25/02/2015
02:54:42
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🗣️ Conférence de presse

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Mesdames, Messieurs,

Bienvenue Ă  la

Conférence de Presse permanente du Palais des Peuples

Ouverte en jours de semaine de 9h Ă  18h, elle permet Ă  chaque journaliste de poser les questions qu'il souhaite.

Cette initiative, prise pas Monsieur Jolan Sandro, Premier Tsar de Poëtoscovie, a pour objectif de renforcer la transparence dans les échanges entre le pouvoir et la population, alors n'hésitez pas !

Note : Le porte-parole se nomme Piotr Ivanov
1979
Floria Sacco était une jeune journaliste encore méconnue dans son pays natal qu’était la fédération de Sterus, envoyé par l’agence de presse de ce même pays elle avait pour la première fois de sa vie quitter le sol Sterusien pour se rendre en terre étrangère. Fraîchement diplômée de l’institut Stérusien du journalisme pour acquérir sont master, elle exerçait aujourd’hui sa première mission en solo. Le but était de parvenir à récolter des informations pour alimenter la prochaine une de la rédaction de l’hebdomadaire Sterusien. L’article du jour allait se concentrait sur la Poetoscovie, état tantôt détesté tantôt respecté par les autres pays du globe. La jeune Sterusienne était une adoratrice du Nazum, diplômé d’une licence en science politique spécialisé sur les relations Steruso-Nazum et sur la géopolitique du Nazum elle venait ici en terre d’amour. Pour autant les multiples tensions entre sa nation et ce pays qu’est la Poetoscovie avait mis à mal de façon conséquente sa vision de certains pays du Nazum. Mais lorsque qu’elle reçue de son rédacteur en chef la mission de se rendre en Poetoscovie à l’occasion de l’ouverture d’une conférence de presse permanente, Floria ne ou tout de même s’empêcher d’exulter, elle venait pour la première fois de sa vie d’accéder à des responsabilités dont beaucoup de journaliste en herbes rêve. Elle demanda donc à parole, prit le micro et s’exprima nan pas sans stress mais avec une certaine assurance.

« Floria Sacco pour l’agence de presse Sterusienne, nous souhaitons vous questionner sur un point qui nous semble plus qu’important au vu des récents événements au sein de votre pays, comment le nouveau Tsar prévoit d’orienter sa politique étrangère dans les années à venir ? De même, comment le Tsar envisage il de redorer ou de calmer les inquiétudes des nations étrangères quand à la soudaine prise des pleins pouvoir d’un seul individus ? Estimez vous que les inquiétudes sur des potentiels bourrages d’urnes sont fondés ? Estimez vous que les inquiétudes des nations comme la fédération de Sterus vis à vis du sors de leur ressortissants opposant au régime sont fondés ? Au cas contraire comment prévoyez vous de rassurer les opposants et/ou leurs nations d’origines ? Merci Monsieur »
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Le porte-parole du Tsar retire ses lunettes, qu'il agitera d'ailleurs durant ses explications, comme une ponctuation diplomatique. De son autre main, l'homme agrippa le pupitre qui lui faisait face sans pour autant qu'aune note n'eusse pût le tirer des questions de la journaliste.

Madame,

Il devient presque amusant de constater que Sterus et la Poëtoscovie continuent d'interagir autant via des intermédiaires tels que les journalistes présents ici ou dans la Conférence internationale de Barba.

Tout d'abord, Madame, permettez-moi de vous dire que vous posez là des questions d'une importance majeure dans le développement national de la Poëtoscovie, mais aussi dans l'entretien de ses relations et dans son ouverture vers le monde. Vous avez été franche, qualité rare dans le domaine diplomatique, et je le serai tout autant concernant les réponses que je vous apporterai.

En effet, nul n'est sans savoir que la Poëtoscovie a misé de tout temps sur la diplomatie, ou du moins l'influence, si bien que la part de militaire dans le développement de la nation apparait comme bien inférieure comparé à d'autres pays, qu'ils soient plus ou moins évolués.

