, suite à sa nomination en tant que Secrétaire Générale de l'Union, et profitant du flou juridique que constitue le traité de l'Union, Ellis Halimah avait proposé une nouvelle procédure de nomination par entretien afin de désengorger l'ordre du jour du Conseil Suprême. Son efficacité était encore à démontrer mais ce choix économisera sûrement beaucoup de temps pour les débats dans les instances de l'Union, et beaucoup de salives pour tous ses orateurs intrépides. Enfin, face aux partis et pays candidats, l'Union doit présenter un représentant de chaque mouvement présent au sein de l'Union.

Les différents groupes et mouvements ne s'étaient pas prévenus de leur choix, mais ces derniers étaient prévisibles. Le fidèle et inflexible eurycommuniste Georgi Marcos, secrétaire générale du Parti Eurycommuniste Velsnien, était le représentant naturel de son groupe. De l'autre côté, un représentant de Valinor allait sûrement être envoyé, la Poetoscovie étant en proie à de nombreux changements internes, et le Grand Kah doit être naturellement choisit pour représenter les communalistes. Chez les taihoranistes, la prédominance du Negara Strana est tout autant naturel. Cependant, le choix avait été fait de laisser la présence seule de la Secrétaire Générale, issus du mouvement. Sortant des rangs stranéens, Halimah sait qu'elle devra autant porter les attendus taihoranistes que ceux de l'Union.

Avant la rencontre, elle s'était installé dans son nouveau bureau situé dans la partie extérieur du batiment loduarien. Alors qu'elle fut prévenue de l'arrivée de la délégation du Parti Communiste d'Ostara, elle la vit arrivée en contre-bas. Le PCO constitue un parti eurycommuniste classique, similaire à ceux des autres pays eurysiens. Sa radicalité est encore à déterminer. Au vue du dossier, le parti suit une ligne moins dure que ses homologues eurysiens mais ne doit pas aller au delà du réformisme. Malgré ces a priori positifs, la Secrétaire Générale estimait la rencontre nécessaire. Ce qui l'intéresse particulièrement, c'est les positions sur les thèmes de l'anticolonialisme et l'anti-impérialisme, qui ont tendances à être oubliés par les eurysiens. Ce point, particulièrement important pour un taihoraniste, pourra influencer son jugement.

Arrivée dans la salle de réunion, Ellis Helimah y rencontra Georgi Marcos, la mine concentrée. Ils se saluèrent mais n'échangerent guère de mots. La stranéenne n'est pas une grande parleuse. Elle préfère se murer dans le silence jusqu'au moment venu. L'importance de son message se trouve dans les mots, et non dans la longueur de celui ci. Généralement, ses interlocuteurs le remarquent, étant davantage attentif quand elle parle. En outre, la femme âgée dégage une sérenité et une confiance hors norme, qui se diffusent dans la pièce à chacune de ses arrivées. En un regard, il est facile de repérer que madame Halimah est une femme respecté contre qui il ne vaut pas mieux s'opposer. Pour autant, elle restait discrète, ne dirigeant que très rarement les discussions.
Le secrétaire général du PEV assista à l’arrivée de la nouvellement nommée secrétaire de l’UICS, et de ses confrères nazuméens. Il rentra la chemise dans son pantalon avant de se lever et d’aller saluer cette dernière autrement que par un signe de main :
- Camarade secrétaire général, bonne matinée ? Les hôtes loduariens sont parfois un peu rudes sur le service d’étage, aussi je me suis assuré de rajouter deux ou trois commodités pour nos invités. Secrétaire général…c’est la première fois que je vous désigne ainsi, que d’honneur et d’émotion ce soit être. Mais bref, je pense que nous devrions les faire entrer. Quelque chose me dit que nos camarades kah tanais et de Valinor sont encore à la sieste. Et puis bon…plus l’entretien avance vite, plus ces derniers pourront leur poser leurs questions.

Marcos n’attendit donc pas pour ouvrir la porte aux ostariens, qu’il accueillit chaleureusement :
- Camarades, c’est un vrai plaisir de vous recevoir. J’espère que le voyage n’aura pas été trop complexe pour vous. Je sais que les vols depuis les pays libéraux jusqu’au sol loduarien sont plutôt rares. Ceux-ci sont décidément insultés par la réussite manifeste de ce pays. Ils ont horreur des contre-modèles. Mais bref, je vous en prie.


