11/11/2014
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Madame, Monsieur

Gwangsu, 20h
Nous venons d'apprendre le décès de Kang Dong-Won, Président du Comité Permanent de l'Assemblée Populaire Suprême, suite à un arrêt cardiaque fulgurant survenu lors d'une session du comité. Selon les députés présents, voici leur témoignage : « M. Kang Dong-Won, assis à son bureau, a commencé à éprouver des difficultés respiratoires. Il se tapait la poitrine, et au début, personne ne comprenait ce qui se passait. Mais rapidement, plusieurs députés, se sont levés et ont couru vers le Président du Comité, qui s'était effondré au sol. Malheureusement, il ne respirait plus. »

Transporté d'urgence à l'hôpital Kim Chong-Il à Gwangsu, les médecins n'ont pu que constater son décès. La tragédie a d'abord circulé sous forme de rumeur parmi les fonctionnaires avant d'être confirmée par la Présidente de l'Assemblée Populaire Suprême, Lee Chong-Il, qui a exprimé ses condoléances à la famille et annoncé la convocation d'une session extraordinaire de l'Assemblée Populaire Suprême (APS) pour élire un nouveau président du comité.

[Censuré : « Cette élection se déroulera dans un climat de fortes tensions entre deux groupes majoritaires au parlement »], d'un côté les Nationalistes Révolutionnaires avec leur candidat Byŏn Song-gŭn, et de l'autre, les Réformistes, soutenant Go Gwang-hae. La date de cette élection n'a pas encore été fixée, mais l'annonce officielle est attendue prochainement.

Enfin, notre très cher Président Kim Il-Chong, qui travaillait sans relâche depuis deux jours pour la prospérité de la nation, s'est rendu auprès de la famille de Dong-Won pour leur présenter ses condoléances. Dans un discours mémorable, il a déclaré : « Kang Dong-Won était un ami cher qui a travaillé sans relâche à mes côtés pour assurer la prospérité de notre nation. C'est avec une immense tristesse que j'ai appris son décès, et je présente mes plus sincères condoléances à sa famille et à ses amis. »
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Depuis l’annonce de la mort mystérieuse du dirigeant de Sud-Kazum, le gouvernement, dont le Premier ministre ainsi que les ministres, ont fuit le pays avec tout le trésor national. Cette nouvelle choquante a déclenché des manifestations monstres dans tout le pays, jour comme nuit. Des massacres et des exactions ont également eu lieu, notamment la mort de milliers d’étudiants pro-démocratie de l’Université Kim Chong-Il, sur la place du Soleil Levant à Gwangsu. Les hauts placés du Bloc Nationaliste Révolutionnaire ont en effet pris le pouvoir après le départ du gouvernement et ont instauré un couvre-feu national, ordonnant le massacre des étudiants et l’arrestation arbitraire de milliers de personnes.

Cette situation n’a pas été sans effet pour la population, exaspérée par des années de dictature dynastique communiste. Celle-ci est descendue dans les rues, surtout dans les villes, pour protester contre cette entité qu’elle juge illégitime, réclamant la démission de ceux qui se sont autoproclamés gouvernement provisoire.

Pendant ce temps, Dae-hyun de la dynastie Hyonu, dont l’arrière-grand-père avait fui le pays à cause de la révolution communiste, a appelé depuis le Negara Strana, où il s’était réfugié, au retour de la monarchie et au calme dans le pays. Le jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, a rappelé sa légitimité à régner sur le pays et a dénoncé les exactions du gouvernement provisoire. Cet appel semble bien accueilli par la population, d’autant plus que Dae-hyun a promis de moderniser le pays et d’améliorer les conditions de vie des habitants, en vue de transformer Sud-Kazum en une nouvelle puissance.

De son côté, il annonce la renaissance du Royaume de Sud-Kazum et la formation d’un gouvernement provisoire en exil, connu sous le nom du gouvernement de sa majesté en exil, il sera composé des ministre suivant :
Voici la liste des ministres du gouvernement du Roi Dae-hyun de Sud-Kazum, avec leurs noms et portefeuilles :

