17/08/2016
12:41:48
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Fiches techniques (Armée Rouge)

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Fiches techniques du matériel de l'Armée Rouge :

La guerre moderne est une guerre industrielle.


Ici sera répertorié l'ensemble des fiches techniques du matériel utilisé par les forces armées estaliennes, soit l'ensemble de l'Armée Rouge (branches terrestres et aériennes comprises). Les niveaux technologiques des équipements mentionnés seront directement indiqués dans le sommaire.

  • Armes d'infanterie (armes de poing, fusils d'assaut, pistolets-mitrailleurs, fusils de précision, fusils à pompe et fusils-mitrailleurs).
  • EHG-57 (pistolet de combat) / Niveau 9-10-11.
    PMAR-40 (pistolet-mitrailleur) / Niveau 9-10-11.
    ESH-14 (fusil d'assaut) / Niveau 9-10-11.
    MMS-12 (fusil à pompe) / Niveau 9-10-11.
    HSR-20 (fusil-mitrailleur) / Niveau 9-10-11.
    LRSR-16 (fusil de précision) / Niveau 9-10-11.

  • Pièces d'artillerie (mortiers légers, mortiers tractés, obusiers, canons automoteurs, lance-roquettes multiples).
  • Mortier PATRIA (mortier d'infanterie / 81mm) / Niveau 8.
  • Avions de supériorité aérienne.
  • EF-16 Hydra / Niveau 7-8.
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    EHG-57 :

    Photographie du EHG-57.


  • Caractéristiques techniques :
  • Fabricant et concepteur : Groupe Estan-Zbroya (Manufactures d'Etat de Mistohir, de Bilioska, de Pendrovac, de Detruskia et de Sauvadok).
    Munitions : 5,7mm x 28mm.
    Masse (vide) : 518 grammes.
    Masse (chargé avec un chargeur de 20 cartouches) : 644 grammes.
    Longueur : 208mm.
    Longueur du canon : 122,5 mm.
    Cadence de tir : Semi-automatique, dépend de la vitesse de déclenchement du tireur.
    Vitesse initiale en sortie de bouche : 762 mètres par seconde.
    Portée pratique : 50 mètres.
    Portée maximale : 1510 mètres.
    Capacité de tir : Chargeurs de 10, 20 et 30 cartouches.
    Mode d’action : Blowback retardé.
    Variantes : EHG-57 TS (Type Standard de l'armée régulière, utilise des munitions de type SS190 Standard avec une puissance d'arrêt plus limité mais une perforation et un effet de surpénétration plus important capable de traverser plusieurs protections balistiques en un seul tir) ; EHG-57 SE (Sensitive Environment, utilise des munitions SS192 expansives à tête creuse disposant d'une tête molle ce qui augmente la puissance d'arrêt au dépend de la perforation et de la surpénétration, utilisé par les forces de sécurité locales et fédérales pour éviter les dommages collatéraux) ; EHGS-57 (canon fileté et suppresseur intégré et utilisant des balles subsoniques chemisées Sb 193, arme plus compacte, destiné au SRR et aux forces spéciales).

  • Spécificités techniques et opérationnelles :
  • Le pistolet est en polymère composé d'un matériau en polymère appelé l'acrylonitrile butadiène styrène abrégé en ABS. Ce matériau en polymère — utilisé dans la vie de tous les jours (répliques Airsoft ; Legos ; casques motos) — thermoplastique appartenant à la famille des polymères styréniques est connu pour avoir une très bonne résistance chimique et aux chocs. Le polymère a aussi un aspect un peu souple ce qui lui permet une excellente prise en main agréable pour le tireur. L'ABS est couplé avec de l'a-méthylstyrène qui permet de masquer la signature thermique de l'arme, on parle alors d'un ABS Chaleur. Le polymère est très léger comparé à ses concurrents ce qui permet à l'arme d'être légère.

    L'arme en elle-même dispose d'une découpe coulissante ce qui facilite l'ajout d'un viseur type Reflex et la disposition d'un rail sur le haut du canon ; d'une sécurité de tir ambidextre ; d'un indicateur de chambre chargée présentée par une petite tige en métal au-dessus de la chambre qui se lève légèrement avec un bas fond couleur rouge pour alerter le tireur que l'arme est chargée. L'arme dispose également d'une version étanche améliorée de la gâchette dite « bavette » qui empêche l'entrée de petits débris via la gâchette — cette version étanche permettant d'empêcher l'eau d'entrer par la gâchette également. L'arme dispose également d'un revêtement PVD ce qui rend l'arme plus résistante à l'usure, à l'oxydation et rend les matériaux plus durs. Le chargeur en lui-même est assez original puisqu'il est composé d'un plastique translucide couplé à une fine couche de nitrate d'argent transparent. Ce chargeur est donc assez résistant tout en restant transparent ce qui permet à l'utilisateur de savoir combien de balles lui reste-il dans le chargeur, il lui suffit d'appuyer sur le bouton de sûreté qui permet au chargeur de sortir de la poignée de l'arme. L'arme est entièrement ambidextre, elle peut être utilisée par un gaucher comme par un droitier avec un chambre à double écran d'éjection modulable permettant de configurer l'éjection de la douille par la gauche ou par la droite selon la situation du tireur. La sécurité y est également ambidextre, située sur les deux côtés.


    ESH-14 :

    Photographie de l'ESH-14 au stand de tir.


  • Caractéristiques techniques :
  • Fabricant et concepteur : Groupe Estan-Zbroya (Manufactures d'Etat de Mistohir, de Bilioska, de Pendrovac, de Detruskia et de Sauvadok).
    Munitions : 6,8mm x 43mm SPC-GP Imperia.
    Masse (vide) : 3,8 kilos.
    Masse (chargé avec un chargeur de 30 cartouches) : 4,1 kilos.
    Longueur : 787 mm, 914mm avec le suppresseur.
    Longueur du canon : 388 mm.
    Cadence de tir : 750 coups par minute.
    Vitesse initiale en sortie de bouche : 950 mètres par seconde.
    Portée pratique : 600 mètres pour les organes de visée, 1000 mètres sur le plan balistique.
    Portée maximale : 2900 mètres.
    Capacité de tir : Chargeurs de 30 ou 70 cartouches
    Mode d’action : Système Blowback.
    Variantes : S-ESH (canon adapté au tir de munitions subsoniques de 6,8mm (balles non-téléscopiques, matériau hybride polymères et surface métallique), suppresseur intégré) ; Colt-ESH (version compacte avec un canon raccourci, crosse avec amortisseur en caoutchouc, adapté au combat urbain ou pour les unités d'arrière-garde) ; DMR-ESH (version DMR capable d'être opérationnel au combat à courte portée comme au tir à moyenne ou longue distance, tire des munitions de 6,8mm x 43mm Creedmoor-SPC avec une plus longue portée balistique (1200 mètres contre 1000 mètres de la version standard), une trajectoire plus plate qui offre une meilleure précision à longue distance et une meilleure puissance d'arrêt à longue distance avec une énergie à la bouche de 3000-3500 joules).
    Équipements utilisables : Lunette x3 ou x4, grenade à fusil (à fragmentation, chimique ou fumigène, 340 mètres de portée), lance-grenades portable, viseur à réflecteur, bipied, poignée, baïonnette de combat, bandoulière et suppresseur. De manière plus globale, l’arme est équipée de rails Picatinny qui permet la mise à disposition d’une flopée d’équipements (lunettes de visée, torches, lance-grenades de 20mm, etc.).

  • Spécificités techniques et opérationnelles :
  • Une des caractéristiques principales du ESH-14 provient surtout de sa capacité à tirer une munition bien spécifique encore peu utilisée sur les champs de bataille et pourtant avec un véritable avenir devant elle, la munition téléscopique. Le postulat des équipes de recherche du groupe Estan-Zbroya était simple : il fallait une munition qui était naturellement et balistiquement plus performante que la plupart des munitions standardisées actuelles (typiquement le 5,56, le 7,62 ou encore le 5,45 et le 7,92) et qui pouvait en même temps être bénéficiaire d'une innovation balistique qui permettrait à terme de rendre les munitions tirées par les armes estaliennes plus efficaces contre tout ce qui pourrait actuellement exister dans les armées étrangères. C'est là que vint l'idée de la munition télescopique. Le concept de celle-ci est simple : contrairement aux munitions traditionnelles où l'ogive de la balle déborde de la douille par l'avant et où la douille est faite en plomb et en laiton, la balle télescopique encastre le projectile de la balle à l'intérieur de la douille qui est en polymère renforcé plutôt qu'en laiton. Comment est composé concrètement une balle télescopique ? On retrouve le projectile en lui-même en plomb ou en acier qui est recouvert d'une enveloppe en cuivre (ce qui réduit l'usure du canon et améliore la balistique terminale en sortie de bouche du canon) en forme allongée afin de minimiser la résistance à l'air et donc améliorer la perforation de la balle ; le propulseur qui se compose d'un mélange de nitrocellulose et de nitroglycérine afin que la poudre contenue dans la balle ne produise aucune fumée, le propulseur est enveloppé autour de balle pour permettre une combustion uniforme au sein de l'étui au moment du tir ; la douille qui constitue une enveloppe autour du projectile qui est composé de polymère renforcé (plus léger que le laiton) en forme cylindrique et bien plus compacte ; enfin une simple amorce en fulminate de mercure. Il est à noter que la munition est scellée afin de protéger la poudre propulsive de l'humidité et tout autre contaminant potentiel pour permettre une combustion fiable de la munition une fois en chambre. Le polymère étant naturellement un matériau isolant contre la dissipation thermique, il permet une isolation thermique qui protège la munition des risques d'auto-allumage ou de dégradation thermique des composants internes.