 Géorgi content


Le secrétaire du PEV leur montra le chemin d’un geste de main courtois. Puis, il rejoignit sa place, avant de faire la présentation et d’aborder de suite le vif du sujet :
- Camarades. Je vous présente la secrétaire générale de l’Union Internationale de Communisme et du Socialisme, ma camarade Ellis Halimah. Pour ma part, je suis représentant du Parti eurycommuniste velsnien à Lyonnars Géorgi Marcos, et accessoirement son secrétaire général. Nos deux autres collègues ne sauraient tarder, ils représenteront d’autres corpus idéologiques frères. En premier lieu, que je vous rassure : cette entrevue n’est en rien un interrogatoire, et est plutôt à voir comme un entretien préalable à une possible intégration dans notre organisation. Chacun d’entre nous vous poseront des questions quant aux actions de l’organisation que vous représentez, des questions vous seront également posées sur la solidité de votre corpus idéologique, questions que vous pourrez nous retourner à votre guise. Nous passerons en revue les perspectives à long terme de votre mouvement, ainsi que sa place dans le débat public ostarien et la capacité que celui-ci aurait à obtenir un poids plus important sur votre scène politique nationale. Un sujet sur lequel nous serons très curieux de vous entendre : votre stratégie électorale. Mais en premier lieu, en guise d’échauffement, je tenais à vous poser quelques questions sur les quelques informations dont nous disposons au sujet du PCO.

Vous vous présentez comme un parti « eurycommuniste » et « loduariste ». Dans ce cadre, nous aimerions, du moins dans mon cas, connaître le fond de votre pensée quant à ces deux termes. Qu’est-ce que l’eurycommunisme et le loduarisme selon vous ? En ce qui me concerne, le PEV se targue d’être lui-même issu de cette grande famille politique. Mais peut-être avons-nous des visions différentes d’un même modèle. Il n’y a pas là de mauvaises réponses. Il faut se souvenir que l’eurycommunisme est avant tout un terme générique qui désigne une grande variété de mouvements et de réalités dont le seul point commun est de placer la destruction de l’appareil étatique à la fin du processus de Révolution socialiste, et non pas comme une étape préalable comme le pensent nos camarades de l’anarchie. Cela, et également une organisation interne spécifique au parti. Ce faisant, et c’est là une question dans la question : comment s’organise votre parti en interne ? Avez-vous un organigramme défini ? Quel accent mettez-vous sur la discipline militante propre à notre famille politique ? Comment se déroule le processus de prise de décision en interne et de démocratie ? Car oui, la démocratie interne spécifique au centralisme démocratique est également une part importante de toute formation se réclamant de l’eurycommunisme, ou tout du moins du loduarisme.

N'hésitez pas à me signaler si je vais trop vite en besogne, camarades. Nous avons tout notre temps.

Alors qu'ils voyaient des personnes entrer dans la fameuse salle où allait se dérouler le fameux entretien entre l'UICS et le PCO, Sigmund regardait sa montre, il commençait légèrement à stresser suite à la prochaine rencontre. Défendre ses opinions devant des concitoyens, des politiques de droites ou encore le Conseil Fédéral, c'était un exercice facile, envoyer chier les Sociaux Démocrates, aussi, mais parler devant la plus haute instance communiste du monde, c'était tout autre choses ! Ils devaient être irréprochables et montrer qu'ils sont capables de siéger à l'Union, car ils en ont besoin pour appuyer les prochaines élections. Sigmund et Marion virent alors Ellis Halimah, la Secrétaire Générale de l'Union, suivie de près par Géorgi Marcos, des noms et des visages familiers car les deux ostariens avaient fait leurs recherches afin de se préparer au mieux.

La porte de la grande salle s'ouvrit alors et les deux ostarien se levèrent afin de se diriger vers Géorgi Marcos qui les accueillit.

