21/02/2015
18:33:30
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Activités intérieures et vie quotidienne en Mandrarika

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ACTIVITÉS INTÉRIEURES ET VIE QUOTIDIENNE DE LA MANDRARIKA



Paysages et société civile mandrarikane

SOMMAIRE


ECONOMIE
  • la fandavan-tena, une levée de fonds salutaire pour le culte caaganiste, article
  • L'extraction du platine, une garantie pour l'attractivité du pays sur la scène internationale, article
RELIGION
  • Caaganisme, les préceptes, article
  • L'embaumement, l'outil de sanctification des figures historiques du culte caaganiste. article
HISTOIRE
  • Les massacres ethniques diambéens de 2014 et les conversions au culte caaganiste, article
  • Juillet 2014 : mort du Seigneur de guerre Jaafi Tsiandopy, condamné à mort par pendaison par le culte caaganiste, article
ARMEE
  • Les unités méharistes de reconnaissance mandrarikanes, article
  • Le Voromahery Afo 2014, un avion de combat made in Mandrarika, article
  • Les grades dans l'armée mandrarikane, article
  • Les forces spéciales mandrarikanes, article
SOCIETE
  • La domestication des hyènes, l'atypisme mandrarikan hérité des seigneuries claniques, article
  • La peine de mort en Mandrarika, article
SECURITE
  • Fivavahana Caaganista : La police du culte caaganiste, article
  • Les mercenaires du clan Ravatomanaga, article
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ECONOMIE


La fandavan-tena, une levée de fonds salutaire et spontanée pour le culte caaganiste

Percepteur d'impôts
A l'occasion d'évènements localisés voire nationaux, il n'est pas rare que le culte caaganiste déclenche une "fandavan-tena, une levée de fonds spontanée destinée à financer un projet.

Sur un plan linguistique & étymologique, il est nécessaire de préciser avant toute chose que fandavan-tena signifie "abnégation" en mandrarikan (irl : malgache). Un terme qui n'est pas anodin vous pensez bien, pour désigner la volonté des représentants du culte caaganiste, à venir prélever des sommes d'argent auprès des populations, sur la base de projets spontanés et mis en place sur décision unilatérale du Premier Mandrar et de la haute autorité du culte.

C'est une collecte d'argent massive ou localisée, indépendante des impôts, pour permettre au gouvernement mandrarikan et au culte caaganiste d'acquérir rapidement une somme d'argent à réinvestir sur des projets de construction, d'acquisition ou de toute autre nature que le Premier Mandrar aura jugé bon de financer. Une pratique houleuse pour bien des sociétés étrangères à celle de Mandrarika, mais dont le procédé n'en demeure pas moins ici bien rôdé. En effet, si le caractère spontané et additionnel (à l'impôt annuel & usuel) de cette levée de fonds peut apporter un certain discrédit pour les autorités qui en abuseraient avec récurrence, la possibilité que certains citoyens s'en affranchissent à chaque évènement paraît également mince.

Et pour cause, dans une société où les individus font la quête quotidienne d'une forme d'universalité et de lâcher prise notamment par rapport à la surconsommation ainsi qu'une société où les bons fidèles sont également mis en avant au sein de la communauté sur la base de leur dévotion, la capacité d'un individu à ne jamais participer aux levées de fonds apparait fortement réduite.

Néanmoins et le culte caaganiste en convient tout à fait, un argent donné avec contrariété perd de sa valeur pour qui doit rendre compte de son utilisation, c'est pourquoi cet impôt qui tait son nom a été nommé la fandavan-tena, pour accompagner une circonstance "critique, voire existentielle" pour la communauté en rendant hommage à une vertu : l'abnégation.

La capacité du gouvernement mandrarikan à amoindrir les frustrations au sein de sa population de fidèles, consiste donc ici à maquiller le concept d'impôt sous une vertu, pour permettre le développement d'une forme d'autosatisfaction personnelle après donation, et si nécessaire une reconnaissance auprès de la communauté caaganiste toute entière pour qui justifie de donations importantes, explicitement définies comme la capacité d'un individu à choisir le renoncement de soi et de sa fortune, la démonstration de l'abnégation.

Intérêts RP a écrit :
  • Formaliser la dévotion et la résilience économique de la population mandrarikane, face aux impôts gouvernementaux et religieux.
  • Justifier de liquidités publiques spontanées et immédiates (avec parcimonie) pour le financement de différents projets portés par le culte caaganiste et le Premier Mandrar.
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ARMEE


Les unités méharistes de reconnaissance mandrarikanes.

Soldat méhariste
Avec une monture pour seul moyen de locomotion, les unités de reconnaissance méharistes peuvent tenir leur rôle dans la surveillance et le parcours quotidien des espaces territoriaux "sensibles".

"H'iba ne tombera pas en panne" disait un soldat gouvernemental lorsqu'on lui demandait où il comptait aller. H'iba, c'est l'un des nombreux chameaux présents au sen de l'armée mandrarikane et dont le concours au sein de l'armée régulière occupe une place conséquente. D'une hauteur de 2 mètres en moyenne et d'un poids oscillant entre 500 et 800 kilogrammes, le chameau est une force de la nature qui n'a rien à envier aux équidés avec sa capacité de charge de 300 kilogrammes. Il faut dire que les unités de reconnaissance dans lesquelles il est déployé, doivent entretenir une certaine autonomie et disposer de tout l'équipement nécessaire pour opérer en contact avec l'ennemi.

Rapidement prêt et dispensé d'un train logistique pour effectuer des opérations sur plusieurs jours, le camélidé est un moyen de transport apprécié pour permettre la traversée discrète des 70 000 km² de superficie du territoire mandrarikan, particulièrement en ce qui concerne les espaces arides à l'Ouest du pays, tenus jusqu'à lors par les forces claniques combattantes.
Opérant sous de petits contingents inférieurs à 10 combattants, les unités de reconnaissance mandrarikanes disposent malgré tout d'un équipement léger complet, pour faire face à des éléments hostiles tournés vers l'infanterie, une force motorisée voire mécanisée en nombre réduit. Malgré ses conditions difficiles et autonomes sur théâtre opérationnel, le groupe de combat méhariste mandrarikan dispose quand même d'un équipement moderne, comprenant des fusils d'assaut accessoirisés avec des lampes torches, aides à la visée, lunettes de vision nocturne, etc...

Généralement placée sous le commandement d'un telovoninahitra (cf : OR-5 / sergent), l'unité a également en sa possession plusieurs lance-roquettes antichar, une mitrailleuse lourde, un mortier léger, des mines antipersonnels/antichars et même plusieurs drones de reconnaissance miniaturisés. Outre le plan matériel, il y est aussi affaire de compétence puisqu'en plus d'un expert en explosif, l'unité abrite également un opérateur de drones, un tireur de précision et son observateur. Il s'agit donc, si ce n'est d'un degré opérationnel complet, d'un degré opérationnel conséquent, pour débuter des reconnaissances ainsi que des attaques infiltrées derrière les lignes ennemies. Bien entendu si le chameau est une monture d'excellence pour permettre le déploiement de ces unités et de leur équipement, le gouvernement mandrarikan ne s'interdit pas de compléter une partie de ces formations par des chevaux, l'objectif premier étant d'entretenir des forces légères et mobiles, totalement ou presque affranchies d'un soutien logistique.

ORBAT d'un groupe d'autodéfense de la MFC
ORBAT d'un groupe de combat méhariste de la Mandrarika, dédié aux opérations de reconnaissance ainsi que d'infiltration des lignes ennemies (clic gauche pour agrandir).


Groupe de reconnaissance au combat

Unité de reconnaissance montée
  • 9 soldats professionnels,
  • 9 armes légères d'infanterie,
  • 9 chameaux (IG = véhicules légers tout-terrain),
  • 1 mitrailleuse lourde,
  • 2 drones de reconnaissance,
  • 2 lance-roquettes,
  • 1 mortier léger
  • 12 mines antipersonnel.

Intérêts a écrit :
  • Unités combattantes peu impactées par l'absence immédiate de logistique militaire.
  • Aide à la reconnaissance tactique en opération clandestine et sur théâtre hostile.
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ARMEE


Mercenariat : Les hyènes de Boro-kosobue, du clan Ravatomanga.

Mercenaires claniques du clan Ravatomanga
Formant une compagnie de mercenaires investie dans la foret de Padure, au Kodeda listonien et lors de la guerre civile iskandriote, les éléments du clan Ravatomanga sont également employés comme unités auxiliaires pour la défense nationale mandrarikane.


Il y a indiscutablement en Mandrarika, un nombre important de seigneuries claniques décidées à nourrir la guerre contre le gouvernement de Mpiko, en vue d'entretenir un modèle sociétal féodal et reposant sur la loi du plus fort. Si les Andrianjanaka, les Tsiandopy ou encore les Jaonarisson sont les plus connus d'entre eux, pour ne pas dire les plus virulents, d'autres clans entretiennent une certaine notoriété sur des considérations autres et même inverses, puisqu'elles nourrissent la coopération avec les forces gouvernementales mandrarikanes. Le clan Ravatomanga, dirigé par le seigneur de guerre éponyme, est l'un de ceux qui s'est fait connaître pour sa pratique du mercenariat à l'international, là où les autres seigneuries ont pour principe de ne pas céder leurs services sur des considérations pécuniaires, défendant avant-tout un modèle sociétal qui leur est propre pour s'avilir auprès des causes étrangères.

Pourtant, en dépit de la portée éthique ou non du mercenariat, le clan Ravatomanga semble tirer profit de sa singularité, tant sur le plan national qu'international, par une série de contrats dont la manne financière reste conséquente pour le pouvoir d'achat local. "L'implication du clan Ravatomanga dans le mercenariat international, draine avec lui des revenus auxquels les mandrarikans sont pas ou peu habitués. Les vocations autour de ce clan sont, si ce n'est nombreuses, croissantes" avait commenté en fin d'analyse un politologue du pays interrogé sur les rapports de force actuels au sein des seigneuries claniques.

Visible sur la scène internationale, le clan Ravatomanga fait donc figure d'exception au sein des seigneuries claniques par sa pratique du mercenariat, ce qui lui permet indiscutablement d'accéder à des revenus non négligeables ainsi qu'un vivier de recrutement important porté par le rêve d'un revenu facile ainsi que d'une vie d'aventuriers.

Actuellement dirigé par Cristobal Ravatomanga, dit le "boucher" pour sa brutalité notoire et ses finitions à la machette, le clan Ravatomanga dispose finalement de moyens assez limités, composant avec une force de réaction rapide épaulée de plusieurs véhicules automitrailleurs. Quelques véhicules blindés sont également en réserve selon le théâtre d'opération envisagé et la complexité des unités hostiles qui lui sont opposés. L'autre particularité de la force mercenaire mandrarikane, est qu'elle dispose de ses propres moyens de projection (limités). Une nécessité pour œuvrer dans le mercenariat mais un coût que beaucoup de seigneuries claniques ne sauraient se permettre, ce qui vient irrémédiablement renforcer l'idée selon laquelle le clan Ravatomanga dispose de moyens privilégiés directement autofinancés par des opérations de mercenariats auprès de commanditaires étrangers.

cargo OLOL MADOW / irl : Lanka Muditha
Navire cargo OLOL MADOW, servant à la projection de mercenaires mandrarikans issus du clan Ravatomanga.

Parmi les moyens de projection connus, il y a un navire cargo baptisé OLOL MADOW (comprenez par là la Flamme noire en somali) qui fait reposer sur lui l'essentiel du corps logistique de la seigneurie Ravatomanga en partance pour d'autres continents que l'Afarée. Capable de transporter quelques blindés et véhicules motorisés, il permet l'arrivée "musclée" d'unités mercenaires autonomes, destinées à être engagées sur des opérations coups de poing, des embuscades ou encore des assassinats. Outre la présence d'un équipement atypique sur son parc militaire, le clan Ravatomanga peut également compter sur la présence de figures notables, à commencer par son leader Cristobal Ravatomanga.

Sans bagage scolaire et n'ayant pour formation paternelle à la découpe de viandes au sien de la boucherie familiale, Cristobal Ravatomanga s'est vu comparé dès son plus jeune âge à un taureau, en raison d'un esprit revanchard, bagarreur et colérique. Sanctionné puis exilé des communautés religieuses placées sous la protection du gouvernement mandrarikan, il s'est alors vu contraint de prendre la route pour les "zones de non-droit" des espaces territoriaux violents où les seigneurs de guerre règnent sans partage ni considération pour les vies humaines qui les entourent, des endroits oùù la loi du plus fort prévaut assurément. A l'aise à la découpe des carcasses de bétail, pour ne pas dire avec une lame, il est très vite repéré et recruté par un clan mineur limitant son profit à des actes de brigandages et de pillages sur les routes. Se distinguant par sa facilité à lacérer les chairs de ses victimes et à s’en faire le tortionnaire honni, l'homme commence peu à peu à jouir de sa notoriété au sein du clan, se voyant même octroyer le surnom de "Charko", une référence directe à sa lubie de "charcuter ses victimes".