    Une telle munition comporte tellement d'avantages sur le plan balistique et opérationnel. La munition est bien plus compacte que les munitions traditionnelles, ce qui fait que chaque cartouche occupe un volume d'espace plus restreint et est plus légère au transport ce qui permet aux fantassins d'emporter plus de munitions sur eux pour un poids similaire à des munitions traditionnelles en plomb et laiton. Les performances balistiques d'une telle munition sont également hors normes, la combustion interne de la munition se produisant de façon plus uniforme ce qui permet une pression constante et un vol plus stable de la balle une fois en sortie de bouche ce qui améliore grandement sa précision. La vitesse initiale n'en est que meilleure pour plusieurs raisons : la poudre propulsive entourant entièrement le projectile, la combustion au tir est plus homogène et rapide ce qui créait un effet de chambre plus efficace où la pression des gaz est plus efficiente ; les grains de poudre utilisées dans les munitions télescopiques sont plus fins et améliorent donc la vitesse de combustion, ce qui est déterminant dans l'amélioration de la vitesse de sortie en bouche d'une munition ; la forme cylindrique de la douille réduit le volume mort, c'est-à-dire l'espace non utilisé, dans la chambre de l'arme ce qui permet une plus grande expansion des gaz à l'intérieur de celle-ci et donc une meilleure transmission de l'énergie au projectile, la pression y est donc maximisée dès l'allumage de la poudre ; la munition étant scellée, elle ne faut pas face aux fuites de gaz durant le tir ce qui améliore significativement la vitesse de la balle (la fuite de gaz est un problème récurrent aux armes semi-automatiques utilisant le gaz du tir pour donner de la puissance à la balle, une partie des gaz étant réorienté pour permettre à la prochaine balle d'entrer dans la chambre, un problème qu'on ne rencontre pas dans les fusils à verrou par exemple ce qui explique leur plus grande puissance). Parmi les autres avantages de la munition, on retrouve évidemment la réduction de son poids ce qui permet aux armes alimentées d'être moins lourdes pour un nombre identique de munitions. Enfin, les munitions sont étanches, ce qui permet aussi aux munitions d'être bien plus fiables dans des conditions géographiques restreintes. En bref, la munition fait presque l'arme en elle-même. Sans oublier que les munitions télescopiques sont bien plus simples à la fabrication et surtout moins chères pour l'industrie estalienne : le laiton nécessite une extraction et un raffinage minier avant d'être utilisable à la fabrication de munitions ce qui revient plus chère que la création de polymères par l'industrie chimique donc, in fine c'est une solution plus économe tout en étant largement plus efficace que ses concurrents sur le marché international. Quant au choix du 6,8mm comme calibre, il est assez évident compte tenu des caractéristiques balistiques officielles de l'arme (HRP : balistique du 6,8mm General Purpose) : 3100-3300 joules d'énergie cinétique, faible recul, vitesse initiale de 915-945 m/s, chute de trajectoire à 600 mètres donc déjà clairement plus efficace que le 5,56 et une puissance d'arrêt supérieure au 7,62. Dans les faits, le 6,8mm s'avère plus intéressant dans la pénétration, celle-ci étant plus apte à percer les protections balistiques modernes (tout en créant des cavités plus larges dans les tissus ce qui améliore la létalité de la munition) avec une portée et une précision plus fine sur de longues distances et avec une puissance d'arrêt bien plus importante que la plupart des munitions couramment utilisées. Et encore, ce ne sont que les caractéristiques balistiques du 6,8mm lorsque le projectile est dans une cartouche traditionnelle en laiton, elle ne sera que meilleure dans l'emballage télescopique de la munition Imperia. D'un point de vue strictement logistique, cela permettra de mettre un terme dans l'Armée Rouge le casse-tête régulier entre le 5,56 et le 7,62 qui compose la majorité des armes du XXe siècle de l'Armée Rouge. Notons enfin qu'il existe deux versions du 6,8mm dont une utilisée pour la version standardisée et une autre adaptée au tir à longue distance pour la version DMR, qui surpasse largement la précision et égale la portée du 7,62.

    Même si on peut penser que la seule innovation se situe dans la munition en elle-même, l'ESH-14 reste tout de même une bonne arme elle aussi dans son ensemble. Structure bullpup plus adaptée aux combats actuels en combat urbain, combat en forêt et très polyvalent pour être utilisable autant en combat rapproche qu'à longue distance, l'arme est plus compacte que ses concurrents. L'arme est faite en polymères de type ABS er nylon 66 qui sont tous deux des polymères très résistants aux chocs, faciles à trouver sur le marché et donc relativement peu chers à l'achat comme à la production. Le chargeur est réglé grâce à des boulons situées entre le chargeur et la chambre de l'arme, de telle sorte que le chargeur se retire automatiquement une fois la dernière balle tirée. Ce système de rechargement rapide fait gagner quelques précieuses secondes au fantassin estalien par rapport à ses adversaires, c'est un point de plus à l'ergonomie de l'arme au combat. Le chargeur de 30 cartouches est en structure bimétallique transparente, ce qui permet d'un simple coup d'œil au fantassin de savoir combien de munitions lui reste il. L'arme est ambidextre, la paroi séparant la chambre de l'extérieur — donc là où passe la douille lors de l'éjection — a pour but de ralentir l'éjection de la douille pour que la balle s'éjecte vers le bas ce qui rend l'arme entièrement ambidextre tout en réduisant au passage le recul de l'arme étant donné qu'aucun gaz n'est utilisé dans l'éjection de la douille, un système Blowback en somme. Toujours dans cet objectif de réduction du recul de l'arme, l'ESH-14 utilise un mécanisme à courroie fermée, c'est-à-dire que le percuteur est verrouillé en position avant jusqu'au moment où l'utilisateur appuie sur la gâchette ce qui permet une meilleure stabilité et donc une meilleure précision lors du tir étant donné que la culasse ne fait aucun mouvement avant le tir en lui-même ; c e système permet aussi de récupérer une partie de l'énergie du tir précédent qui est absorbée et dissipée dans des composants amortisseurs (ressorts et tampons) situés à l'intérieur de la culasse ; la culasse dispose d'une masse bien répartie qui minimise l'effet de recul, les mouvements mêmes de la culasse sont linéaires et réguliers afin d'y éviter les secousses et les mouvements brusques à chaque tir, ce qui réduit significativement le recul. Une baisse significative du recul permet de ce fait aux tireurs du ESH-14 de disposer d'une précision accrue lors des accrochages au tir soutenu et améliore le confort du tireur avec l'arme, ce qui réduit donc la fatigue du tireur lors d'échanges de tirs longs et soutenus.

    Quant aux optiques, en plus des optiques standardisées, nous avons développés deux optiques spécialisées pour la courte et moyenne portée (qui seront principalement utilisées par les forces spéciales puis petit à petit, une fois les prix de production réduits et les processus de fabrication standardisées, pour l'armée régulière) ; et l'autre pour la longue portée. La première optique compte un ordinateur balistique intégré, une optique laser avec une portée de 1000 mètres, un grossissement qui va de x1 à x8, plusieurs capteurs atmosphériques, un filtre thermique, une couche anti-rayures assez conventionnelle et un mini-écran digital à matrice active sur le côté droit de l'optique permettant à l'utilisateur de savoir les informations nécessaires au tir comme la portée du vent, la munition tirée et la distance de tir — on est loin d'une assistance pour savoir où tirer précisément — distance qui est connue grâce au laser qui sert également de télémètre pour le logiciel intégré. Évidemment, cela ne s'alimente pas tout seul car l'optique dispose d'une autonomie totale de 72 heures et d'un rechargement pouvant aller au grand maximum de 2 à 3 heures selon l'état du câble d'alimentation utilisé. Chaque homme est sensé être équipé également dans son paquetage d'une batterie légère de rechange qui permet de donner 24 heures d'autonomie supplémentaire au matériel. L'optique n'est pas de type caméra. Ainsi, si le télémètre, l'écran digital et tout le matériel électronique n'a plus de batterie, la lunette conventionnelle marche toujours ce qui évite que l'optique devienne totalement inutile sans batterie. Enfin, pour la courte portée, au-dessus de l'optique principale, on trouve un viseur Réflex assez classique pour le coup. La seconde optique est quant à elle exclusivement utilisée pour de la longue portée. Globalement, rien ne change si ce n'est que l'optique ne dispose pas de viseur Réflex au-dessus et que le grossissement va de x1 à x12. Évidemment, ces optiques coûtent relativement chers et nous en sommes conscients. C'est pour cela que ces optiques seront distribués uniquement aux forces spéciales dans les premiers temps et l'armée régulière devra se contenter des optiques classiques.


    PMAR-40 :

    Photographie du PMAR-40.