Sigmund K. : Camarade Marcos, quel plaisir de pouvoir vous rencontrer en de telles conditions. Il est vrai que le voyage depuis Ostara était long, nous avons du faire escale au Valinor, notre cher voisin. Dans le cas de notre Confédération, je pense que c'est plus un manquement qu'une volonté ferme de ne pas avoir de lignes avec la Loduarie. Peut-être pour plus tard.

Sigmund esquissait alors un sourire en regardant les personnes dans la salle.

SK : Camarade la Secrétaire Générale, c'est un honneur de pouvoir faire enfin votre connaissance, nous sommes ravi ma camarade et moi-même de pouvoir se trouver devant vous aujourd'hui. Pour me présenter rapidement, je suis donc Sigmund Köhler, Secrétaire Général du PCO, Sénateur et Président du Groupe Communiste au Sénat et bien entendu, je laisserai ma camarade se présenter elle-même.

Marion Feuerstein : Merci Sigmund, Camarades bonjour, je suis donc Marion Feuerstein, Numéro 2 du PCO, Bras-droit du Secrétaire Général, Parlementaire au Fédéral, Présidente du Groupe Communiste au Parlement Fédéral et aussi Responsable du Collectif pour le Royaume de Hansi, je gère donc les Militants, les communications et l'attribution des commissions d'échange pour nos Assemblées Générales et nos Universités d'Été.

SK : Merci Marion. Pour répondre à vos questions, Camarade Marcos, nous nous inscrivons bien entendu dans la mouvance Eurycommunistes comme vous le rappeler sur la base de placer la destruction de l’appareil étatique à la fin du processus de Révolution socialiste, et non pas comme une étape préalable, comme vous venez tout juste de le mentionner. Nous avons vraiment, au PCO, comme but de pouvoir gouverner dans un premier temps afin de pouvoir lancer cette Révolution qui permettra d'atteindre notre idéal. Loduaristes car cela fait parti de notre idéal, nous souhaitons vivre ce que la Loduarie a vécu au début du nouveau siècle, avec l'instauration d'une constitution pour une démocratie communiste en Ostara. Nous essayons de bâtir chez nous une idéal national, alignés sur les autres nations communistes. De ce fait, nous adhérons aux principes centraux : le centralisme démocratique et l'économie planifiée. Pour pouvoir vous expliquer au mieux sur le fonctionnement interne de notre parti, nous avons un organigramme simplifié des instances que nous mettons en place. Il faut savoir que, notre parti est réellement scindé en deux : le fédéral d'une part, le local d'une autre. Voici.

Sigmund tendait alors des documents copiés avec l'organigramme du parti.

SK : Pour vous expliquer, aujourd'hui, notre Politburo est composé des Président.e.s et VP de toutes les branches, plus certains cadres du parti qui n'ont pas été réélus. Nous avons à coeur de travailler ensemble pour le bien du parti et de notre pays. Je laisse la parole à ma collègue pour la suite.

MF : Merci, pour vous expliquer un petit peu comment nous fonctionnons, les militants communiste peuvent être scindés en deux mouvements : les jeunes communistes et les communistes ostariens. Les Jeunes Communistes c'est un mouvement pour les 14-30 ans, qui regroupe divers corps électoraux comme les représentants dans les écoles, hautes écoles et les universités de la Confédération. Ils ont a coeur de prêcher la bonne parole auprès de leur publics afin qu'à la majorité, ils puissent voter pour le parti et renouveler le paysage politique du parti. Les communistes ostariens représentent la base militante historique du PCO, des soutiens de longues dates. La prise de décision en interne se fait collégialement par le Politburo, nous remontons les informations de nos diverses commissions et des élus des différents organes de notre pays afin de définir un cap clair pour notre parti, en application des lois royales et fédérales. Les membres du Politburo sont tout de même élu directement par les citoyens, car représentés par les Présidents et Vice-Présidents des chambres. C'est ensuite les représentants des chambres qui élisent les Présidents et Vice-Présidents de leurs chambres. À titre d'exemple, je fais parti du Politburo car je suis Présidente du Groupe Communiste au Parlement Fédéral, comme mon Camarade Antoine Heitz est Président du Groupe Communiste au Parlement Hansi ou Sonja Kleber est Présidente du Groupe Communiste au Parlement de Friedrichshafen. Un siège est vacant car au dernières élections du Parlement des Brins, aucun communiste n'a été élu.