Cristobal Ravatomanga
Cristobal Ravatomanga “Charko le boucher”

Une reconnaissance rapide en société mais avec une suite brutale, lorsque le chef du clan qu'il avait rejoint décéda de mort violente. Certains diront que Cristobal fut l'auteur de ses tourments, d'autres qu'il était justement parti car il s saurait accusé à tort, victime de sa sombre réputation. Ce second exil soudain l'amènera à franchir la frontière du Kodeda, quelques semaines après entendu parlé de troubles et de pillages faciles sur des routes commerciales en formation. Un exil d'abord motivé par son souhait d'échapper aux poursuites qui pourraient être formulées par le gouvernement mandrarikan ou les autres seigneuries mais qui lui forgera définitivement une âme de mercenaire. Il faut dire que le Kodeda avait de quoi lui promettre un avenir prospère, considérant l'éclatement des tensions entre les communautés beïdanes et le gouvernement impérial listonien en charge de la colonie kodedane, ainsi que la montée des flux commerciaux dans le nord du pays où l'autorité impériale connaissait un déclin constant.

Malgré sa (mauvaise) notoriété qui lui valut d'être activement recherché par les autorités mandrarikanes, Cristobal Ravatomanga parvint à négocier la fin des poursuites à son encontre, par le versement d'une somme substantielle tirée de ses profits en opérations au Kodeda et un acte profession à l'égard de la religion caaganiste. Converti et financièrement acquitté d'une dette à destination des victimes connues de ses méfaits, les poursuites stoppèrent instamment et des négociations entre le gouvernement mandrarikan et lui, portant sur la contractualisation de missions de protection territoriale et frontalière, débutèrent. C'est ainsi que ses forces et lui se retrouvèrent au service du gouvernement mandrarikan de Mpiko.

De paria à figure nationale, Cristobal Ravatomanga avait franchit un à un les obstacles, pour se faire une place d'une importance notable en tant que membre du culte, positionnant désormais le gouvernement mandrarikan en qualité de débiteur, eu égard aux missions de mercenariat qu'il opérait désormais pour son compte.

Le clan Ravatomanga est aujourd'hui un clan composé d'un peu plus d'un milliers de combattants, avec des moyens de motorisation notables et même quelques éléments mécanisés. Mais typiquement, le gros de ses forces se décompose en groupes de combat, équivalent à une section motorisée et de l'infanterie antichar.

ORBAT d'un groupe d'autodéfense de la MFC
ORBAT d'un groupe de combat motorisé des mercenaires du clan Ravatomanga (clic gauche pour agrandir).


Groupe de combat du clan Ravatomanga

Fizarana maotera (litt: section motorisée)
  • 16 soldats professionnels,
  • 16 armes légères d'infanterie,
  • 4 véhicules légers tout-terrain,
  • 3 mitrailleuses lourdes,
  • 2 lance-roquettes,
  • 36 mines antipersonnel.
  • 20 mines antichars.

Intérêts a écrit :
  • Disposer d'unités combattantes intégrées aux populations.
  • Impact psychologique par la commission d'agissements désinhibés sur les théâtres de guerre.
  • Aide à la mise en place d'une politique de terreur auprès des populations ennemies.
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RELIGION


Le Caaganisme et ses préceptes.

Soldat méhariste
Le Caaganisme fonde sa philosophie sur l'idée selon laquelle la race humaine a été créée par une forme de vie extraterrestre et que son passage sur la planète se justifie par la réalisation d'un parcours initiatique, destiné à la sublimer pour provoquer le "Jour de Vérité", où les créateurs reviendront sur Geokratos.

Origine et fondement du Caaganisme
Le Caaganisme est une religion née dans l'Est de l'Afarée (cf : actuelle Mandrarika). Initialement apparue en 2004 auprès d'un groupe d'autodéfense de taille modeste, dirigé par Rakoto Manorohanta, elle s'est peu à peu propagée au fur et à mesure que ce dernier parvint à protéger efficacement les communautés d'éleveurs caprins et fermiers contre des seigneurs de guerre locaux. "Ici en Mandrarika, la présence des Seigneurs de guerre et de la brutalité inhérente à leur règne, constitue un fléau que certains étaient amenés à considérer avec fatalité. Lorsque Rakoto Manorohanta, qui deviendra l'actuel Premier Mandrar et chef de la communauté caaganiste réussit à contenir les pillages de ces groupes de maraudeurs, la surprise est totale et un nombre non négligeable de fermiers, vinrent dans l'intervention du Premier Mandrar une initiative salvatrice portée par une prophétie..." avait relaté en ces mots Gaarhaye Lehlohonolo l'un des rares théologiens spécialiste du culte caaganiste au monde.

A la surprise succède alors l'engouement des populations les plus fragiles, dont l'affiliation croissante au culte caaganiste oblige l'institution à se structurer dans une forme administrative plus complète. L'institution caaganiste est née et avec elle tout le système avilissant d'un pays mandrarikan en formation. Car oui et au départ, le Caaganisme est né d'une pensée humaniste visant à considérer avec plus d'intérêt et d'amour la vie des communautés mandrarikans assujetties aux règnes de terreur des seigneurs de guerre claniques. Une échappatoire appréciable pour des groupes de fermiers qui s'étaient fait les proies permanentes de tortionnaires hérités des temps féodaux. Mais la capacité de ces derniers à repousser les pillages des soudards claniques leur a permis de se questionner d'avantage sur le sens profond qu'ils souhaitaient donner à leur vie. C'est ainsi que le caaganisme, consistant d'abord à considérer la vie humaine, est peu à peu devenu une quête pour l’épanouissement spirituel et l'équilibre du corps avec son esprit, la philosophie cède sa place à la religion.

Des représentants communautaires sont alors désignés par l'institution cultiste et une école caaganiste prend forme pour éduquer les premiers contingents de prêcheurs. Des théologiens s'y succèdent sous l'autorité du Premier Mandrar Rakoto Manorohanta et du nouveau Gardien de la vertu du culte caaganiste, Roméo Rabenja, pour formaliser la bonne conduite d'un fidèle caaganiste et sa pensée de vie. Une mesure jugée nécessaire à l'époque, pour avant tout s'affranchir de courants dissidents qui auraient une lecture plus passive voire pire, réinterprétée, des doctrines originellement développées.

Pour défendre le caractère prophétique de son ascension et nourrir un cap à long terme à ses fidèles, l'actuel Premier Mandrar Rakoto Manorohanta et un cercle restreint de la plus haute sphère du culte caaganiste, théorisent l'existence d'une forme de vie extraterrestre, à l'origine de la création du monde et pour laquelle la présence de l'homme sur la planète ne serait justifiée que par leur souhait ardent, à transcender l'homme sur un plan physique et spirituel lorsqu'il aura pris la pleine mesure de son "universalité".

Ce "mirage collectif" nourri par les personnalités publiques de premier plan du pays, procurent l'écho voulu, et le culte caaganiste renforce sa position dans la société civile, se faisant le lecteur unique et le porte-parole indiscutable des doctrines caaganistes émergentes. L'adhésion au caaganisme se généralise sur le territoire, présentant à chacun cette religion comme "un phare dans la nuit" et couverte d'un voile obscur porté par les seigneurs de guerre claniques. L'unité des caaganistes, un terme repris plus tard désigné sous l’appellation d'universalité, renforce la communauté et lui permet de procurer d'importantes défaites à plusieurs seigneuries de guerre. Les victoires des groupes d'autodéfense caaganistes sur les seigneurs de guerre claniques viennent peu à peu pacifier le territoire et entamer une progessive émancipation de l'espace géographique qui deviendra dès 2004, la Mandrarika telle que nous la connaissons.

PRÉCEPTES.

Bien qu'il existe une multitudes d'actes quotidiens permettant la poursuite d'une éthique de vie, nécessaire à la détermination de ce qu'est un bon pratiquant caaganiste, la première des étapes pour se faire caaganiste réside dans l'acceptation de plusieurs préceptes. Comprenez par là, plusieurs idées préconçues, qui fonderont l'essentiel de la posture caaganiste en société.

Précepte n° 1 : L'être humain a été amené sur la planète Geokratos par une forme de vie extraterrestre

Le premier et peut-être le plus décrié de ces préceptes, est l'idée selon laquelle l'être humain est une création extraterrestre. Du commun des mortels et aussi loin d'observation que nos recherches technologiques le permettent, il n'existe pas de planètes occupées par une autre forme de vie que la notre. Pire encore, le phénomène d'oxygénation de l'air issu de la photosynthèse, ne trouve son pareil sur aucune autre planète et ne laisse à la race humaine, aucun espoir de le reproduire à une large échelle pour rendre un endroit de l'univers habitable.

De ce constat difficilement contestable, les caaganistes ont développé la théorie selon laquelle l'incapacité des hommes à identifier ou à reproduire un environnement viable dans le reste de l'univers gageait d'un phénomène non naturel. Un phénomène qui serait alors amorcé par une forme de vie supérieure. Une forme de vie supérieure, qui aurait alors débuté le processus d'oxygénation de l'air sur Geokratos pour offrir une "prison à ciel ouvert" à l'objet de sa création : la race humaine. Le caractère unique d'une planète habitable pour l'Homme, serait alors directement lié à la volonté extraterrestre de l'installer en un endroit où il peut y être cantonné, sans espoir de voir ce dernier s'étaler en différents endroits de la galaxie sans qu'il puisse y être observé. La dépendance de l'être humain à l'oxygène serait ainsi donc un procédé voulu par les créateurs pour le limiter à sa planète d'origine. Mais le limiter à la planète Geokratos, sans lui offrir l'espoir d'en partir, pourrait paraître fondamentalement cruel et ôterait toute la vénération attendue de ces personnes, désormais dépeintes comme "captives"? Pour surmonter cette pensée amère, le culte caaganiste a théorisé un second prétexte.

Précepte n° 2 : Les humains ont été créés et déposés sur Geokratos pour accomplir une quête existentielle destinée à les sublimer, de sorte à nourrir un esprit du vivre-ensemble et à mériterl retour terrestre de ses créateurs.

Nous avons commencé à le dire, l'idée qu'une forme de vie extraterrestre ait créé et déporté l'espèce humaine sur la planète Geokratos sans lui laisser l'espoir de la quitter serait une idée particulièrement sinistre pour qui apprendrait la religion caaganiste sur cette seule base. C'est pourquoi, afin d'entretenir la résilience de ses adeptes, le culte caaganiste a théorisé l'idée selon laquelle l'installation des hommes sur Geokratos n'était pas une fin en soit, mais bien que celle-ci les destinait à faire l'expérience du vivre ensemble, d'une universalité, d'un surpassement physique et intellectuel de sa condition actuelle, avant le retour de leurs créateurs.

Car si la forme de vie extraterrestre à l'origine de la création des hommes est perçue comme bienveillante par le culte caaganiste, il est admis par celui-ci qu'il existe d'autres formes de vie extraterrestres avec un comportement davantage parasitaire. La création de l'espèce humaine, sur un planète taillée "sur-mesure" pour lui, serait alors une assurance-vie offerte à cette dernière par les créateurs, pour lui procurer un temps nécessaire à la préparation d'une lutte civilisationnel contre la forme de vie extraterrestre ennemie des créateurs.

Dans ces circonstances, le "long séjour" imposé à l'espèce humaine sur Geokratos serait à considérer comme un stage aguerrissement de l'être humain, pour se transcender sur le plan:
  • du corps, "je trouve le temps pour me surpasser et me conditionner physiquement afin de présenter un être de référence sur le plan physiologique à mes créateurs",
  • de l'esprit, "je travaille à innover des technologies qui puissent être au service du plus grand nombre et je garde l'esprit ouvert pour défendre l'universalité des hommes ainsi que des femmes, dans leur objectif de survie face à la menace extraterrestre."

Une quête permanente entretenue à un niveau national, qui oblige à l'engagement de moyens adéquats, à commencer par la construction et l'entretien de centres d'aguerrissement, dont le plus célèbre est le centre national pour la défense et la survie de l’espèce humaine (CNDS) de Mpiko, la capitale de la République Sacrée de Mandrarika. Inscrite dans des considérations qui dépassent l'individu seul ou même la nation qui l'abrite, le culte caaganiste défend une certaine idée transfrontalière de la religion et de son champs d'action relevant de sa souveraineté, ne s'interdisant pas d'effectuer des missions de prosélytisme religieux à l'international ainsi que d'actions hostiles contre les régimes mettant à mal leurs projets, soit par des philosophies de vie divergentes, soit par des politiques étrangères & intérieures opposables.

