09/08/2014
18:00:06
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Ville
Ville de Kivila, capitale de l'Etat



Ce Topic servira à raconter la vie de personnages, à créer des évènements se produisant dans le pays, ect...

Je vous prie donc de ne pas écrire ici, merci
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Représenté souvent comme une nation Native, le Taqui-Quichu cache pourtant des minorités extrêmement diverses et variées, issues de très nombreux autres nations grâce aux immigrations. Giorgia Tanadici fait partie de l'un des innombrables groupes de personnes étrangères qui pourtant se sont intégrées au cours des siècles au mode de vie Taqui-Quichu. Originaire de Westalia par son arrière grand-mère, qui habitait à Terracristo ( région italophone Westals ), cette dernière a fui vers le début du XXe siècle la Dictature d'Henri Horvanx, pensant trouver dans la toute jeune Seconde République impériale de Taqui-Quichu un lieu d'accueil. Et elle ne s'était pas trompée. D'après le mémoire de Diana Masolia ( Arrière Grand-mère ), à cette époque, le pays était en recherche de main d'œuvre et de personnes savantes, ainsi, trouver du travail était simple.
Par ailleurs, c'était souvent une fierté nationale que de scander l'égalité et l'accueil à toutes les personnes, quelque soient leurs religions, leurs couleurs de peaux, leurs origines, ect... Et c'est pour cela que Giorgia se considérait avant tout citoyenne du Taqui-Quichu avant d'être originelle de Terracristo.

Ainsi, dans le petit village de Perosoli, l'un des principaux lieux peuplés de Terracristophones ( italophones ), Giorgia vivait de manière paisible. Elle travaillait en temps que professeure au lycée de la plus grande ville d'à côté : Quichiécatl. Cette ville était certes bien moins grande que Kivila, capitale économique du pays, cependant celle-ci était suffisamment grande pour Giorgia.
Ce qu'elle aimait par dessus-tout dans cette ville, c'était le syncrétisme dans l'architecture entre la culture Quichu et la culture Terracristienne. Les routes étaient faites certes en béton comme la majorité des grandes villes d'Eurysie, cependant celles-ci contrastaient avec le rouge ocre des maisons et des petits cabanons quand on se dirigeait vers la campagne. Le centre de la ville, lui, était très souvent végétalisé, avec de très nombreux arbres surplombant les bâtiments comme les bibliothèques, les magasins et même la mairie, qui avait, en plein milieu de la cour, un grand et magnifique séquoia.
Parfois, la ville avait des allures de cartes postales, et c'était par ailleurs la raison qui poussait des familles entières à venir s'installer ici.
"C'est si calme..." pensa Giorgia.
Le calme... La paix diront d'autres. En ces temps de conflits à travers le globe, trouver un petit paradis relevait parfois de l'impossible. Pour avoir dû partir étudier en Tcharnovie, elle le savait très bien. Quand les politiciens cesseront leurs bagarres et finiront par enfin créer le même palais de la paix comme c'est déjà le cas au Taqui-Quichu ?
Au Taqui-Quichu, les députés sont très rarement agressifs lors de discours ou bien de débats. C'était là le contraste, en reprenant l'exemple de la Tcharnovie le plus effarant. Lorsqu'elle a travaillé à Bennesbourg, elle n'avait que pu entendre les insultes et les guerres que se menaient les députés entre eux. Alors qu'au Taqui-Quichu, il était de la tradition de respecter son interlocuteur, qu'elle qu'en soit ces idéologies, son origine... en bref, du respect.
"Certains pays devraient faire de même..." pensa Giorgia.

Alors qu'elle marchait pour rentrer chez elle dans la soirée, à Perosoli, Giorgia aperçue alors un contrôle de Milice.
"Tiens, il s'est passé quelque chose ?" se demanda t'elle.
Alors qu'elle s'approchait, un homme avec l'insigne de la Milice de Perosoli l'interrompue dans sa marche et posa une question :


Homme de la Milice - "Excusez moi Madame, votre carte d'identité s'il vous plait."

Giorgia était confuse. C'était la première fois que des forces de la milice étaient proches de chez elle. C'est alors qu'elle demanda :

Giorgia Tanadici - "Il se passe quelque chose de grave Monsieur ?"

Homme de la Milice - "Ne vous en faites pas pour ça, nous vérifions juste que la loi se fait respecter. On nous a transmis cependant un appel en provenance d'un résident de la rue prétendant avoir comme voisin un homme trafiquant des produits... disons illégaux. Les suspects ont été tous arrêté, nous nous assurons donc que vous ne faites pas partie de cet trafic."

Giorgia Tanadici - "Oh... je comprend mieux."

Homme de la Milice - "En tout cas, vos papiers sont en ordre, vous pouvez passer. Je vous souhaites une bonne soirée, et surtout, si vous avez des indications pouvant nous être utiles, n'hésitez pas !"

Giorgia Tanadici - "Je vous recontacterais au besoin soyez en assuré !", finit elle avec un sourire avant de partir.

"Eh beh, c'est bien la première fois depuis facilement... 8... 10 ans ?" pensa Giorgia, "Au moins on sait que la Milice est compétente, dire que certains politiciens extrémistes en Eurysie auraient voulu leurs destructions... "

La Milice Populaire, dans son nom complet, était l'équivalent de la police au Taqui-Quichu. Armée par l'état, les personnes en faisant partie sont très souvent des simples citoyens donnant leurs vies, pendant le temps qu'ils souhaitent, pour aider, surveiller l'application des lois et protéger le peuple. Là où certains auraient criés aux scandales par peur qu'un conflit éclate entre des milices, en vérité il n'en ait rien au Taqui-Quichu. Les arriérés qui estiment que c'est inacceptable que le peuple soit protégés par des milices, ou sobrement "gangs", sont bien souvent ceux qui connaissent le moins la mentalité Taqui-Quichu. La Milice est composée de volontaires très souvent sélectionnés par les hauts cadres de chaque Milices pour leurs côtés humains. Et à en voir par la stabilité du régime et sa longévité ( fondé en 1903 ), il n'y avait pas de raisons d'abandonner ce système. Cependant, pour Giorgia, elle ne souhaitait pas plus que cela participer à la défense du peuple. Elle devait déjà participer à un référendum le lendemain à propos de la création d'un centre commercial de la marque "Zutzu", cette dernière permettant d'acheter à des prix que l'on pourrait juger aisément peu chers des graines fertiles et très souvent non-poussées avec des pesticides, permettant donc de faire des jardins et de faire pousser soit même des fruits et légumes. Une initiative souvent perdue en Eurysie encore une fois.

Dans tous les cas, Giorgia était bien heureuse de sa vie au Taqui-Quichu, pour elle, c'était enfin le paradis tant promis...


A suivre...
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