Elle regardait alors les interlocuteurs devant elle puis reprit.

MF : Je me permet de revenir sur ce que le Camarade Marcos a évoqué, la stratégie électorale. Depuis quelques semaines, nous sommes en campagne dans TOUTES les circonscriptions électorales en fédéral puisque fin avril nous renouvèlerons le Parlement. Nous avons réussi à trouver des candidats et des suppléants dans toutes les circonscriptions. Nous souhaitons être le renouveau dans ce Parlement car je le rappel, actuellement nous ne sommes que 14 sur 370 parlementaires et nous visons pour ces élections un minimum de 60 circonscriptions qui peuvent être convaincues. De plus, les Parlements des différents Royaumes se renouvèlent aussi cette fin d'année ou l'an prochaine. Ma question est celle- ci : comment pouvons nous travailler ensemble pour faire élire un maximum de députés communistes à Ostara avec l'appui de l'UICS? Avez-vous un quelconque moyen de nous aider sur cette approche ?

Marion glissait alors sur la table un tract de campagne officiel pour sa réélection.

Ellis Halimah écouta attentivement la réponse donnée par les représentants ostariens suite aux questions de Georgi Marcos. Somme toute, le Parti Communiste d'Ostarie est bien un parti eurycommuniste classique. Les différents supports mis à disposition appuyaient également efficacement ce propos. Une fois ce dernier terminé, laissant planner la question de l'aide de l'Union à ses partis membres, la Secrétaire Générale fit un geste discret, accompagné d'un léger sourire, à son camarade velsniens, lui indiquant qu'elle allait prendre la parole.


Ellis Halimah: "Effectivement, nous pouvons proposer des accompagnements pour nos partis membres. Si les moyens manquent à votre partis, il est possible de mettre en place une campagne de financement au sein du Presidium de l'Union. Seulement, dû à la faible charge juridique de notre organisation et sa non-contrainte, les fonds dépendront du bon vouloir de nos Etats membres. En outre, certains élus, voir même des militants, communistes et socialistes seront ravis d'intervenir au sein de la campagne électorale ostarienne pour appuyer vos propos, soutenir vos mesures et mettre en valeur la nécessité de la cause communiste. Des moyens peuvent être débloqué par notre Organe Extérieur, comprenant la Presse de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, outil de propagande. La collaboration entre les partis communistes et socialistes et leur exposition permet au peuple de mieux comprendre nos organisations. La votre, précisément, me semble bien structurée et a le mérite d'être un parti d'avant garde, prêt à réceptioner la force des masses. Ainsi, nous avons plusieurs façons de pouvoir vous aider, une fois dans l'organisation."


Elle marqua une pause, faisant comprendre qu'elle allait reprendre. Elle se redressa, prit un ton un peu plus grave et reprit.


Ellis Halimah: "Seulement, vous devez préalablement être accepté au sein de l'Union. Pour cela, j'aimerais vous poser une question, portant plus sur la portée internationale de votre parti. Comment envisagez-vous la propagation du socialisme à l'échelle mondiale ? Si vous accédez au pouvoir, comment concevez vous les relations de votre Etat communiste avec les autres entités sur la scène internationale ? Par ces termes, j'entends bien sûr les autres Etats, capitalistes ou non, mais aussi les organisations de libération nationale, quelque soit leur nature."
Le secrétaire général du PEV se pencha sur l'organigramme l'espace de quelques instants. Il frotta son menton avec sa main, son regard alerte scintillait sur chaque détail. Il laissa les intéressés aux mains de la question de la camarade secrétaire Ellis: "Laissons aux nazumi pour ce dont ils sont plus compétents que nous autres." pensa t-il, et profite de ce temps, scrutant plus en avant le dossier du PCO. Quand les Halimah eu terminer ses requêtes. Lorsque ce fut fait, il se pencha de nouveau les mains croisés sur la table, l'air visiblement satisfait:
- C'est extrêmement intéressant, camarades. En ce qui concerne votre rapport vis à vis de l'utilité des élections, nous sommes sur la même longueur d'onde. Nous voyons défiler beaucoup d'organisations qui pensent que seul le pouvoir des armes peut amener à l'avènement du socialisme. C'est là bien sûr une vision totalement romantique, mais certains ont du mal à comprendre qu'il faut des conditions préalables à une insurrection armée, et qu'en attendant, il est nécessaire de travailler une image respectable, de fidéliser en investissant dans le quotidien des individus qui composent la société ostarienne. Vous avez l'air d'avoir les pieds sur terre, c'est déjà un très bon point.