  • Caractéristiques techniques :
  • Fabricant et concepteur : Groupe Estan-Zbroya (Manufactures d'Etat de Mistohir, de Bilioska, de Pendrovac, de Detruskia et de Sauvadok).
    Munitions : 5,7mm x 28mm.
    Masse (vide) : 2,47 kilos.
    Masse (chargé avec un chargeur de 40 cartouches) : 2,91 kilos.
    Longueur : 450 mm.
    Longueur du canon : 243 mm.
    Cadence de tir : 900 coups par minute.
    Vitesse initiale en sortie de bouche : 715 mètres par seconde.
    Portée pratique : 200 mètres sur le plan balistique.
    Portée maximale : 1500 mètres.
    Capacité de tir : Chargeurs de 40 cartouches
    Mode d’action : Système Blowback.
    Variantes : PMAR-40 Standard (version standardisée pour l'armée régulière, tire des balles Sb 190 Standard), PMFP-40 (version destinée aux forces spéciales et aux forces de police, tire des balles expansives à tête creuse SS192), PMSR-40 (version destinée au SRR, tire des balles subsoniques Sb 193 avec un canon fileté et avec une arme plus compacte), PMP-40 (version chambrée au 9mm Parabellum, moins chère et plus facile à obtenir à l'étranger) PM-VA (version d'assaut du PMAR avec une crosse allongée et un canon allongé).

  • Spécificités techniques et opérationnelles :
  • Le PMAR-40 ressemble sur plusieurs points au EHG-57 sur ses performances et les technologies utilisées afin d'en faire un pistolet-mitrailleur performant. L'arme fonctionne sur un système de tir sélectif permettant à l'arme de tirer en 4 modes différents : coup par coup ; rafales de 3 coups ; rafales de 5 coups ; tir automatique. Il utilise un système dit Blowback. Le concept du système Blowback est de récupérer l'énergie du tir pour pousser la douille hors de la chambre. La paroi séparant la chambre de l'extérieur — donc là où passe la douille lors de l'éjection — a pour but de ralentir l'éjection de la douille dans le but que la balle s'éjecte vers le bas ce qui rend l'arme entièrement ambidextre. Ce système est assez utile. Non seulement l'arme est ambidextre avec l'éjection de la douille par le bas mais limite grandement le recul du tir car aucun gaz supplémentaire n'est utilisé pour l'éjection de la douille. L'arme, disposé en polymère ABS certes, utilise l'alliage d'aluminium sur les pièces de fabrication les plus complexes et les plus fragiles de l'arme ce qui limite ainsi le coût de production et accroît la fiabilité de ses pièces dans les environnements rudes. Comme sur le EHG-57, l'arme dispose de son système de sûreté et de sélection de tir couplé sur les deux côtés ce qui facilite le côté ambidextre de l'arme ; si besoin, l'utilisateur peut toujours retirer les outils de sûreté et de sélection de tir via son kit de conversion. Le chargeur est de la même composition que celui du EHG-57 si ce n'est qu'il est plus large permettant une capacité de 40 coups, sa transparence permettant à l'utilisateur de savoir combien de balles il lui reste exactement. L'arme possède une crosse pliable métallique ce qui permet à l'utilisateur de stabiliser sa position de tir et de tirer avec plus de précision si nécessaire. Avec sa crosse repliée, l'arme a été faite pour être là plus petite possible, l'arme est donc facile à dissimuler si nécessaire. Enfin, l'arme dispose de deux rails Picatinny permettant d'y disposer plusieurs optiques selon les besoins de l'utilisateur. Il y a le rail supérieur qui peut accueillir une mire métallique — l'optique livré et opérationnel dès sa sortie d'usine — ou des viseurs électro-optiques dits viseurs Réflex. Le rail inférieur — sous le canon — accueille quant à lui des optiques laser, une poignée verticale ou encore une lampe tactique. Enfin, le canon est forgé à froid avec une double couche de chrome avec un suppresseur de flash intégré ce qui augmente la durabilité de l'arme avant le changement du canon mais permet de retirer le flash — qui est le gaz qui propulse la balle à la sortie du canon — ce qui augmente la discrétion de celle-ci. Il est à noter que cette arme est aussi l'arme réglementaire des équipages des véhicules blindés de l'Armée Rouge : son design compact, sa capacité et la létalité de ses munitions permet largement à l'Armée Rouge de le doter aux unités n'appartenant pas à l'infanterie mais qui pourraient avoir besoin de plus qu'une arme de poing pour se défendre que ce soit les équipages de chars ou les unités de protection des unités d'artillerie.

    MMS-12 :

    MMS-12.


  • Caractéristiques techniques :
  • Fabricant et concepteur : Groupe Estan-Zbroya (Manufactures d'Etat de Mistohir, de Bilioska, de Pendrovac, de Detruskia et de Sauvadok).
    Munitions : Calibre 12.
    Masse (vide) : 3,3 kilos.
    Masse (chargé avec un chargeur de 24 cartouches) : 3,5 kilos.
    Longueur : 910mm
    Longueur du canon : 430 mm.
    Cadence de tir : 20 coups par minutes (semi-automatique) / 45 coups par minute (automatique).
    Vitesse initiale en sortie de bouche : 450 mètres par seconde.
    Portée pratique : 70 mètres
    Portée maximale : 100 mètres.
    Capacité de tir : Chargeurs de 24,12,10,8,5 ou 2 cartouches.
    Mode d’action : Boulon rotatif à gaz.
    Variantes : Les variantes du MMS-12 portent leurs différences généralement sur la munition tirée, la longueur de la cartouche pouvant dépendre de la variante. La version standard tire des balles de calibre 12 de 70mm qui sont les munitions de calibre 12 les plus répandues avec environ 39 grammes de grains dans chaque cartouche ; le MMSP-12 tire des munitions de 89mm Super Magnum qui disposent de 69 grammes de grains par cartouche, ce qui rend celles-ci encore plus létales en combat rapproché ; le MMF-12 dispose quant à lui d'un canon adapté pour tirer des munitions de calibre 12 spéciales dont la poudre utilisée est de la poudre de magnésium, une poudre qui s'enflamme aux frottements avec l'air, ce qui rend chaque tir effectivement incendiaire sur les cibles, ce qui est parfait pour nettoyer des bidonvilles ou des maisons en territoire urbain ; le MMSS-12 tire quant à lui des balles flèches de calibre 12 afin d'augmenter sa portée effective et sa précision, ce qui permet au MMSS-12 d'augmenter sa portée pratique à 100 mètres, là où la plupart des fusils à pompe ne dépassent que difficilement les 60 mètres de portée effective ; enfin, on retrouve le MMS-P pour Peacekeeper qui est une variante destinée aux forces de l'ordre, notamment à la police fédérale estalienne, capable de tirer des cartouches de 50mm non-létales, des grenades lacrymogènes, des balles en caoutchouc ou encore des munitions en gomme-cogne pour assommer les suspects à bout portant, dans le cadre du maintien de l'ordre public, ces armes peuvent aussi être en capacité de tirer des grenades à fragmentation à faible puissance, blessant à courte portée et pouvant tuer si coup au but dans un organe vital.

  • Spécificités techniques et opérationnelles :
  • Le MMS-12 est un fusil à pompe à chargeur modulaire de calibre 12 de conception estalienne. Son chargeur a été agrandi pour accueillir une double queue de munitions ce qui permet de mettre deux fois plus de munitions à l'intérieur de l'arme, ce qui permet au fusil d'avoir une capacité pouvant atteindre 24 cartouches de calibre 12. Le chargeur modulaire est assez utile au combat, permettant à l'utilisateur de recharger l'arme de manière rapide et aisée avec un chargeur modulaire. Les balles en chevrotine sont recouvertes par ailleurs par de la polytétrafluoroéthylène ou simplement Teflon. C'est un polymère thermoplastique et thermostable disposant d'une inertie chimique qui permet ainsi de percer plus facilement les tissus humains et les tissus comme les vêtements ce qui rend un tir d'un MMS-12 bien plus mortel pour la cible qu'avec un fusil à pompe standard.

    HSR-20 :

    HSR-20


  • Caractéristiques techniques :
  • Fabricant et concepteur : Groupe Estan-Zbroya (Manufactures d'Etat de Mistohir, de Bilioska, de Pendrovac, de Detruskia et de Sauvadok).
    Munitions : 6,8mm x 43mm SPC-GP Imperia.
    Masse (vide) : 10 kilos.
    Masse (chargé avec une boîte de cartouches de 120 cartouches) : 11,2 kilos.
    Longueur : 1160 mm.
    Longueur du canon : 460mm.
    Cadence de tir : 800 coups par minute.
    Vitesse initiale en sortie de bouche : 840 mètres par seconde.
    Portée pratique : 1000 mètres.
    Portée maximale : 2900 mètres.
    Capacité de tir : Chargeur tambour de 80 cartouches ; boîte de cartouche de 120 cartouches ; puis ceintures de munitions de 200,300 ou 400 cartouches en fonction des besoins tactiques.
    Mode d’action : Boulon rotatif à gaz.
    Variantes : HSR-20 GS (version disposable sur trépied pour les positions défensives).

