Longtemps rattaché au Kronos et à son drapeau rougeoyant, la région du Bajusid a depuis entamé un virage à 360° pour recouvrir son ancrage culturel.
Symbole de tout un peuple, le drapeau est indubitablement ce qui sépare une nation d'une région géographique. Dans son processus d'indépendantisation à l'égard du Kronos afaréen, métropole coloniale historique du Bajusid depuis le XIIIe siècle, ce dernier pouvait difficilement en faire l'impasse. Dans cette optique a donc débuté la réflexion d'un groupe de travail, mandaté par le gouvernement de transition post-indépendance, pour que soit conçu et imaginé un drapeau iconique de la région et de l'Histoire du Bajusid. Le fruit de cette réflexion a permis la mise en place d'un premier drapeau régional et désormais inhérent au Bajusid.
Le dromadaire, une figure caractéristique de la faune d'Afarée du Nord.
La première des étapes portées autour de cette réflexion a consisté à marquer l'ancrage culturel et identitaire du Bajusid, région d'Afarée du Nord. Et à ce titre, si le gouvernement du Bajusid se laisse encore le temps de voir comment doivent évoluer les trajectoires spirituelles ou encore le régime politique définitif du pays, faisant de facto l'impasse sur les représentations religieuses, politiques ou même héraldiques, il lui est néanmoins permis de concéder le fait selon lequel la faune et la flore restent en tout temps immuables à la région.
De ce constat des plus élémentaires, il a donc été choisi de retenir une figure de la faune ou de la flore locale, pour caractériser dès à présent et indépendamment des orientations futures, l'identité première du Bajusid. Mais même encore à ce stade, il faut reconnaitre que le choix reste encore bien large, à commencer par la sélection d'un élément de la faune ou de la flore. Si les éléments de la flore locale ne manquent pour certains pas de panache, à l'instar du palmier, de l'olivier ou du chêne, nous pouvons tous tomber d'accord sur le fait qu'ils caractérisent encore assez mal le périmètre géographique destiné à l'Afarée du Nord. Pire encore, ils constituent des symboles partagés avec différents espaces géographiques, différents continents, à commencer par celui de l'Eurysie, où le colon kronien se trouve.
De cette analyse a donc définitivement été écarté la sélection d'un élément de flore pour icône du Bajusid. Un point d'autant plus défendu que les intellectuels associés au groupe de travail préféraient la sélection d'un élément de faune pour donner plus de crédit à l'esprit du Bajusid et du peuple qui y vit. Mais passée cette première sélection, la faune du Bajusid et d'Afarée du Nord est encore bien vaste pour désigner avec simplicité l'animal emblématique pour la région.
Fennecs, ibis, macaques, camélidés, hyènes rayées, gazelles, etc... chacun des animaux endémiques de la région est passé à la loupe des intellectuels pour leur permettre la meilleure sélection possible. Mais définissant au mieux la résistance physique et mentale face à l'adversité des éléments naturelles, le voyageur qui se cherche au travers d'un long périple proche du pèlerinage ainsi que le sentiment d'appartenance à ses semblables, le dromadaire vint naturellement apparaitre comme le profil tout désigné pour cocher les cases attendues à l'arrivée. C'est donc au terme de ce travail argumenté, qu'a été retenu le dromadaire pour emblème national du Bajusid, le faisant naturellement apparaître dans la conception d'un drapeau national.
Géométrie et couleurs
Outre l'animal retenu pour marquer la culture du Bajusid, le groupe de travail a également souhaité adressé un clin d'oeil à l'Histoire en ajoutant deux vecteurs horizontaux, au dessus et en dessous de l'icône pour littéralement tracer une voie au travers du dromadaire qui se fait ici l'incarnation du Bajusid. Par cette mise en scène, les intellectuels entendent rappeler l'impérieuse nécessité du Bajusid, à tracer sa propre voie, sous entendez par là, une voie indépendante du Kronos, une voie fait par une réappropriation culturelle de son pays. Un pied-de-nez adressé à tous les penseurs, de l'intérieur et de l'extérieur du pays, qui identifieraient un retour sous le giron kronien comme une nécessité ou même une éventualité, eu égard à la situation économique du pays.
Conjointement aux formes, le choix des couleurs n'est également pas anodin. Avec un blanc et un noir sous une approche claire & obscure, le choix du groupe de réflexion s'est en effet porté sur un contraste indiscutable des éléments donnant forme au drapeau. Un contraste destiné à renforcer le message véhiculé sans connoter politiquement ou religieusement le drapeau dans sa forme, s'il avait été question de retenir le rouge ou encore le vert pour mettre en scène les éléments du drapeau.
Le groupe de combat - Armée républicaine du Bajusid.
Avec une monture pour seul moyen de locomotion, les unités de reconnaissance méharistes peuvent tenir leur rôle dans la surveillance et le parcours quotidien des espaces territoriaux "sensibles".
Le groupe de combat de l'armée républicaine du Bajusid est une formation mécanisée minimaliste, qui combine des éléments blindés, d'infanterie avec ou sans équipements antichars, pour porter une puissance de feu au plus près de la ligne de front et avec une certaine autonomie en situation de combat. Limitée en hommes et en matériels, l'armée du Bajusid est en effet contrainte de déployer des unités mécanisées avec peu d'armements, pour le compenser ensuite au moyen d'infanterie embarquée, équipée de mortier léger à main ou de lance-roquettes. Selon les conditions d'engagement envisagées par l'état-major, les véhicules blindés déployés peuvent se voir dotés d'armement antipersonnel ou antichar (ATGM).
Ses blindés et chars légers constituent ainsi, une force polyvalente partagée entre des missions de reconnaissance, d'appui-feu à l'infanterie ou de lutte antichars. Il est également nécessaire de rappeler que le caractère léger des blindés du Bajusid, permet un déploiement aisé, et si nécessaire au moyen d'unités aéroportées bien que l'état-major du Bajusid semble encore porteur de nombreuses lacunes dans le développement d'une force aérienne.
Les fusils d'assaut en dotation au sein de l'armée républicaine bajusid sont assez variés en ce sens qu'ils sont à la fois hérités de la période coloniale de la République communiste du Kronos et à la fois issus des donations étrangères, après la guerre de Leucytalée conduisant à la présence militaire d'une force coalisée avec à sa tête, les Provinces-Unies du Lofoten, la Fédération d'Alguarena et la République Directe de Banairah, trois états membres de l'Organisation des Nations Commerçantes.
Incapable en 2014 d'envisager des projections sur des théâtres extérieurs, l'Armée Républicaine du Bajusid cantonne ses forces dans une doctrine militaire défensive et peut par conséquent faire un emploi conjoint d'unités combattantes et de périmètres défensifs agrémentés de mines antipersonnel et antichar.
ORBAT d'une unité de combat mécanisée de l'armée républicaine du Bajusid (clic gauche pour agrandir).
Groupe de combat de l'Armée Républicaine du Bajusid
Unité d'infanterie mécanisée
7 soldats professionnels,
7 armes légères d'infanterie,
1 véhicule de combat d'infanterie,
2 lance-roquettes.
Unité d'infanterie motorisée
6 soldats professionnels,
6 armes légères d'infanterie,
1 véhicule blindé léger,
1 lance-roquettes,
1 mitrailleuse lourde.
A retenir a écrit :
L'emploi de blindés légers et dotés d'un armement modulable selon la nature des missions à venir, permet des facilités d'emplois sur un théâtre d'opération.