Concernant les documents dont vous nous faites part, c'est là tout aussi intriguant, mais rassurant. C'est là bien différent de ce que nous connaissons au PEV, mais je reconnais des principes communs qui confirment votre attachement à notre famille politique. On ne fait pas la révolution en rangs dispersés, mais avec un organe central envoyant des instructions cohérentes, et qui agit en toute transparence vis à vis de ses militants. Le PEV a en effet certaines différences. L'équivalent de votre "Politburo", notre comité de direction, est composé de militants élus directement par les chefs des différentes sections et fédérations du parti, lesquels forme notre comité central. Mais vous, vous avez l'air de supprimer cet échelon. C'est intéressant. Pour moi, c'est donc un grand oui en ce qui concerne cet aspect de votre organisation.

Très bonne affiche soit-dit en passant, et c'est là un objectif ambitieux que vous vous fixés. Nous même sommes en ce moment en pleine campagne électorale et nous connaissons cette angoisse de l'incertitude. Mais c'est également l'heure des caractères, et d'expérimenter la pertinence qu'un programme que nous mettons des années à concevoir auprès des électeurs. Vous m'évoquez la recherche des candidats, et j'y pense avec un grand entrain. Il faut toujours bien choisir les profils parmi les jeunes gens que nous avons nous même formés au parti, parfois depuis qu'ils sont en organisation de jeunesse, c'est un moment émouvant lorsque nous voyons le résultat d'années passées à l'école du Parti. Mais bref, c'est là que je me permets de répondre à votre question quant des moyens nouveaux que pourraient vous offrir l'UICS dans une perspective de conquête du pouvoir. Comme l'a dit notre estimée camarade secrétaire, notre organisation est encore jeune, aussi, si vous avez besoin de financement il sera nécessaire de vous entretenir directement avec les intéressés afin d'obtenir un soutien financier. CEPENDANT...le Conseil suprême, qui est en quelque sorte l'organe législatif de l'organisation, vous permettra de lancer le sujet pour attirer l'attention sur vos requêtes, et d'en avoir davantage de visibilité. C'est avec cette méthode que le PEV a réussi à obtenir deux financements en vue de sa campagne électorale. Ce qui est certain, c'est que vous trouverez toujours des bonnes âmes pour vous faire grâce de ce que vous nous demandez parmi nos rangs.

Mais j'imagine que l'aspect financier ne permet pas seul de s'assurer le succès d'une campagne. Les armes les plus puissantes sont avant tout les idées, c'est avec elles seulement que le socialisme pourra remporter une victoire culturelle préalable à votre succès électoral, et cette victoire culturelle ne peut être obtenue que par une campagne de presse permanente de nos idées, que par un martèlement constant de nos éléments de langage, dans les médias, dans les rues, dans les universités et les usines. Sans cela, jamais vous ne prendrez le pouvoir. Et cela tombe très bien pour vous: l'UICS dispose de son propre organe de presse. Celui-ci permet à n'importe quel média en lien avec l'un de nos membres de diffuser sa propre information à un public plus large, et diffuser ses prises de position à l'Internationale. L'organe de presse du PEV, l'Unità, bénéficie désormais d'une diffusion élargie à plusieurs pays. Si votre parti n'a pas encore de média propre, je vous conseille vivement d'en constituer un. Mais revenons à votre situation nationale: étant membre de l'UICS, vous disposerez de la force de frappe des médias liés à l'organe de presse de l'UICS. L'Unità, le Loduarien libéré...tous ces tirages se feront le plaisir de faire l'éloge de votre programme.

Donc pour résumer, l'UICS peut vous procurer les deux éléments indispensables à un succès électoral: une visibilité médiatique accrue et des fonds supplémentaires de campagne. Qu'en pensez vous ?