  • Spécificités techniques et opérationnelles :
  • La HSR-20 est un fusil-mitrailleur de conception estalien chambré en 6,8mm (6,8mm avec des balles hybrides en polymère et en structure métallique). L'arme utilise un système de piston rotatif à gaz pour éviter non l'encrassement de l'arme dû à la cadence de tir soutenue de l'arme mais également pour profiter pleinement de la poussée des gaz qui pousse la balle hors du tube ce qui augmente ainsi sa vitesse initiale et son effet de perforation par conséquent. La sûreté utilisée est ambidextre (couplé sur les deux côtés) avec un indicateur de chambre chargée présenté par un bout métallique en forme ovale qui, par un actionnement mécanique, s'active et se lève pour indiquer que la chambre est armée et l'arme prête à tirer. L'arme utilise un système de tir sélectif assez classique où celui-ci peut utiliser trois cadences de tir : 640, 720 et 800 coups par minute exactement. Le canon est plaqué avec une couche en tungstène avec un écran thermique contre la chaleur ce qui empêche la surchauffe du canon et son incapacité à devenir totalement inutilisable. Même si l'arme utilise un système de chaîne pour son alimentation en munitions, il est possible d'y poser un chargeur tambour M13 étendu avec une capacité de 80 cartouches. Ce chargeur est fait exprès pour empêcher que la chaîne d'alimentation se bloque dans le terrain lors d'un assaut où l'utilisateur doit bouger, celui-ci ne doit donc pas être gêné par son arme et la chaîne d'alimentation qui permet à son arme de tirer. En position statique, généralement, l'arme est prédisposée avec des chaînes de 200 ou 300 cartouches voir 400 cartouches exceptionnellement.

    LRSR-16 :

    LRSR-16.

    Caractéristiques techniques :

    Fabricant et concepteur : Groupe Estan-Zbroya (Manufactures d'Etat de Mistohir, de Bilioska, de Pendrovac, de Detruskia et de Sauvadok).
    Munitions : .408 Cheyenne Tactical/ .375 Cheyenne Tactical.
    Masse (vide) : 11,1 kilos.
    Masse (chargé avec un chargeur de 12 cartouches plus une dans la chambre) : 12 kilos.
    Longueur : 1406mm
    Longueur du canon : 660 mm.
    Vitesse initiale en sortie de bouche : 864 mètres par seconde.
    Portée pratique : 2500 mètres.
    Portée maximale : 4000 mètres
    Capacité de tir : Chargeurs de 12 cartouches, de 7 cartouches ou de 5 cartouches.
    Mode d’action : Mode d'action manuel par verrou.
    Variantes : H-SR (fusil de précision chambré en .338 Lapua subsoniques avec un suppresseur de tir intégré au canon, destiné aux assassinats ciblés à longue distance), L-LRSR-16 (version légère du modèle standard composé de matériaux polymères et légers, arme plus compacte, crosse allégée avec un bout en caoutchouc renforcé et les instruments de pluage en plastique renforcé renforcé d'une couche de nitrate d'argent, écran digital retiré, suppresseur OPSINC retiré pour laisser place à un simple frein de bouche en titane et en nylon 66 pour alléger le bout du canon, version destinée à rendre les tireurs de précision plus mobiles), AT-SR-1 et AT-SR-2 (variantes chambrées respectivement en .50 BMG et en .416 Barrett, destinés aux tirs de gros calibre à longue distance contre les véhicules légers).

    Spécificités techniques et opérationnelles :

    Parlons d'abord des deux munitions car il y a beaucoup de choses à dire. La .408 est en effet un des concurrents les plus sérieux de la .50 BMG et de la .338 Lapua Magnum. Si la .408 a des propriétés qui se tiennent plus à la létalité sur des fantassins comme la .416 Barrett et qu'elle est également plus petite et ayant pour l'objectif d'être précise et d'avoir une grande portée de tir, elle n'égale donc pas la .50 BMG en terme de capacité anti-matériel mais est considéré comme une munition de gros calibre selon les normes estaliennes. La .408 est donc parfaite pour des tirs d'une précision chirurgicale à des distances plus importantes que d'accoutumée. Par ailleurs, le record du tir de précision le plus long au monde provient d'un tireur sportif estalien qui a touché a plus de 4000 mètres une cible fixe avec une cartouche de .408 ce qui montre bien le potentiel de portée de l'arme. La balle est d'ailleurs surnommée la balle supersonique car elle est assez légère pour atteindre la vitesse de Mach 1 ce qui augmente également l'effet de perforation et de surpénétration de la munition. Quant à la .375, c'est une balle de .408 rétrécie à un calibre plus petit qui augmente la vitesse initiale de la balle et qui est mieux adapté pour le tir anti-personnel alors que la .408 a quelques particularités sur l'anti-matériel même si le .50 BMG reste bien plus efficace. Le système d'action de l'arme est quant à lui un système de type Timberwolf. Ce système fonctionne par une action de boulon en alliage d'aluminium (7075-T6) sur le côté droit de la zone d'éjection de la douille par action manuelle. Le boulon est un boulon rotatif qui fonctionne avec une action de verrouillage avant puis arrière. L'action nécessite de tourner le verrou à 90 degrés avant de faire la deuxième action de verrouillage. Avec une forme hélicoïdale, cette forme particulière permet de réduire le poids de l'arme et du système en lui-même tout en réduisant les risques d'incidents de tirs, ce qui n'est pas rare sur des armes à action par verrou ou boulon. L'éjecteur fonctionne avec un double piston et un extracteur en crochet qui retirent ainsi les douilles vides de la chambre. Ce système, quoi que assez original et non conventionnel, reste très fluide et permet au système d'être très fiable. Une patte de verrouillage est ajoutée à l'arrière du système ce qui empêche qu'un boulon se coince dans la chambre pendant le rechargement. Toujours concernant l'arme en elle-même, elle dispose d'un taux de torsion de 330mm ce qui permet au canon d'être optimisé à la balle plus ou moins lourde qui est la .408 et cela permet de stabiliser la balle lors de sa sortie de canon et donc impacte grandement sa précision. Pour continuer vers le canon, celui-ci dispose au bout d'un frein de bouche couplé à un suppresseur spécial assez similaire au suppresseur OPSINC. Cet assemblage est évidemment démontable, le suppresseur ayant pour but de réduire le bruit produit par le tir et de servir de cache-flammes tandis que le frein de bouche sert à réduire le recul assez important de l'arme. L'arme possède également d'une crosse métallique repliable ce qui facilite le transport et le stockage de celui-ci. L'arme a une capacité totale de 12 balles même si il existe également des chargeurs de 7 et de 5 balles. Concernant l'optique, il est équipé des viseurs modernisés employés pour le ESH-14 avec en supplément une vision de nuit pour le tir nocturne. Le laser est également remplacé par un télémètre laser Victor IV Mil qui permet de viser une cible jusqu'à 3500 mètres. L'écran digital est également déplacé sur l'arme directement pour permettre d'agrandir l'écran digital ce qui permet au fantassin de l'utiliser avec plus de facilité.
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    Mortier PATRIA :

    Mortier de 81mm PATRIA.

    Spécificités techniques :

  • Fabricant et concepteur : Groupe Holiok-Steruska (manufactures d'Etat de Fransoviac et Gardinov).
  • Calibre : obus de 81mm.
  • Système de recul : système hydro-pneumatique.
  • Azimut : +185°
  • Poids : 45,2 kilos.
  • Portée effective : 7 kilomètres.
  • Cadence de tir : 20 tirs par minute.
  • Taille de l'équipe : 3 à 4 servants (un commandant de tir, un tireur et un à deux chargeurs).
  • Longueur du canon : 1,28 mètres.
  • CEP : Environ 8-12 mètres.

  • Spécificités opérationnelles :

    Le mortier PATRIA est un mortier d'infanterie de 81mm adapté aux combats d'infanterie, permettant notamment aux compagnies d'infanterie, motorisée ou mécanisée, de l'Armée Rouge de disposer d'un matériel d'artillerie de soutien mobile qui puisse suivre l'infanterie activement à une distance respectable et agir immédiatement comme soutien aux opérations en première ligne. Le PATRIA est spécifiquement fait pour cette tâche puisque son rôle est d'appuyer précisément et rapidement. Pour cela, le mortier dispose de plusieurs innovations techniques qui favorisent son rôle tactique. Tout d'abord, au contraire de beaucoup de mortiers d'infanterie standard, il dispose d'un système de chargement automatique, plus précisément un chargeur rotatif qui est inclus avec le mortier et qui comporte un tambour ou un magasin circulaire contenant les minutions. Ce tambour, pesant environ 12 kilos (et dont transportable sur le dos d'un des opérants), dispose d'un petit moteur électrique autonome à contrôle de vitesse variable et qui doit être positionné à l'avant du mortier afin qu'il aligne automatiquement la munition suivante avec la chambre du canon. Le mécanisme du tambour prélève l'obus du magasin par un bras manipulateur robotisé équipé de pinces ou d'un système d'emboîtement en fonction des besoins du terrain, ce qui garantir un positionnement précis. Une fois la munition positionnée, une translation mécanique (vérin ou moteur linéaire) insère l'obus dans la chambre de tir avec un verrouillage hydraulique ou électromécanique qui assure une étanchéité parfaite. Le système est conçu pour gérer les obus standards mais aussi ceux à charges variables (incrémentées), chaque type de munitions de mortiers dans l'Armée Rouge dispose d'un RFID capté par le tambour. En sortie de tir, le système éjecte automatiquement les résidus via un mécanisme d'éjection à ressort pour le prochain obus.