Le fanatisme déployé par le culte caaganiste, en dépit des valeurs humanistes qu'il prône, entrainera possiblement des débordements outranciers, soit défendus par le régime, soit portés par la branche dure du culte. Dans ce registre, il est possible de citer la capacité de certains cultistes à effectuer des opérations suicides et à employer des enfants soldats, dans un combat qui se veut de long terme et intergénérationnelle... Le Caaganisme est donc une alchimie complexe, entre une institution religieuse prônant la dimension transfrontalière des peuples, la sublimation de l'espèce humaine sur des considérations physiologiques et intellectuelles, tout en entretenant parallèlement la conviction personnelle d'être au service d'une cause juste et altruiste, de quoi contraindre celui-ci à entamer des actions d'épurations, d'endoctrinement, et plus simplement belliqueuses, à l'égard des acteurs internationaux qui pourraient entamer des oppositions notables devant ses ambitions.

Moyens et objectifs

Le mécénat caaganiste à l'étranger
Si la poursuite des préceptes précédemment décrits constitue une mission de long terme en soi, il convient de citer les objectifs "tactiques" portés par le culte caaganiste sur la scène internationale. Le premier d'entre eux se met directement en relation avec les questions de financement, puisque le culte caaganiste trouve des sources de financement par l'impôt des territoires qu'il administre, mais aussi par les donations de fidèles, qu'ils soient administrés mandrarikans ou... caaganistes étrangers soumis à d'autres juridictions.

Le culte caaganiste a indubitablement intérêt à faire venir les fidèles mandrarikans ou étrangers sur son sol, pour qu'ils paient l'impôt local et soient "imperméabilisés" aux discours "hérétiques" qui pourraient s'inscrire à contrecourant des préceptes mandrarikans définis car ils auraient à moyen et long terme, pour effet d'entrainer une baisse du nombre de fidèles.

Cependant, il est connu des instances religieuses caaganistes qu'avoir des porte-paroles caaganistes à l'étranger, pour faire connaître la Mandrarika et son culte, serait une bonne façon d'inciter des étrangers au départ pour la Mandrarika. Des étrangers ou des pélerins de circonstances dont l'arrivée voire l'installation sur place seraient profitable au culte. Ainsi donc le culte trouve un intérêt non dissimulé à développer une forme de mécénat à l'étranger, en recensant sur le principe d'échanges de faveurs, des personnalités publiques à forte visibilité dans l'espace médiatique, pour prôner une religion tournée vers la fraternité et la bonification des individus.

L'enrôlement de ces personnalités étrangères, peu réceptives aux préceptes et aux dogmes religieux caaganistes lorsqu'ils sont en territoire étrangers, n'est clairement pas une chose aisée. Bien souvent, les mécènes et recruteurs caaganistes à l'étranger sont des caaganistes par intérêt plus que par conviction, identiquement aux cas des religieux appartenant aux hautes sphères décisionnaires du culte. Une situation qui laisse clairement la place à une relation hypocrite entre les hauts représentants communautaires caaganistes qui profitent directement du système articulé autour de leurs privilèges et le fidèle engagé par dévotion, s’acquittant de manière pécuniaire et morale de ses obligations envers le culte.

Les mécènes, importants donateurs et recruteurs caaganistes à l'étranger se voient donc offrir une série de privilèges notables et un statut social avantageux dans la société théocratique qu'ils contribuent à financer. Sorties pour un safari chasse dans une réserve privée, mariages arrangés, orgies communautaires, les leviers mis à la disposition par le culte caaganiste ne manquent pas pour satisfaire les appétits lubriques et les orgueils démesurés, des possibles porte-voix étrangers qu'il aura à coeur de conquérir.

Une pensée transfrontalière, une religion de conquête pour le développement de l'universalité

Partant du postulat qu'il a pour mission de développer une forme d'universalité entre les uns et les autres, le culte caaganiste porte assez peu de considération aux prérogatives d'un état pour réglementer les confessions de chacun, ni même à sa souveraineté ainsi que ses frontières territoriales en temps que telles, puisqu'il identifie ses fidèles comme étant des caaganistes avant d'être des mandrarikans. Et sur le sujet, n'importe qui peut se revendiquer caaganiste, indépendamment du pays qui l'héberge.

La religion est un moyen assumé par l'élite mandrarikane, pour développer une emprise sur des masses et toucher des populations qui n'auraient nulle raison valable de s'intéresser à la Mandrarika sans ça. " Rakoto Manorohanta, l'actuel dirigeant de la Mandrarika a un pensée assez simple de sa doctrine, "il est plus facile et avantageux de faire croire l'impensable à une centaine de personnes marginalisées dans chaque pays, que de raser et conquérir un village d'une dizaine de personnes au nez et à la barbe de la communauté internationale..." Une théorie du butinage qui rappelle que prendre un peu à tout le monde sera sans effet, comparativement au fait de prendre tout à un échantillonnage de fournisseur. "Cette théorie est fréquente dans le monde de l'escroquerie puisque des arnaqueurs ont aussi développé de petites arnaques au sms surtaxés ou au petit prélèvement sur compte bancaire qui multipliait à 1000 personnes promettent des sommes colossales, là où prélever une centaine de mandrains à un même individu sera repéré et bloqué dans les 24 heures qui suivront."

Tabler sur des marginaux et lorsque c'est possible (mais plus rare) des personnalités publiques étrangères de premier plan, est donc une approche expérimenté par le culte caaganiste, qui lui permet à ce jour d'identifier des moyens de financement substantiels sans qu'il soit identifié comme une menace tangible à l'international...

Intérêts a écrit :
  • Possibilité de développer des ramifications caaganistes dans les sphères complotistes et les marginaux de nations étrangères.
  • Enrôlement sur opération clandestine ou retour favorable de joueurs, de personnalités publiques de premier plan pour se faire le recruteur et la vitrine du mouvement religieux (identiquement à ce qu'est Tom Cruise pour la scientologie).
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SECURITE


Fivavahana Caaganista : La police du culte caaganiste.

Ecusson de la police caaganiste
La police caaganiste est une institution à cheval entre l'administration publique et le culte.


Analyse héraldique
La "polisy fivavahana caaganista" soit la police du culte caaganiste est un service de maintien de l'ordre et de secours aux personnes directement lié aux institutions religieuses du pays. Elle est représentée sous un écusson circulaire mêlant les teintes dorées et bleues. Outre le soleil caaganiste, symbole hégérique du culte éponyme, se trouve également sur son extrémité basse le symbole d'une balle teintée de rouge à côté de laquelle des représentations humaines se faisant face apparaissent. Le message véhiculé ici par une telle mise en scène renvoie directement au sacrifice ultime que les membres des forces de police caaganiste sont prêts à concéder, soit pour défendre l'opprimé, soit pour défaire l'oppresseur, d'où la représentation face à face de plusieurs individus aux côtés de la balle.

Fonction
La polisy fivavahana caaganista est une police politique & religieuse, c'est-à-dire qu'elle fonde son action quotidienne sur le respect du cadre légal en vigueur dans le pays mais également sur des paramètres éthiques, définis par le culte caaganiste. Les personnels qui l’intègrent justifient donc d'une formation technique et quasi-militaire aux métiers du maintien de l'ordre mais également une instruction théologique renforcée pour ne pas laisser place à une mauvaise interprétation des préceptes caaganistes. Et parce que la confiance n'exclut en rien le contrôle, il est fréquent de voir des cultistes caaganistes détachés au plus près des unités opérationnelles. Ils interviennent alors sous la forme d'auditeurs internes, pour s'assurer la bonne tenue d'un hôtel de police par les fonctionnaires y opérant.

Organisation
La polisy fivavahana caaganista entretient son efficacité sur la base des délations et plus généralement, de la coopération citoyenne. Pour profiter de cette coopération, il lui est donc primordial de développer une relation de proximité avec la population, visant à faciliter des relations de confiance par des échanges quotidiens avec ceux destinés à se faire les "rapporteurs & informateurs. Cette promiscuité voulue par les autorités caaganistes de la Mandrarika, oblige à l'établissement de petits postes de police. Là où vous auriez dans bon nombre de pays un commissariat central pour des dizaines de milliers d'habitants, la Mandrarika dispose d'hôtels de police par quartiers, avec des moyens humains et matériels limités, obligeant certaines opérations et investigations à la coopération ou des actions de coordinations par un commissariat central.

ORBAT hôtel de police caaganiste
Dotations matérielles et humaines typiques d'un hôtel de police (clic gauche pour agrandir).


Ces postes de police sont tenus par une vingtaine d'agents en moyenne, avec à leur tête un unique officier, du grade de capitaine ou de lieutenant selon les problématiques locales et l'intérêt de ce quartier pour l'institution. Ramenés au nombre total de la population, il est permis d'avancer un ratio de policiers par habitants que l'on pourrait estimer à environ 500 policiers pour 100 000 habitants, soit 1 policier pour 200 habitants. Un ratio très généreux qui vous le comprenez, n'a que pour but de permettre aux policiers de connaitre et d'identifier l'ensemble de la population de sa circonscription, pour maintenir à jour des dossiers sur chacun et peser dans la recherche d'informations fiables.

Effectifs et dotation d'un hôtel de police caaganiste

Tobin'ny polisy (litt: poste de police)
  • 17 soldats professionnels,
  • 2 soldats réservistes,
  • 19 armes légères d'infanterie,
  • 3 véhicules utilitaires,
  • 2 véhicules légers tout-terrain,
  • 1 hyène d'attaque/pistage (IG => 1 véhicule léger tout-terrain),

Outre l'organisation matérielle et logistique de ces forces de l'ordre, la structure hiérarchique se veut également déterminante à son bon fonctionnement. Et pour le cas des hôtels de police de proximité, le fait de travailler sur de petites unités réduit fortement les marges de manoeuvre. Sur un groupe de moins de vingt opérationnels, tous les grades ne sauraient être représentés et la présence unique d'un officier sur site pourrait interroger sur sa probité, considérant le décalage d'avancement entre lui et le premier subalterne qui lui est directement rattaché. Un officier, généralement au grade de lieutenant ou capitaine, souvent secondé par un adjoint au grade de major, c'est peu pour s'assurer qu'il n'existe aucune dérives locales. C'est pourquoi associer aux policiers en exercice, sont détachés au sein des hôtel de police deux cultistes caaganistes, chargés d'épauler les opérationnels dans leurs missions quotidiennes, de s'assurer de la bonne remontée des informations relatives à la délinquance sur place et de déceler les cas de complaisance face à un fait répréhensible. Des postes de police caaganistes centraux existent au sein des grandes villes, notamment pour faire le lien entre les faits délictueux recensés sur tout le territoire (rapprochement de manière d'opérer sur lieu d'infraction, signalement identique en différents endroits du pays, etc...).

D'autres services de la police caaganiste, en étroite collaboration avec le culte, veillent à prévenir les cas de corruption (gestions des plaintes à l'encontre d'un agent, enquête interne suite à la modification du train de vie d'un agent, etc...). Il faut dire qu'il existe un réel enjeux sur la lutte contre la corruption des agents de police, ces derniers se faisant le bras armé de l'institution religieuse caaganiste.

Grades de la police caaganiste
Grades de la police caaganiste (clic gauche pour agrandir).


Mpandraharaha / Agent OR-1
L'agent désigne pour ainsi dire, le primo entrant au sein de la police caaganiste. Tout le personnel de la police caaganiste ne passe pas par ce grade, certains justifiant d'une réussite à des concours peuvent intégrer l'institution sur un grade supérieur. Il n'existe que trois grades pour entrer dans la police caaganiste : Mpandraharaha pour l'examen d'admission, Sareeye guuto pour le concours de sous-officiers et Sareeye lietnà pour le concours des officiers de police caaganiste. Compte tenu des modalités d'accès au grade facilitées, l'essentiel de la police caaganiste, officiers inclus, comprend des personnels ayant précédemment rejoint l'institution au grade de mpandraharaha. Les personnels de la police caaganiste ne peuvent occuper ce grade que pour une durée de 5 ans, passé ce délai ils doivent justifier d'une réussite à un concours de sous-officiers ou d'officiers. Il n'est donc pas rare de voir des agents occupant leurs fonctions depuis 5 ans, d'avoir une valeur professionnelle supérieure à des sous-brigadiers qui occupent leur grade au plus tard, depuis un an.

Sareeye guuto / Sous-brigadier OR-2
Comme explicité avec le mpandraharaha, le grade de sareeye guuto est un autre point d'entrée possible pour rejoindre la police caaganiste mais cette fois-ci sur concours. Un concours en soit accessible et en phase avec le service d'éducation en place sur le territoire mais qui est victime de son succès car les places dans la police caaganiste sont perçues comme des opportunités professionnelles de premier choix parmi les populations rurales qui vivent de l'agriculture ou de l'artisanat. C'est également un moyen fiable, de se rapprocher des institutions religieuses caaganistes et d'être remarqué sur de futures opportunités. Le sous-brigadier est un grade transitoire pour que l'institution puisse s'assurer de la valeur physique et morale de son personnel. C'est pourquoi le détenteur du grade occupe celui-ci pendant 1 an, avant la réalisation d'un test final devant un jury, composé pour partie de policiers d'expérience et de religieux caaganistes, mêlé à une notation continue par sa hiérarchie directe.