Oh, et pour finir. Vous nous avez parlé d'un organe de jeunesse propre à votre parti. Et justement, je pense que très prochainement, le Conseil suprême sera peut-être le lieu d'une discussion afin de fédérer plus en avant nos différentes organisations de jeunes et étudiantes.


Sigmund avait finit de parlerque Ellis Halimah, la Secrétaire Générale de l'Union prit la parole alors il la regardait pour écouter ce qu'elle avait à dire.

Sigmund Köhler : Merci pour cette éclaircissement Camarade Secrétaire Générale. Très bonne question que vous posez là, en effet le PCO a pour but dès la prise de pouvoir de mettre en place un embargo commercial total sur toutes les nations capitalistes ou libérales. Nous ne souhaitons en aucun cas échanger de la valeurs sur des marchés capitalistes. Pour cela, nous souhaitons entrer dans l'UICS afin de garantir à notre État Communiste des alliés dans les ressources pour notre projet International. De plus, la nature de "neutralité" ostarienne à l'égard d'organisations supra-nationale se terminera avec notre arrivée au pouvoir, nous ne souhaitons en aucun cas valider les actions des organisations ou des membres de l'ONC, l'OND, l'UEE et ce genre d'organisations.

Il laissait ensuite parler la Camarde Marcos.

Marion Feuerstein : Merci pour votre franchise et votre soutien Camarade Marcos, nous apprécions le PEV pour ce genre de positions. Bien entendu, nous savons que la lutte passe par les urnes et c'est pourquoi nous voulons travailler au mieux avec l'UICS pour permettre de donner une certaine crédibilité à notre parti outre-ostara. Pour la partie presse, nous avons créer il y'a maintenant 30 ans un journal qui s'intitute "L'Éveil Ostarien", qui se tire à plusieurs milliers d'exemplaires. Il est bien entendu traduit dans les trois langues de notre pays, voici la une de la semaine passée.

Marion sortait alors le journal de sa pochette et le tendait aux représentant de l'UICS.


MF : En effet, "L'Éveil Ostarien" nous permet de pouvoir diffuser nos idées dans notre pays et de permettre un accès facile à des informations fiables et vérifiées par nos journalistes affiliés. Nous accompagner sur la diffusion serait parfait et permettrait d'être exporté afin de montrer la vision du communisme ostarien au monde, et à nos futurs alliés membres de l'UICS principalement.

Marion regardait alors Sigmund pour le laisser aborder la partie jeunesse.

SK : Oui Camarade Marcos, bien entendu que nous avons un organe de jeunesse dans notre parti. Les Jeunesses Communistes Ostarienne est un mouvement issu de notre parti. Les JCO ont été fondés en 1942 par le Secrétaire Bauhaus, et ont durées une quinzaine d'années avant d'être arrêtés faute de moyens. Nous avons repris en 1994, je faisais partie de la seconde promotion. Les JCO ont pour but de fournir aux jeunes une formation sur les théories communistes, les politiques du Parti et les questions socio-économiques, de les encourager à participer activement aux campagnes politiques, aux manifestations, et aux initiatives locales, de construire une base de jeunes militants pour soutenir le Parti et ses objectifs à long terme, mais surtout ces jeunes jouent un rôle clé dans le renouvellement et le renforcement du Parti en formant la prochaine génération de leaders et de militants, comme moi-même. Puis, ils s'amusent beaucoup aussi, et c'est de bons souvenirs, car avant d'être Secrétaire Général du PCO, j'étais Secrétaire Général des MCO pendant 4 ans. Nous souhaitons bien entendu mettre plus de moyens dans l'internationalisation de nos jeunes, et leurs permettre de promouvoir la solidarité entre les jeunes communistes de différents pays et soutenir les mouvements internationaux qui partagent des idéaux similaires, comme avec l'UICS. Pourquoi ne pas fédérer nos jeunesses afin de mettre en place cet ordre nouveau, international-communiste. Nous sommes ouverts à cette idées, et nos jeunes aussi ! D'ailleurs, voici nos affiches pour la campagne d'adhesion au JCO.

Sigmund tendait alors l'affiche en format réduit Letter US aux deux représentants.


