02/08/2015
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República de Caribeña

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NJ2 Caribeña


Généralités



Nom officiel : République de Caribeña (República de Caribeña)
Nom courant : Caribeña
Gentilé : masculin: Caribeños. Féminin: Caribeñas. Pluriel: Caribeños.

Inspirations culturelles : Amérique Latine
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Caribaño (officielle - mélange d’espagnol et de taíno).
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Criollo Caribaño (reconnue - incorporation des langues comme le kréole sylvois, le quechua et le portugais dans la langue caribaño).

Drapeau :

Drapeau

Devise officielle : “Vivre debout, aimer sans chaînes.” “Vive de pie, ama sin cadenas.”

Hymne officiel :

Monnaie nationale : le Sol (Ƨ)

Capitale : Maravilla

Population : 7 000 000 habitants.


Aperçu du pays



Présentation du pays

Caribeña demeure cette contrée enveloppée dans les brumes de son histoire peu divulguée. Les historiens s'accordent principalement sur un fait: ce territoire a toujours été le théâtre de migrations incessantes, de cultures éphémères prenant racine pour ensuite s'évanouir ou renaître ailleurs. Caribeña, ce recoin discret du Paltoterra, se découvre non sans audace, un lieu où l'impréparation peut sembler risquée. Pourtant, loin d'abriter des déconvenues, elle révèle une population émancipée, ayant par la Révolution secoué le joug de ses oppresseurs. Cependant, comme son histoire demeure imprécise, ne se fixant pas avec certitude dans les annales officielles, chaque habitant de Caribeña tisse à sa manière le récit de son existence et de ses proches, et cela suffit. Il est essentiel de fouler cette terre pour ressentir, malgré tout, le poids indélébile de son passé, attestant que rien de ce qui s'est joué ici n'est anodin.

Pourtant, pour satisfaire ceux qui exigent un récit officiel, une version de l'histoire de Caribeña est enseignée dans les écoles, destinée à préparer les enfants à comprendre le monde dans lequel ils ont été plongés dès la naissance. Il reste ensuite à chacun la liberté de croire ou non à cette version. Non loin, le Grand-Kah et le Duché de Sylva, voisins frontaliers de Caribeña, s'efforcent également de décrypter l'histoire de cette région, chacun disposant de fragments de récits qui, parfois, s'accordent ou divergent. Ce que l'on sait de Caribeña, c'est que le territoire a récemment été le théâtre des grands discours de la mondialisation qui ont traversé tout Paltoterra, une force irrépressible, une entité dévorante. Jusqu'à récemment, Caribeña n'avait jamais cultivé un sentiment d'État-nation tel que nous le concevons aujourd'hui. On se rappelle ainsi que le pays a toujours été un lieu de migrations incessantes et de cultures éphémères, qui, après avoir pris racine, finissaient par s'éteindre ou renaître ailleurs. Ce territoire a été une impressionnante porte ouverte aux cultures de Paltoterra, bien que leur intégration ait souvent été semée d'embûches. Aujourd'hui, la culture de Caribeña, véritablement riche et diverse, témoigne de ce mélange complexe.

Pour cela, l'histoire de Caribeña commence véritablement au 19ème siècle, époque où les terres caribeñas étaient un havre d'agriculture, de paix et de douceur de vivre. Les communautés locales coexistaient paisiblement, sans empiéter les unes sur les autres. Ces terres accueillaient des populations venues du monde entier, chacune vivant selon sa propre culture et ses propres moyens, car en réalité, la société était complètement autonome. Fondée sur l'agriculture et la récupération, elle bénéficiait également des produits et des biens importés, qui traversaient le territoire avec facilité.

Au fur et à mesure que le XIXe siècle déployait l'étendard de la coexistence à Caribeña, la moitié du XIXe siècle révélèrent des fissures dans l'unité jusqu'alors apparente. L'histoire de la Fédération d'Alguarena présente des coïncidences avec celle de Caribeña, principalement liées par l'avènement d'un oligarque en quête d'un refuge pour se consoler de l'exode qu'il avait subi avec plusieurs de ses pairs lors de la création de la Fédération d'Alguarena en 1833. Proches géographiquement et culturellement des terres d'Alguarena, les terres de Caribeña attirèrent l'attention de Marcos Pareja, un oligarque de renom qui vit dans la perte de son emprise sur les institutions alguarenos une défaite personnelle, le poussant à conquérir Caribeña.