Vous noterez que le Tsar a fait état de ses volontés propre en matière de diplomatie à l'internationale dans son premier discours à la population après sa nomination par cette dernière. Bon. Pour vous résumer sa pensée, et je le fais là de manière officielle sans que cela ne relève de ses mots de manière exacte, la Poëtoscovie est un grand pays. Ce n'est pas un nain diplomatique et, si je puis me pemettre, elle s'évertue depuis quelques temps à sortir d'un pseudo isolement vis-à-vis de la scène internationale. Actuellement, concernant les relations avec plusieurs pays, nous pouvons noter quelques tensions, notamment avec la Vélèsie, Stérus ou encore le Jashuria qui ne semble pas considérer que les formes de politesse concernent les plus grands. Ce dernier point est fort regrettable et fait, en outre, l'objet d'un désaccord que notre gouvernement partage avec de nombreux autres, mais il ne s'agit point de là de position officielle de l'État. Concernant l'inclusion de la Poëtoscovie dans des organisations internationales, celle-ci a, comme vous l'avez sans doute constaté, défendue la thèse d'un Tribunal International, mais s'est également pleinement intégrée au sein de l'Union Internationale pour le Communisme et le Socialisme (UICS). Soit les positions défendues par nos représentants ont pu paraitre trop internationalistes, drôle pour une assemblée des travailleurs du monde, mais en aucun cas la légitimité de la Poëtoscovie à de tels manifestations n'ont suiciter la controverse dans les discours tenus par les institutions de l'UICS.

Concernant le présupposé besoin de faire réduire les inquitudes vis-à-vis de l'organisation interne de notre nation, je vous répondrai tout d'abord que la Poëtoscovie est souveraine, et que ces choix ne sauraient être remis en cause par des pays extérieurs, quelle que soit leur pouvoir ou leur grandeur. De plus, il advient que ce choix a été expliqué et a su séduire la population, confrontée à de terribles problémes liés à une législation trop faible, ce à quoi Monsieur Jolan Sandro, Premier Tsar de Poëtoscovie, a su remédier. Par ailleurs, il n'appartient d'aucune façon au Tsar d'exercer les fonctions judiciaires quelles qu'elles soient. Enfin, un vote est organisé auprès de l'intégralité de la population tous les cinq ans afin de s'assurer du soutien de la population de manière toujours active.

En Poëtoscovie, le peuple trouve cela véritablement dénigrant que certains se permettent de faire circuler des rumeurs. Le bourrage d'urne est à exclure, car outre les polémiques autour du procès d'un leader des Lovecraftiens, la droite comme l'anarchisme se sont opposés à l'arriver au pouvoir de Jolan Sandro. Chacun pouvant observer le dépouillement, lequel est retransmis publiquement sur internet et par bureau de vote, permettant de comptabiliser le total des voix, croyez bien que les oppositions ont fait leur travail, à savoir vérifier que les comptes soient corrects. De plus, les urnes ont été constamment surveillés par des magistrats qui, par leur neutralité politique dans le cadre de leur fonction habituelles, ont assuré le bon déroulement du scrutin. Enfin, l'accès au bureau de votes pour les observateurs internationaux n'a jamais été refusé, et nous avons pu observer des résultats grossièrement identiques entre les bureaux surveillés par des instances ou des corps internationaux et les bureaux surveillés par des personnels de l'État ainsi que des individus politisés. Permettez-moi d'ajouter que le caractère obligatoire du vote la théorie du complot selon laquelle les chiffres de participations auraient été trafiqués, comme cela a pu être notifié à l'UICS.

Enfin, pour répondre à vos dernières questions portant je crois sur la crainte de certains ressortissants étrangers ou de certains oppostants politiques, je vous renverrai au discours fait à l'Académie Poëtoscovienne sur les libertés publiques. Évidemment, Madame, certains propos ont pu m'indigner, mais être en démocratie tel que cela est le cas en Poëtoscovie c'est justement pouvoir ce qui indigne. Nous sommes dans un État de droit, et il est évident que nul ne saurait être inquiéter tant que ses actions ne contrviennent pas à la loi.

J'espère, Madame, avoir pu répondre à vos questions dans les meilleurs conditions et avec un niveau de détail suffisant. Pour toute information complémentaire, je vous suggère de redemander la parole.

Espérant que la réponse approtée permettrait d'adoucir les relations entre les deux pays, le politique remit ses lunettes en place et lacha le pupitre. Profitant de l'instant pour joindre ses mains moites, il bu un verre d'eau avant d'enchainer avec d'autres questions.
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