au sujet de la vente internationale d'armement
Contexte : Depuis le début de l'année 2014 les perspectives économiques se sont tendues sur le marché international de l'armement. Jadis prospère ce dernier est en difficulté face à l'explosion de l'offre et un tarissement de la demande, les nouveaux acteurs sont nombreux et tous mènent une politique tarifaire agressive : Velsna, Wanmiri, Kartvélie, Sylva, etc... Ces difficultés se déroulent de manière paradoxale avec une explosion des conflits dans le monde favorisant pourtant la vente d'armement. Velsna de par ses deux entreprises la Société des Arsenalauti de Velsna et la Société des honnêtes armuriers de Velsna est l'un des acteurs qui le plus baisser ses prix. Face à cette situation le consortium NKTB concentrant les entreprises miridiennes de la défense et acteur majeur du marché de l'armement à fait appel au gouvernement miridian afin de procéder à une médiation. L'objectif principal de la rencontre est donc de parvenir à un accord avec Velsna et ses entreprises afin de lever de manière bilatérale les prix, actuellement bien inférieurs que ceux du reste du marché. Quant à l'objectif secondaire il concerne la République d'Achos avec qui le consortium aimerait bien reprendre la vente d'armement mais doit pour cela obtenir l'accord de Velsna.
C'est sous une fine neige que plusieurs berlines noires filaient à grande vitesse dans les rues d'Elysium. Escortées par plusieurs voitures de polices aux phares allumés, le cortège semblait se diriger vers l'aéroport. La neige était courante à Miridian et cette année l'hiver avait été particulièrement long expliquant ainsi la présence de neige à une telle période de l'année. Au bord de l'une des voitures se trouvaient deux hommes, le premier se nommait Hans Golben le ministre des affaires étrangères et le second Karius Ritter qui était le représentant du consortium NKTB. Ritter est le président de l'entreprise Neptune et était connu pour son sens des affaires, son intransigeance ainsi que sa ténacité. Son entreprise avait été la plus touchée par les baisses de prix agressives de Velsna et ainsi les autre dirigeants des entreprises du consortium avaient décidé qu'il était le plus apte à les représenter car étant celui avec le plus à perdre. Une fois arrivée à l'aéroport les voitures s’arrêtèrent et les deux hommes en sortirent. Ils attendirent patiemment que l'avion diplomatique velsnien se pose. Les représentants velsniens furent accueillis avec tous les honneurs, la légion républicaine leur fit une haie d'honneur tandis que l’orchestre national jouait les hymnes respectives des deux pays. Golben et Ritter saluèrent courtoisement les représentants velsniens puis les invitèrent à monter au chaud dans les voitures. Le trajet fut plutôt rapide et laissa le temps aux différents représentants de faire connaissance, le tout en montrant aux velsniens les plus beaux points de la capitale miridienne : la cathédrale Saint-Pierre, le palais de la République (la demeure du président), la place de la liberté ainsi que le panthéon républicain. Les velsniens purent donc contempler l’architecture haussmannienne d'Elysium sous un fin manteau blanc alimentant la beauté de la ville. La rencontre allait se déroulait au ministère des affaires étrangères, habituellement elles avaient lieux au palais de la République mais ce dernier état occupé par un conseil de crise destinée à la situation en Osno et donc indisponible. En premier lieu un repas d’accueil fut organisé qui permit aux velsniens de gouter de nombreuses spécialités locales : la bière de Wolkenheim, le vin perbalien ainsi que la viande de cerf accompagnée de Jägersosse. Puis après un court temps de digestion marqué par de nombreuses mondanités les représentants s'attablèrent dans une salle de réunion et Golben prit la parole :
Chers amis,
Pour commencer j'aimerais à nouveau vous souhaitez la bienvenu dans notre humble pays. J'espère que jusqu’ici vos désirs ont étés satisfaits et maintenant nos estomacs remplis et nos corps reposés je vous propose de commencer. Le mieux est de pense commencer par le sujet le plus simple en abordant le cas de la République d'Achos. Étant donné que je vous ait déjà fait part de nos demandes sur ce sujet je vous laisse me répondre.