Bientôt, Caribeña se retrouva dans le viseur de plusieurs oligarques alguarenos, et une domination par l'argent commença à s'imposer de plus en plus sur la société libertaire du territoire. Finalement, la dynastie Pareja s'établit là en 1840 sur plusieurs générations, soutenue par le pouvoir et la richesse de ses alliés, faisant de Caribeña un terrain de jeu pour la gloire et les affaires, une manière pour Pareja de se venger de son exil d'Alguarena. À partir de ce moment, Caribeña subit une transformation profonde: les affaires se centralisent, la société se politise, et l'État-nation s'impose de manière autoritaire dans les consciences. La dynastie Pareja fonde de sa propre initiative la République de Caribeña, un régime corrompu prônant un libéralisme qui impose l'homogénéisation d'une culture et d'un ordre communs, accompagnés d'un système juridique unifié, mais imposés de manière violente. Une armée se constitue progressivement grâce à l'importation d'armes financée par des afflux massifs d'argent.

Cependant, ce régime est confronté à une population désorientée, qui ne comprend ni les enjeux ni les implications morales et sociales de cette situation. Les Caribeños finissent par subir ces changements comme le spectre de la mondialisation faisant son apparition, une force nouvelle avec laquelle il faut désormais composer. Sous l’ère Pareja, Caribeña s’est développée en une petite nation moderne, dotée d’une industrialisation modeste, d’un commerce extérieur, d’infrastructures, de mécanisation et de tous les attributs constitutifs d’une nation contemporaine.

Ce n’est qu’à partir des années 1990, après des décennies de domination de la dynastie Pareja, que les institutions autoritaires ont commencé à fléchir face à un mouvement révolutionnaire mené par un jeune homme en vogue, porteur d’idéaux inspirés par le Grand-Kah. Sol Marquez, étudiant en médecine, initie un mouvement de résistance en diffusant ses idéaux révolutionnaires au sein des milieux universitaires, sous haute surveillance. Après plusieurs tentatives, Caribeña tombe sous le joug d’une guérilla révolutionnaire soutenue par des étudiants, des agriculteurs et des ouvriers du pays, tous formés au combat. Bien que de nombreux détails sur la guérilla qui a mené à la Révolution restent flous, on sait que la tactique principale reposait sur le soutien de la population, des idéalistes armés, de la capture de matériel militaire des Pareja, et d’un soutien étranger provenant de mouvements kah-tanais. La chute des Pareja culmine en 1994 avec la perte de soutien populaire et leur isolement diplomatique, menant à une offensive finale des guérilleros dans la capitale de Maravilla. La mort du quatrième fils Pareja demeure entourée de mystère : bien que beaucoup affirment que les guérilleros l’ont exécuté de sang-froid au sein du Palais présidentiel, une autopsie “officielle” évoque un suicide juste avant l’entrée des guérilleros dans le Palais.

À partir de 1995, la République de Caribeña s'est formée sous l'égide d'une idéologie de révolution constante qui a éliminé tous les vestiges autoritaires de l'ère Pareja. Elle a rétabli la liberté de la presse et d'expression, engagé une réforme agraire, favorisé la justice sociale, et cherché à rompre l'isolement diplomatique. Avec la ferme intention d'éradiquer le capitalisme et le libéralisme, ainsi que de mettre fin à la corruption, elle aspire à rétablir une véritable démocratie. Sol Marquez a été élu Président du Conseil d'État de Caribeña en 1995, suite à des élections démocratiques orchestrées par la Révolution, avec une Constitution révolutionnaire qui établit le régime comme un État communiste à parti unique. Depuis maintenant une vingtaine d'années, la République vit sous cet idéal révolutionnaire porté par les guérilleros, mais elle n'est pas encore totalement sortie de son isolement, par crainte de la mondialisation qui pourrait compromettre ses principes. Toutefois, elle envisage désormais de mener une diplomatie révolutionnaire pour exporter son modèle à travers le monde et nouer des alliances avec des nations telles que le Grand-Kah, qui a plus ou moins soutenu la Révolution, le Duché de Sylva (parce que c'est son voisin), et d'autres pays partageant des idéaux similaires à ceux de la révolution caribeñas.