    Le mortier PATRIA est équipé d'un viseur électro-optique couplé à un télémètre laser ce qui lui permet de savoir directement la distance précise entre lui et la cible. Le système incorpore un capteur inertiel MEMS qui mesure les angles d'élévation et d'azimut avec une résolution inférieur à 0,01°. Le viseur est calibré en continu grâce à un gyroscope à fibre optique ou à anneau laser (FOG/RLG) ce qui lui assure une stabilité absolue, même en terrain accidenté. Disposant d'un calculateur avec carte topographique intégrée, le calculateur s'occupe par la suite de la correction balistique à travers la prise en compte en temps réel de la température, de la pression atmosphérique, de la vitesse et direction du vent ainsi que de l'humidité. Le viseur permet également de sélectionner un mode de tir : tir direct (sur ligne de vue) ou indirect (avec angles de tir calculés). Le calculateur balistique utilise un processeur temps réel dédié qui exécute des algorithmes balistiques selon ses tables internes (courbes de trajectoire, temps de vol, etc.) La conduite de tir est entièrement assistée : les opérateurs saisissent manuellement les coordonnées cibles et le calculateur détermine lui-même la trajectoire optimale puis ajuste automatiquement la position du tube (élévation et azimut) via des servomoteurs à haute résolution. La position de tir se stabilise d'elle-même via des actionneurs électrohydrauliques avec retour d'information en boucle fermée (feedback). L'interface calcule également la décalibration causée par le recul en temps réel, corrigeant les tirs suivants ce qui permet à terme de tirer à haute cadence de tir tout en limitant l'imprécision des tirs.

    Notons ensuite que le mortier dispose d'un système d'amortissement intégré hydro-pneumatique qui comprend un vérin amortisseur à gaz sous pression, ce qui permet de dissiper l'énergie du recul en plusieurs phases (initiale rapide puis retour contrôlé) ainsi que des ressorts hélicoïdaux à haute résistance qui agissent comme complément pour réduire les vibrations. Ce système protège les mécanismes internes du mortier et minimise le transfert des chocs, ce qui améliore la précision en cas de tirs successifs. La stabilisation est complétée par des pieds d'appui à déploiement rapide standards avec des amortisseurs à friction ou fluide. Il faut aussi noter que le bouclage en boucle fermée entre les capteurs inertiels, les calculateurs balistiques et les servomoteurs de position assure un ajustement dynamique de la trajectoire qui permettent de compenser les erreurs de positionnement dues au recul ou les conditions environnementales. Tout cela réduit le CEP de plusieurs mètres, ce qui est exceptionnel pour un mortier de 81mm. Il est à noter au passage que le mortier est transportable et utilisable par véhicule terrestre, il peut donc servir d'arme à un porte-mortiers.

    Bien que le mortier en lui-même soit innovant, c'est aussi le matériel des opérateurs qui l'est tout autant. Le commandant de peloton dispose d'un écran tactile haute définition HMI (Human Machine Interface) qui lui affiche une carte tactique avec position du système et des cibles, les paramètres balistiques calculés du mortier et le statut du chargeur et des munitions restantes. Les commandes de l'écran lui permettent d'effectuer des saisies manuelles, d'avoir accès aux données de tir ou d'avoir accès aux commandes de sécurité, bien que le mortier dispose d'un verrouillage mécanique qui n'est désactivée que manuellement par l'équipe opérante pour éviter toute mise à feu impromptue. L'automatisation, couplée à une réduction des interactions humaines qui deviennent bien plus simples et rapides à effectuer, permet en tout et pour tout à une équipe de mortier PATRIA d'avoir un temps de réaction très court de 10 à 15 secondes entre l'ordre de tir et le coup effectif. Le mortier est directement intégré au réseau global par une liaison sécurité via cryptographie (ici, équivalent du AES 256 bits) sur un réacteur tactique radio VHF/UHF. Grâce à cette intégration réseau, l'équipe reçoit les données de cible via la liaison directe entre eux et les drones de reconnaissance, les équipes de reconnaissance en première ligne ou le commandement central (compagnie/bataillon/brigade).

    Enfin, il faut aussi parler des obus en eux-mêmes car comme beaucoup de munitions dans l'Armée Rouge, les Estaliens ont souvent tendance à utiliser des munitions moins...classiques que dans les autres armées. En effet, chaque obus utilisé en opération extérieure par les troupes de l'Armée Rouge sont des obus de mortiers guidés. Un obus de mortier guidé estalien se décompose en plusieurs sous-sytèmes : l'ogive ou le nez (qui contient la charge explosive et le capteur terminal (IR,laser, etc.)), la section avant (qui dispose d'un module de guidage inertiel (INS) et d'un gyroscope/accéléromètre MEMS qui permet une navigation autonome sans signal externe durant toute la phase balistique), le corps central (avec un réservoir de puissance (batterie thermique, en plus d'être moins cher, la batterie fournit entre 28 et 40V sur une durée de 60 à 90 secondes environ, la batterie étant déclenchée par sécurité à l'éjection) et un microcontrôleur balistique), une section arrière (avec des gouvernes de correction aérodynamique, généralement des canards mobiles à l'avant (type GMM) avec quatre ailettes en X qui sont actionnées par des microservomoteurs ou des actuateurs piézoélectriques) et le cul de l'obus (qui possède une fusée programmable multifonction pour les besoins opérationnels (impact, proximité, temporisé)). Il est à noter tout de même que si la plupart des obus utilisent des modules inertiels pour leur guidage, certains obus peuvent être équipés d'un guidage SAL (semi-active laser), un capteur optique qui détecte un faisceau laser réfléchi sur la cible ce qui permet une correction terminale extrêmement précise dès lors qu'il y a un guidage laser au sol, au seul défaut que la précision dépend malgré tout des conditions météo.
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    EF-16 "Hydra" :

    EF-16 "Hydra" / Sukhoï-34 (IRL).


    Fiche technique :


  • Rôle de l'aéronef : Avion de supériorité aérienne.
  • Type d'aéronef : Monoplan bimoteur canard-delta.
  • Fabricant et concepteur : Groupe Utopia (usines aéronautiques d'Etat de Mistohir, de Pendrovac et de Stepishir).
  • Premier vol : 2014.
  • Mise en service : 2016.
  • Équipage : Un pilote.

  • Envergure : 12,2 m
  • Longueur : 19,4 m
  • Hauteur : 5,1 m
  • Masse à vide : 12,7 tonnes
  • Masse avec armement : 22,6 tonnes
  • Masse maximale : 24,4 tonnes

  • Nombre de moteurs : 2
  • Type de moteurs : Turboréacteurs avec postcombustion et poussée vectorielle 3D
  • Poussée unitaire : 110 kN (avec postcombustion)
  • Supercroisière : Mach 1.6+
  • Vitesse maximale : 2469 km/h (Mach 2+).
  • Plafond : 18 000 m.
  • Vitesse ascensionnelle : 190 m/s
  • Rayon d’action : 2100 km (configuration combat).

  • Configuration aérodynamique : Delta modifié avec canards.
  • Empennage : Deux dérives inclinées (25°).

  • Avionique : AESA multi-mode en bande X, capacité multi-cibles, modes LPI ; IRST longue portée, DAS IR 360°, RWR/ESM, détection laser/UV ; Helmet Mounted Display (JHMCS++).
  • Interface pilote : Cockpit glass avec large écran tactile, HOTAS.

  • Armement interne : Un canon automatique de 30mm.
  • Armement externe : Six missiles air-air BVR/WVR ; capacité d'emporter des réservoirs largables.
  • Autoprotection : Pods ECM internes, lance-leurres IR, brouillage DRFM.

  • Spécificités opérationnelles :

    Historique de développement :

    La naissance du EF-16 "Hydra" est plutôt controversée dans l'histoire de l'aviation estalienne. En effet, afin de remplacer les plus vieux EF-01 "Liberty" développés dans les années 1990's, l'armée de l'air royale avait commandé à l'époque un nouvel modèle d'aéronef de chasse à partir de 2007. La doctrine aérienne des années 2000's de l'Estalie reposait sur une logique purement défensive : l'armée de l'air n'avait aucune raison valide de développer des moyens de projection aériens et la configuration de ses forces aériennes excluait l'idée d'une capacité quelconque de profondeur offensive dans sa doctrine. La posture isolationniste sur le plan diplomatique et militaire de l'Estalie avait forcé l'état-major à adopter une doctrine défensive qui consistait à défendre uniquement l'espace aérien estalien contre les intrusions hostiles. Cette doctrine était d'autant renforcée à l'époque par les observations qu'avait pu faire les Estaliens sur les conflits dans les airs au cours des années 2000's avec une montée en puissance des défenses aériennes à travers l'utilisation massive de radars à haute résolution, l'émergence tactique des missiles sol-air à longue portée et l'utilisation massive de systèmes C2 intégrés dans la plupart des armées modernes. La prolifération des chasseurs multirôles et surtout le retour des dogfights dans certains espaces contestés en raison de zones de non-permissivité (zones SAM saturées, brouillage électronique intensif, guerre électronique sophistiquée) avait définitivement convaincu l'armée de l'air royale de disposer dans son parc aérien d'un aéronef de supériorité aérienne adaptée à la nouvelle réalité du combat aérien. Le but était donc de disposer d'un aéronef taillé purement pour le combat aérien, capable de s'imposer durablement dans toutes les phases du combat dans les airs, que ce soit la détection à longue distance ou le combat rapproché en maximisant la capacité de survie du pilote et la létalité de l'appareil.