SK : Avez-vous d'autres sujets que vous souhaitez aborder, Camarades ?
Géorgi Marcos scrutait les documents un par un, des lunettes au bout de son nez. Parfois, il se murmurait à lui même même à voix basse "Oui ça c'est très bien...". Au bout de quelques minutes, il rangea repoussa soigneusement ces documents vers ses interlocuteurs ostaliens. Enfin, il repris la parole, le ton plus léger qu'au début de la réunion.
- Eh bien, dans mon cas, camarades, je pense avoir fait le tour des questions et des points d’intérêt de ma part concernant votre formation. Je pense qu'il est grand temps de rendre un verdict. En premier lieu, votre présentation laisse entrevoir le sérieux avec lequel vous considérez cet affaire. Cela est agréable. Vous vous êtes faits les avocats d'une organisation structurée, dont les objectifs sont clairs et dont les moyens engagés à son développement sont pour ainsi dire assurés. Les axes de ce développement son je trouve, sur de très bons rails. Vous disposez d'un organe de presse avec pignon sur rue, d'une organisation de jeunesse qui de prime abord a l'air dynamique.

Quant à votre corpus idéologique, il pourra bien entendu faire l’objet de débats au sein de notre organisation , mais le seul impératif est que vos attentes soient les mêmes horizons que notre organisation se donne. Et je pense que c'est le cas en ce qui vous concerne. En conclusion, j'ai le plaisir de vous annoncer que vous pourrez bénéficier de mon soutien quant à votre adhésion.

Toutefois, parce qu'il y a toujours un "mais", je me dois de vous prévenir quant à votre plan de relations internationales en cas de victoire de votre parti. La rupture avec le monde capitaliste est notre objectif, il est vrai. Mais vous vous devrez d'être prudent en cas d’accession au pouvoir, parce que ces puissances n’hésiterons pas, et en vertu du moindre et infime prétexte, à tenter une intervention militaire chez vous. Donc, pour l'instant et en vertu du déséquilibre ce rapport de force entre l'UICS et le monde capitaliste, je vous conseille de faire profil bas au niveau international en cas de succès, et dans le même temps, de commencer à profondément réformer votre pays afin de lui donner la forme dont vous entendez qu'il s'agit là de la meilleure méthode pour atteindre la société socialiste.

Maintenant si vous voulez bien, un avis seul ne vaut pas décision, c'est pourquoi je vais laisser mes camarades s'exprimer.
Ellis Halimah laissa la discussion se dérouler d'elle même, écoutant attentivement mais ne laissant rien paraitre. L'idée d'une nation coupé du monde capitaliste était bien là une idée que beaucoup ont eu, idée peu réalisable dans la réalité géopolitique actuelle. En outre, Ellis esperait entrevoir un soupçon de sentiments anti-impérialismes dans la réponse de Sigmund Köhler, mais celui-ci manqua à l'appel à l'instar de ses autres camarades eurycommunistes, eurycentrés et autocentrés. Une fois le verdict de Georgi Marcos donné, la Secrétaire Générale s'avança afin de donner le sien.

Ellis Halimah: "Mon analyse ne diffère pas tant de celle du camarade Georgi Marcos. Je suis de tout coeur avec lui sur l'avertissement qu'il vous donne. N'oubliez pas que nos théories s'heurtent à une réalité géopolitique qui nous est défavorable. De plus, en tant que taihoraniste, j'espère que le Parti Communiste d'Ostara saura répondre présent sur les questions de l'impérialisme, du colonialisme et de leurs nouvelles formes.

Je me prononce donc favorable à votre adhésion au sein de l'Union Internationale des Communistes et Socialistes.
"
C’est sur ces entrefaits que Iulia Poltanore entra. La situation était largement différente de sa dernière rencontre avec des représentants communistes. La fois précédente, elle cherchait à convaincre, à séduire, à démarquer Valinor. Aujourd’hui, elle devait faire la preuve que Valinor allait rentrer dans le rang.

Elle entra donc, ne prêtant qu’un œil distrait aux décorations du lieu. Les preuves de richesses ou de culture ne signifiaient rien pour elle. Elle salua les divers représentants, en commençant par les Ostariens. Après tout, Ostara était un pays voisin de Valinor. Une rencontre allait même bientôt sceller des liens d’amitié, si tout se déroulait selon le long palabre conventionnel.