Park Joon-ho- Premier ministre
Kim Seung-hwan- Ministre de la Défense nationale
Lee Ji-yoon - Ministre des Affaires étrangères
Choi Min-seok- Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique
Han Dong-wook- Ministre de l'Économie et des Finances
Yoon Hye-jin - Ministre de l'Éducation
Jung Soo-bin- Ministre de la Santé et des Affaires sociales
Oh Ji-hoon- Ministre de la Justice
Kang Hyeon-woo- Ministre des Infrastructures et des Transports
Shin Jae-kyung - Ministre de l'Agriculture et des Ressources naturelles
Baek Eun-ji - Ministre de la Culture et des Communications
Kim Dong-hyun - Ministre du Travail et de l'Emploi
Seo Yeon-seok- Ministre des Technologies et de l'Innovation.
La formation de ce gouvernement est fortement symbolique car pour la première depuis la fondation de la République Populaire, aucun groupe n’avait contesté la légitimité de Gwangsu ce fait s’inscrit donc une véritable opposition frontal face au gouvernement provisoire pro communiste de Gwangsu.
Malgré les tentatives de censure du gouvernement provisoire de Sud-Kazum, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans tout le pays, suscitée par une vague d’espoir et de soutien de la part d’une population exaspérée, ainsi qu’une partie des hommes politiques réformistes. En réponse à cet appel royal, des poches de résistance ont émergé un peu partout dans le pays, menaçant de plonger Sud-Kazum dans une véritable guerre civile.
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La situation en Sud-Kazum se détériore rapidement. Alors que la répression menée par le nouveau gouvernement provisoire de Gwangsu se fait de plus en plus féroce, de nombreux massacres sont rapportés à travers le pays. Parmi les atrocités commises, on compte le massacre des étudiants de l’université Kim Chong-Il à Gwangsu, où plus de 1000 jeunes auraient été abattus par l'armée.

Face à cette répression, des groupes révolutionnaires antigouvernementaux se sont soulevés un peu partout dans le pays. Ils réclament la fin du régime en place et l'instauration d'un nouveau système plus égalitaire et moins corrompu. Le mouvement, d'abord limité, prend de l'ampleur et devient de plus en plus massif et violent à mesure que les actes de barbarie et les affaires de corruption du gouvernement sont révélés au grand jour et portés à la connaissance de la population.

Partout dans le pays, des groupes, majoritairement composés de paysans, se soulèvent contre le régime et fortifient leurs villages avec les moyens du bord. L'armée, incapable de maintenir l'ordre en raison de plusieurs années de corruption, de pots-de-vin, et de détournements de fonds, notamment envoyés à l’étranger dans des comptes offshore en Velsna et dans le Jurade de St-Julian, se trouve rapidement dépassée par la situation.

Les villes tombent aux mains d'une population en colère, et des combats meurtriers éclatent entre l’armée et les citadins, faisant de nombreuses victimes. Le gouvernement provisoire, dans un effort pour se justifier, accuse des puissances étrangères d'intervenir dans le but de déstabiliser le pays et de renverser le gouvernement légitime.
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Après de nombreux mois de véritable guerre civile en Sud Kazum, les recensements officiels du régime en place à Gwangsu parlent de quelques morts dues à la désobéissance face à la volonté de protection de l’armée, affirmant que les victimes auraient attaqué les troupes militaires en essayant d’en tuer un maximum. Ces chiffres sont pourtant démentis par d’autres sources, comme le gouvernement provisoire de Sa Majesté, représenté par Choi Min-seok, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Selon lui, en comptant les morts atroces des étudiants (déjà estimées à plus de 1 000, sans compter les blessés), l’armée aurait massacré sans sommation plus de 10 000 personnes dans tout le pays. Il précise que ce chiffre n’est qu’une estimation, car il ne prend pas en compte les 100 000 prisonniers du régime, enfermés un peu partout dans le pays, soumis à la torture quotidienne et au massacre. Il ne prend pas non plus en compte les violences entre les différents groupes insurgés désorganisés. Selon lui, si tous ces chiffres étaient pris en compte, on serait plus entre 30 000 et 50 000 morts, surtout des femmes et des enfants. Des chiffres terribles que le gouvernement provisoire tente à tout prix de cacher, essayant désespérément de ramener l’ordre. Ils ont d’ailleurs renvoyé tous les députés (qu’ils ont enfermés dans l’Assemblée populaire suprême), suspendu la constitution et déclaré l’état d’urgence national.

Face à eux, Nam Myung-Ki, leader insurgé pro-monarchie, a déclaré, après avoir vaincu un corps d’armée du gouvernement provisoire, l’instauration du territoire du Nord Kazum indépendant, et appelle le prétendant au trône, Dae-hyun, à se rendre dans son territoire, qu’il affirme avoir complètement sécurisé. Reste à savoir la réponse du roi, qui est parti, selon les informations fournies par le ministre des Affaires étrangères de Sa Majesté, Lee Ji-yoon, au Grand Kah, demander la reconnaissance du gouvernement du Grand Kah et son aide en cas de réussite pour le renversement du régime provisoire de Gwangsu et la protection durant la période de transition qui suivra.