    Les priorités doctrinales initiales du cahier des charges fut focalisé sur quatre points essentiels : l'engagement BVR (priorité absolue du cahier des charges), la survivabilité, la manœuvrabilité en WVR et le rejet volontaire de la polyvalence air-sol. Tout d'abord, on estimait déjà à l'époque que les aéronefs estaliens devaient privilégier la neutralisation des menaces à distance (ce qui contraste énormément avec la doctrine actuelle de l'Armée Rouge qui cherche justement le contact en WVR pour palier son infériorité numérique et ses capacités technologiques plus limitées face à ses adversaires). Pour cela, le cahier des charges exigeait un radar AESA de nouvelle génération capable de détecter et de suivre plusieurs dizaines de cibles à plus de 100 kilomètres, des missiles longue portée à capacité d'interception accrue avec un guidage multi-modes et une résistance accrue aux contre-mesures, une fusion sensorielle intégrée (radar/IRST/ESM) pour améliorer l'acquisition et la classification automatique des cibles et enfin une liaison de données tactiques sécurisées pour permettre le partage d'informations et effectuer des tirs coordonnés en réseau. En terme de survivabilité, le cahier des charges estimait que la furtivité active n'était pas possible pour des raisons de contrainte budgétaire et que de ce fait, l'approche holistique lors de la conception devait passer par une réductive passive de la signature radar (RAM, conception aérodynamique, choix des matériaux) et IR (refroidissement des moteurs, suppression des hotspots thermiques) pour réduire la détection précoce par l'adversaire, une manoeuvrabilité exceptionnelle grâce à une poussée vectorielle 3D multi-axes et avec une cellule aérodynamique instable, des systèmes de guerre électronique avancés (DRFM, brouillage directionnel) pour dégrader la qualité des signaux adverses et perturber la chaîne de tir ennemie et des leurres autonomes (chaff, leurres IR) couplés à un système de détection des menaces multi-spectre (laser, UV, IR, radar) pour permettre une riposte plus rapide du pilote. Ensuite, bien que le BVR soit la priorité absolue, le combat WVR est un risque inévitable qui a été pris en compte à l'époque car l'armée de l'air royale considérait à l'époque que si combat rapproche il y a, ce serait les Estaliens qui seraient en mauvaise posture, le postulat de l'état-major voulant que l'ennemi essayerait de réduire la distance en exploitant des brèches tactiques, des brouillages, des zones de faible visibilité, des conditions météo dégradées ou des tactiques de saturation pour chercher le contact. Ainsi, pour éviter cela, le cahier des charges de l'appareil prévoyait de maximiser la capacité de virage instantané et la manoeuvrabilité post-stall grâce à la poussée vectorielle 3D et les commandes de vol électriques intégrales, d'offrir une meilleure gestion des vitesses basses et des accélérations latérales pour dominer les dogfights et enfin garantir une intégration complète de la visée casque avec les missiles courte portée à guidage IR avancées, couplée à un radar et un IRST pour suivre l'ennemi dans les virages serrés.

    Le projet de base a été controversé pour plusieurs raisons. En effet, sa conception débute en 2007, sous le régime royal. Déjà, sous la royauté, le développement avait déjà de nombreux soubresauts : coupes budgétaires de l'armée de l'air qui obligeait les forces aériennes à revoir l'embauche de manière plus mesurée en diminuant les exigences, ce qui entraîna par ailleurs un certain nombre de conflits internes au sein de l'état-major entre une faction de "restrictivistes" qui souhaitait obtenir une force aérienne petite mais technologiquement avancée (et qui étaient donc favorables à conserver l'état initial du cahier des charges de 2007, soutenant que l'Estalie n'était en conflit avec aucun de ses voisins et qu'elle pouvait se permettre de disposer d'une petite force aérienne et de faire des coupes budgétaires sur le nombre de pilotes plutôt que sur la complexité technologique (estimant qu'en cas de conflit ultérieur, l'Estalie disposerait d'une base technologique avancée qu'elle produirait en masse en cas d'économie de guerre) et une faction "d'expansionnistes" qui estimaient qu'une force aérienne de masse était nécessaire pour dissuader les voisins hostiles. Ces coupes budgétaires et ces conflits doctrinaux au sein de l'armée de l'air vont être complétés en 2009 par la faillite de l'entreprise privée aéronautique Germonia, conceptrice de l'ancien appareil EF-01 "Liberty" et qui avait accepté de reprendre le projet de l'Hydra en 2007 après un appel d'offres dans le secteur privé. La faillite de l'entreprise obligea l'Etat à nationaliser l'entreprise pour éviter sa disparition mais beaucoup d'anciens ingénieurs de l'entreprise avaient déjà quittés l'entreprise pour rejoindre la concurrence et faute d'intéressés, Germonia poursuivit le projet après sa nationalisation mais fut ralenti par la restructuration interne de l'entreprise et le manque de personnel. En 2012, le développement de l'Hydra s'arrête brutalement à cause de la crise financière : les fonds et les subventions sont coupées et Germonia cesse toute activité et bien qu'elle existe encore en théorie, elle n'a plus les fonds pour poursuivre le développement de l'Hydra. En septembre 2013, après le Coup d'Etat de Rudaviak, celui-ci réoriente quasiment tout le budget de l'Etat dans les forces armées et le maintien de l'ordre et dans une tentative désespérée de faire redémarrer l'économie sur l'industrie militaire, le projet de l'Hydra est financé de nouveau et poursuit son développement. Heureusement, la chute de Rudaviak et la proclamation de la Fédération des Peuples Estaliens ne met pas un terme au projet : Germonia est réorganisée et étendue sous le Groupe Utopia sous forme d'un conglomérat d'entreprises publiques. L'efficacité de cette restructuration, l'apport de nouveaux experts et le financement massif étatique permet ainsi dès 2014 des avancées fulgurantes avec le premier vol d'essai. Le vol d'essai du premier EF-16 relance le débat doctrinal dans la nouvelle Armée de l'Air Rouge : finalement, le cahier des charges de 2007 est maintenu à son stade initial grâce au budget désormais élevé confié aux forces armées et bien que l'Armée de l'Air Rouge estime davantage la question de profondeur offensive dans sa doctrine aérienne (contrairement à ses prédécesseurs dont les préoccupations étaient strictement défensives) et a poussé sur les deux dernières années du développement de l'Hydra à ce que le futur aéronef dispose d'une plus grande autonomie opérationnelle afin que les forces aériennes estaliennes puissent plus habilement sécuriser des espaces aériens autres que celui de l'Estalie en elle-même. L'Hydra est actuellement l'aéronef de supériorité aérienne principal en service dans l'Armée de l'Air, il est destiné à remplacer les plus vieux EF-01 "Liberty" encore en service.

    Configuration aérodynamique :

    La cellule adopte une configuration dite "canard-delta instable", un choix mûrement réfléchi pour maximiser la maniabilité et la capacité de vol à haute vitesse tout en offrant une stabilité contrôlée par un système de commandes électriques de vol (Fly-By-Wire). Le plan canard placé en avant des ailes joue un double rôle. D'une part, il améliore considérablement la portance à basse vitesse, ce qui autorise les décrochages retardés et meilleure agilité en combat rapproché ; de surcroît, il permet un contrôle plus fin et une meilleure répartition des charges aérodynamiques lors des manœuvres les plus extrêmes, ce qui favorise notamment la capacité à maintenir un angle d'attaque élevé. Les ailes, quant à elles, sont basées sur un delta modifié, légèrement plus allongé que les designs classiques à basse traînée, afin d'augmenter le rapport portance/traînée. Cette forme est optimisée pour autoriser des vols supersoniques stables sans postcombustion prolongée (capacité de supercroisière) tout en garantissant une excellente portance lors des phases de virage serré. Leur profil aérodynamique est soigneusement calibré pour minimiser la traînée induite à haute vitesse afin de maintenir une portance suffisante pour la manœuvrabilité WVR.

    Les empennages verticaux sont inclinés de 25 degrés vers l'extérieur, ils sont conçus pour réduire la signature radar latérale tout en améliorant la stabilité directionnelle. Cette inclinaison permet aussi d'optimiser la circulation de l'air autour des nacelles moteurs et des entrées d'air, ce qui réduit les perturbations aérodynamiques qui pourraient dégrader la performance supersonique. En ce qui concerne les entrées d'air, elles ne sont pas classiques non plus. Elles sont positionnées latéralement, sous les ailes, avec une conception semi-encastrée et incurvée qui vise à réduire la réflexion radar frontale en lissant le profil aérodynamique de la cellule. Le choix de géométrie variable permet de moduler le flux d'air vers les moteurs afin d'optimiser la performance de l'appareil en fonction de sa vitesse, tout en maintenant une signature radar plus basse qu'une entrée d'air standard. Ces entrées sont également dimensionnées pour maximiser le rendement moteur et limiter les phénomènes de distorsion et de surchauffe de l'air d'admission qui sont essentiels pour s'assurer de la fiabilité des turboréacteurs à poussée vectorielle. Enfin, la forme globale de la cellule est pensée pour minimiser la production des turbulences et la traînée parasite en facilitant le refroidissement des moteurs via des conduits internes.