Voyant que la rencontre était déjà bien avancée, elle se plaça en retrait ; observant.
Sigmund était alors en train d'argumenter qu'une femme entrait dans la salle de réunion, il la reconnaissait, c'était Iulia Poltanore. Il la saluait alors d'une poignée de main, un plaisir de rencontrer un voisin. Alors que la femme s'installait, les représentants de l'UICS continuaient de poser leurs questions et de rendre leur jugement. Sigmund écoutait alors le camarade Marcos et la camarade Halimah rendre leur verdict.

Sigmund Köhler : Merci Camarade Marcos pour ce retour plus que constructif, il est vrai que notre courant de pensée se veut en rupture totale avec les idées et nations capitalistes et libérales, du moins dans un objectif à long terme. Nous chercherons en premier lieu à collaborer du moins avec les pays ayant des relations cordiales avec l'UICS et ses États-Membres. De plus, notre candidature est soutenue par l'ensemble du Politburo Ostarien de notre parti, et futur Conseil Fédéral en cas de victoire sur nos adversaires. Notre mouvement passe par une réforme profonde de nos organisations et de nos administrations, vous avez raison Camarade Marcos.

Il sourait alors à l'homme en face de lui alors que Ellis Halimah prenait la parole, il la regardait, Marion faisant de même.

Marion Feuerstein : Pour vous rassurer, Camarade Halimah, sur les points que vous venez de mentionner, l'ADN des Ostariens n'est pas dans l'impérialisme, le colonialisme et de leurs nouvelles formes, nous sommes un rassemblement de trois peuples, il est vrai, qui se ressemblent sur un point, nous sommes contre ces formes. Vous savez, je suis issue d'une famille du Royaume de Hansi, j'ai appris la langue hansi comme langue maternelle et l'allemand et le français comme langues secondes, à l'inverse de Sigmund, qui est issu d'une famille du Royaume de Friedrichshafen, germanophone et ayant appris le français et le hansi à l'école. Nos Monarques n'ont pas conquis mais fédéré nos concitoyens et nos terres. Merci en tout cas pour votre avis favorable. Puis-je savoir quel est la suite de la procédure ? En effet, nos élections arrivent à grand pas. Camarade Poltanore, qu'en pensez-vous? Aviez-vous des questions?
Après avoir discuté un peu plus avec la délégation, la réponse semblait se dégager clairement. Ellis Halimah laissa les ostariens faire leurs dernière remarque avant d'annoncer le verdict.

Ellis Halimah: "Camarades d'Ostara, j'entends vos demandes. D'abord, je tiens à vous remercier pour vos éclaircissements sur les points que j'ai pu évoqué, qui n'étaient que de simple remarque. Quant à la suite de la procédure, je pense pouvoir affirmer que les délégations ici présentes, représentatives de la diversité des membres de l'Union Internationale des Communistes et Socialistes, partagent le même sentiment. Le Parti Communiste d'Ostara est conforme à nos attentes. Vos explications sont claires, à l'instar de vos motivations.

En ce qui concerne votre campagne législative, ne vous inquiétez point. Vous pourrez soumettre des demandes d'aides comme nous avons pu l'expliquer plus tôt. Nous serons ravis de pouvoir vous aider au mieux pour faire triompher la cause communiste et socialiste.

Bienvenue dans l'Union !
"


Les différents membres de la discussion se saluèrent et discutèrent autour d'un petit buffet qui avait été apporté. Suite à cela, une visite des locaux de l'Union fut réalisé pour que les ostariens se familiarisent avec les lieux. Après cette après midi passée, la délégation ostarienne fut raccompagnée vers son convois afin avancer sur la campagne législative, désormais accompagnée de l'Union.




HRPEtant donné que la rencontre à trainer en longueur, on peut considérer qu'elle s'est réalisé avant les élections législatives d'Ostara et que toutes les aides mentionnées ont pu être fournies au PCO.

De plus, les déléguées du Valinor et du Grand Kahn n'ayant pas ou peu réagi, un post peut être toujours réalisé. Je ferme seulement la rencontre pour permettre à Elsassbear d'avancer dans son RP (étant le seul bloqué).
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