Guuto / Brigadier OR-3
Le brigadier est un agent confirmé sur ses missions dont l'appartenance à l'institution, sauf faute grave, est garantie. C'est un grade "charnier" pour l'institution puisque c'est celui qui est le plus longtemps occupé par un policier, les grades avant celui-ci étant conditionnés au temps et à la durée par l'institution. Se devant de faire leurs preuves, les brigadiers sont légalement autorisés à prendre en charge des enquêtes criminelles, là où les mpandraharaha et les sareeye guuto, susceptibles de ne pas rester dans l'institution, limitent leur intervention aux faits délictueux mineurs. Une procédure nécessaire, pour ne pas fragiliser des dossiers après le départ d'un ou plusieurs policiers en phase de notation/observation.

Maar Guuto / Brigadier-chef principal OR-4
Le brigadier-chef principal justifie d'une expérience probante en situation opérationnelle, mais également dans la bonne gestion d'affaires criminelles, complexes ou non. Il est donc jugé apte à pouvoir encadrer une unité opérationnelle sur le terrain (en moyenne 3 à 6 hommes). Il est, sur le plan opérationnel et la prise de décision en intervention, un relai appréciable et considéré par la hiérarchie du poste de police, si bien que les policiers occupant ce grade justifient d'une certaine attractivité et leur présence sur un effectif d'une vingtaine de personnes, se limite à 2 ou 3 fonctionnaires.

Lehibe / Major OR-5
Le grade de Lehibe est le dernier grade de sous-officiers pour la police caaganiste. Il a été créé pour récompenser les sous-officiers émérites mais qui, pour des raisons diverses, ne souhaitaient pas ou ne voulaient pas passer le concours des officiers de police caaganiste. Aussi, là où le Maar Guuto encadre une équipe réduite sur le terrain, le Lehibe se fait un véritable adjoint de l'officier en charge du poste de police, tant sur la prise de décision en intervention, que sur la gestion administrative du poste de police.


Sareeye Lietnà / Sous-lieutenant OF-1
Premier grade pour la catégorie officier, le sareeye lietnà désigne une période probatoire pour tous les lauréats du concours d'officiers de la "polisy caaganista". S'agissant d'un grade aux "primo-entrants" de la fonction d'officiers, celui-ci n'a pas vocation à se voir confier des responsabilités sur un groupe de personnels et une infrastructure mais plutôt de seconder, pour observation et évaluation, un officier confirmé dans son poste au quotidien. Une période d'observatoire, achevée sur un an, par la détermination d'une note en continu ainsi qu'un oral devant un jury d'officiers supérieurs de la polisy. Ces derniers étapes confirmées, le sareeye lietnà est alors promu lietnà et affecté sur son premier poste à responsabilité. Notez que les sous-officiers se voyant promu par la voie interne, accéderont directement au grade de lietnà.

Lietnà / Lieutenant OF-2
Si l'on fait cas à part des lauréats au concours d'officiers qui rejoindraient l'institution sous le grade de Sareeye Lietnà, le grade de Lietnà est à proprement parler le premier grade de la catégorie des officiers. Désignant une fonction à responsabilités, il est typiquement le grade des personnels chargés de commander de petits postes de police d'une vingtaine d'agents maximum, là où les kapiteny ont en charge des postes dep olice plus importants et les commissaires des commissariats centraux établis à l'échelle régionale.

Kapiteny / Capitaine OF-3
Les responsabilités confiées aux kapiteny ne sont pas fondamentalement différentes de celles d'un lietnà. Positionnés à la tête d'un poste de police plus important en nombre, les kapiteny se voient en réalité confier des hôtels de police clés dans la bonne tenue des principales agglomérations du pays. Des hôtels de police de premier plan, pouvant aller jusqu'à quarante agents, et implantés au sein de grandes agglomérations dont les politiciens suivent scrupuleusement l'évolution de la criminalité. C'est pour ainsi dire, le dernier grade d'officiers avec une dimension opérationnelle.

Komishaneer / Commissaire OF-4
Le Komishaneer a la charge de superviser l'activité des hôtels de police rattachés à son arrondissement et selon les interventions, de coordonner leurs moyens humains et matériels dans la lutte contre le crime. Son poste est établi au niveau des commissariats centraux, qui sont des infrastructures abritant un hôtel de police, classiquement à ceux présentés plus tôt, mais aussi des fonctions supports partagés entre plusieurs hôtels de police de proximité (service informatique, garage pour réparation automobile, services administratifs divers).

Inspektera / Inspecteur-général OF-5
L'inspektera n'a pas le commandement direct de forces opérationnelles mais exerce un lien hiérarchique évident sur les officiers exerçant des fonctions de commandement. Comme sa fonction semble l'indiquer, l'inspektera inscrit son action dans la tenue d'inspections des commissariats centraux et hôtels de police, ainsi que dans la lutte contre la corruption, qui pourrait intervenir au sein des unités en contact direct avec la population. En cas de bavure ou de griefs graves portés contre la polisy, l'inspektera est également chargé de diligenter les enquêtes internes, visant un ou plusieurs des agents de l'institution, tout grade confondu.

Maar Inspektera / Inspecteur-en-chef OF-6
Le Maar inspektera est le grade suprême de la polisy caaganista et n'est occupé que par une seule personne. Il a pour missions d'interfacer les relations entre la polisy et l'autorité gouvernementale mandrarikane, et de coordonner l'activité des inspekteras, particulièrement lorsqu'ils enquêtent sur des cas de corruption ou de bavures policières graves.


Intérêts a écrit :
  • Formaliser les moyens humains et matériels des polices de proximité mandrarikane, qu'ils soient portés sur le maintien de l'ordre en manifestation, la neutralisation d'individus armés, ou encore cynophile.
  • Justifier d'un premier échelon d'intervention en cas d'évènements graves survenant sur le territoire mandrarikan.
  • Structurer la hiérarchie de l'institution pour prévenir les cas de corruption au sein de la police mandrarikane.
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ECONOMIE


L'extraction du platine, une garantie pour l'attractivité du pays sur la scène internationale.

Installation minière en Mandrarika
A juste titre, le platine compte parmi les métaux précieux, plus encore en Mandrarika où il constitue un atout économique et politique pour le pays.

Les principaux gisements de platine en Mandrarika ont été découverts au premier trimestre 2013, après la défaite des seigneuries de guerre, en prise avec le régime caaganiste installé à Mpiko, la capitale mandrarikane. Des gisements dont l'étendue a longtemps peiné à se définir par les autorités locales, qui ont depuis fin 2013, étaient contraintes de recourir à des sociétés étrangères pour affiner les réserves nationales de ce précieux métal.

Au terme de leurs activités de prospection des sols autour des gisements, les sociétés étrangères détachées sur le sujet ont estimé la réserve nationale de platine de la Mandrarika à 6 400 tonnes. Des estimations qui souffrent encore de quelques variables, considérant les difficultés d'accès à certains secteurs encore en proie aux affrontements entre les milices claniques et les forces gouvernementales. Outre ces considérations géopolitiques locales, il est également à préciser que la maîtrise technologique des moyens de prospection existants en 2014, pouvait souffrir de quelques lacunes, privant l'activité de prospection d'une mesure "au plus juste". Une donnée possiblement variable mais pas significative, assurés alors les intervenants des sociétés étrangères mandatées sur ce projet minier.

Après la prospection, l'implication des sociétés étrangères s'est également imposée dans la remise en l'état des installations minières précédemment occupées par les forces claniques combattantes. En effet, les seigneuries de guerre avaient installé une série de mines artisanales aux fondations "branlantes" dont l'exploitation durable était susceptible de se solder par des incidents majeurs et la perte regrettable des ouvriers y travaillant. Pour sécuriser les installations et leur permettre un rendement d'ordre industriel, les autorités ont donc renouveler les prestations en ingénierie de sociétés étrangères. Des prestations cofinancées par les industriels de l'automobile et de l'orfèvrerie alguarenos, soucieux de se positionner sur un fournisseur afaréen étatique, à même de négocier des garanties d'exploitation et de fiscalisation pour les investisseurs qui suivraient le projet jusqu'à son terme.

Le platine ayant ses débouchés dans la bijouterie et l'industrie automobile, il est effectivement susceptible d'impacter les classes populaires et moyennes de certains pays, dont la production automobile se liera immanquablement à la fourniture de ce métal courtisé au départ de la Mandrarika. Considérant cet état de fait, la plupart des gisements de platine actuellement aménagés en Mandrarika, sont sous un contrat d'exploitation avec une société étrangère, sans priver le gouvernement mandrarikan de son droit de propriétés. Une relation commerciale mais également politique, considérant les enjeux économiques et finalement sociaux, qui pourraient impacter les états étrangers dont les industriels se seraient investis localement.

Recours à des sociétés militaires privées, facilités d'acquisition d'armements à l'international pour permettre au régime caaganiste de soutenir une certaine stabilité, les portes s'ouvrent pour la Mandrarika lorsqu'elle daigne faire retentir le tintement métallique du platine que ses sols abritent.

Intérêts RP a écrit :
  • Relation d'interdépendances entre le gouvernement mandrarikan, les industriels et politiciens étrangers (alguarenos) et les mercenaires (Jaguar Paltoterran).
  • La Mandrarika fait exploiter des gisements par des sociétés étrangères (alguarenas) sur contreparties financières.
  • La société civile alguarena voit ses marchés de l'automobile et de l'orfèvrerie liés à la situation mandrarikane et ses capacités d'approvisionnement en platine.
  • Des facilités de vente d'armement sont opérées de l'Alguarena vers la Mandrarika en vue d'une stabilisation du pays face aux seigneuries claniques.
  • Des mercenaires étrangers (Jaguar Paltoterran) participent à la sécurisation des installations minières, des infrastructures et personnalités publiques mandrarikanes.
HISTOIRE


Les massacres ethniques diambéens de 2014 et les conversions au culte caaganiste.

Monument aux morts, répression religieuse et exils sont les maîtres mots de la vie au Diambée.
Les massacres ethniques et pogroms du gouvernement diambéen, dirigés contre les communautés musulmanes de son pays, mêlent un sentiment de crise et d'opportunités pour le caaganisme mandrarikan.


Contexte diambéen

Le Diambée est, en 2014, un régime autoritaire bicaméral dont l’exécutif est assuré par une junte militaire, elle-même représentée dans sa plus haute sphère par le général Moussa Diango. Arrivé au pouvoir en 2011 suite au décès de son paternel, le général Moussa Diango a pour idée de se faire à lui seul l'incarnation d'un régime brutal et vissé sans partage au plus près des institutions diambéennes. Les premières années de son accession au pouvoir, le général Moussa Diango les dédie à la répression des personnalités politiques en présence ainsi qu'à des actions visant à museler les organes de presse indépendants, encore fragiles à l'intérieur du pays. Une opération nécessaire au dictateur, pour venir asseoir son pouvoir sur la région du Diambée.

Son pouvoir consolidé, la presse muette et les représentations politiques locales morcelées, le général Moussa Diango se tourne inlassablement vers les personnalités religieuses du pays, qu'il trouve manifestement dangereuse par leur influence persistante qu'elles nourrissent sur les masses. Avec une majorité de catholiques parmi les populations, le pragmatisme du leader oblige à entretenir une certaine coopération de la part des institutions catholiques diambéennes sous réserve qu'elles renforcent sa légitimité auprès des foules. Un rapport gagnant-gagnant qui place les autresm inorités du pays, en grand danger, considérant les largesses offertes par la junte militaire dans l'affaiblissement des autres cultes.

L'Islam, qui compte parmi les populations diambéennes environ 5 à 10% de fidèles déclarés, devient alors la nouvelle "opposition politique", dans un pays où rien ne peut en l'absence de la junte militaire, interfacer avec les masses et s'accréditer d'une légitimité naturelle. Sous couvert d'une action terroriste bien opportune attribuée aux intégristes religieux et dont l'auteur sera faussement accusé d'être détenteur de la nationalité mandrarikane, la junte militaire de Moussa Diango continue d'exacerber les tensions, incitant le virage militaire de la Mandrarika et de son culte caaganiste.