    Structure et matériaux :

    La structure de l'aéronef est majoritairement réalisée en matériaux composites à base de fibres de carbone renforcées, alliées à des inserts et renforts en titane. Cette combinaison permet d'obtenir un compromis plutôt optimal entre légèreté, rigidité et résistance aux contraintes mécaniques élevées induites par les manœuvres à forte charge qu'est sensé effectuer l'appareil (jusqu'à +9G). Le carbone est privilégié ici pour sa faible densité et ses excellentes propriétés mécaniques en fatigue, là où le titane, plus dense mais résistant à la corrosion et à la température, reste très utile pour les zones critiques autour des moteurs et des points d'attache des ailes. Les panneaux compositions sont réalisés avec des couches absorbantes radar (RAM) directement dans la résine, ce qui permet de réduire la signature radar passive sans alourdir la cellule. Le revêtement extérieur est une peinture RAM multicouche qui est optimisée pour les longueurs d'ondes radar courantes (bandes X et Ku) ce qui permet de diminuer la réflexion radar d'environ 30% par rapport à une surface métallique plus classique.

    Pour la signature infrarouge, des dispositifs passifs sont intégrés dans la structure au niveau des sorties moteurs où des échangeurs thermiques et des buses refroidies réduisent la température des gaz d'échappement, ce qui limite la détection par les IRST ennemis. Les surfaces sont également traitées avec des peintures et matériaux qui absorbent l'énergie thermique pour réduire les hotspots visibles en infrarouges.

    Motorisation :

    La motorisation retenue pour cet aéronef repose sur une double propulsion par deux turboréacteurs GTX-1100V à double flux, à postcombustion, équipés de systèmes de poussée vectorielle tridimensionnelle (3D). Ces moteurs délivrent une poussée unitaire nominale de l'ordre de 110 kN en postcombustion, ce qui permet à l'Hydra de dépasser Mach en vitesse maximale et de supercroiser à Mach 1,6 sans postcombustion prolongée.

    Le GTX-1100V est un turboréacteur à haut taux de dilution (bypass ratio modéré d'environ 0,8) ce qui équilibre la poussée supersonique et la compacité nécessaire à la cellule. Sa conception intègre un compresseur axial à neuf étages et une turbine à deux étages avec un corps central en alliage de titane-aluminium pour réduire la masse et augmenter la résistance aux hautes températures. L'architecture interne intègre un système de refroidissement avancé des pales et des chambres de combustion en utilisant un flux d'air secondaire interne qui traverse les zones les plus exposées à la chaleur, prolongeant la durée de vie du moteur et augmentant la fiabilité en opérations intensives. La chambre de combustion à injection multiple permet une combustion plus homogène, réduisant les émissions thermiques et augmente l'efficacité énergétique.

    La grande innovation du GTX-1100V réside néanmoins dans son module de poussée vectorielle tridimensionnelle, capable de modifier la direction des gaz de sortie non seulement dans un plan vertical mais aussi horizontal avec une amplitude d'orientation pouvant atteindre +20° sur deux axes orthogonaux. Cette capacité multidimensionnelle autorise les manoeuvres les plus extrêmes, notamment les virages très serrés et des rotations rapides sur trois axes (roulis, tangage, lacet) en maintenant une poussée constante et contrôlée. Contrairement aux systèmes plus classiques sur deux axes (vertical et latéral), la poussée 3D améliore la capacité à neutraliser rapidement l'inertie dans un combat WVR. C'est donc un avantage tactique indéniable (et une des forces de l'Hydra qui pousse la doctrine aérienne estalienne à chercher le contact rapproché). La commande de cette poussée vectorielle est intégrée au système de commandes de vol électrique FBW avec une logique prédictive afin d'anticiper les mouvements du pilote et optimiser la trajectoire des flux gazeux.

    Le GTX-1100V dispose d'un système de postcombustion à modulation fine afin de permettre un réglage précis de la poussée en fonction des phases de vol, ce qui minimise la consommation de carburant lors des phases de croisière à haute vitesse, ce qui était une des exigences de l'Armée de l'Air Rouge afin d'augmenter considérablement l'autonomie de l'aéronef. Cette capacité de modulation réduit également la signature thermique, essentielle pour contrer les systèmes IRST ennemis. Pour gérer les températures extrêmes des gaz d'échappement et limiter la signature infrarouge, le moteur utilise un système de refroidissement passif qui combine des échangeurs thermiques intégrés dans la tuyère avec un mélange partiel d'air froid extrait du compresseur. La tuyère est fabriquée en alliage de titane aluminide, très résistante aux hautes températures et qui offre une faible masse, le tout avec une surface interne traitée par revêtement céramique pour isoler thermiquement la structure.

    La configuration bi-moteur est optimisée pour assurer un centrage parfait de la masse, avec des moteurs positionnés en nacelles intégrées sous la cellule, ce qui minimise les perturbations aérodynamiques tout en facilitant la dissipation thermique. Les nacelles sont équipées de dispositifs anti-infrarouge et d'injecteurs de brouillage thermique qui sont activés en cas de menace de missile IR détecté. La modularité des moteurs GTX-1100V facilite les opérations de maintenance sur le terrain puisque chaque moteur peut être démonté en sections principales (compresseur, chambre de combustion, turbine, poussée vectorielle) rapidement. Enfin, les moteurs sont conçus pour une compatibilité optimale avec le carburant militaire standard (ici, un équivalent du JP-8 américain).

    Avionique :

    Le radar embarqué est un AESA en bande X (8-12 GHz) nommé le RFL-88 Phoenix-E conçu pour fonctionner avec une très haute densité de modules TR (transmit/receive) de l'ordre de 1656 modules T/R GaAs (gallium-arséniure), répartis sur une antenne de 85 centimètres de diamètre plane multifacette à balayage électronique. Ce radar bénéficie d'une puissance de crête élevée de 20kW avec une puissance moyenne de 5kW, ce qui permet une portée maximale de 220 kilomètres contre une cible de 3m² RCS en mode longue portée et 170 kilomètres avec une RCS de 1m². Ce radar dispose d'une agilité spectrale avancée avec une large capacité de changer de fréquence et de mode de fonctionnement de manière complètement aléatoire et cryptée, ce qui complique grandement son repérage par les systèmes de détection adverses. L'ensemble du système est géré par un module de traitement, ARES-X, un calculateur de fusion radar à architecture distribuée disposant d'une capacité Track-While-Scan qui permet de suivre jusqu'à 32 cibles simultanément et d'en engager 8 en parallèle avec une mise à jour dynamique des trajectoires toutes les 0,4 secondes. Le RFL-88 peut également passer en mode LPI (Low Probability of Intercept) qui réduit sa puissance émise de -10 dB en saut de fréquence rapide (plus de 1000 sauts/sec) et avec une modulation pseudo-aléatoire qui rend sa détection active très difficile au-delà des 50 kilomètres de distance avec un RWR classique. Une particularité avancée du radar Phoenix-E est aussi sa monture orientable électromécanique avec un débatemment +30° dans l'axe horizontal, combinant balayage électronique et mécanique et offrant une couverture frontale de 120° x 90°. Ce compromis permet d'augmenter la zone de couverture sans compromettre la compacité du nez de l'appareil tout en offrant une capacité de poursuite en déporté en cas de manoeuvre brutale, ce qui améliore la continuité du suivi des cibles dans les phases de combat les plus dynamiques avec une tolérance jusqu'à 9G sans rupture de suivi.

    L'appareil embarque un système IRST longue portée nommé SIR-11 Borealis, un capteur bi-bande montée en partie frontale, en complément du radar. Ce système est optimisé pour détecter des signatures thermiques dans les bandes MWIR et LWIR (MWIR : 3-5 μm / LWIR : 8-12 μm) avec une capacité de poursuite passive jusqu'à 90 kilomètres contre un chasseur non masque thermiquement en conditions optimales (altitude moyenne, postcombustion) et 40-50 kilomètres en croisière subsonique ; néanmoins, pour les cibles lourdes comme les AWACS ou les ravitailleurs, la portée du SIR-11 monte vers les 120-140 kilomètres. Son champ de vision horizontal est de +60° et il est motorisé pour le suivi automatique des cibles désignées avec un zoom optique de x30 ce qui permet une identification visuelle (visée TV) vers les 15-20 kilomètres de distance. Le capteur pèse environ 45 kilos avec une consommation de 1,2 kW et celui-ci alimente directement le système de visée casque. Le Borealis est intégré au système de gestion de tir via la suite de AREX-X, ce qui lui permet l'acquisition et le suivi sans émission active. Le SIR-11 est appuyé par un DAS (Distributed Aperture System) simplifié nommé Argus-360 et qui est composé de six capteurs infrarouges ultragrand-angle (120° horizontal x 90° vertical chacune) disposés sur la cellule pour assurer une couverture sphérique passive. Chacun de ces capteurs fonctionne sur une bande SWIR (Short Wave IR) avec une fréquence d'échantillonnage de 120 Hz, ce qui est suffisant pour repérer un missile en phase boost à plus de 6 kilomètres de distance ou une manoeuvre rapprochée à moins de deux kilomètres. La latence du système est inférieure à 50 ms et il peut traquer automatiquement jusqu'à 10 objets thermiques dans son champ de vision, tout en intégrant une fonction d'enregistrement en temps réel pour la post-analyse ou le partage de bulles de données à d'autres unités alliées. Ce système offre une détection automatique de départs de missiles (plumes thermiques), de tracés balistiques et de présence aérienne à très courte portée, permettant au pilote d'avoir une perception spatiale totale, même en l'absence d'un regard visuel direct. En complément, l'appareil est doté d'un détecteur de menaces laser et UV, intégré dans le système Vega-LS, capable de repérer à la fois les télémètres laser (désignation de l'artillerie anti-aérienne ou de missiles) et les signatures ultraviolettes associées aux propulsions de missiles à courte portée. ce capture alimente un système d'alerte prioritaire qui guide les contre-mesures défensives, y compris les pods de leurres infrarouges.