Malgré tout, la nouvelle la plus importante reste sans doute la proclamation de Nam Myung-Ki du territoire indépendant du Nord Kazum. En proclamant cette indépendance, Nam Myung-Ki marque, en ce jour du 14 mai 2014, un tournant éclatant dans la lutte contre le régime provisoire de Gwangsu, le discréditant plus que jamais.
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Nam Myung-Ki, le leader indépendantiste du Nord Kazum, annonce l’arrivée du gouvernement de Sa Majesté dans la ville de Yunseong, nouveau siège du Gouvernement provisoire de Sa Majesté. L’ensemble des ministres et leurs secrétaires d’État se sont déplacés à Yunseong, où ils se sont établis avec l’aide des groupes pro-monarchie du pays. La région, entièrement stable et sécurisée, servira de capitale temporaire au régime royal. Cette avancée majeure s’ajoute à la nouvelle de la chute du régime provisoire de Gwangsu et du ralliement de l’armée à la monarchie, qui a marché pour la première fois aux côtés de la population dans les rues de Gwangsu en fête. Malgré tout, le pays est encore à l’arrêt, le couvre-feu est toujours en place, et des groupes armés restent actifs. Sa Majesté le roi Dae-Hyun Hyonu est entré en contact, pour la première fois depuis des siècles, avec le Souverain Pontife Ryong Myung-Hee, dans le territoire où il réside en Chandecolza, dans la région autonome de Taiyong, où les pontifes se sont réfugiés après l’avènement de la dictature communiste. Les deux hommes ont renoué avec les traditions ancestrales et signé le traité de Yosan, qui définit le statut du Tianwang et reconnaît la souveraineté du Maître Drahma sur ce territoire, tout en n’accordant pas une indépendance complète, le Tianwang faisant toujours partie du Sud Kazum, bien que totalement autonome, sauf en matière de défense.
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Alors que la situation semblait se stabiliser en Sud Kazum, au fur et à mesure que les villes prêtaient allégeance au roi Dae-Hyun et que le calme revenait progressivement, une nouvelle extraordinaire parvient aux oreilles du roi. Deux provinces, Nadong et Xiangdong, ont successivement déclaré leur sécession du Sud Kazum. Elles affirment ne pas reconnaître le nouveau régime et ont instauré, pour Nadong, une république présidentielle, et pour Xiangdong, une république parlementaire. Les deux provinces refusent de reconnaître un roi qui, selon elles, a fui son pays, n'a pas été aux côtés de sa population durant ces mois de crise, et n'a été qu'un observateur passif du régime brutal des Chong.

De son côté, le gouvernement de Sa Majesté rejette toutes ces accusations et affirme que le roi s'est battu de toutes ses forces pour un retour au calme, tout en critiquant constamment, bien que sans moyens d'action, le régime communiste sanguinaire. Les deux provinces ont formé des armées, fortifié leurs villes, et établi des gouvernements provisoires en vue de créer de nouvelles constitutions démocratiques et républicaines, affirmant agir selon la volonté du peuple.

Le régime royal de Yunseong, qui prépare actuellement la nouvelle constitution du Sud Kazum, a déclaré ne pas reconnaître ces deux entités illégales. Toutefois, il a également affirmé ne pas vouloir entreprendre d'actions militaires ou agressives de quelque nature que ce soit, préférant se concentrer sur la reconstruction du pays. Le gouvernement royal souligne qu'il n'a pas l'intention de déclencher une nouvelle guerre civile entre Kazumiens, car cela ne ferait qu'aggraver la souffrance d'une population déjà meurtrie et affamée. Cependant, le gouvernement de sa majesté n'exclut pas une intervention ultérieure ou des discussions avec les deux provinces sécessionnistes pour parvenir à un accord à l'amiable.
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Les deux provinces sécessionnistes de Xiangdong et Nadong ont conclu aujourd’hui avec Sa Majesté, le prétendant au trône Dae-Hyun Hyonu, un accord stipulant que : « Le Gouvernement de Sa Majesté et l'État du Sud-Kazum reconnaissent à la province de Xiangdong et Nadong une large autonomie législative, politique et judiciaire tout en les maintenant sous le droit, la justice, et la souveraineté du Sud-Kazum. Les deux territoires se reconnaissent comme étant des territoires autonomes de la couronne pour une durée fixée à 100 ans, après quoi les deux provinces retourneront définitivement dans le giron du Sud-Kazum. »

Cet accord permet de garantir un retour à l’ordre beaucoup plus rapide au Sud-Kazum, d'autant plus que le prétendant au trône a repris la ville de Gwangsu et y a installé son gouvernement. Les membres du gouvernement provisoire de l’ancien régime, bien qu’un grand nombre se soit rendu après la défection de l’armée, se sont suicidés. Aux côtés de Sa Majesté le prétendant au trône, se trouve le souverain pontife, Ryong Myung-Hee, qui a repris son siège après la fuite du pays de ses prédécesseurs à l’avènement de la république il y a plus de 180 ans.

Le couronnement de Sa Majesté devrait avoir lieu dans les prochains jours, toutefois, celui-ci risque d’être bien difficile en raison du manque d’édifices adaptés. Les temples ayant tous été détruits après l’avènement de la dictature communiste des Chong, et le Palais Royal ayant été complètement détruit à l’avènement de la République du Sud-Kazum en 1830. De plus, bien que le pays semble avoir retrouvé une certaine stabilité, il reste sujet à une rechute dans la crise, notamment en raison de la présence de groupes armés insurgés toujours actifs dans le pays.
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