Quelques mois seulement après un premier attentat à Barzak, un second est intervenu à Faya, que les autorités diambéennes viennent cette fois imputer à des intégristes juifs. Sous un perpétuel registre accusatoire envers les minorités religieuses du pays, le christianisme est déclaré religion d'état au Diambée, n'en finissant plus de marginaliser des pans entiers de la population, partagés entre convictions politiques et religieuses diverses. La différence confessionnelle devient synonyme d'opposition renforcée, et les premières brutalités dirigées contre les communautés musulmanes débutent, largement incitées par l'adoption en grande pompe du christianisme en qualité de religion officielle d'état et une presse acquise au régime dont les chiffres se font chaque jour annonciateurs de nouveaux mensonges, particulièrement celui où il est convenu que 94% de la population diambéenne, soutenait l'usage de balles réelles contre des manifestations religieuses de confession musulmane, dont la communauté représente entre 5 et 10% de la population diambéenne. Des donnés au caractère incongru, qui choquent tout politologue à l'international si ce n'est le gouvernement diambéen lui-même. La chasse aux musulmans diambéens devient alors un quasi sport national, dont aujourd'hui encore le décompte réel des victimes musulmanes de la répression étatique diambéenne et des lynchages publics peine à se faire. Il est acquis à chacun qu'au moins cent milles hommes, femmes et enfants auraient été touchés par une mort violente durant cette période.

Après les protestations internationales, la junte militaire du Diambée tente de mettre les formes, en interdisant l'emploi de balles réelles dans les manifestations de la communauté musulmane. Une pirouette quand l'on sait que sur le fond, les brutalités demeurent, maintenant le citoyen diambéen de confession musulmane sous un statut de citoyen de seconde zone. Les ressortissants diambéens musulmans sont alors contraints à deux scenarii, l'exil ou la mort. En effet, là où les institutions elles-mêmes se sont résolues à ne plus lever la main contre les minorités musulmanes du pays, elles ont par leurs paroles et leurs actes, légitimer une série de persécutions envers ces communautés par le reste de la population, délégant ainsi une "sale besogne" dont la réprimande internationale affectera moins le régime en place, désormais davantage taxé d'incompétence que de barbarie.

Opportunité caaganiste

Dans les circonstances décrites plus hauts, les autres religions font donc la démonstration brutale au Diambée, de leur incapacité à développer une société harmonieuse. Mortes, exilées ou désabusées, les victimes de cette épisode noire de l’histoire du Diambée sont autant de tragédies venant nourrir le récit religieux initié par le culte caaganiste mandrarikan, qui prône l'universalité des individus et la quête d'un surpassement intellectuel et physique de sa condition. En s’étripant sur la base de fondements religieux et politiques, les fidèles des cultes diambéens et les autorités locales font le choix d'aller à contrecourant de la pensée doctrinale caaganiste, renforçant la légitimité de ce dernier auprès des pacifistes de la région diambéenne.

Il faut dire que la paix n'est pas chose aisée au Diambée, et que les foules indistinctement massacrées qu'elles soient armées ou non, rencontrent des difficultés croissantes au quotidien, rendant leur maintien dans le pays de plus en plus inenvisageable. Directement frontalière du Diambée, la Mandrarika pourrait géographiquement constituer une terre d'accueil favorable à l'arrivée de migrants diambéens fuyant répressions politiques et religieuses. Un choix géographique évident, considérant les 300 km de frontières communes qui sont autant d'opportunités de partir et sur lesquels le gouvernement diambéen peut difficilement maintenir une imperméabilité totale.

Outre la considération géographique, la République Sacrée de la Mandrarika incarne également une destination de choix pour les exilés politiques et religieux du Diambée car elle porte des valeurs nouvelles, ostentatoirement inscrites dans la tolérance et de l'amour du prochain : le Caaganisme. Le Caaganisme défend en effet des préceptes qui soulignent l'égalité des uns et des autres non pas par leurs pensées ou par leurs agissements, mais en tant que membre d'appartenance à une race. Dans ces conditions, musulmans, juifs ou simples dissidents politiques diambéens, peuvent allègrement se tourner vers le culte et en formaliser une demande d'asile.

Une opportunité pour les caaganistes de faire indistinctement la démonstration de leur générosité et de leur amour à la face du monde, dans une situation tragique, suivie de près par la scène internationale.

Nourrie par des messages de paix et des appels à la tolérance, la contribution mandrarikane s'est ainsi soldée par la mise en place d'une politique migratoire extraordinaire, destinée à accueillir les populations diambéennes en souffrance à ses frontières, tout en renforçant les unités territoriales qui s'y trouvent pour les protéger, dans l'hypothèse d'un flux de migrants trop important ou d'incursions étrangères, de combattants désireux de poursuivre des exactions de l'autre côté de la frontière, semblables à des chiens de guerre inarrêtables.

Les exactions dirigées contre les populations civiles ne sont pas un fait nouveau au Diambée, considérant le violent passif au Diambée et la précédente guerre civile intervenue vingt ans plus tôt, où les communautés musulmanes paient chèrement leur acoquinement avec la monarchie de l'époque, farouchement opposée au Parti Militaire Nationaliste (PMN) qui installera au pouvoir le père de Moussa Diango, Abdella Diango. Un historique de haine et de violences, qui contraint autant qu'elle motive le culte caaganiste, à faire valoir sa pensée auprès des populations régionales, en vue de consolider sa base de fidèles et d'identifier de nouvelles ramifications possibles.

Intérêts a écrit :
  • Formaliser les migrations diambéennes (essentiellement musulmanes) vers la Mandrarika en 2014.
  • Justifier un évènement-clé dans l'internationalisation de la pensée caaganiste.
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SOCIETE


La domestication des hyènes, l'atypisme mandrarikan hérité des seigneuries claniques.

Hyènes domestiquées.
La domestication des hyènes est partie intégrante des activités d'élevage en Mandrarika.

Dans de nombreux pays, les populations nourrissent un profond désamour pour la hyène, un animal volontier catalogué au rang de charognard fourbe et dont la survie se lie immanquablement à un instinct de meute. Un jugement sévère, un jugement hâtif, que les mandrarikans ont su, dans la remise en cause profonde des dogmes internationaux, surpasser.

Mais pour être tout à fait juste avec la genèse de cette approche animalière atypique, il faut rappeler que les premiers cas de domestication des hyènes en Mandrarika ont été portés par les seigneuries de guerre claniques. Pour ces dernières, il est en effet acquise l'idée selon laquelle un homme pouvant tenir en respect une ou plusieurs hyènes était un homme fort, si tant est que de nombreux seigneurs de guerre ont alors fait le choix d'ouvrir des chenils occupés par des hyènes afin d'exprimer une nouvelle forme de pouvoir, d'autorité. La hyène devient alors une arme de guerre mais surtout une arme de terreur, considérant les cas de châtiments délivrés aux traitres et aux lâches des clans que leur seigneur envoyait à la mort, dévorés par le plus illustre représentant de la famille des hyénidés. Qu'elle soit tachetée ou rayée, la hyène défend sa singularité, occupant seule son rôle parmi les hyénidés. Une catégorie d'animaux lui étant finalement dédiée, sans jamais s'apparenter à une autre forme de vie animale, qu'il soit question d'un lion, d'un guépard ou même d'un lycaon, que les moins informés confondraient assez facilement. La hyène est donc laissée sans égal et séduit sans retenu les seigneuries de guerre qui l'emploient volontiers à des fins de dissuasion ou de répression.

Lorsque les seigneuries de guerre ont commencé à cumuler des défaites successives face aux autorités gouvernementales, plus ou moins majeures, et que d'autres ont fait le choix de la coopération avec le gouvernement en échange de terres arables où installer leurs communautés, les modes de vie claniques et ceux appartenant à la société civile mandrarikane ont pu davantage se mêler, offrant au grand public cette vision hors norme des éleveurs de hyènes. Employées dans la protection des infrastructures et des familles, les hyènes se sont logiquement faites une place dans les forces de sécurité mandrarikane, à commencer par la Fivavahana Caaganista, qui les utilisent en qualité de "chien d'attaque" ou de "pistage". Des débouchés évidents, considérant les caractéristiques physiques de cet animal emblématique de cette région du monde.

Une mâchoire jugée par de nombreux spécialistes de la faune comme "surpuissante", compte tenu de la capacité faite à ce charognard, de broyer les os des carcasses placées sur son chemin. Mangeant indistinctement chairs et ossements, la hyène est effectivement sujette à la durophagie, comportement animalier consistant à broyer ou à briser tout élément dur pour permettre son assimilation nutritive et sa digestion. C'est d'ailleurs pour cette raison que les excréments de la hyène sont bien souvent présentés de couleur blanchâtre, manifestation visuelle de la forte teneur en calcium de ceux-ci, un calcium directement issu des ossements de proies broyés et ingurgités. La mâchoire des hyène s'associe également à des muscles puissants, puisqu'il a été permis d'enregistrer la pression de différentes morsures de prédateurs et la morsure la plus importante de hyène affichait plus de 900 kg de pression, là où un lion vient traditionnellement exercer une pression par morsure de plus de 420 kg. Positionnées au sein d'une équipe cynophile, la hyène est donc une alliée hors pair pour le maintien de la sécurité et la neutralisation d'individus dangereux.

Introduites par les seigneuries de guerre Mamangy et Waata, qui ont fait le choix de la collaboration avec les autorités du culte caaganiste mandrarikan, les méthodes d'élevage de ce grand prédateur se sont peu à peu popularisées au sein de la société civile mandrarikane, si bien que le gouvernement a fait le choix de leur intégration à part entière. Une intégration nous l'avons dit, au sein des forces de l'ordre de la Fivavahana Caaganista mais aussi sur des opérations et des explorations, à l'instar de celle organisée à Pădure. L'exploration de Pădure s'est faite par la constitution d'une expédition, commandée par Abigail Rabetsitonta, et chargée d'identifier des phénomènes extraterrestres dans cette région inhospitalière. Celle-ci a largement employé les hyènes pour leur odorat et leur instinct de chasse.

Intérêts a écrit :
  • Justifier la présence de hyènes domestiquées dans les opérations de sécurité, de pistage et de combat.
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HISTOIRE


Juillet 2014 : Mort par pendaison de Jaafi Tsiandopy dit "le monstre".

Portrait de Jaafi Tsiandopy
Jaafi Tsiandopy était l'une des trois figures de la Ligue des Damnés, recensant les principales forces claniques combattantes en guerre contre le gouvernement mandrarikan de Mpiko.

Né le 3 mai 1966 à Jindapera
Décédé le 11 juillet 2014 à Gondibani


Origines
Les Tsiandopy sont une famille à la tête d'une des principales seigneuries de guerre ayant sévi entre 1976 et 2009, dans l'actuelle Mandrarika. A l'origine de cette entreprise criminelle, les Tsiandopy étaient des chévriers qui, faute de pouvoir nourrir leurs bêtes, ont débuté une série de larcins, principalement alimentaires, avant d'organiser leurs crimes et d’échafauder des opérations plus complexes et ambitieuses. Leurs succès a très vite aggloméré des bandes de marginaux à leurs côtés et au sein desquelles le clan Tsiandopy faisait la démonstration quotidienne de sa brutalité, autrement dit, de sa légitimité.

Né en 1966, Jaafi Tsiandopy a grandi dans le sillage criminel de son père, concourant ardemment à ses méfaits dès le début de la formation du gang Tsiandopy, alors même qu'il était âgé de 10 ans seulement lorsque l'association criminelle a vu le jour. Une acclimatation à la violence et au crime, qui fit de Jaafi Tsiandopy l'un des seigneurs de guerre les plus brutaux de la famille, identifiant la violence comme une perpétuelle fin en soi, dans la satisfaction de ses besoins de long terme ou immédiats. Une singularité par la violence, qui lui valut très vite le surnom de "Monstre Tsiandopy" au sein de la société civile mandrarikane mais également dans les communautés claniques.

Évènements marquants :
Mais aussi importante soit-elle, sa brutalité n'avait, de notoriété publique, pas l'intelligence pour égale et la longévité de son clan avec lui à sa tête, n'a été permise que par la formation d'une alliance avec le meilleur du pire de ce que les seigneuries claniques avaient à offrir : la Ligue des Damnés.

La Ligue des Damnés est une entente entre plusieurs seigneuries de guerre claniques que sont les Tsiandopy, les Jaonarison et les Andrianjanaka. Une alliance dans l'alliance qu'étaient déjà à leur époque les Forces Claniques Combattantes (FCC). Seulement les Forces Claniques Combattantes, considérant l'importance des seigneuries en son sein, cumulé des rivalités tribales entre plusieurs communautés, des rivalités susceptibles de menacer les actions conjointes d'une force clanique combinée entre plusieurs seigneuries. Dans ces conditions, les moyens opérationnels destinés à engager une lutte armée contre le gouvernement mandrarikan, n'étaient pas "optimaux" et obligés à un certains nombre d'engagements pris par les seigneuries de guerre majeures, afin qu'elles puissent s'investir dans l'insurrection antigouvernementale sans craindre une manoeuvre infamante, d'un partenaire de la FCC. Dans ce contexte, la Ligue des Damnés est née, venant offrir les garanties de sécurité et une ligne politique claire pour l'alliance tripartie.