    Le système de détection électromagnétique passif, l'AEGIS-SX, combine fonctions RWR (Radar Warning Receiver) et ESM (Electronic Support Measures). C'est un récepteur large bande couvrant les gammes de fréquence de 0,5 à 40 GHz avec des antennes montées dans les extrémités des ailles, la dérive et les entrées d'air pour une triangulation instantanée avec une précision de +0,5° en azimut. Il peut détecter un radar aéroporté classique à plus de 250 kilomètres, un radar SAM longue portée à plus de 300 kilomètres et un radar embarqué en LPI à moins de 50 kilomètres de distance, avec possibilité de triangulation multi-impulsions. Le système peut stocker jusqu'à 500 signatures radar différentes et les corréler en moins de deux secondes avec sa base de données embarquée. Le traitement se fait sur un cluster numérique de 3 processeurs DSP, chacun capable de 20 GFLOPS avec une latence d'analyse inférieure à 300 ms. L'ensemble du module pèse 35 kilos et consomme 2 kW. Il utilise une base de données embarquée évolutive, capable d'identifier rapidement une émission radar et d'en déterminer le type, la probabilité de menace et l'intention possible de tir. Les antennes du AEGIS-SX sont réparties autour de la cellule dans un schéma quadrangulaire à recouvrement, offrant une précision angulaire de moins d'u degré pour la localisation des sources ennemies. Ce niveau de précision permet une géolocalisation passive avancée et la possibilité d'attaquer une cible par missile sans émission radar propre (c'est ce qu'on appelle généralement une tactique de "silent kill"). Enfin, le système inclut une capacité de brouillage directionnel actif en bout d'aile par émission focalisée, complétés par l'antenne AESA elle-même, à des fins de disruption radar ou de missile semi-actif, lorsqu'elle est en mode DECM (Digital Electronic Counter Measures). En mode brouillage directionnel, la puissance de crête envoyée par l'AESA peut atteindre 10 kW sur une bande étroite de +5° avec une modulation adaptative et noise-burst. Le radar devient donc un capteur et un brouilleur, capable de saturer localement un signe adverse sans aveugler l'ensemble de la scène tactique. Des brouilleurs latéraux supplémentaires assurent une couverture contre les menaces radars multi-axes, notamment pour les engagements SAM sol-air. Le système est capable de créer de fausses signatures, de brouiller l'acquisition radar sur un cône de 20° et de saturer u autodirecteur semi-actif à impulsion monopulse jusqu'à 15 kilomètres de distance.

    Enfin, l'appareil est équipé d'un système de visée casque intégré, le Strix-HMDS (équivalent du JHMCS II sur les F-16 ou F-15E, ou encore le Sura-K russe sur les MiG-29) avec affichage couleur, liaison complète avec l'IRST, le DAS et le radar. Il projette une imagerie synthétique 3D directement sur la visière du pilote, avec champ de vision élargi de 40° vertical et 60° horizontal avec une fréquence de rafraichissement de 120 Hz. Le Strix permet une désignation hors-axe jusqu'à +70° en azimut et +30° en élévation avec une correction automatique de parallaxe et de vitesse angulaire ainsi qu'une précision de pointage de moins d'un mrad. La visée casque permet au pilote de désigner une cible simplement en la regardant, même en manoeuvre à fort facteur de charge ou dans des situations où l'avion n'est pas orienté vers la cible. Il est capable d'acquérir et désigner une cible à moins de 15 kilomètres pour les missiles IR et de donner une solution de tir WVR même en cas de manoeuvre brutale. Cela décuple l'efficacité en combat rapproché, notamment en couplant cela à des missiles à autodirecteur infrarouge, et cela ouvre la possibilité à des tirs latéraux ou arrières immédiat, notamment en combinaison de la poussée vectorielle qui donne cette possibilité. Le cockpit numérique est entièrement glass cockpit et repose sur trois écrans larges multifonctions de 25 x 20 cm, résolution 1600 x 1200, avec une interface tactile résistive et des contrôles HOTAS (Hands On Throttle and Stick) et avec un affichage tête haute (HUD) élargi. L'ensemble est géré par le système central THALIOS, un OS embarqué avec redondance intégrée, capable de traiter jusqu'à 2000 objets tactiques simultanément. L'interface est pilotée par une logique tactile et vocale ce qui permet de réduire la charge cognitive du pilote dans le cas d'un combat en infériorité numérique. L'interface vocale (reconnaissance phonétique) comprend plus de 150 commandes vocales et s'appuie sur un temps de réponse de moins de 200 ms.

    Armement :

    Avant de parler de l'armement en lui-même, il faut rapidement parler de la disposition de l'armement sur l'aéronef. L'avion dispose de deux baies internes longitudinales, placées sous l'entrée d'air ventrale, légèrement semi-encastrées pour faciliter la maintenance et minimiser la signature radar tout en restant accessibles. Chaque baie mesure 4,2 mètres de long, 0,6 mètres de large et 0,5 mètres de haut avec un système d'ouverture à double bras hydraulique, ce qui permet son ouverture ou sa fermeture en une seconde et demi. Chaque baie peut contenir deux missiles air-air longue portée. Les pylônes sont rotatifs à 90°, ce qui permet le déploiement hors flux pour éviter les interférences avec le flux d'air. Le système est compatible aussi avec des pods de guerre électronique modulaires.

    Passons maintenant au coeur du sujet : le matériel. Depuis la mise en service de l'Hydra, l'Armée de l'Air Rouge a adapté son parc de missiles air-air en conséquence et dispose de deux types de missiles : un missile longue portée (BVR) FLX-8 Zephyr et un missile moyenne portée (WVR) RV-92 Pyrrhus. Le FLX-8 Zephyr est donc un missile air-air longue portée à statoréacteur qui pèse 190 kilos pour une longueur de 3,65 mètres et une envergure de 45 centimètres. Il utilise un statoréacteur à flux variable ce qui lui permet de maintenir une poussée moyenne constante pendant 60 à 80 secondes (en comparaison, un AMRAAM de 1991 tient sa poussée sur 20 secondes). Le missile peut recevoir des corrections de trajectoir en vol via le radar AESA jusqu'à 70 kilomètres de distance, ou par un autre vecteur allié si celui-ci est en mode third party cueing.

  • Portée maximale : 160 kilomètres contre une cible non manœuvrant à haute altitude.
  • Portée effective contre un chasseur manoeuvrant : 80-100 kilomètres.
  • Vitesse terminale : Mach 4+.
  • Maniabilité : 35G soutenu sur phase terminale.
  • Guidage : Inertiel + recalage data-link bidirectionnel + radar actif en bande X.
  • Taux d'échec simulé (contre leurres standards 2000s) : moins de 15% à portée moyenne.

  • Ensuite, on a le RV-92 Pyrrhus qui est un missile à autodirecteur infrarouge multi-bande avec imagerie à guidage matriciel (IIR). Long de 2,95 mètres, pesant 89 kilos et équipé de surfaces de contrôle vectoriel au jet avec un débattement de +30°, c'est le missile par excellence de l'Armée de l'Air Rouge pour les combats WVR car sa capacité d'engager hors axe extrêmes lui assure une capacité de combat supplémentaire qui rend définitivement l'Hydra redoutable en combat rapproché. Le missile est interfacé directement avec le Strix-HMDS ce qui lui autorise les tirs visuels de type "look and shoot" sans besoin de radar actif. Il dispose également d'une capacité LOAL (Lock-On After Launch) à courte portée via l'IRST Borealis sur une distance maximale de 10 kilomètres.

  • Portée maximale : 25 kilomètres contre cible non manœuvrante à altitude moyenne.
  • Portée utile contre chasseur manœuvrant : 8 à 15 kilomètres.
  • Angle de tir hors axe : +90° avec poursuite jusqu'à +120°.
  • Guidage : autodirecteur IIR, résolution 128x128, traitement thermique et reconnaissance de silhouette.
  • Temps de réaction : moins de 0,8 secondes depuis le déclenchement.
  • Charge utile : 12 kilos, fragmentation directionnelle.

  • Enfin, plus classique, on retrouve le canon principal GCI-30K Kraken qui est mono-tube de 30mm à haute cadence, située à droite de l'entrée d'air, avec un revêtement interne et une isolation vibratoire pour limiter son impact sur les systèmes avioniques. Le canon est couplé à la solution de tir du système THALIOS avec une prédiction de trajectoire en visée casque, même sans le radar allumé. En somme, cela peut aider pour les engagements très rapprochés (moins de 800 mètres).

  • Cadence de tir : 1800 coups par minute.
  • Munitions embarquées : 150 obus à fragmentation blindée (mixés entre obus API et HEI).
  • Précision : cercle de 1,2 mètres de diamètre à 800 mètres (mode stabilisé, assistance gyroscopique).
  • Vitesse initiale : 860 m/s.
  • Temps de tir continu maximum : trois secondes avant seuil thermique critique.


  • "Tout pilote qui engage un Hydra à longue portée est un être sensé. Mais tous ceux qui cherchent à s'en approcher brûlent leurs ailes. Ne vous approchez pas trop du soleil car comme Icare, vous pourriez bien oublier que le Soleil est brûlant."
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