Activités étrangères en Corthenag
Posté le : 12 août 2024 à 18:24:07
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Posté le : 20 août 2024 à 18:20:34
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Le Pharois, entité dominante de la récemment réunie Fédération Pharovihjoise, occupait l'est de la Péninsule d'Albi et entretenait une rivalité certaines avec les membres les plus bellicistes de l'ONC. Une rivalité qui avait par deux fois failli plonger la région - et le monde du même coup - dans une guerre ouverte pour empêcher l'Organisation de s'imposer en Eurysie du Nord. Le paroxysme de cette rivalité avait trouvé son aboutissement au Prodnov, terrain de joute entre les grandes puissances, où le Pharois avait déployé une grande partie de son arsenal militaire et diplomatique pour dégager enfin définitivement l'ONC de la région à l'aube de l'année 2014.
Le Vogimska était tombé, corrompu de l'intérieur par les agents Pharois, l'Alguarena et le Novigrad avait été défaits à Staïglad et la flotte noire, triomphante et réconciliée avec ses ennemis d'hier, occupait désormais les mers du nord sans rivales. Le monde était désormais partitionné, à l'ONC ses routes commerciales et à la Pharovijhie la route du nord dont elles contrôlait les détroits. On se croyait enfin tiré d'affaire et la paix appelait à ressurgir des placards. Du moins jusqu'à ce que Corthenag ne se prenne d'adhérer à la rivale éternelle.
Du point de vue pharovihjois, l'initiative, si elle aboutissait, était une catastrophe. La flotte noire, la flotte pirate du Pharois, avait sanctifié la péninsule pour qu'aucun ennemi ne puisse y poser le pied. Forte de sa marine hégémonique dans la région, elle s'était donné pour priorité d'empêcher tout débarquement sur les côtes du Pharois et de repousser les tentatives d'invasions de ses ennemis par voie de terre, ennemis qu'elle savait nombreux. Pour cela elle avait conclu des alliances ou tout du moins s'était assuré de la neutralité des pays historiques de la vieille Albi : Uusima, Finnevalta, sans oublier les nations slaves du sud : Zladingrad et Lutharovienne. Conscient de sa faiblesse en matière de défense terrestre, le Pharois avait concentré toute sa puissance dans la maîtrise des mers et le contrôle de ses eaux.
Si demain l'ONC, rivale éternelle, venait à s'implanter directement au cœur de la Péninsule, tout ce plan tombait à l'eau. On ne pouvait pas laisser faire, il fallait réagir.
De bon matin, avec entrain, Ransu Rasanen s'empara donc de son téléphone et composa le numéro de Viktor Michaelsen, son homologue Cothenais. Premier contact dans l’urgence mais de pure politesse, afin de régler les choses à l’amiable et d'empêcher la République des Provinces fédérales de faire une grosse, très grosse bêtise.