Seigneurs de guerre engagés dans la Ligue des Damnés
Liste des seigneuries de guerre ayant convenu de mettre en place la Ligue des Damnés.

La ligue des Damnés, largement influencée par Mukhtaar Andrianjanaka, a entrepris une série de raids victorieux parmi les campagnes mandrarikanes du Basango, principalement à Kansanzi où le récit de l'attaque s'est fait le plus marquant au sein de l'opinion publique mandrarikane. La coopération entre des seigneuries de guerre majeures, provoque instantanément une source d'inquiétudes des autorités mandrarikanes, qui identifient dès lors très vite la Ligue des damnés comme l'ennemi public numéro un du pays.

A cet instant, Jaafi Tsiandopy devient naturellement l'une des trois personnalités les plus recherchées de la Mandrarika et une série d'opérations gouvernementales se met en place contre les intérêts du clan Tsiandopy et alliés, à commencer par l'opération aéroportée du Val de Fareng, point d'ancrage des seigneuries claniques dans le Basango. Viendra ensuite sur un intervalle plus ou moins court, l'assaut sur le Nikita motel, où était la soeur cadette de Jaafi Tsandopy, Nomena Tsiandopy, dont le seigneur de guerre était réputé assez proche. Un assaut fructueux qui conduira à l'arrestation de la femme et l'élimination de son escorte.

Considérant le niveau de protection entourant Jaafi Tsiandopy, porter atteinte aux proches du leader apparaissait comme une solution viable pour l'affaiblir, dans des communautés où les rivalités et quêtes de pouvoir sont monnaies courantes. Nomena Tsiandopy, sœur cadette du meneur, était l'une des conseillères les plus objectives et fiables que Jaafi pouvait avoir à ses côtés, là où les autres conseillers pouvant être facilement pris par es considérations personnelles et des ambitions leur étant propres. La capture de la soeur de Jaafi Tsiandopy obligea celui-ci à négocier une trêve avec les autorités gouvernementales, une trêve qui impliquait de facto les deux autres seigneuries intégrées à la Ligue des damnés.

Les tractations du seigneur de guerre Jaafi Tsiandopy, pour inciter les Jaonarison et les Andrianjanaka à accepter la trêve avec le gouvernement aboutir, grâce au concours de Dacar Jaonarison qui venait lui aussi de voir capturer plusieurs de ses conseillers proches, à savoir : Hippolyte Razahasoa, le bras droit de Dacar Jaonarison et Hanta Jaonarison, la première épouse du chef de clan Jaonarison. L'acceptation de la trêve par les Tsiandopy et les Jaonarison contraint les Andrianjanaka à suivre celle-ci, un temps durant.

Car du côté des Andrianjanaka, cette trêve était vécue comme une infamie, considérant le meurtre par les forces gouvernementales de Qassin Andrianjanaka, un des jeunes frères du seigneur de guerre Mukhtaar Andrianjanaka. C'est pourquoi Mukhtaar Andrianjanaka vint à ordonner une attaque contre un village sous protection gouvernementale, Totombe. Un déchainement de violence parfaitement mesurée, puisqu'il était su de Mukhtaar Andrianjanaka que le gouvernement mandrarikan ne saurait tenir la trêve plus longtemps après un énième crime de guerre sur son territoire.

Jaafi Tsiandopy a longtemps soupçonné Mukhtaar Andrianjanaka d'avoir sciemment attaqué ce village pour provoquer l'arrêt de la trêve avec le gouvernement mandrarikan et pire encore, entrainer l’exécution des proches Jaonarison et Tsiandopy détenus par les autorités caaganistes de Mandrarika. Une execution des proches, qui aurait eu pour effet immédiat e resolidariser les clans Andrianjanaka, Jaonarison et Tsiandopy, dans un processus de guerre contre le gouvernement mandrarikan. Et l’exécution de Hanta Jaonarison, Nomena Tsiandopy et Hippolyte Razahasoa, si elle entérina la fin de la trêve avec le gouvernement comme l'espérer Mukhtaar Andrianjanaka, elle eut également pour effet d'affaiblir la confiance entre lesseigneurs de guerre de la Ligue des Damnés, quand bien même chacun d'eux s'engagerait à corps perdu dans la lutte contre les autorités caaganistes.

Si la Ligue des Damnés se fit de plus en plus discrète sur le plan politique, perdant de sa superbe, les combats entre les seigneuries de la Force Clanique Combattante (FCC) et le gouvernement mandrarikan de Mpiko (sa capitale) reprirent et le clan de Jaafi Tsiandopy s'y engagea corps et âme, considérant l’exécution des otages qui garantissaient jusqu'à lors la trêve. Mais la coopération développée entre le gouvernement mandrarikan et certaines seigneuries de guerre sape très vite l'élan des seigneuries les pus hostiles au gouvernement, devant concentrer leurs efforts sur les éléments factieux qui souhaitent amorcer un statu quo avec le gouvernement voire s'en faire un allié en échange de terres arables. La lutte fratricide qui en découle isole les seigneuries de la Ligue des Damnés et les autres, au point qu'il soit permis pour tout politologue commentant cet évènement, de parler d'une scission des Forces Claniques Combattantes. Autant d'évènements malheureux pour le clan Tsiandopy, qui peine à maintenir une force combattante opérationnelle, après la survenue en novembre 2009 d'une offensive gouvernementale sans précédent dans les terres claniques ancestrales, à l'Ouest du Val de Fareng. En mire, la ville de Tiadougou, base logistique d'importance pour les forces claniques combattantes et fief des Tsiandopy, timidement soutenu sur place par les Jaonarison et Andrianjanaka.

Des actions de reconnaissance, conduites par la force gouvernementale, établirent la présence de Jaafi Tsiandopy dans la ville, faisant de sa capture, un objectif prioritaire.

En effet, si la prise de Tiadougou par les forces gouvernementales était un évènement "notable", il n'en demeurait pas moins que d'autres fiefs claniques restaient à libérer et que certains d'entre eux continuaient de constituer des bases logistiques d'une importance égale ou moindre. La capture de Jaafi Tsiandopy, en l'absence d'héritier légitime et après la perte de sa soeur cadette, privait durablement le clan d'une unité formée autour d'un meneur charismatique et légitime.

Soucieux de dépeindre Jaafi Tsiandopy comme un criminel et non un chef rebelle en confrontation avec les autorités gouvernementales, le culte caaganiste a fait le choix d'instruire un long dossier à charge pour l'accusé, de sorte à recenser et à étayer l'ensemble des chefs d'accusation permis et à ne pas paraître trop empressé de le mettre à mort. Se presser d’exécuter Jaafi Tsiandopy, aurait en effet pu être perçu comme une volonté politique de mettre un terme à une forme d'autorité alternative au gouvernement de Mpiko là où l'idée était de le ramener à sa condition (et son châtiment) de grand criminel notoire...

Jaafi Tsiandopy mourut le 11 juillet 2014, une semaine après s'être vu reconnu coupable de multiples homicides et complicité d'homicides, viols en réunion, etc... Son exécution fut intervenue dans le bloc V du site pénitentiaire de Gondibandi où aucun parents, proches ni soutiens, ne furent présents.
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ARMEE


Le Voromahery Afo 2014, un avion made in mandrarika.


Organisation et interactions des institutions mandrarikanes.
Schéma et vues d'un Voromahery Afo 2014 ainsi que de ses armements principaux - clic gauche pour agrandir

Si beaucoup de pays sont aujourd'hui capables de produire des avions de combat, très peu encore développent leurs modèles nationaux, se contentant de produire des modèles issus de catalogues étrangers. La République Sacrée de la Mandrarika, engagée dans un processus de "sublimation du genre humain par l'innovation" selon les préceptes qu'elle énonce, vient sortir du cadre et mettre au jour le premier modèle d'aéronefs made in Mandrarika.

Bien entendu, les ressources en ingénierie aéronautique de la Mandrarika, ne sont pas celles de la Fédération d'Alguarena et des autres puissances, c'est pourquoi en dépit du caractère opérationnel du Voromahery Afo 2014, il est à noter qu'il n'excelle pas dans sa discipline mais vient offrir un positionnement intermédiaire sur différents emplois opérationnels, pour permettre à l'état-major mandrarikan de satisfaire un nombre élargi de missions aériennes sans avoir à rechercher et à développer des modèles pour chaque emploi possible.

Un arbitrage budgétaire, à l'issue duquel il n'en demeure pas moins que le pays a aujourd'hui dans son parc logistique, un modèle tenant son rôle.

Le VA.2014 ou Voromahery Afo 2014 dans sa dénomination longue, signifie aigle de feu en mandrarikan (cf : malgache). Au regard de ses caractéristiques techniques que sont le poids ou encore l'envergure (14 mètres de longueur, 10,2 mètres de largeur/envergure et 4,4 mètres de hauteur), il compte parmi les poids plumes de sa catégorie, même si grâce à des versions spécialisées diverses, ce dernier parvient malgré tout à se présenter là où il n'était pas attendu. La petitesse et la légèreté de l'appareil sont à considérer avec bienveillance, notamment en ce qui concerne sa manoeuvrabilité dans les duels aériens.

Bien qu'il soit le premier appareil développé et produit par la Mandrarika et qu'il ait été positionné sur l'ensemble des théâtres d'opérations pour répondre à des considérations budgétaires, d'autres modèles restent envisagés dès l'année 2014, pour permettre une performance améliorée sur les opérations dites spécialisées, à savoir l'aéronaval ou la lutte antiaérienne (sur des critères vitesse et manoeuvrabilité).

VA.2014 - Avion de chasse - hors version spécialisée
Statut: Non proposé à l'exportation
Type: Avion de chasse
Armement principal: 4 500 kg de charges disponibles sur 7 pylônes d'emport externe (sur mission polyvalente : 4x missiles air-air "Drivotra-I", 1x bombe à distance de sécurité "Manaikitra" et 2x missiles air-sol "Mangidy" avec guidage à distance.
Armement secondaire: 2 canons mitrailleurs de 30 mm (150 obus chacun) 2 900 kg de charges externes (missiles et/ou réservoirs…)
Équipage: 1 personne
Vitesse maximale: 1 700 km/h (Mach 1,62)
Masse: 7 tonnes à vide / 11,5 tonnes à charges maximales.
Autonomie: 1h15 hors réservoirs supplémentaires
Plafond : 13 000 m
Guidage : selon armement et versions

Détails des versions :
  • Le VA.2014-A (avion chasseur-intercepteur)
  • le VA.2014-B (avion chasseur intercepteur dédié à l'aéronaval)
  • le VA.2014-C (avion de reconnaissance et d'entrainement)
  • le VA.2014-D (avion d'appui tactique)
  • le VA.2014-E (avion d'appui tactique/ chasseur-bombardier).

Théâtres d'opération et conflits couverts :

Intérêts a écrit :
  • Modèle d'aéronef valable pour les avions de chasse, avions d'attaque au sol et chasseurs-bombardier produits par la Mandrarika.
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ARMEE


Les grades dans l'armée mandrarikane.

Unités des forces armées de la République Sacrée de la Mandrarika.
Contrainte à la militarisation par sa lutte contre les seigneuries claniques, la République Sacrée de Mandrarika a depuis modernisé et organisé son armée, pour satisfaire les enjeux sécuritaires nationaux.

A la genèse de l'armée mandrarikane, en 2004, celle-ci était essentiellement composée de fermiers et chevriers, s’organisant en groupes d'autodéfense pour protéger leurs possessions de raids perpétrés par les seigneuries claniques. L'autorité mandrarikane avait alors pour rôle de coordonner leurs actions et d'assurer la liaison entre les groupes d'autodéfense sur le territoire, pour permettre à chacun de connaître les mouvements ennemis en temps réel et les parer collectivement.

L'intensification des combats et la naissance d'une société civile mandrarikane autour du culte caaganiste a entrainé la formation d'une institution militaire, professionnelle et permanente, pour protéger l'ensemble des communautés placées sous l'autorité du culte caaganiste. S'il faudra attendre l'année 2014 pour parler de modernisation de l'armée mandrarikane, celle-ci vient toutefois dès 2007 justifier d'une certaine hiérarchisation calquée sur les institutions militaires eurysiennes. Si l'armée mandrarikane était initialement constituée d'un ensemble hétéroclite de compétences, l'importance de ses effectifs (60 000 hommes en 2014), a entrainé la création de différentes armes (reconnaissance, cavalerie blindée, artillerie, logistique, etc...) et partagé ses effectifs entre les forces armées de Terre (Tafika), de l'air (Tafika Cirka) et de la mer (Tafika an-dranomasina).

 Grades militaires des armées républicaines de la Mandrarika.
Plaquettes des grades reconnus au sein des institutions militaires mandrarikanes (clic droit pour agrandir).