Mentalité de la population

La population de Caribeña, à travers les âges, s’est forgée une résilience culturelle unique, nourrie par une histoire de migrations et d’échanges. Cette résilience s’est vue ébranlée par l’ère des Pareja, marquée par l’autoritarisme et la corruption, mais a trouvé un nouvel élan avec la révolution menée par Sol Marquez. Aujourd’hui, les Caribeños sont empreints d’une méfiance envers le pouvoir central, héritage de leur passé sous un régime oppressif. Toutefois, ils portent en eux l’espoir renouvelé d’une société réformée basée sur la justice sociale, la liberté d’expression, et une gouvernance démocratique. Les Caribeños, forts de leur expérience historique, restent prudents face à l’ouverture internationale, craignant que la mondialisation ne dilue leur culture unique et ne réintroduise les inégalités qu’ils ont lutté si ardemment à éliminer.

Place de la religion dans l'État et la société

Il n'est pas question de religion dans l'Histoire de Caribeña.


Politique et institutions



Assemblée Nationale & Populaire: Unique corps législatif. Députés élus pour un mandat de cinq ans par un système de vote proportionnel. Système monocaméral.

Présidence de la République: Le Président de Caribeña est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans, renouvelable. Ce poste est principalement cérémoniel, mais a d'importantes responsabilités clés dans la politique étrangère et la défense nationale.

Conseil des Ministres: Nommé par le Président de la République mais devrait être approuvé par l’Assemblée. Ce conseil serait responsable de la gestion quotidienne du gouvernement, de la mise en œuvre des lois et des politiques, et de la gestion des affaires courantes de l’État.

Conseil d'État: Le Conseil d’État est élu par l’Assemblée Nationale & Populaire. Il est composé du Président, du Premier Vice-président, d’autres Vice-présidents, d’un Secrétaire, et de membres additionnels. Ces membres sont choisis parmi les députés de l’Assemblée. Le Conseil d’État a un rôle de contrôle sur les autres branches du gouvernement, veillant à ce que les lois et les politiques nationales soient correctement mises en œuvre.

Principaux personnages

Sol Marquez est l'icône de la révolution caribeñas et a mené le pays vers un renouveau social pour toute la population. Il est le Président de la République depuis 1995 et est Premier Secrétaire du Parti Communiste Caribeños (PCC). Réelu à quatre reprise, il mène la politique révolutionnaire.

Javier Rubio est le président de l'Assemblée Nationale & Populaire et également celui du Conseil d'État. Il est lui aussi un artisan de la révolution en tant que guérillos et icône de la prise du Palais présidentiel. Il est, selon le récit populaire, celui qui a exécuté de sang-froid le dictateur Pareja. Il est donc le garant de l'institution législatif du pays.

Ursula París est la première ministre et gère donc le Conseil des ministres. Elle s'assure de la gestion quotidienne du gouvernement de la mise en œuvre des lois et des politiques, et de la gestion des affaires courantes de l’État. Elle est une figure de jeunesse importante pour la population caribeñas et est une fille du célèbre révolutionnaire Mauricio París, mort au combat lors de la prise de la plus grande caserne militaire du pays sous l'ère Pareja.

Politique internationale

La politique internationale de Caribeña s’articule principalement autour de la préservation de son autonomie tout en cherchant à rompre avec son isolement diplomatique. La présidence veut compter sur une diplomatie principalement culturelle, des accords commerciaux stratégiques respectueux des valeurs caribeños et souhaite entamer des aides internationales ciblées pour exporter la Révolution. Mais Caribeña navigue prudemment pour ne pas se laisser submerger par les forces de la mondialisation qui pourraient menacer ses structures sociales et économiques internes. Le pays équilibre désormais constamment ses idéaux révolutionnaires avec les nécessités pragmatiques de la politique internationale.
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Pays validé. Bon jeu !
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