MILITAIRE DU RANG

Miaramila / Tantsambo (OR-1)
Ce grade vient désigner la fonction de soldats engagés volontaires et regroupe tous les éléments nouvellement recrutés au sein de l'institution, sans justification d'une réussite à un concours. Le miaramila ou le tantsambo occupent une place élémentaire au sein des forces armées et en constituent sa force vive, s'agissant essentiellement de profils jeunes, primo-entrants sur le marché du travail.

Kilasy 1 tsy miankina (OR-2)
Premier avancement pour les soldats mandrarikans issus du rang, le kilasy 1 tsy miankina est un militaire qui se veut déjà de carrière, eu égard au grade de miaramila dont le contrat n'est pas renouvelé à terme s'il ne satisfait pas aux enjeux opérationnels. Il n'occupe aucune responsabilité, que ce soit d'ordre hiérarchique ou associée à l'entretien d'un armement collectif.

Kaporaly (OR-3)
Le kaporaly vient constituer le premier échelon à responsabilité, au sein des forces armées mandrarikanes. Toutefois, cette responsabilité ne porte que sur un lien opérationnel et non hiérarchique avec des éléments de grades inférieurs ou faisant leur classe. Outre cet aspect, le kaporaly peut avoir sous sa responsabilité l'entretien d'une mitrailleuse lourde ou d'un lance-missile antichar, un armement qui est alors affecté à son binôme.

Lehiben'ny kaporaly (OR-4)
Lorsqu'une unité réduite (environ trois combattants ou un équipage) est déployée en opération, le Lehiben'ny kaporaly peut avoir une responsabilité hiérarchique sur celle-ci. Outre les soldats placés sous son commandement, le Lehiben'ny kaporaly est aussi responsable du bon entretien du matériel confié, à l'instar du véhicule dans lequel son équipage est affecté.

SOUS-OFFICIERS SUBALTERNES

Telovoninahitra (OR-5)
Le Telovoninahitra est un des deux grades de sous-officiers subalternes, directement accessible sur promotion interne. Le grade de Telovoninahitra est nécessairement occupé par un soldat issu du rang et justifiant d'une expérience opérationnelle avérée. Ne pouvant être occupé par un lauréat de concours issu de la société civile mandrarikane, il peut se voir confier une mission en théâtre hostile, avec sous sa responsabilité une escouade de huit à dix combattants, avec potentiellement encore deux véhicules de combat, de quoi tenir un rôle dans l’exécution de missions de reconnaissance, d'escorte ou de combat de faible intensité.

Lehiben'ny Telovoninahitra (OR-6)
Le Lehiben'ny Telovoninahitra n'a pas de distinction particulière, eu égard aux responsabilités d'un Telovoninahitra, le grade est généralement réservé à un soldat du rang, devenu sous-officier subalterne, qui mériterait de passer sous-officier supérieur mais pour qui cela n'est pas possible, faute d'une réussite à une sélection interne validée d'un concours.

SOUS-OFFICIERS SUPERIEURS

Adijidà (OR-7)
Premier grade des sous-officiers supérieurs, il est principalement occupé par des soldats justifiant d'une réussite à concours ou soumis à une période probatoire, dans lequel où ils auraient directement été recrutés au sein de la société civile. Aucune responsabilité ne lui est directement confiée, et l'encadrement du personnel est conditionné à la double présence d'un sous-officier confirmé.

Lehiben'ny Adijidà (OR-8)
Confirmé dans son grade et son statut de sous-officier, le Lehiben'ny Adijidà peut légitimement assurer l'encadrement d'une unité moyenne, composée d'une section d'infanterie et des véhicules associés. Il peut allégrement prendre la tête d'un convoi logistique ou la supervision d'un dispositif défensif au sein d'un petit complexe de baraquements.

Komandà / Faneva (OR-9)
Le Komandà (ou Faneva pour la marine nationale mandrarikan) est le dernier grade des sous-officiers. Il porte avec lui toute la confiance de ses supérieurs puisqu'identiquement au grade de Lehiben'ny Telovoninahitra pour les soldats issus du rang, il est en quelques sortes un grade honorifique, destiné à récompenser le personnel qui ne souhaiterait accéder au rang des officiers. Cette confiance, fruit d'une expérience réelle, se traduit par la supervision d'unités de taille moyenne, formées d'une trentaine d'hommes (un peloton) voire pour le Faneva, le commandement d'un navire de faible tonnage, tourné vers des missions de support-logistique ou de garde côtière (patrouilleur ou corvette).

OFFICIERS SUBALTERNES

Sareeye Lietnà / Lietnà Faharoa (OF-1)
Grade dédié aux primo-accédants du rang d'officiers, il est identiquement aux autres assorti d'une période probatoire et vient constituer un grade transitoire, dépourvu de responsabilités formelles et placé sous la supervision d'un autre officier confirmé. Dans la marine ou les autres forces armées, il vient donc se positionner en second du commandant en chef de l'unité.

Lietnà / Lietnà Voalohany (OF-2)
Là où le grade précédemment décrit désigne une période probatoire en sortie de réussite à concours, les grades de Lietnà / Lietnà Voalohany viennent confirmer un officier d'expérience. Celui-ci peut alors se voir confier des unités oscillant entre le peloton et la compagnie. Pour la marine nationale mandrarikane, le lietnà Voalohany peut prendre sans restriction, le commandement de navires de guerre légers telle qu'une corvette ou encore une frégate.

Kapiteny (OF-3)
Commandant une compagnie ou un navire de guerre de tonnage moyen, tel qu'une frégate, le kapiteny est un officier reconnu qui peut prendre la tête d'une formation notable de l'armée et se voir confier des missions complexes, y compris sur des théâtres hostiles.

OFFICIERS SUPÉRIEURS

Lehiben'ny batalyon / Lietnà Mpitari-tafika (OF-4)
Prenant la tête d'un bataillon ou d'une demi-escadre, le Lehiben'ny batalyon / Lietnà Mpitari-tafika se fait un grade prestigieux, chargé de coordonner l'actions des forces armées placées sur l'ensemble d'un théâtre d'opération. Pouvant jouir d'une certaine autonomie sur un théâtre opérationnel, il n'est pas rare de l'identifier comme étant le plus haut gradé représenté sur un front ou au sein d'une demi-escadre. Il peut également occuper des fonctions de commandant-en-second au sein d'unités plus importantes.

Lietnà kolonely / Kapitany mpitari-tafika (OF-5)
Comme il a été avancé en détaillant les fonctions de commandant-en-second du Lehiben'ny batalyon / Lietnà Mpitari-tafika, le Lietnà kolonely / Kapitany mpitari-tafika prend la tête d'unités importantes, à l'image d'un régiment ou d'une escadre constituée d'une demi-dizaine de navires d'escorte, de soutien logistique, voire de combat.

Kolonely / Mpitari-tafika (OF-6)
Dernier galon avant l'accès au rang des officiers généraux, le Kolonely / Mpitari-tafika prend sous sa direction des opérations de petites envergure, que l'on qualifierait encore difficilement de "stratégique", articulées autour de plusieurs milliers d'hommes et de femmes dont il a la responsabilité, en actes et en paroles. Au sein de la marine nationale mandrarikane, le Mpitari-tafika peut prendre le commandement de navires au tonnage important tels qu'un croiseur, un porte-hélicoptères ou un porte-chalands, et chargé de constituer la pièce maîtresse d'une opération militaire.

OFFICIERS GÉNÉRAUX

Jeneraly Guuto / Jeneraly Mpitari-tafika (OF-7)
Là où les officiers supérieurs accompagnent le déroulé opérationnel de certaines manoeuvres militaires, terrestres ou navales, le Jeneraly Guuto / Jeneraly Mpitari-tafika travaille plutôt à optimiser la bonne utilisation de plusieurs unités combattantes d'importance, les inscrivant au sein d'un schéma d'intervention complexe et soumis à la bonne coordination de chacun. Ils ont sous leur responsabilité la désignation ou l'accompagnement de manoeuvres stratégiques, portées par une brigade ou un groupe naval.

Jeneraly Sareeye / Amiraly aoriana (OF-8)
Outre la taille des unités et du groupe naval qui peuvent lui être confiés, le Jeneraly Sareeye / Amiraly aoriana se voit surtout distingué des officiers généraux subalternes par l'importance des missions qui lui sont confiées, considérant le fait qu'une division ou qu'un groupe naval pouvant par exemple, amplement suffire à la tenue d'une opération d'invasion en territoire étranger.

Jeneraly Missetafika / Amiraly Lefitra (OF-9)
Pouvant prendre la tête d'opérations constituées impliquant quarante à cinquante milles combattants, le Jeneraly Missetafika / Amiraly Lefitra n'a pas de missions sensiblement différentes à celles des autres officiers généraux, mais l'importance des moyens placés sous son commandement en font l'architecte d'opérations militaires stratégiques.

Jeneraly tafika / Amiraly (OF-10)
Dernier grade pour les officiers généraux des forces armées mandrarikanes, le Jeneraly tafika / Amiraly est un grade unique au sein de sa force armée, ce qui a pour conséquence directe d'en faire l'interlocuteur privilégié auprès des autorités mandrarikanes. Référent, port-parole et point de contact de l'armée pour le gouvernement, il est immanquablement inscrit dans des fonctions à connotations politiques.

Mandrar voalohany (OF-11)
En sa qualité de dirigeant de la République Sacré et Universaliste de la Mandrarika, le Premier Mandrar cumule des fonctions politiques et militaires, essentiellement honorifiques mais dont l'institutionnalisation des armées suffit pour formaliser un commandement suprême et sans partage, sur les éléments combattants du pays.
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RELIGION


L'embaumement, l'outil de sanctification des figures historiques du culte caaganiste.

Techniques d'embaumement.
La technique de l'embaumement vient pérenniser les dépouilles et permettre, dans une certaine mesure, la création de reliques caaganistes chères au culte.


L'embaumement est, de l'histoire de ce monde, une technique de conservation des corps assez marginale sur la scène internationale. Si bien qu'il est permis d'affirmer, avec une certaine assurance, que la Mandrarika constitue en 2014 l'unique pays où la pratique de l'embaumement bénéfice d'une ritualisation acceptée par les autorités gouvernementales. Il faut reconnaître que l'embaumement, contribue activement à développer le culte caaganiste, voué à s'abreuver du mysticisme fait à la vie éternelle par la sauvegarde des chairs.

Imaginez-vous un seul instant l'exhumation du corps d'une figure guide du culte caaganiste, déboucher sur la sortie de terre d'un amas d'os et de poussière, aux restes encore fumants? L'image serait assurément peu glorieuse. La secte caaganiste, tournée vers des préceptes clairement identifiés, fait aussi grand cas des figures religieuses qui y siègent. Dès lors le messager importe autant que le message et les techniques de conservation usitées pour lui, placent l'embaumement dans une position privilégiée.

En privilégiant l'embaumement avant l'inhumation des corps de personnalités (hautement) publiques, la société mandrarikane et son culte caaganiste souhaitent préserver l'honneur du défunt, en venant conservant le corps dans un état optimal, de sorte à la soustraire aux souillures naturelles que notre inconscient collectif associerait volontiers à des réactions de dégoût et de gène.

L'embaumement vient préserver l'honneur du défunt certes, mais également permettre la présentation du corps au plus grand nombre de fidèles, voire au grand public, considérant un état de conservation jugé recevable pour paraître en société ainsi qu'aux fidèles du culte caaganiste. Présenter les corps des figures éminentes caaganiste aux fidèles du culte est un prérequis indispensable pour susciter une forme de vénération et pérenniser dans le temps, les hommages et les offrandes faites à ces personnalités considérées comme "tutélaires", pour avoir développer la religion caaganiste et son rayonnement à l'international.

La conservation des corps par des techniques d'embaumement vient donc s'inscrire dans une logique de respect du défunt mais aussi une forme de sanctification. La capacité du culte caaganiste à conserver les corps des figures notables de ce mouvement religieux, est aussi rappelons-le une prouesse technique, destinée à vanter les mérites du culte et sa capacité à transcender les domaines de la vie et de la mort. En matière de religion, se heurter aux processus naturels de décomposition des matières organiques, constitue une base argumentaire solide pour réfuter l'absence de spiritualité et les pensées "prosaïques" qui demeuraient sur les chemins battus de l'existence.

Faire intervenir l'embaumement dans le processus de conservation des corps, c'est également développer la symbolique de ceux qui, de leur vivant, ont oeuvré activement au développement du culte. Une forme de respect et de reconnaissance, qui peut traduire auprès des fidèles la promesse d'une gratification par l'iconisation. L'introduction de ces figures saintes, est destinée à motiver une adhésion collective et à fédérer les masses de fidèles caaganistes. Des masses, dont la croyance au culte peut souffrir de périodes peu favorables, face à des évènements extérieurs dont l'imprévisibilité détournerait les fidèles des créateurs. Introduire des reliques et des figures saintes, viendrait durablement éloigner l'implantation du laïcisme.

Ces aspects à part et considérant la nature théocratique de la Mandrarika, l'emploi de l'embaumement peut matérialiser une forme de rite funéraire, de rite de passage affublé d'une dimension spirituelle. Cette étape viendrait aussi marquer une phase de transition entre l'existence mortelle du VIP caaganiste et son accession au rang de divinités, au rang du sacré. Maintenir la préservation des corps d'anciens dirigeants caaganistes est in fine une solution viable pour légitimer leurs successeurs et défendre une certaine forme de continuité politique, de continuité dans la pensée doctrinale.

Si l'on s'est beaucoup attardé sur la dimension religieuse de ces procédés, il est souhaitable de rappeler que des opportunités économiques existent également à travers l’ouverture de reliques au public. Adepte des pélérinages, la société civile mandrarikane inculque une culture de la vénération autour des dépouilles identifiées reliques, pour renforcer l'attrait des fidèles, et stimuler l'économie faite autour de ces visites macabres.
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ARMEE


écusson des forces spéciales

Les forces spéciales mandrarikanes.

Forces spéciales de la Mandrarika
En l'absence d'une importante armée, la République Sacrée de la Mandrarika se voit contrainte d'équiper des unités de force spéciale, pour débuter des frappes chirugicales derrière les lignes ennemies, à même d'épargner la vie de nombreux soldats sur la ligne de front voire d'éviter le début d'un conflit.

Les forces spéciales mandrarikanes (Hery manokana madrarikana dans la langue locale) sont nées d'un constat fait au manque de moyens soulevé par plusieurs hauts gradés de l'armée nationale. "L'armée mandrarikane ne pourra jamais aligner deux cent mille soldats sous la forme de corps d'armée ou divisions entièrement équipées..." soulignait l'un d'eux dans son rapport annuel, lorsqu'il fut demandé à ce général, l'atteinte de ses objectifs en recrutement. Recruter? A quoi bon? Limitée à 10 millions d'habitants, la République Sacrée de la Mandrarika apparait comme faiblement peuplée et bien trop attachée à sa force vive, dans un pays où l'exploitation minière constitue le fer de lance de l''activité économique pour (im)mobiliser l'essentiel de sa jeunesse sous les drapeaux.

Un pragmatisme politique louable, d'autant plus lorsqu'il ne s'identifie pas comme une fin en soi, et vient inviter à la réflexion les officiers généraux de l'armée du pays. Une réflexion qui, dès lors que les contraintes pécuniaires se font sentir, va peu à peu obliger les officiels et les officiers, à tomber d'accord sur la création d'unités spéciales. Ces contingents militaires hors normes, à même d’exécuter sur la base de moyens très limités, des opérations stratégiques en territoire ennemi.

La conduite de ces opérations spéciales vient se jouer sous différents objectifs, des objectifs possiblement tournés vers le soutien aux unités alliées engagées sur la ligne de front en cas de conflit chaud, mais aussi sous une dimension plus politique, avec par exemple la désescalade d'un conflit larvé. Des interventions à la précision quasi-chirurgicales, mesurées et exécutées lorsqu'un conflit se trouve toujours dans sa pré-phase avec par exemple l'assassinat d'un seigneur de guerre hostile, la libération d'otages qui nécessiterait en l'absence des forces spéciales, une large occupation du territoire hostile pour y effectuer des recherches et du contrôle de zone, etc... Des missions jusqu'ici largement expérimentées, au travers des affrontements nourris entre le gouvernement de Mpiko (Mandrarika) et les seigneuries de guerre.

Combattants du dernier recours ou des premiers combats, les forces spéciales mandrarikanes ont su se faire indispensables, dans une région sinistrée par la guerre et les tourments, où les rapports de force s'inscrivent sur le long terme, nichés au sein d'une lutte ancestrale entre des communautés claniques attachées à une forme de pensée libertaire et autocentrée, et des autorités religieuses nourrissant l'espoir de fonder une société construite sur des valeurs morales fortes, personnifiées sous des personnalités élitistes et sectaristes.

Chargées d'intervenir avec une certaine autonomie en territoire hostile, les forces spéciales mandrarikanes ont pour mère des qualités leur rapidité d'intervention, largement aiguisée par l'entretien d'une force mobile blindée et équipée pour s'opposer à différentes natures d'ennemi lors d'affrontements tactiques (armements antipersonnels, antichars, équipements de reconnaissance, charges de démolition, etc...).

Au-delà des équipements, les personnels affectés à ces unités justifient d'une réelle expertise, possiblement étalée sur divers domaines tel que le renseignement opérationnel, opérateur e drone, tireur de précision, etc... Ce qui peut expliquer que les grades composant une unité réduite des forces spéciales mandrarikanes, soient sensiblement plus élevés que ceux des personnels oeuvrant au sein d'une unité de taille similaire mais auprès d'une force conventionnelle. Une particularité et un atypisme destinés à récompenser les qualifications et la sélectivité de ces unités hors normes.

ORBAT d'une section des forces spéciales
ORBAT d'une section des forces spéciales (clic gauche pour agrandir).


Peloton aux opérations spéciales

Groupe de commandement
  • 9 soldats professionnels,
  • 9 armes légères d'infanterie,
  • 2 véhicules légers tout-terrain,
  • 1 véhicule blindé léger,
  • 2 drones de reconnaissance,
  • 2 mitrailleuses lourdes,
  • 1 lance-grenades (Atlas = lance-roquettes),
  • 1 lance-roquette,
  • 6 charges de démolition (Atlas = mines antichars),
  • 12 mines antipersonnel,

Section d'appui feu au combat
  • 10 soldats professionnels,
  • 10 armes légères d'infanterie,
  • 2 véhicules légers tout-terrain,
  • 1 véhicule blindé léger,
  • 2 lance-roquettes,
  • 1 lance-grenades (Atlas = lance-roquettes),
  • 3 charges de démolition (Atlas = mines antichars),
  • 6 mines antipersonnel,
  • 2 mitrailleuses lourdes,

Section héliportée
  • 13 soldats professionnels,
  • 13 armes légères d'infanterie,
  • 1 hélicoptère de transport moyen,
  • 1 mitrailleuse lourde,
  • 4 charges de démolition (Atlas = mines antichars),
  • 4 mines antipersonnel,

Intérêts a écrit :
  • Unités préparées à l'emploi sur des opérations spéciales.
  • Aide à la réalisation d'actions clandestines en zone hostile.
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SOCIETE


La peine de mort en Mandrarika.

Les différentes peines capitales et l'autorité caaganiste émettrice des condamnations.
Condamnés à se suicider après absorption d'un poison ou à s'en aller d'une mort violente par pendaison, les condamnés à mort en Mandrarika se plient à un code juridique ou un code d'honneur profondément ancré dans la religion caaganiste.

HRP : ATTENTION, CERTAINS CONTENUS EN LIEN AVEC LA MORT PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITÉ DES LECTEURS.

Dans un certain nombre de religions, le suicide constitue un geste infamant pour son auteur, sitôt caractérisé de lâche, d'irréfléchi, de faible ou simultanément les trois à la fois. Mais en ce qui concerne le Caaganisme, ses adeptes font la quête perpétuelle d'un dépassement du corps et de l'esprit, pour sublimer l'Humanité telle qu'elle a été envisagée par leurs créateurs extraterrestres. Considérant le fait que les créateurs de l'Humanité (selon les préceptes du Caaganisme) ont donné pour ultime quête aux caaganistes de transcender le genre humain, il est permis de considérer comme nécessaire l'évincement des individus qui se trouveraient qualifiés de rebus, au regard de la charte morale portée par cette religion. Pour courir derrière un genre humain sublimé, les autorités politiques mandrarikanes et les institutions religieuses caaganistes ne souffrent donc d'aucun interdit, en ce qui concerne l'instauration et l'application de la peine de mort dans le pays.

Mais que l'on ne s'y trompe pas, s'il existe des cas de suicides au sein de la société civile mandrarikane, le suicide institutionnalisé par les autorités du pays est un châtiment à part entière, destiné à sanctionner un individu de manière irréversible, tout en préservant ses proches d'une infamie durable au sein de la communauté, là où la pendaison fait peu de cas de ces considérations sociales. La pendaison et l'absorption de poison apparaissent alors comme des châtiments ultimes pour éliminer les non-membres et les membres de la communauté caaganiste indésirables, au gré des messages qu'on souhaite faire passer.

L'absorption de poison, un moyen efficace d'éliminer les caaganistes en disgrâce sans rompre le lien entre leurs familles et la communauté.

Contrairement aux cultures eurysiennes et aleuciennes, qui placent le suicide comme un agissement individuel, exécuté en toute intimité et à la discrétion de son auteur, les suicides dans la société civile mandrarikane sont largement mis en scène par le pouvoir de Mpiko.

En effet et dans le culte caaganiste, la communauté est un élément central de la propagation de la foi et de l'amour universel que cette religion prétend instaurer entre les membres du genre humain. Pour autant, certains membres de sa communauté peuvent véhiculer un message contraire aux aspirations profondes du mouvement religieux, justifiant qu'ils en soient évincer, voire ouvertement neutralisés. Cependant, la capacité du mouvement caaganiste, à élever ou à déchoir les individus selon leur investissement dans la secte, rencontre des limites notables. Quels messages viendraient véhiculer les figures éminentes du culte caaganiste, si elles venaient à faire une autre personnalité notable après avoir découvert ses agissements contraires?

Soucieuses de ne pas véhiculer l'idée que le culte ou ses membres puissent être viciés et corrompus, les autorités religieuses caaganistes ont instauré la notion de suicide assisté, pour formaliser l'assassinat des membres déviants directement issus de la communauté. Généralement empoisonnés à l'arsenic, les caaganistes déviants sont présentés comme des personnalités faibles et/ou incompétentes, en quête d'un repenti qui ne peut s'assouvir qu'à travers la mort. En présentant leur disparition sous les traits d'un dernier acte de courage, les autorités ont la faculté de pouvoir se débarrasser d'éléments en disgrâce, voire ouvertement devenus hostiles aux doctrines du culte, sans se montrer excessivement clivant, eu égard à la famille du défunt ou à la méthode de faire

En incitant le condamné à se suicider, les autorités caaganistes le rendent acteur de son trépas, en venant s’auto-désigner coupable et s'auto-infliger la sentence. Un jeu de bourreau et de condamné, pour lequel le caaganiste déviant, recouvre une certaine liberté d'action pour jouer sa partition. Une opportunité pour le condamné, qui vient ainsi offrir un sauf-conduit à sa famille pour la voir demeurer au sein de la communauté, en contrepartie d'une reconnaissance de culpabilité étalée au grand jour, sitôt rachetée par une dernière démonstration de courage devant la fiole colorée présentée face à lui. Ainsi donc le culte caaganiste souhaite voir partir avec panache les déviants et récalcitrants précédemment nourris dans ses rangs, pour ne pas s'accabler elles-mêmes d'un triste spectacle, né de la défaillance des siens. L'absorption de poison permet également la préservation des corps, en vue d'une restitution aux familles membres de la communauté caaganiste.

La pendaison, une mise à mort violente destinée aux condamnés non-caaganistes ou aux membres caaganistes refusant l'absorption du poison.

Présentant un individu aux mains entravés, portant la culpabilité dans la manière même d'être présenté face à la mort, les exécutions par pendaison sont une opportunité de permettre aux autorités caaganistes d'asseoir, ou encore de réaffirmer, une autorité morale sur les condamnés à mort, en les présentant démunis et résignés, à cheval entre vie et trépas. Le fait d’exécuter d'une mort violente les condamnés, est aussi l'opportunité d'assassiner l'image d'un opposant avant d'assassiner sa personne. Quel désolant spectacle que celui d'un cadavre suspendu par le cou, tel un lapin pris dans un collet. Un execution humiliante pour le condamné, mais aussi pour sa famille, qui assiste ainsi à la l'agonie de leur proche, emporté sous les spasmes et la suffocation.

Ainsi donc, la pendaison est un sort volontiers réservé aux grands criminels du pays, affiliés à la Force Clanique Combattante ou non. Jaafi Tsiandopy, illustre seigneur de guerre en lutte contre le gouvernement mandrarikan et son culte caaganiste, est peut-être en 2014 la figure la plus célèbre soumise à une exécution par pendaison, depuis l'instauration de la République Sacrée de la Mandrarika, en 2004.

Balancé au bout d'une corde, présenté à un public assistant au trépas, le condamné à mort par pendaison voit son image post-mortem lui échapper, pour laisser un souvenir d'effroi auprès de ses proches, contraints à une présence lors de cet évènement. Généralement associée aux crimes les plus graves, comme les crimes de sang et sexuels, la pendaison est finalement un outil de justice et de communication du culte caaganiste, qui s'offre avec elle des moyens expéditifs pour scier une branche en voie de pourrissement dans un arbre où les caaganistes sont persuadés d'avoir un destin commun pour l'Humanité.
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